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12/08/2025

Et si pour relancer le dialogue franco-algerien , on faisait appel aux belges?

Georges-Louis Bouchez : du scandale de la carte PMR aux polémiques politiques — un président de parti sous le feu des cr...
11/08/2025

Georges-Louis Bouchez : du scandale de la carte PMR aux polémiques politiques — un président de parti sous le feu des critiques

Depuis juillet 2025, le président du Mouvement Réformateur (MR) est au cœur d’une polémique persistante. Une carte pour personne à mobilité réduite (PMR), liée au père décédé de son chauffeur, a été utilisée pour stationner gratuitement devant son domicile à Mons. L’affaire, révélée par la presse, a déclenché un tollé.

Si Bouchez nie toute responsabilité personnelle, l’image est désastreuse : alors que de nombreux Belges peinent à joindre les deux bouts, voir un responsable politique rouler dans un véhicule estimé à 100 000 € et bénéficier d’un privilège illégal choque profondément.

La tension a encore grimpé lorsque Bouchez, irrité par un article de la RTBF sur le sujet, a eu un échange téléphonique avec la rédaction, ponctué d’une phrase interprétée comme une menace voilée à l’encontre du journaliste concerné. L’opposition y voit une atteinte grave à la liberté de la presse.

Des déclarations controversées sur les Belgo-Marocains

Quelques mois auparavant, Bouchez avait déjà déclenché la controverse avec des propos visant les Belgo-Marocains. Dans une déclaration à la presse, il affirmait que certains d’entre eux, propriétaires de maisons au Maroc, devraient être contraints de payer leurs impôts en Belgique.

Une sortie jugée stigmatisante par plusieurs associations, qui y voient un discours discriminatoire ciblant une communauté spécifique. Bouchez, lui, défend ses propos comme un rappel de « justice fiscale ».

Une ascension au forceps : l’affaire Ducarme

Bouchez est aussi connu pour la manière musclée dont il a conquis la présidence du MR. En 2019, il écarte Denis Ducarme, fils de l’ancien président Daniel Ducarme, dans un affrontement interne marqué par des tensions et des accusations d’hostilité personnelle.

Ducarme, considéré par certains comme plus expérimenté et consensuel, n’a jamais caché son amertume face à ce qu’il perçoit comme une prise de pouvoir brutale.

Positions pro-Netanyahu et refus de parler de génocide

Sur la scène internationale, Bouchez suscite également des critiques pour son soutien assumé à la droite israélienne, notamment au Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Alors que de nombreux observateurs et ONG, chefs de partis parlent de génocide à Gaza, Bouchez refuse d’utiliser ce terme, une position qui alimente l’accusation de dureté idéologique et d’absence d’empathie envers le peuple palestinien.

Analyse : un style qui divise

L’ensemble de ces affaires dessine le portrait d’un leader politique au tempérament explosif, souvent accusé d’arrogance et d’autoritarisme. Ses adversaires le décrivent comme un dirigeant à l’ego surdimensionné, multipliant les provocations médiatiques et les sorties polémiques pour occuper l’espace public.

Ses partisans, eux, louent sa combativité et son franc-parler, estimant qu’il bouscule une classe politique jugée trop tiède.

Mais à mesure que les controverses s’accumulent — entre affaires personnelles, propos clivants et style agressif — une question s’impose : jusqu’où cette stratégie de confrontation peut-elle servir un parti politique dans une démocratie où la confiance envers les institutions s’effrite déjà ?

Un contraste avec l’ère Louis Michel

Sous la présidence de Louis Michel, le MR affichait un visage bien différent : empathie envers le peuple palestinien, humanisme dans la politique intérieure, et un discours rassembleur qui cherchait à unir plutôt qu’à diviser. Un contraste saisissant avec la ligne actuelle de Georges-Louis Bouchez, qui mise sur la confrontation et la provocation.

Depuis juillet 2025, le président du Mouvement Réformateur (MR) est au cœur d’une polémique persistante....

