19/10/2025
Mémoire.
"Les gardiens n***s les plus cruels avaient mis au point une stratégie qui allait bien au-delà de la violence physique : ils voulaient détruire l’esprit humain. Il ne leur suffisait pas d’anéantir des corps ; leur but était d’effacer toute identité, toute espérance, toute étincelle de liberté.
À leur arrivée dans les camps, les prisonniers étaient dépouillés de tout : leurs vêtements, leurs cheveux, leur nom. Chacun recevait un numéro tatoué, symbole qu’ils n’étaient plus des personnes, mais des objets. Leur passé s’effaçait, et leur dignité se changeait en poussière.
Les exécutions avaient lieu pour les raisons les plus dérisoires, parfois sans aucune raison, sous les yeux de tous. Chaque mort portait le même message : il n’y a pas d’échappatoire, pas de justice, pas de lendemain.
La faim devint une compagne constante. Il n’y avait presque rien à manger, et pourtant, on les forçait à accomplir des travaux épuisants dans des conditions inhumaines. Les corps s’affaiblissaient, et les esprits se réduisaient à l’essentiel : survivre une minute de plus.
Dans cet enfer, rêver de liberté relevait de l’impossible. Le désespoir et l’épuisement étaient tels que beaucoup ne pouvaient même plus se souvenir du visage de leurs proches.
Le système avait atteint son objectif : tuer l’espérance avant la vie.
Et pourtant, même au cœur de cet abîme, certains résistèrent.
Car tant qu’il existera un seul être humain capable de se souvenir de son nom, la déshumanisation ne pourra jamais être totale".
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