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Côte d’Ivoire / Politique : Le groupe parlementaire PDCI-RDA boycotte une rencontre parlementaire pour exiger l’ouvertur...
30/06/2025

Côte d’Ivoire / Politique : Le groupe parlementaire PDCI-RDA boycotte une rencontre parlementaire pour exiger l’ouverture d’un dialogue politique

Abidjan, 30 juin 2025 – Dans un geste fort de protestation, le Groupe parlementaire du PDCI-RDA a quitté l’hémicycle ce lundi, au moment où le Président de l’Assemblée nationale du Congo, invité d’honneur, était accueilli dans le cadre d’une rencontre parlementaire exceptionnelle à Abidjan.

Ce boycott intervient en réponse au refus du pouvoir RHDP d’ouvrir un dialogue politique jugé crucial à l’approche des échéances électorales. Par cette action symbolique, le PDCI-RDA entend alerter tant l’opinion nationale qu’internationale sur le verrouillage du débat politique et les dérives institutionnelles observées, selon lui, dans la gouvernance actuelle.

Le départ des députés PDCI s’est opéré devant un parterre de personnalités de haut rang : le Premier ministre Beugré Mambé, la Présidente du Sénat, le Président du Conseil économique et social, ainsi que plusieurs ambassadeurs accrédités et invités de marque.

Un fait marquant de la scène : Maurice Kakou Guikahué, député influent du parti, aurait choisi de rester seul dans la salle, suscitant des réactions contrastées au sein de sa formation politique, certains allant jusqu’à l’accuser de trahison symbolique.

Le message du PDCI-RDA est désormais clair : sans dialogue national préalable, aucune concertation parlementaire ou processus électoral ne peut être considéré comme crédible ou légitime. Le parti assure avoir transmis un signal fort à l’Union africaine quant à l’état réel de la démocratie ivoirienne.

Affaire à suivre…

Kabre yamba

Côte d'Ivoire  / Politique« CADHP : dernier recours, dernier revers pour Gbagbo et Soro » ? Justice africaine – Arusha, ...
27/06/2025

Côte d'Ivoire / Politique
« CADHP : dernier recours, dernier revers pour Gbagbo et Soro » ?

Justice africaine – Arusha, 26 juin 2025 – La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a rendu, ce jeudi 26 juin 2025, un arrêt confirmant le rejet pur et simple de la requête introduite par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, visant à contester sa radiation de la liste électorale et à obtenir des mesures conservatoires. Dans la foulée, la Cour a déclaré irrecevable la requête de Guillaume Soro pour défaut d’épuisement des voies de recours internes .

Gbagbo, radié de la liste électorale en août 2020 suite à une condamnation par défaut avec une peine de 20 ans de prison avait saisi la CADHP le 7 septembre 2020, alléguant notamment des manquements à son droit à l’égalité devant la loi, à la présomption d’innocence et à l’éligibilité politique .

Guillaume Soro,, ancien président de l’Assemblée nationale, quant à lui avait formulé une requête similaire, contestant des décisions judiciaires affectant ses droits civiques, mais sa démarche a été renvoyée pour irrecevabilité

Sur le fond de la requête de Gbagbo
La CADHP considère qu’aucun manquement aux droits garantis par la Charte africaine ou le Pacte international relatif aux droits civils et politiques n’a été démontré : ni traitement inégalitaire, ni violation de la présomption d’innocence, ni atteinte aux droits politiques .

Concernant celle de Guillaume Soro, la Cour n’a même pas statué sur le fond : la demande a été jugée irrecevable en raison de l’absence d’épuisement des recours juridictionnels internes .

Gbagbo voit ainsi donc son recours rejeté, sans obtenir de réparation ni suspension de sa radiation. Les frais restent à la charge des parties, comme le prévoit le règlement de la Cour .

Soro également ne pourra pas invoquer cet arrêt pour contester sa radiation, en l’état actuel de sa procédure.