Et si l’Algérie redevenait la Numidie ? Un nom, une fierté, une renaissanceDepuis quelques années, une idée revient avec...
11/08/2025

Et si l’Algérie redevenait la Numidie ? Un nom, une fierté, une renaissance

Depuis quelques années, une idée revient avec insistance dans certains cercles intellectuels et culturels en Algérie : rebaptiser le pays Numidie.

Un geste symbolique, mais fort, qui porterait un message clair à ceux — notamment parmi l’extrême droite française — qui prétendent que l’État algérien serait une « invention » coloniale.

L’histoire démontre le contraire : le territoire et ses peuples possèdent des millénaires de continuité historique, enracinés dans les cultures amazighes, puniques, romaines, arabes et ottomanes.

Origine du nom “Algérie”

Le nom actuel a été francisé par l’administration coloniale, mais existait bien avant : dérivé d’Al-Dzair, nom amazigh et arabe d’Alger, issu de la dynastie ziride — les Dziri, les gens d’Alger.

Encore aujourd’hui, les habitants se désignent en dialecte comme el Dziriyyine, témoignant d’un lien direct avec cette origine antérieure à la colonisation.

La Numidie, un royaume qui parlait au monde

Redevenir Numidie, c’est renouer avec l’époque où le territoire brillait sur la scène méditerranéenne.

Celle des rois Massinissa et Jugurtha, diplomates et stratèges, capables de résister à Carthage puis de dialoguer avec Rome.

Celle des reines guerrières, des chefs de tribus, et plus t**d, des figures de l’Empire romain issues de ces terres : l’empereur Septime Sévère, l’empereur Macrin de Cherchell, des philosophes et juristes renommés.

Celle enfin de Saint Augustin, fils de Sainte Monique, tous deux nés à Tagaste, l’actuelle Souk Ahras, dans l’est algérien, dont la pensée marque encore la philosophie mondiale.

Un moment propice

Le contexte actuel rend cette réflexion pertinente.

En France, l’extrême droite cherche à réécrire l’histoire et à minimiser la profondeur temporelle de l’Algérie.

En Algérie, la redécouverte et la valorisation des origines amazighes gagnent en importance.

Le président Abdelmadjid Tebboune a récemment été reçu au Vatican par le pape Léon XIV, qui se définit comme fils spirituel de Saint Augustin, figure majeure issue de ces terres.

La Méditerranée, mer commune

Changer de nom ne serait pas un repli, mais une réinscription dans l’histoire méditerranéenne.

Cette mer, la mare nostrum, fut un espace d’échanges, de culture et de puissance.

Aujourd’hui, les relations entre l’Algérie et l’Italie connaissent un dynamisme remarquable, rappelant les liens anciens entre les deux rives.

Adopter à nouveau le nom de Numidie serait aussi un signe adressé au monde : cette nation existait avant les cartes modernes et continuera d’exister après.

Être Numidien au XXIᵉ siècle

Ce choix ne relèverait pas de la nostalgie, mais d’une affirmation claire d’identité.

Être Numidien ou Numidienne signifie hériter d’un royaume millénaire, carrefour de civilisations reliant l’Afrique, l’Europe et le monde arabe.

Et sur les documents officiels, le nom pourrait être :

République Numidienne Démocratique et Populaire!

Depuis quelques années, une idée revient avec insistance dans certains cercles intellectuels et culturels en...

Molenbeek : du foyer djihadiste au bastion des narco-réseaux marocainsUne commune sous les projecteurs depuis 2015Molenb...
10/08/2025

Molenbeek : du foyer djihadiste au bastion des narco-réseaux marocains

Une commune sous les projecteurs depuis 2015

Molenbeek-Saint-Jean, commune populaire de Bruxelles, traîne depuis une décennie une réputation qui dépasse largement les frontières belges. Son nom reste associé aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars 2016 à Bruxelles. Les enquêteurs avaient alors établi que plusieurs membres des commandos terroristes, dont Salah Abdeslam, Abdelhamid Abaaoud et Najim Laachraoui, vivaient ou avaient transité par Molenbeek. La plupart étaient d’origine marocaine.

