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26/03/2025

Plateforme Nationale des opportunités minières au Burkina Faso

22/03/2025

Le jeudi 6 mars 2025, la Direction régionale en charge du commerce du Sud-Ouest a mené un contrôle inopiné pour vérifier le respect des prix du Gaz Butane dans la ville de Gaoua. Parmi une quinzaine de points de recharge inspectés, dix ont été mis sous scellés pour diverses infractions tell...

22/03/2025

L’Association des Journalistes du Burkina Faso (AJB) a tenu un congrès extraordinaire, ce 21 mars 2025 à Ouagadougou. À l’issue du congrès, Guezouma Sanogo est a été réélu président de l’AJB.  Le premier congrès extraordinaire de l’AJB s’est tenu sous le thème « Face à la dé...

21/03/2025
19/03/2025
25/10/2024

Leçons de l’histoire : Pourquoi la transition sans élections peut parfois être le seul chemin vers la stabilité

L’histoire du monde regorge de moments où des nations ont dû choisir entre l’instabilité immédiate et la patience stratégique pour construire des institutions durables. Prenons l’exemple emblématique des États-Unis. Beaucoup ignorent que cette grande démocratie a vu le jour non pas par une élection immédiate après la guerre d’indépendance, mais par une phase transitoire de treize ans, durant laquelle le Général George Washington a exercé une fonction de chef sans jamais avoir été élu par un scrutin populaire. C’est cette période de consolidation qui a permis aux États-Unis d’organiser leur première élection présidentielle en 1789. Ce parallèle historique a une résonance particulière aujourd’hui pour les dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES) et ceux qui doutent de leur légitimité.

Une période transitoire nécessaire

Lorsque Washington prit la tête de cette jeune nation, il n’avait aucun mandat électoral direct. Pourtant, il était largement accepté comme un dirigeant légitime, non pas à cause d’une élection, mais grâce à son rôle dans la guerre d’indépendance et à la confiance que lui accordaient les élites de l’époque. Le pays n’était pas prêt pour des élections – les institutions étaient trop fragiles, la sécurité trop précaire, et le besoin de leadership trop vital pour se reposer sur des processus électoraux immédiats.

Les États du Sahel sont aujourd’hui dans une situation similaire. Ils font face à des crises sécuritaires, institutionnelles et sociales qui demandent plus qu’une simple course vers des élections. Tout comme les États-Unis de 1776, ces États sont encore en train de se définir, de se stabiliser, et de bâtir les fondations nécessaires à une démocratie durable.

Le leadership dans la tempête

Ce que l’histoire américaine nous enseigne, c’est que dans des moments critiques, un leadership fort et temporaire peut être indispensable. La légitimité d’un dirigeant ne vient pas toujours des urnes. Parfois, elle vient de l’action. Washington n’avait pas été élu, mais il avait gagné la confiance du peuple et de ses pairs en menant la révolution contre l’oppression britannique. Il a dirigé sans élection parce qu’il était le leader capable de maintenir l’unité et de poser les bases d’une nouvelle nation.

De la même manière, les dirigeants actuels de l’AES assument un rôle transitoire dans une région où les défis sont monumentaux : terrorisme, insécurité alimentaire, effondrement économique, et institutions fragiles. Leur légitimité, comme celle de Washington, repose non sur un mandat populaire immédiat, mais sur leur capacité à naviguer dans la tempête et à garantir que l’État ne tombe pas dans le chaos. Refuser de reconnaître cette réalité, c’est risquer de précipiter une région déjà en proie à des troubles dans un désastre encore plus grand.

La démocratie ne se précipite pas, elle se construit

Il est facile de demander des élections immédiates, mais l’histoire montre que la précipitation peut être dangereuse. Les premières élections aux États-Unis n’ont eu lieu qu’en 1789, après treize ans de consolidation sous la direction de Washington et d’autres leaders. Pourquoi ? Parce que les conditions n’étaient pas réunies pour des élections véritablement libres et équitables. Avant cela, le pays devait se stabiliser, unifier ses institutions, et garantir que les élections puissent se dérouler sans remettre en cause l’existence même de la nation.

