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22/11/2025

INTERPELLE POUR APOLOGIE D’ACTES TERRORISTES !

Dans le cadre de sa mission de protection des personnes et de leurs biens dans l’espace numérique, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a interpelé un individu, présumé auteur des faits d’apologie du terrorisme aux moyens des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

S.A, 49 ans, adjoint administratif de profession et résidant dans une commune de la région du Guiriko, était particulièrement actif sur plusieurs groupes WhatsApp. Il y diffusait régulièrement des images et vidéos d’actes terroristes, accompagnées de commentaires visant à glorifier ces actes criminels, exposant ainsi de nombreux internautes à des contenus violents et potentiellement radicalisant.

Interpellé et entendu par la Division des enquêtes avec des éléments de preuve à l’appui, S.A. a reconnu les faits qui lui sont reprochés. À l’issue, il a été déféré devant Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga II pour répondre de ses actes.

La BCLCC rappelle que l’apologie du terrorisme constitue une infraction prévue et punie par l’article 361-19 du Code pénal burkinabè. Ce type de comportement représente une menace grave pour la sécurité nationale, la paix sociale et la cohésion de notre société.

La BCLCC exhorte l’ensemble des internautes à la vigilance et au sens de responsabilité.





Votre sécurité numérique, notre mission !

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22/11/2025

Récit d'un procès : La prison ferme pour deux apprentis-chauffeurs voleurs de colis

Abdoulaye (nom d’emprunt) et Zoumana (nom d’emprunt), âgés respectivement de 21 et 20 ans, ont comparu le mercredi 18 novembre 2025 devant la chambre correctionnelle du TGI de Banfora. Il leur est reproché d’avoir soustrait un colis (carton) contenant 25 téléphones portables flambant neufs le 28 octobre dernier à Bobo-Dioulasso. Ils sont en effet tous les deux apprentis-chauffeurs d’un camion de transport dont le chauffeur n’est autre que Jacques (nom d’emprunt).
Le colis en question a été commissionné en bonne et due forme au chauffeur du camion pour qu’il le remette à un destinataire à Sindou. Seulement, Abdoulaye et Zoumana ont remarqué le colis au chargement et l’ont soustrait du véhicule. Ils ont pris le soin d’enlever chacun un portable pour leur propre utilisation, et de cacher les 23 autres téléphones dans un magasin de la gare.

C’est une fois arrivé à destination que Jacques a fouillé son chargement pour remettre le colis à son destinataire. Il cherchera en vain le carton et son contenu. Il a alors joint le propriétaire du camion pour lui expliquer la situation et ce dernier lui aurait fait savoir qu’il devait assumer cette perte en remboursant la valeur du colis. Jacques a alors décidé de mener sa propre enquête. Il contacte dans un premier temps Zoumana, et après insistance, ce dernier a pointé du doigt Abdoulaye en avouant que c’est Abdoulaye qui lui a fait descendre le colis depuis le chargement du camion à Bobo-Dioulasso.

Jacques décide d’appeler Abdoulaye. Ce dernier, en décrochant l’appel, lui a dit qu’il n’était pas à Sindou mais à Banfora. La suite : Abdoulaye va éteindre son portable et se fondre dans la nature. Parti à ses trousses, Jacques l’a finalement retrouvé à Banfora et l’a conduit à la police.

À la barre, tout comme en enquête préliminaire, les deux délinquants ont reconnu les faits. Les deux téléphones soustraits du colis ont été retrouvés et repris. Abdoulaye les avait entre les mains ; Zoumana, lui, avait offert son portable volé en cadeau à sa dulcinée.

Où se trouvent les 23 autres téléphones portables ? Aucun des deux prévenus n’a dit savoir où ils étaient, hormis leur aveu selon lequel ils ont camouflé le carton dans un magasin à la gare à Bobo-Dioulasso. Après vérification, et jusqu’au jour du procès, le colis n’a été retrouvé dans aucun magasin de la gare.

Qui est parti récupérer le butin quand les deux prévenus étaient partis pour Sindou ? Zoumana a sa petite idée. Pour lui, c’est bel et bien Abdoulaye qui a envoyé quelqu’un soutirer le colis à son insu. Ce qu’a nié immédiatement Abdoulaye. Zoumana a également laissé entendre à la barre qu'Abdoulaye a voulu le convaincre en prison de ne pas montrer où se trouvait le butin, comme ça, une fois leur peine purgée, ils pourraient l’écouler et se faire des sous. « Il m’a raconté qu’après son premier séjour en prison il avait fait pareil et a pu profiter de l’argent une fois dehors », a confié Zoumana à la barre.