Cette décision marque une victoire pour l’État ivoirien, qui voit sa mise en œuvre du droit électoral validée par une instance régionale.

Elle renforce également l’idée selon laquelle la Cour ne se substitue pas aux juridictions nationales : les recours internes doivent être épuisés avant sa saisine, et les décisions judiciaires ivoiriennes sont jugées conformes à la législation en vigueur.

Lla CADHP a définitivement mis un terme, ce 26 juin 2025, aux espoirs de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro d’invalider leur radiation électorale via une instance supranationale : l’un se heurte à un examen au fond défavorable, l’autre à une inadmissibilité procédurale. De recours en revers, le juridique a peut-être montré ses limites en faveur des plaignants ne laisse plus entrevoir maintenant que le recours consensuel politique par le dialogue.

Kabre Yamba
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Abidjan, 26 juin 2025 – À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jeudi au Sofitel Hôtel Ivoire, deux candidats d...
27/06/2025

Abidjan, 26 juin 2025 – À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jeudi au Sofitel Hôtel Ivoire, deux candidats déclarés à l’élection présidentielle d’octobre ont annoncé la création de l’Alliance pour la Justice, la Nation et l’Alternance (AJUNA). Il s’agit de Tiemoko Antoine Assalé, député-maire de Tiassalé, fondateur du mouvement Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire (ADCI) et journaliste d’investigation, fondateur du premier canard ivoirien d'investigation “ L’éléphant déchaîné “ et de Vincent Toh Bi Irié, ancien préfet d’Abidjan, ex‑directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et observateur international, désormais candidat citoyen .

Selon un communiqué conjoint, l’alliance vise à “mutualiser leurs efforts”, “harmoniser [leurs] visions” et coordonner leurs stratégies électorales en misant notamment sur la justice sociale, la transparence, la gouvernance participative et la réconciliation nationale . Les deux ont souligné leur ambition de replacer le peuple comme acteur principal du changement.

L’AJUNA adoptera une présidence tournante et a nommé Roger Youan comme porte-parole principal, assisté de Laurence Kamara . Les deux fondateurs mettent en avant l’urgence d’« une alternance démocratique portée par une nouvelle génération de leaders ivoiriens », à quatre mois du scrutin prévu le 25 octobre .

Dans une démarche consensuelle et apaisée, l’alliance exprime sa volonté « d’offrir une nouvelle espérance au peuple » et de restaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés .

Cette alliance marque un geste fort de coopération entre deux figures marquantes, l’une issue du journalisme d’investigation et de l’administration locale, l’autre du corps préfectoral et de la fonction publique, avec l’ambition affichée de répondre aux aspirations citoyennes autour de valeurs communes.

Kabre Yamba
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  /   /   Grossesses en milieu scolaire : une tragédie silencieuse qui gangrène l’avenir des filles,  Le cri d’alerte du...
26/06/2025

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Grossesses en milieu scolaire : une tragédie silencieuse qui gangrène l’avenir des filles, Le cri d’alerte du CNDH

Abidjan, le 26 juin 2025 – C’est un cri d’alarme, à la fois lucide et profondément humain, que vient de lancer le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, par la voix de sa Présidente, Madame Namizata Sangaré, dans un communiqué de presse empreint de gravité, de responsabilité et de clairvoyance.

Selon les données documentées par l’institution sur la période de septembre 2024 à juin 2025, 4481 cas de grossesses en cours de scolarité ont été enregistrés dans les établissements scolaires du pays. Une hausse préoccupante de 8,31 % par rapport à l’année scolaire précédente, où 4137 cas avaient été relevés. Ces chiffres, plus que des statistiques, traduisent l’effritement d’un droit fondamental : le droit à l’éducation des jeunes filles, constamment bafoué par des réalités sociales, économiques et culturelles profondément enracinées.