Ces connexions avaient mis en lumière l’existence, au cœur de la capitale européenne, d’un terreau favorable à la radicalisation islamiste, alimenté par un fort isolement social, un chômage élevé et des réseaux communautaires fermés.

Un ghetto urbain, fracture sociale et enclavement

Avec plus de 97 000 habitants sur seulement 6 km², Molenbeek est l’une des communes les plus denses de Belgique. Plus de la moitié de sa population est issue de l’immigration marocaine, arrivée massivement dans les années 1960-1970 pour travailler dans l’industrie.

L’effondrement de l’emploi industriel et l’absence de politiques d’intégration efficaces ont progressivement transformé certains quartiers en ghettos urbains, où l’emprise communautaire et religieuse est forte. Dans ce climat, un certain nombre de jeunes ont été happés par des idéologies radicales ou par la criminalité organisée.

Des réseaux terroristes aux narco-mafias

Si le pic de la menace djihadiste a reculé depuis 2017, la commune reste un point névralgique pour un autre fléau : le trafic de drogue. Ces dernières années, la Belgique est devenue une plaque tournante du commerce de cocaïne en Europe, en raison notamment du port d’Anvers.

Des réseaux mafieux, souvent dirigés par des criminels belgo-marocains, contrôlent une partie de l’importation et de la distribution. Plusieurs figures de ces organisations, comme Othman El Ballouti, ont fait la une des journaux. Les guerres de territoire se traduisent par des fusillades, parfois en plein jour, comme celle survenue samedi dernier à Molenbeek, où un homme a été hospitalisé après avoir été touché par b***e. Les circonstances exactes restent floues, mais ce type d’incident est loin d’être isolé.

Un climat d’insécurité récurrent

Depuis deux ans, Bruxelles et Anvers connaissent une série d’attaques à l’arme à feu, d’explosions et d’incendies criminels liés au narco-trafic. Les autorités parlent d’une “guerre de gangs” importée des méthodes sud-américaines. Molenbeek, par sa densité, ses réseaux de solidarité communautaire et ses zones difficiles à pénétrer pour la police, sert de refuge ou de base logistique à certains de ces groupes.

Malgré les arrestations et les saisies record de cocaïne au port d’Anvers (plus de 120 tonnes en 2024), la dynamique criminelle reste forte. Les bénéfices colossaux du trafic permettent aux organisations de recruter facilement, notamment parmi une jeunesse en rupture sociale.

Les autorités sur la défensive

Face à cette double réputation — berceau du terrorisme hier, fief des narco-mafias aujourd’hui — les autorités belges tentent de redresser l’image de Molenbeek. La commune bénéficie de programmes de “réhabilitation urbaine” et de renforcement policier. Des cellules de renseignement travaillent en lien avec Interpol et Europol pour cartographier les réseaux.

Pourtant, sur le terrain, les habitants restent partagés : certains dénoncent la stigmatisation médiatique, d’autres estiment que la criminalité gangrène toujours leur quotidien. Entre sentiment d’abandon et réalités criminelles, Molenbeek continue d’incarner un paradoxe européen : celui d’une commune à deux pas des institutions de l’UE, mais qui peine à sortir de l’ombre de ses démons.

Une commune sous les projecteurs depuis 2015 Molenbeek-Saint-Jean, commune populaire de Bruxelles, traîne depuis une...

Trump et Poutine se rencontreront le 15 août en Alaska pour discuter de l’UkraineLe président américain Donald Trump et ...
10/08/2025

Trump et Poutine se rencontreront le 15 août en Alaska pour discuter de l’Ukraine

Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontreront le 15 août en Alaska pour discuter d’un possible accord de paix en Ukraine, ont confirmé les deux capitales.

Selon la Maison Blanche, les échanges porteront notamment sur une proposition controversée d’échanges de territoires. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a prévenu qu’aucune décision ne serait valable sans la participation de Kyiv.

Des discussions préparatoires ont eu lieu au Royaume-Uni avec des représentants européens, américains et ukrainiens. Trump s’est dit prêt à inviter Zelenskyy, mais Moscou privilégie un tête-à-tête avec Washington.

Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontreront le 15...

Amir DZ : de délinquant à « opposant » fabriqué, le scandale françaisL’affaire Amir Bokhors, alias Amir DZ, illustre à e...
10/08/2025

Amir DZ : de délinquant à « opposant » fabriqué, le scandale français

L’affaire Amir Bokhors, alias Amir DZ, illustre à elle seule les dérives de la politique française d’accueil, mais aussi l’instrumentalisation médiatique et politique lorsqu’il s’agit de l’Algérie.

Né en Algérie d’un père inconnu et d’une mère en grande précarité, contrainte à la prostitution pour survivre, Amir Bokhors quitte tôt l’école — sans même achever ses études primaires. Dans les années suivantes, il se forge une réputation trouble, mêlant petits délits et fréquentations douteuses.

Après un périple de plusieurs semaines à travers l’Europe, il tente sa chance en Allemagne, où il dépose une demande d’asile. Les autorités allemandes examinent son dossier et le rejettent : débouté, il est censé être renvoyé vers son pays d’origine. Mais plutôt que de se soumettre à la décision, il prend la direction de Paris.

Un contournement des règles européennes

Selon les accords de Dublin, la France aurait dû refuser sa demande d’asile, puisque celle-ci avait déjà été examinée et rejetée en Allemagne. Pourtant, Paris déroge aux règles. Non seulement l’asile lui est accordé, mais il se voit attribuer un titre d’« opposant politique ». Les autorités françaises vont jusqu’à lui reconnaître, de manière controversée, une étiquette de « journaliste d’investigation », alors qu’il n’a ni diplôme ni expérience journalistique sérieuse.

Un “opposant” aux méthodes douteuses

Amir DZ s’impose sur les réseaux sociaux en diffusant des rumeurs ciblées contre de hauts fonctionnaires algériens et leurs familles. Des contenus souvent invérifiables, parfois grossiers, alimentant un climat de suspicion et de haine. Ses activités, à forte dimension mercantile, n’ont rien d’un travail journalistique structuré ou documenté.

Ses détracteurs soulignent que si Amir DZ avait été marocain ou ouvertement pro-algérien, il aurait probablement reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) et aurait été reconduit aux frontières. Mais sa ligne anti-pouvoir algérien, aussi caricaturale soit-elle, semble l’avoir transformé en « protégé » politique.

Un emb***ement médiatique contesté

L’affaire connaît un tournant lorsqu’Amir DZ affirme avoir été victime d’une tentative d’enlèvement. L’affaire est portée devant la justice, mais avant même qu’aucune conclusion judiciaire ne soit tirée, les médias français — publics comme privés — s’en emparent. France Télévisions consacre un reportage à l’affaire, donnant à l’intéressé une visibilité inédite.

Pour de nombreux observateurs, il s’agit d’un véritable abaissement des standards journalistiques : surmédiatiser un personnage aux méthodes douteuses, uniquement parce qu’il cible l’Algérie, serait une manipulation politique à peine voilée.

Une affaire qui dérange

Le cas Amir DZ interroge sur la cohérence de la politique migratoire française, la crédibilité du statut d’opposant, et la responsabilité des médias dans la fabrication de figures « convenables » pour servir certains récits diplomatiques. Derrière l’étiquette flatteuse d’« opposant politique » se cache un profil au passé trouble, aux méthodes discutables et au discours orienté.

L’affaire Amir Bokhors, alias Amir DZ, illustre à elle seule les dérives de la politique...

09/08/2025

Macron hausse le ton : vers un durcissement inédit des relations franco-algériennes

80 ans après Hiroshima : le spectre d’une guerre nucléaire à nouveau crédible ?Ce mercredi à 8h15 heure locale, la cloch...
08/08/2025

80 ans après Hiroshima : le spectre d’une guerre nucléaire à nouveau crédible ?

Ce mercredi à 8h15 heure locale, la cloche du Mémorial de la paix d’Hiroshima a retenti. La ville s’est figée, comme chaque 6 août, en hommage aux dizaines de milliers de victimes du premier bombardement atomique de l’histoire humaine, survenu à cette même heure en 1945.