Il faut rappeler qu’Abdoulaye est un repris de justice. Il a été condamné en 2024 à 12 mois de prison et à une amende de 500 000 F CFA, le tout assorti de sursis, pour avoir transféré frauduleusement l’argent de son oncle de son mobile money vers un autre numéro et dépensé ladite somme.

« Entendiez-vous vendre ces portables pour utiliser l’argent à quelles fins ? » À cette question du ministère public, Abdoulaye a répondu qu’il n’avait rien comme planification. Zoumana, lui, a affirmé avoir en projet d’utiliser ces sous pour passer le permis de conduire.

Pour le parquet, il n’y a pas de doute que les deux prévenus ont planifié le vol ensemble, et les faits sont suffisamment constitués. Il a demandé de les maintenir dans les liens de la prévention et de les en déclarer coupables.

En répression, il a été requis, pour Abdoulaye, de révoquer le sursis de sa précédente condamnation et de le condamner pour la présente infraction à 48 mois de prison et à une amende de 500 000 F CFA, le tout ferme. D’où, en somme, une condamnation à 60 mois de prison et à une amende d’un million de F CFA, le tout ferme. Quant à Zoumana, le parquet a demandé de le condamner à 12 mois de prison et à une amende de 500 000 F CFA, le tout ferme.

Le parquet a également demandé de restituer les deux portables sous scellé retrouvés dans les mains des prévenus à Jacques. Jacques s’est constitué partie civile et a demandé la somme de 504 900 F CFA à titre de dommages et intérêts pour les 23 téléphones non retrouvés.

Le tribunal a reconnu les deux prévenus coupables. Il a condamné Zoumana à 36 mois de prison ferme et à une amende de 500 000 F CFA assortie de sursis. Pour Abdoulaye, le tribunal a révoqué le sursis de sa précédente condamnation avant de le condamner pour la présente infraction à 48 mois de prison ferme et à une amende ferme de 500 000 F CFA. Abdoulaye a donc été condamné à 60 mois de prison ferme et à une amende ferme d’un million de F CFA.

Le tribunal a en outre reçu la constitution de partie civile de Jacques et l’a déclarée entièrement fondée. Il a par conséquent condamné les deux prévenus à verser solidairement au plaignant la somme de 504 900 F CFA, avec une contrainte d’exécution judiciaire fixée à 5 mois pour Zoumana et 9 mois pour Abdoulaye.

Le tribunal a par ailleurs ordonné la restitution du scellé contenant les deux portables à Jacques.

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22/11/2025
21/11/2025

𝟓𝐄𝐌𝐄 𝐄́𝐃𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐄𝐑𝐄𝐌𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃'𝐇𝐎𝐌𝐌𝐀𝐆𝐄 𝐀𝐔𝐗 𝐆𝐑𝐄𝐅𝐅𝐈𝐄𝐑𝐒 𝐑𝐄𝐓𝐑𝐀𝐈𝐓𝐄𝐒: 𝐌𝐄𝐒𝐒𝐀𝐆𝐄 𝐃𝐔 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐈𝐓𝐄 𝐃'𝐎𝐑𝐆𝐀𝐍𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Au nom du Comité d'Organisation, c'est avec un immense plaisir et un profond sentiment de devoir que nous nous adressons à vous aujourd'hui. Nous avons l'honneur de vous convier à la 5ème Édition de la Cérémonie d'Hommage aux Greffiers Retraités, un événement qui dépasse le simple protocole pour toucher au cœur de notre communauté.

Cette soirée est bien plus qu'une tradition ; elle est un pilier de notre mémoire collective. Elle incarne notre devoir de reconnaissance envers ces hommes et ces femmes qui ont été, pendant des décennies, les gardiens discrets de nos prétoires, les architectes méticuleux des dossiers et la mémoire vivante de l'institution judiciaire. Ils ont écrit, page après page, l'histoire de notre justice. À notre tour, nous devons écrire, le temps d'une soirée, notre plus beau "Merci".

Cette cérémonie est la vôtre.
Pour nos illustres retraités, elle est la preuve tangible que votre héritage demeure, que vos efforts n'ont pas été vains et que vous restez à jamais les piliers fondateurs sur lesquels nous continuons de bâtir.

Pour les greffiers en activité, c'est l'occasion de renouer avec notre histoire, de puiser l'inspiration dans le parcours de ceux qui nous ont précédés et d'affirmer avec fierté notre appartenance à cette grande famille.

Pour le public et nos partenaires, c'est une fenêtre ouverte sur l'âme d'une profession essentielle, souvent dans l'ombre, mais toujours au service de la loi et des justiciables.