Dans le contexte de l’AES, exiger des élections immédiates sans tenir compte de la réalité sur le terrain, c’est risquer d’organiser des scrutins dans un cadre instable, corrompu par l’insécurité et les ingérences. Ce serait, en effet, placer la charrue avant les bœufs. Si l’histoire américaine nous a appris une chose, c’est que les élections, pour être légitimes, doivent se dérouler dans un cadre qui garantit la paix et la sécurité de tous les citoyens.

Un leadership temporaire pour un avenir démocratique

Ibrahim Maïga

Promotion du consommer local : les costumes d’audience des magistrats et greffiers désormais en « Faso Dan Fani » (Ouaga...
23/10/2024

Promotion du consommer local : les costumes d’audience des magistrats et greffiers désormais en « Faso Dan Fani »

(Ouagadougou, 23 octobre 2024)

Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi 23 octobre 2024, l'hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, des dossiers inscrits à l'ordre du jour ont été examinés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Conseil a adopté le projet de loi portant Statut général des personnels des Forces armées nationales dans l’optique de corriger certaines insuffisances et d’opérer des réformes pour plus d’efficacité. En termes d’innovations, et dans la forme, le ministre de la Sécurité, assurant l’intérim du ministre en charge de la Défense, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA a indiqué que désormais, il y aura une seule loi au lieu de deux notamment les lois 037 et 038.

Dans le fond, il a cité la réduction de la durée légale de service ramenée à douze (12) mois au lieu de dix-huit (18) au regard de l’engagement des militaires du rang sortis d’école dans les opérations de reconquête du territoire national. Ce décret consacre le rétablissement de la catégorie des militaires du rang dans la hiérarchie des personnels de la Gendarmerie nationale pour être conforme avec les autres armées et l’introduction d’un nouveau mode d’avancement, « l’avancement à titre posthume » pour tenir compte de l’engagement des hommes sur le terrain des opérations intérieures.

Le ministre SANA a ajouté que la promotion des inscrits au tableau d’avancement est ramenée sur deux semestres en l’occurrence le 1er janvier et le 1er juillet au lieu de quatre trimestres. Autre innovation contenue dans ce décret, selon le ministre SANA, c’est « l’ouverture de la possibilité pour tous les officiers issus du rang d’accéder à tous les grades de la catégorie des officiers, ainsi que la possibilité de nommer les officiers du rang parmi les adjudants-chefs ayant au moins 3 ans d’ancienneté de grade ».

Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains en charge des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté deux décrets portant respectivement définition des caractéristiques et conditions de port du costume d’audience des magistrats et des greffiers.

Pour le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ces costumes d’audience sont entièrement faits de la cotonnade burkinabè, le Faso Dan Fani. « Le processus a été participatif. Nous poursuivons les discussions avec les autres professions judiciaires (avocats, huissiers et notaires) pour qu’ils puissent emboiter le pas », a précisé le Garde des Sceaux. Il a souligné qu’en termes de coût, les nouveaux costumes d’audience des magistrats et des greffiers sont « cinq fois moins chers » que ceux importés jusque-là.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

𝐒𝐔𝐂𝐂𝐄𝐒𝐒 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐈𝐄 𝐒𝐔𝐑 𝐌𝐀𝐃𝐀𝐌𝐄 𝐒𝐈𝐍𝐎𝐍, 𝐔𝐍𝐄 𝐇𝐄𝐑𝐎Ï𝐍𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔 𝐌𝐀Ï𝐒 𝐀 𝐁𝐎𝐁𝐎-𝐃𝐈𝐎𝐔𝐋𝐀𝐒𝐒𝐎Au secteur 29 de Bobo-Dioulass...
21/10/2024

𝐒𝐔𝐂𝐂𝐄𝐒𝐒 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐈𝐄 𝐒𝐔𝐑 𝐌𝐀𝐃𝐀𝐌𝐄 𝐒𝐈𝐍𝐎𝐍, 𝐔𝐍𝐄 𝐇𝐄𝐑𝐎Ï𝐍𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔 𝐌𝐀Ï𝐒 𝐀 𝐁𝐎𝐁𝐎-𝐃𝐈𝐎𝐔𝐋𝐀𝐒𝐒𝐎