80 ans après le largage de la bombe « Little Boy » par un bombardier américain, le monde commémore, mais s’interroge aussi. Car si l’horreur nucléaire appartient officiellement au passé, la menace, elle, n’a jamais complètement disparu. Et à l’heure où les tensions géopolitiques se durcissent sur plusieurs fronts, le spectre d’un recours à l’arme nucléaire ne relève plus uniquement de la fiction ou de la dissuasion théorique.

1945-2025 : De l’horreur à l’équilibre fragile

Le 6 août 1945, à 8h15 du matin, l’histoire a basculé. En quelques secondes, Hiroshima a été anéantie. Plus de 140 000 personnes périront à cause de l’explosion, des radiations et de leurs effets à long terme. Trois jours plus t**d, Nagasaki subira le même sort.

En lançant ces bombes, les États-Unis mettaient fin à la Seconde Guerre mondiale — et ouvraient une ère nouvelle, celle de la menace nucléaire permanente. Une arme capable d’anéantir des villes entières en un seul souffle. Une arme de destruction totale, mais aussi, depuis la guerre froide, un outil de dissuasion géopolitique.

2025 : Une dissuasion qui s’effrite ?

Aujourd’hui, neuf puissances détiennent officiellement l’arme nucléaire : les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Inde, le Pakistan, Israël (de manière non déclarée), et la Corée du Nord. À cela s’ajoutent des pays technologiquement capables d’en développer, mais qui s’en abstiennent jusqu’ici.

Longtemps, la doctrine MAD (Mutual Assured Destruction – destruction mutuelle assurée) a tenu lieu de garde-fou. Aucun État rationnel ne lancerait une arme nucléaire, car la riposte serait immédiate et catastrophique.

Mais depuis quelques années, cette logique vacille. La guerre en Ukraine, les tensions croissantes entre la Chine et Taïwan, la multiplication des essais nord-coréens, la doctrine nucléaire floue d’Israël ou encore les ambiguïtés américaines sur le “first strike” relancent une question inquiétante : et si la dissuasion échouait ?

Des signaux alarmants, une diplomatie impuissante

Les grandes conférences de désarmement sont au point mort. Les traités historiques — comme le New START entre Moscou et Washington — sont en danger ou déjà suspendus. La Russie a évoqué, à plusieurs reprises, la possibilité de recourir à l’arme nucléaire tactique dans le conflit ukrainien.

La Corée du Nord multiplie les tests. L’Iran demeure dans une zone grise stratégique mais toujours aucun mot sur le nucléaire israélien . Et Et pendant ce temps, la prolifération s’accélère en silence, portée par des logiques d’alliances, de rivalités et de course aux armements.

Un monde plus instable, donc plus dangereux ?

Le monde de 2025 n’est plus celui de 1945. Il est plus connecté, plus fragile, plus imprévisible. Les conflits sont hybrides, les États parfois affaiblis ou dirigés par des régimes autoritaires instables. La tentation du coup de force nucléaire pourrait venir non d’une stratégie longuement mûrie, mais d’une décision brutale, émotionnelle, ou désespérée.

Dans ce contexte, l’anniversaire des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki n’est pas qu’un devoir de mémoire. C’est un signal d’alarme.

Vers une nouvelle mobilisation internationale ?

Malgré les tensions, des voix s’élèvent. Au Japon, pays victime mais non doté de l’arme nucléaire, le Premier ministre a appelé à relancer le désarmement mondial. En Europe, des mouvements citoyens, des ONG et certains diplomates appellent à renouer avec une logique de dialogue et de contrôle des armements.

Mais pour l’instant, les discours humanistes peinent à rivaliser avec les logiques de puissance.

Hiroshima, mémoire brûlante d’un avenir incertain

80 ans après Hiroshima, l’humanité se trouve à une croisée des chemins. Soit elle tire enfin toutes les leçons de l’Histoire pour construire un cadre international crédible, fort, équitable et contraignant.

