A l’époque, Body est membre de Pleasure Machines et puise ses influences dans les 80’s, l’Italo-disco, Arnold Schwarzenneger et la moustache de Magnum. Archi lui, bien qu’issu du fin fond de la cambrousse ardennaise, écoute et commence à mixer des sons plus urbains, plus funky… Plus « ghetto », comme disaient les jeunes en 1992. Après deux trois « eye-contact » timides et maladroits, la magie opèr
e, et les voilà parachutés ensemble DJ’s résidents des jeudredis du studio 22 et des soirées du samedi au Cadran. Face à des publics de plus en plus éclectiques, ils agrandissent leur palette, et s’éclatent à éclater les barrières. Les connexions se font, leur style fait peur, comme ta sœur.
10 ans et quelques centaines (milliers ?) d’événements plus tard, ils aiment toujours autant passer de la musique à des gens qui en veulent et qui (souvent) en redemandent. On raconte même que l’un d’eux sera prochainement le témoin de mariage de l’autre. Comme quoi, tempora mori, tempora mundis recorda… ça ne veut rien dire, mais ça boucle assez bien.