Certaines régions se distinguent tragiquement par le nombre élevé de cas : la Nawa (424), le Tonkpi (408), la Marahoué (267), le Hambol (258), le Tchologo (230), pour ne citer que les plus touchées. Derrière ces chiffres, ce sont autant de destins fauchés, d’espoirs suspendus, de projets de vie brisés prématurément.

Le communiqué du CNDH, institution autonome de référence dans la promotion et la protection des droits humains, met en lumière des cas concrets bouleversants. Celui de D.A.M., élève de 3e à Somniassé, contrainte d’accoucher durant l’examen du BEPC et privée des dernières épreuves. Celui encore de D.B.S., candidate au BAC à Aboisso, qui après avoir mis au monde son enfant à l’aube, s’est rendue courageusement en salle d’examen avant de s’effondrer. Et enfin celui de M.N.S., dans le Moronou, accouchant le deuxième jour du BAC, sacrifiant ses chances d’obtenir le précieux sésame.

À travers ces récits, le CNDH, dans son rôle de veille et d’interpellation, souligne avec tact et rigueur l’ampleur d’un phénomène qui, année après année, hypothèque le devenir d’une génération. Mais loin de se limiter à un constat, l’institution – sous le leadership engagé et féminin de Madame Namizata Sangaré, dont le sens du devoir, l’écoute active et le courage institutionnel sont unanimement salués – adopte une posture résolument proactive. Le CNDH en appelle à une mobilisation générale :

Aux parents, pour un encadrement rigoureux et affectif de leurs enfants ;
Aux autorités publiques, pour le renforcement des actions de prévention et de sanction ;
À la société civile, pour intensifier la sensibilisation et l’éducation sexuelle adaptée.

Dans un contexte national tendu, marqué par des enjeux multiples (sécuritaires, économiques, identitaires), et un environnement international parfois instable, le CNDH fait preuve d’une résilience exemplaire, se saisissant d’office des problématiques urgentes, sans relâche ni compromission.

Madame Namizata Sangaré, Présidente du Cndh , à la tête de cette institution consultative et indépendante, incarne une gouvernance des droits humains qui allie autorité morale, intelligence sociale et rigueur juridique, dans un esprit de dialogue et d’action. Sa démarche, à la fois institutionnelle et profondément humaine, porte la voix des sans-voix, élève les drames invisibles au rang de préoccupations nationales, et rappelle que chaque grossesse non désirée en milieu scolaire est une urgence éducative, une détresse sociale, un échec collectif.

Ce dernier communiqué du CNDH n’est pas qu’un document administratif : il est une mise en garde, un miroir de notre société, un appel à la conscience collective. Il nous renvoie à cette vérité essentielle : protéger les filles, c’est défendre la dignité de la nation.

Kabre Yamba

Burkina Faso /;Religion / Économie / JusticeTempête sur l’Église :  L’évêque de Koudougou suspendu pour malversations , ...
25/06/2025

Burkina Faso /;Religion / Économie / Justice

Tempête sur l’Église : L’évêque de Koudougou suspendu pour malversations , Le Vatican impose une tutelle inédite

Accusé d’escroquerie et de blanchiment de capitaux, Mgr Joachim Ouédraogo est suspendu par le Saint-Siège. Le diocèse de Koudougou passe sous administration apostolique. Une onde de choc secoue l’Église du Burkina.

C’est un séisme spirituel et judiciaire d’une rare intensité qui frappe l’Église catholique au Burkina Faso. Le Saint-Siège a officiellement suspendu sine die Mgr Joachim Hermenegilde Ouédraogo, évêque de Koudougou, pour de graves manquements à ses devoirs ecclésiastiques et éthiques. Dans une décision exceptionnelle, le Vatican a placé le diocèse de Koudougou sous administration apostolique sed plena et ad nutum Sanctae Sedis, confiant provisoirement sa direction à Mgr Alexandre Yiki Bazié.