Soit elle continue de jouer avec une épée de Damoclès que la technologie rend chaque jour plus sophistiquée, plus rapide… et plus incontrôlable. Mais les Commémorer Hiroshima, ce n’est pas pleurer le passé. C’est s’alarmer pour l’avenir .

Ce mercredi à 8h15 heure locale, la cloche du Mémorial de la paix d’Hiroshima a...

L’armée algérienne : pilier républicain, force tranquille, acteur régionalDans l’histoire de l’Algérie contemporaine, ra...
08/08/2025

L’armée algérienne : pilier républicain, force tranquille, acteur régional

Dans l’histoire de l’Algérie contemporaine, rares sont les institutions qui concentrent autant de symboles, de responsabilités et d’attentes que l’Armée nationale populaire (ANP). Héritière directe de l’Armée de libération nationale (ALN), elle n’est pas une armée comme les autres. Elle est, à la fois, une mémoire vivante, un organe de défense stratégique, un facteur d’équilibre républicain et un rempart contre les dérives internes et les ingérences externes.

À l’heure où la région connaît des recompositions profondes et où les équilibres se déplacent, l’armée algérienne apparaît plus que jamais comme l’une des garanties fondamentales de stabilité, de souveraineté et de continuité.

Une armée issue du peuple, au service du peuple

L’ANP n’est pas une entité étrangère à la société. Elle en est le prolongement. Chaque famille algérienne a vu l’un des siens porter l’uniforme. Cette proximité donne à l’armée une légitimité unique dans le paysage institutionnel national.

Dans les heures sombres de l’histoire – qu’il s’agisse de la guerre contre le terrorisme dans les années 1990, des transitions politiques délicates ou des menaces régionales – l’armée a toujours été présente. Elle n’a jamais vacillé, ni dans sa mission de protection du territoire, ni dans son devoir de préserver l’unité nationale.

Elle n’est pas un pouvoir au-dessus du peuple. Elle en est l’émanation directe, et reste fidèle à ses aspirations profondes.

La République pour boussole, la laïcité pour repère

Contrairement à de nombreuses armées de la région, l’ANP revendique un ancrage clair dans les valeurs républicaines et laïques. Cette orientation n’est pas accidentelle : elle s’inspire des fondements kémalistes (comme en Turquie) et du modèle républicain français, tout en étant adaptée au contexte algérien.

La séparation du religieux et du politique constitue un principe fondateur, consolidé au fil des décennies, en particulier après les drames causés par l’extrémisme violent.

Dans une région secouée par les populismes religieux et les dérives identitaires, l’armée algérienne s’impose comme un pôle de stabilité rationnelle, imperméable aux passions.

Un leadership nouveau, sobre, et stratège

Depuis 2020, l’ANP est dirigée par le général d’armée Saïd Chengriha, qui occupe à la fois les fonctions de chef d’état-major des armées et de vice-ministre de la Défense nationale. Ce double rôle ne fait pas de lui un homme de pouvoir, mais plutôt un pont solide entre les institutions civiles indépendantes et la haute hiérarchie militaire.

Contrairement à certains de ses prédécesseurs, Chengriha se distingue par son profil : polyglotte, hautement diplômé, fin connaisseur des équilibres géopolitiques, il incarne une nouvelle génération d’officiers algériens, plus discrets, mais plus exigeants.

Sa force tranquille inspire le respect, y compris au-delà des frontières. Peu exposé médiatiquement, il est pourtant au centre de toutes les articulations stratégiques majeures de l’État.

Une coopération mesurée mais stratégique avec l’OTAN

Loin de toute posture d’isolement ou de méfiance systématique, l’Algérie assume aujourd’hui un dialogue exigeant avec ses partenaires internationaux. À ce titre, l’armée algérienne participe activement au Dialogue méditerranéen avec l’OTAN, un cadre multilatéral d’échange sur les questions de sécurité collective, de lutte contre le terrorisme, de coordination navale et de réponse aux menaces hybrides.

Cette coopération se fait selon une doctrine claire : indépendance stratégique totale, refus de l’alignement, mais disponibilité au dialogue et à la collaboration technique. L’ANP n’est ni soumise, ni fermée. Elle échange, partage, influence.

