19/11/2025
Ce qu’un pervers narcissique voit en toi avant même que tu le remarques
Il t’a vu avant que tu le voies.
Avant le premier message, le premier sourire, la première phrase.
Tu crois qu’il t’a choisi au hasard ?
Non.
Il t’a senti.
Il voit ta lumière
Le PN est attiré par les êtres lumineux.
Ceux qui ressentent profondément, qui veulent comprendre, qui croient au bien.
Il repère cette chaleur avant même que tu parles.
Cette gentillesse, cette écoute naturelle, cette capacité à te remettre en question.
Ta lumière est douce mais pour lui, c’est une faille exploitable.
Là où les autres voient de la bonté, lui voit une porte d’entrée. Il ne cherche pas ton amour. Il cherche ton énergie.
Il perçoit ta blessure
Il a un radar pour les âmes blessées.
Celles qui doutent d’elles-mêmes, qui veulent être aimées "mieux cette fois".
Il teste ta réaction à une remarque, un silence, un compliment.
Et en quelques instants, il sait.
Il sait où appuyer pour te faire culpabiliser.
Où te flatter pour t’attacher.
C’est un prédateur émotionnel : il sent ta faille avant même que tu la connaisses toi-même.
Il reconnaît ta loyauté
Le PN cherche des cœurs qui ne lâchent pas facilement.
Des gens qui pardonnent, qui veulent réparer, qui croient que l’amour peut sauver.
Et il s’en sert.
Parce que ta fidélité devient sa garantie.
Tu resteras, même blessé(e), parce que tu espères encore que "l’amour finit toujours par gagner".
Mais avec lui, aimer, c’est se perdre.
Il devine ton silence intérieur
Il voit dans ton regard ce besoin de paix, cette fatigue de devoir toujours te justifier.
Et il s’y engouffre.
Au début, il te fait croire qu’il sera ce refuge.
Qu’avec lui, tu n’auras plus à te battre.
Mais très vite, tu comprends : le calme qu’il t’a promis, c’était juste la trêve avant la guerre.
Ce qu’il ne comprend pas
Il a vu ta lumière, ta blessure, ta loyauté, ton besoin d’aimer.
Mais il a oublié une chose : tu apprends.
Un jour, la même lumière qu’il a voulu éteindre devient ton bouclier.
Ta bonté se transforme en lucidité.
Et ton silence, en paix.
Il croyait voir une proie. Il avait sous-estimé une âme en éveil.
À retenir : Ne te juge pas d’avoir laissé un pervers narcissique entrer dans ta vie.
Ce n’est pas une faute, ni une faiblesse.
C’est une expérience que certains esprits traversent parfois pour apprendre à se choisir, enfin.
Tu n’as pas été naïf(ve).
Tu as été humain(e).
Tu as cru en l’amour, en la possibilité du bien, et en la rédemption des autres.
C’est ce qui fait ta beauté, pas ta honte.
Le principal, ce n’est pas d’avoir croisé un PN.
C’est d’avoir trouvé la force d’en sortir.
Et si je partage aujourd’hui ces mots, c’est parce que moi aussi, un jour, j’ai cru sauver quelqu’un qui ne voulait pas l’être.
J’ai compris ensuite : ce n’est pas toi que tu dois sauver, c’est toi que tu dois retrouver.