La sentence romaine est tombée comme un couperet après plusieurs mois de tensions internes, de plaintes anonymes et de soupçons d’irrégularités financières au sein de l’un des diocèses les plus anciens du pays. Le Dicastère pour l’évangélisation, en charge des Églises en terres de mission, a tranché : l’état de crise justifiait cette mesure d’exception.

| Sed plena et ad nutum Sanctae Sedis : Une formule canonique signifiant que le diocèse est administré en pleine compétence par un administrateur apostolique sous la seule autorité du Vatican. |

Dans une lettre datée du 20 juin 2025, dont le média Catholikia a obtenu copie, Mgr Ouédraogo a reconnu sa responsabilité dans les troubles ayant secoué son diocèse. « Par mes actions, j’ai créé une situation sans précédent au sein de notre famille diocésaine », écrit-il avec un ton de contrition, avant d’annoncer une pause dans ses fonctions pastorales.

Mais au-delà de l’aveu spirituel, c’est la justice burkinabè qui s’invite désormais dans cette affaire à forte résonance morale et politique. Le Tribunal de grande instance de Ouagadougou 1, à travers son pôle judiciaire économique, a confirmé qu’un haut dignitaire religieux, que de nombreuses sources identifient comme l’évêque de Koudougou, est poursuivi pour escroquerie en bande organisée et blanchiment de capitaux, en complicité avec des partenaires privés.

Selon des révélations concordantes, Mgr Ouédraogo aurait accordé en garantie des biens immobiliers appartenant au diocèse à la Banque BOA, en vue de lever plus de deux milliards de francs CFA, destinés à financer la prise de participation majoritaire dans une banque malienne : la BCI Mali. Le nom de Jonace Kis-wend-sida Yaméogo, PDG du Groupe CHAMPY INTERNATIONAL, est cité avec insistance dans le montage. Ce dernier, déjà connu pour ses ambitions panafricaines dans le secteur bancaire, dément toute implication et menace de poursuites pour diffamation.

| Le Groupe CHAMPY INTERNATIONAL, via sa filiale « Champy Capital », a récemment acquis une participation majoritaire dans la Banque pour le Commerce et l’Industrie du Mali. Une opération financière colossale, aujourd’hui entachée de soupçons. |

L’affaire, qui fait les gros titres, est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Comment un évêque a-t-il pu hypothéquer les actifs d’un diocèse sans l’aval des structures ecclésiales nationales ? Quels mécanismes de contrôle ont failli ? Et quelles seront les conséquences durables pour l’Église catholique burkinabè, déjà confrontée à de multiples défis dans un contexte de crise sécuritaire et sociale ?

| Selon L’Observateur Paalga, l’affaire jugée du 26 mai au 11 juin 2025 pourrait impliquer plusieurs figures religieuses et économiques majeures. |

En attendant les résultats des enquêtes, le Vatican appelle les fidèles à garder foi et espérance. Dans son adresse finale, Mgr Ouédraogo a lui-même demandé aux chrétiens de « redoubler d’efforts dans la prière », alors que la confiance est ébranlée, et que l’Église, en quête de vérité, cherche à panser ses plaies.

Ce scandale retentissant, mêlant religion, finance et haute trahison spirituelle, marque un tournant dans l’histoire de l’Église burkinabè. Il interroge sur l’intégrité des institutions et la vigilance nécessaire face aux dérives du pouvoir, même sous la soutane. Le temps du silence est passé. Celui de la vérité vient de commencer.

Kabre Yamba
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Visite de Patrice Talon en Côte d’Ivoire : un tournant diplomatique stratégique dans l’Ouest africainAbidjan, 24 juin 20...
24/06/2025

Visite de Patrice Talon en Côte d’Ivoire : un tournant diplomatique stratégique dans l’Ouest africain

Abidjan, 24 juin 2025 – Le président béninois Patrice Talon a effectué ce mardi une visite officielle en Côte d’Ivoire, où il a été accueilli par son homologue Alassane Ouattara. Cette rencontre bilatérale, hautement symbolique, intervient dans un contexte régional marqué par des recompositions diplomatiques majeures, des défis sécuritaires croissants, et des tensions latentes autour de l'avenir de la CEDEAO.