Une puissance silencieuse dans une région en crise

Sur le plan régional, l’ANP est un acteur de stabilisation majeur. Aux frontières sahéliennes, en Libye, en Méditerranée ou encore dans le voisinage tunisien, elle veille.

Sans jamais s’ingérer dans les affaires internes des États, l’armée algérienne maintient un dispositif sécuritaire dissuasif, renforcé par une doctrine antiterroriste robuste, des capacités techniques modernisées, et une maîtrise du terrain inégalée.

Ce rôle régional est reconnu, y compris par les grandes puissances, qui savent que rien de sérieux ne peut se faire en Afrique du Nord sans l’Algérie.

Une Algérie avec, et non sans, son armée

L’idée d’une Algérie sans son armée est aujourd’hui inimaginable. Non pas parce qu’elle imposerait sa présence par la force, mais parce qu’elle incarne un équilibre, une continuité, une mémoire et une force dissuasive.

Loin de chercher à gouverner, l’ANP veille. Loin de s’afficher, elle agit avec sobriété. Elle ne s’érige pas en contre-pouvoir, mais en colonne vertébrale discrète de l’État.

Dans un monde troublé, dans une région à la dérive, l’Algérie a un atout rare : une armée forte, laïque, moderne, enracinée dans son peuple, et respectée par ses pairs.

Dans l’histoire de l’Algérie contemporaine, rares sont les institutions qui concentrent autant de symboles, de...

France–Algérie : une crise provoquée, un dialogue encore possibleEn juillet 2024, Paris a enclenché un engrenage diploma...
08/08/2025

France–Algérie : une crise provoquée, un dialogue encore possible

En juillet 2024, Paris a enclenché un engrenage diplomatique dont elle n’a toujours pas trouvé la sortie. En reconnaissant officiellement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, Emmanuel Macron a franchi une ligne rouge pour Alger. Ce virage a été perçu comme une provocation directe contre l’Algérie, alliée historique du Front Polisario et défenseuse de l’autodétermination sahraouie. La réaction ne s’est pas faite attendre : rappel de l’ambassadeur, gel de plusieurs coopérations et, très vite, une succession de mesures de rétorsion des deux côtés.

Quand Washington, Londres et Abou Dhabi soufflent sur les braises

Cette crise bilatérale ne se joue pas qu’entre Paris et Alger. Les États-Unis, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis, tous alliés du Maroc, ont saisi l’occasion pour affaiblir encore l’Algérie sur la scène internationale.

• Les États-Unis, depuis la reconnaissance par Donald Trump en 2020 de la marocanité du Sahara, poussent à isoler Alger dans les forums internationaux.

• Le Royaume-Uni renforce ses partenariats commerciaux et sécuritaires avec Rabat, grignotant des marchés où l’Algérie aurait pu se positionner.

• Les Émirats arabes unis injectent massivement des investissements au Maroc, confortant son poids économique et diplomatique au détriment de son voisin de l’Est.

En s’alignant partiellement sur cette dynamique, la France s’est non seulement coupée d’Alger, mais elle a aussi ouvert un boulevard à ces acteurs pour réduire l’influence algérienne au Maghreb et en Afrique.

La diplomatie parlementaire : un levier ignoré

Pourtant, tout n’est pas figé. Les Assemblées nationales des deux pays pourraient jouer un rôle décisif dans la relance du dialogue. La « diplomatie parlementaire » permettrait de :

Créer une commission mixte franco-algérienne pour traiter en parallèle les dossiers mémoriels, économiques et migratoires.

Réexaminer les accords bilatéraux, notamment celui de 1968 sur l’immigration, dans un cadre apaisé et transparent.

Renforcer les échanges culturels et universitaires, en mobilisant la diaspora algérienne de France comme trait d’union entre les peuples.

Ces canaux parlementaires offrent une marge de manœuvre qui échappe aux crispations de l’exécutif.

Quand et comment reprendre langue ?