Au secteur 29 de Bobo-Dioulasso se trouve une entreprise spécialisée dans la transformation des céréales dénommée « 𝐁𝐎𝐔𝐑𝐇𝐀𝐍𝐃𝐈𝐍𝐄 ». Dirigée par Madame SINON née OUEDRAOGO Alimata, l’entreprise fait aujourd’hui le bonheur de plusieurs ménages et contribue au développement socioéconomique de la région des Hauts-Bassins. 𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧 𝐭𝐞𝐥 𝐬𝐮𝐜𝐜è𝐬 ?

𝐑𝐚𝐜𝐨𝐧𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐚𝐦𝐞 𝐒𝐈𝐍𝐎𝐍 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞...

C’est en 2004 que l’idée de créer l’entreprise BOURHANDINE a germé. A ces débuts, l’entreprise évoluait essentiellement dans la production de couscous de maïs, de brisures de maïs, et de farine de maïs. A cette époque, ses moyens de production étaient très limités et les défis nombreux. En témoigne, elle traitait de façon traditionnelle (en soufflant le maïs). Cette situation provoquait des nuages de poussière, gênait les riverains et rendait le travail difficile et peu hygiénique. De plus, les employés étaient contraints d'utiliser des moulins externes, rendant le processus de production long et peu efficient.

En 2022, Mme SINON participe à l’appel à Projet du PReCA pour le financement des sous-projets. 𝐒𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝’𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝟔𝟗 𝟕𝟖𝟓 𝟑𝟔𝟎 𝐅𝐂𝐅𝐀 𝐫𝐞𝐭𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚 𝐥’𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭é𝐬/𝐣𝐮𝐫𝐲𝐬 𝐝𝐞 𝐬é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐭𝐞𝐧𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐭𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐠𝐮𝐢𝐜𝐡𝐞𝐭 𝟐 𝐝𝐮 𝐏𝐑𝐞𝐂𝐀. En conséquence, la promotrice de l’unité de transformation « BOURHANDINE » fournira un apport personnel de 𝟏𝟕 𝟒𝟒𝟔 𝟒𝟕𝟓 𝐅𝐂𝐅𝐀, recevra du PReCA une subvention de 𝟒𝟏 𝟖𝟕𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝐅𝐂𝐅𝐀 et un crédit de 𝟏𝟎 𝟒𝟔𝟕 𝟖𝟖𝟓 𝐅𝐂𝐅𝐀 d’une Institution financière partenaire. 𝐄𝐧 𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞, 𝐩𝐨𝐮𝐫 ê𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩é𝐭𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚 𝐫𝐞ç𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 en gestion financière des sous-projets, en passation de marchés selon les procédures de la Banque mondiale et en utilisation des outils de suivi-évaluation entre autres.

𝐆𝐫â𝐜𝐞 à 𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐑𝐞𝐂𝐀, 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐌𝐦𝐞 𝐒𝐈𝐍𝐎𝐍 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 𝐨𝐧𝐭 𝐚𝐠𝐫é𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠é 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐬’𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝é𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐦é𝐥𝐢𝐨𝐫é𝐞 ! En effet, l'Unité BOURHANDINE, a pu réhabiliter le bâtiment principal de transformation du maïs et réaliser une serre pour le séchage des produits transformés. En plus, elle a acquis 10 de séchoirs en 𝘢𝘵𝘦𝘴𝘵𝘢 amélioré, des équipements et matériels de travail (table en inox, tamis, moulins, tenue de travail, etc.), un fonds de roulement pour le fonctionnement de l’unité de transformation et l’achat de la matière première (Maïs). Avec les équipements de qualité acquis, en plus du couscous, des grumeaux de bouillie et de la brisure de maïs, l'entreprise BOURHANDINE s’est aujourd’hui lancée dans la production de 𝘥𝘫𝘰𝘶𝘬𝘢, de grumeaux de bouillie de petit mil et de sorgho entre autres.

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