Les deux chefs d’État ont échangé à huis clos sur plusieurs axes de coopération, notamment l’intégration économique, la sécurité transfrontalière, les infrastructures portuaires stratégiques (Abidjan–Cotonou), ainsi que la convergence diplomatique face aux réajustements en cours au sein de l’espace CEDEAO, après les récents sommets d’Abuja et les divergences avec les pays du Liptako-Gourma.

Une coopération bilatérale renforcée

La Côte d’Ivoire et le Bénin partagent des intérêts communs sur les corridors économiques, la lutte contre le terrorisme et la stabilité régionale. Cette visite consolide l’axe Abidjan-Cotonou comme un levier stratégique d’influence dans une sous-région ouest-africaine en pleine redéfinition. Elle témoigne également de la volonté des deux pays de se positionner comme des pôles de stabilité et de dialogue dans un espace fragilisé par les tensions politiques et militaires dans plusieurs États voisins.

Enjeux géopolitiques et repositionnements

Sur le plan géopolitique, la visite de Talon s’inscrit dans une dynamique de recalibrage des alliances régionales, à l’heure où le retrait progressif des puissances occidentales du Sahel, la montée des puissances émergentes (Russie, Chine, Turquie) et les dynamiques souverainistes africaines redessinent les rapports de force. La Côte d’Ivoire et le Bénin s’emploient à maintenir un équilibre entre coopération sud-sud, diplomatie classique, et affirmation de leur leadership régional.

Perspectives à l’international

Dans un monde multipolaire, où l’Afrique devient un enjeu central des rivalités globales, cette entente entre Abidjan et Cotonou renforce la crédibilité de la diplomatie ouest-africaine. Les deux présidents ont convenu de soutenir des initiatives communes sur les grandes tribunes internationales, autour des questions de dette, de transition énergétique, de sécurité climatique et de gouvernance.

La visite du président Patrice Talon à Abidjan ne se limite pas à une simple formalité diplomatique : elle annonce un rapprochement stratégique entre deux États clés du Golfe de Guinée. À l’heure des ruptures politiques et des mutations géoéconomiques, ce dialogue renforcé participe à la reconfiguration des alliances en Afrique de l’Ouest et à la consolidation d’un nouvel équilibre régional fondé sur la coopération, la stabilité et la vision partagée d’un avenir souverain et intégré.

Kabre Yamba

Brève – Moyen-Orient : Un cessez-le-feu in extremis entre l'Iran et Israël, sous l'impulsion des États-UnisTéhéran/Jérus...
24/06/2025

Brève – Moyen-Orient : Un cessez-le-feu in extremis entre l'Iran et Israël, sous l'impulsion des États-Unis

Téhéran/Jérusalem – Après plusieurs jours d’escalade militaire fulgurante entre l’Iran et Israël, un cessez-le-feu est officiellement entré en vigueur ce matin, mettant un terme à ce que les observateurs qualifient déjà de "conflit-éclair à haut risque". L’annonce de l’arrêt des hostilités intervient quelques heures seulement après les frappes ciblées menées par les États-Unis sur des installations stratégiques en Iran, et surtout, suite à la déclaration spectaculaire de Donald Trump hier soir, affirmant qu’un cessez-le-feu était "imminent, nécessaire et garanti".

Cette médiation musclée, couplée à une intense pression diplomatique sur les deux belligérants, a permis d’éviter une extension dramatique du conflit, alors que plusieurs puissances régionales et alliés internationaux s'apprêtaient à s’engager militairement, ravivant le spectre d’un embrasement global.