Dans le climat actuel, un dialogue officiel au sommet paraît difficile avant l’élection présidentielle française de 2027. Un changement de locataire à l’Élysée — pourquoi pas un profil comme Dominique de Villepin, connu pour ses positions indépendantes en politique étrangère — pourrait rouvrir la porte à une normalisation rapide. Mais attendre passivement serait une erreur : des contacts discrets, via parlementaires, maires de grandes villes et réseaux culturels, peuvent commencer dès maintenant pour préparer le terrain.

Une crise irréversible ? Pas si sûr

L’histoire montre que Paris et Alger ont déjà traversé des crises majeures, souvent sur fond de mémoire coloniale ou de divergences régionales, avant de renouer. Cette fois, la blessure est profonde car elle touche à un dossier de souveraineté. Mais elle n’est pas condamnée à durer éternellement si la volonté politique et la pression populaire s’exercent.

Les peuples, atout majeur pour la réconciliation

Malgré les tensions diplomatiques, les relations humaines restent fortes. La diaspora algérienne en France, riche de plusieurs millions de citoyens et résidents, constitue un lien vivant entre les deux rives. Ces femmes et ces hommes, enracinés dans les deux cultures, peuvent être le moteur d’une réconciliation durable. Ils démontrent chaque jour que l’amitié franco-algérienne est possible, au-delà des calculs géopolitiques.

La crise actuelle a été déclenchée par une décision française qui a rompu l’équilibre fragile autour du Sahara occidental. Les puissances alliées du Maroc en profitent pour isoler l’Algérie. Mais un retour au dialogue est possible, à condition de mobiliser dès maintenant les relais parlementaires et sociétaux, et de préparer un changement de cap politique en France après 2027. Car au-delà des chancelleries, c’est la relation entre deux peuples voisins et liés par l’histoire qui mérite d’être sauvée.

En juillet 2024, Paris a enclenché un engrenage diplomatique dont elle n’a toujours pas trouvé...

06/08/2025

Le président Abdelmadjid Tebboune se rendra prochainement en Allemagne, à l’invitation de son homologue Frank-Walter Steinmeier.

Accord US-UE : un pacte qui divise, Tesla s’installe en Belgique, la Suisse sanctionnéeL’accord commercial signé ce week...
04/08/2025

Accord US-UE : un pacte qui divise, Tesla s’installe en Belgique, la Suisse sanctionnée

L’accord commercial signé ce week-end entre les États-Unis et l’Union européenne chamboule les équilibres économiques du continent. Présenté comme un partenariat stratégique, il est déjà critiqué par plusieurs États membres de l’UE, qui dénoncent une soumission croissante à Washington.

Une UE sous influence américaine

Le texte prévoit une réduction des droits de douane, des normes communes dans l’automobile, la pharma et le numérique, et un accès élargi des entreprises américaines au marché européen. Mais derrière l’enthousiasme affiché à Bruxelles, plusieurs capitales européennes s’inquiètent : “L’Europe devient une vassale économique des États-Unis”, dénonce un diplomate d’Europe centrale.

Tesla investit en Belgique

Le grand gagnant : Elon Musk. Le patron de Tesla a annoncé le transfert partiel de la production européenne vers la Belgique, saluant un “accord visionnaire” qui lui ouvre de nouveaux avantages logistiques et fiscaux. Les autorités belges parlent d’un “tournant industriel”, mais certains observateurs y voient une victoire américaine sous pavillon européen.

La Suisse pénalisée

Grande perdante de l’accord : la Suisse, exclue des négociations. En représailles à son refus d’alignement, Washington impose 39 % de droits de douane sur les importations suisses, contre 15 % pour les pays de l’UE. Conséquence immédiate : effondrement des actions suisses, inquiétude à la Bourse de Zurich.

Cet accord, loin de faire l’unanimité, révèle les tensions internes à l’Europe et redessine les alliances économiques autour des États-Unis. Pendant que Musk s’installe à Bruxelles, certains pays européens commencent à douter du prix réel de cette nouvelle alliance.

L’accord commercial signé ce week-end entre les États-Unis et l’Union européenne chamboule les équilibres économiques...

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