À court terme, ce cessez-le-feu évite une catastrophe humanitaire et militaire majeure dans une région déjà fragilisée. À moyen terme, il pourrait rebattre les cartes des alliances traditionnelles, affaiblir certains régimes et renforcer les appels à une réforme des mécanismes de sécurité collective. À long terme, cet épisode marque un tournant dans la gestion des crises internationales, où l’imprévisibilité des réactions, la rapidité des affrontements, et la centralité des puissances intermédiaires redessinent les contours d’un ordre mondial désormais en équilibre instable – suspendu, une fois encore, à un fil.

Le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, aussi salutaire soit-il, n’est qu’une parenthèse fragile dans un récit de tensions profondes, d’hostilités enracinées et d’alliances explosives. Si les armes se taisent ce matin, les rancunes, elles, grondent encore. Les blessures sont ouvertes, les calculs stratégiques toujours en cours, et les équilibres régionaux plus précaires que jamais.

Ce n’est pas la fin, mais peut-être le début d’une nouvelle phase : celle d’un réajustement géopolitique forcé, d’une diplomatie sous pression, et d’un monde qui réalise – une fois de plus – à quel point il peut basculer dans l’irréparable par effet domino.

La paix n’est jamais acquise. Elle se négocie, se surveille, se construit jour après jour. Ce cessez-le-feu n’est pas une victoire, c’est un sursis. Une respiration. Mais tant que les causes profondes – idéologiques, territoriales, religieuses, économiques – ne sont pas traitées avec courage et lucidité, la question "est-ce la fin ?" continuera de hanter les consciences.

Et la réponse, toujours suspendue, dépendra de ce que les puissants feront du silence des canons.

Yamba KABRE

Présidentielle 2025 : Ouattara entretient le suspense d’un 4e mandatAbidjan, 22 juin 2025 – Au terme du deuxième congrès...
22/06/2025

Présidentielle 2025 : Ouattara entretient le suspense d’un 4e mandat

Abidjan, 22 juin 2025 – Au terme du deuxième congrès ordinaire du RHDP, le président Alassane OUATTARA a de nouveau choisi le silence stratégique sur sa potentielle candidature pour un quatrième mandat.

Malgré une ferveur populaire incontestable et la mobilisation massive de ses militants venus de tout le pays au stade olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé, le chef de l’État s’est abstenu d’annoncer sa décision. Pas de déclaration fracassante dans son intervention où il accepte volontiers de reconduire la présidence du parti, mais en remettant sa décision de candidater pour un quatrième mandat à plus t**d après ' une mûre réflexion en son âme et conscience " préférant traduire des remerciements chaleureux à ses sympathisants: « Merci pour votre fidélité. Merci pour votre engagement. Merci pour votre loyauté. Je suis fier de vous ! »

Face aux incertitudes politiques et sociales, certains y voient une hésitation calculée, d’autres une stratégie d’apaisement, pour éviter toute escalade prématurée avec l’opposition.

Une chose est sûre : les militants, repartis avec la gorge sèche d’attente, devront encore patienter quelques heures, voire plusieurs jours, pour connaître le choix final du président, qui promet de le faire connaître « en son âme et conscience ».

Le RHDP, quant à lui, reste en alerte, prêt à accompagner la décision de son leader.

Yamba KABRE

Côte d'Ivoire / Politique / Présidentielle 2025Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, le RHD...
21/06/2025

Côte d'Ivoire / Politique / Présidentielle 2025

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, le RHDP, le parti présidentiel de OUATTARA fait sa démonstration de force de mobilisation exceptionnelle des congressistes à la cuvette de la bonbonne du dôme du PARC INTERNATIONAL D'EXPOSITIONS d'Abidjan avant le grand meeting de clôture prévu demain au Stade Olympique Alassane OUATTARA d'EBIMPE.

Nous y reviendrons !

Kabre Yamba

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