Nous vous promettons une soirée riche en émotions, en souvenirs partagés et en hommages sincères.
Votre présence est cruciale pour donner tout son sens à cet hommage. C'est ensemble, dans la communion des cœurs et des esprits, que nous rendrons le plus bel hommage à celles et ceux qui ont tant donné.

Ce vendredi 21 Novembre 2025 à 17h rejoignez-nous pour écrire ensemble une nouvelle page brillante et de reconnaissance à l'égard de nos aînés.
Avec toute notre considération et notre gratitude.

Maître KALAGA Boureima
Président du Comité d'Organisation






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21/11/2025

Récit d’un procès : Pris en flagrant délit avec de la drogue en prison

Siaka et Seydou (noms d’emprunt) ont comparu devant la chambre correctionnelle du TGI de Bobo-Dioulasso le vendredi 14 novembre 2025. Ils étaient poursuivis pour cession, détention et consommation de stupéfiants. Les faits remontent au 9 octobre 2025. En effet, Seydou est déjà détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso, où il est devenu corvéable. Le jour des faits, Siaka est venu rendre visite à un autre ami. C’est ainsi qu’il croise Seydou, une vieille connaissance qui effectuait des travaux à la Maison d’arrêt . Ce dernier lui tend discrètement un billet de 1 000 FCFA afin qu’il lui procure du cannabis. Il prend soin de lui indiquer précisément où en acheter. C’est au moment où il remettait la drogue à Seydou que les deux ont été interpellés.

À la barre, Siaka nie les faits. Il prétend qu’il ne savait pas que le sachet contenait de la drogue. « Il m’a dit d’aller prendre une commission chez le vieux père. Il m’a dit qu’il se trouvait devant la Maison d’arrêt sur une moto. Je suis allé récupérer le sachet qui contenait des bananes », a-t-il expliqué aux juges. Mais cette version ne corrobore pas celle donnée en enquête préliminaire, où le prévenu avait déclaré être allé récupérer la commission au secteur 22. Sous l’insistance du tribunal, Siaka finit par reconnaître son implication dans cette affaire.

Pour le procureur, il n’y a aucun doute : les faits sont caractérisés à l’encontre des deux prévenus. Pour lui, les éléments matériel et intentionnel ne sont plus à démontrer, car ils ont été pris la main dans le sac. Il a donc demandé au tribunal de les maintenir dans les liens de la prévention et de condamner chacun d’eux à 36 mois de prison dont 12 mois ferme, ainsi qu’à une amende d’un million de FCFA dont 500 000 fermes, au regard de l’article 381-4 du Code pénal.

Dans sa décision, le tribunal a condamné Siaka à 24 mois de prison dont 12 mois ferme et à une amende d’un million de FCFA avec sursis. Quant à Seydou, il a écopé de 24 mois de prison et d’une amende d’un million de FCFA, le tout ferme, et a fixé la contrainte judiciaire au maximum.

Les prévenus ont 10 jours pour faire appel s’ils ne sont pas satisfaits de la décision.

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20/11/2025

Affaire Benjamine Esther Ini Doli : L’avocate condamnée à un an de prison ferme
L’avocate Benjamine Esther Ini Doli est désormais située sur son sort. Le verdict de son jugement pour des faits de trahison, démoralisation des troupes et outrages à chefs d’Etat a été rendu le jeudi 20 novembre 2025 par le Tribunal de grande instance de Ouaga 1. Elle a écopé d’un an de prison ferme assortie d’une amende de 1 000 000 F CFA.
Le procureur du Faso avait également requis les mêmes condamnations contre la prévenue. Insatisfaits, les conseils de l’avocat ont promis d’interjeter appel. À noter que Benjamine Esther Ini Doli avait été interpelée dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2025 à son domicile à Ouagadougou.

Source : Kaceto.net
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20/11/2025

Récit d'un procès : En complicité avec un boucher, il tue son frère cadet pour recueillir son sang

Seydou (nom d’emprunt) et Mamadou (nom d’emprunt) ont comparu à la barre de la chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, en deuxième ressort, pour répondre respectivement des faits d’assassinat et de complicité d’assassinat. L’audience s’est tenue le lundi 17 novembre 2025.

Seydou est cultivateur-boutiquier, père de six enfants. Quant à Mamadou, il est boucher et père de quatre enfants. Tous domicilié dans le village de Zongoma, département de Padéma, province du Houet.

Selon le dossier, le premier est accusé d’avoir volontairement donné la mort à son propre frère cadet, Issa (nom d’emprunt). Le second est poursuivi pour l’avoir aidé ou assisté dans la commission du crime.

Lors du premier jugement, aux assises criminelles de juin 2022, la chambre criminelle avait déclaré les deux hommes coupables d’assassinat, les condamnant chacun à la réclusion criminelle à perpétuité (la prison à vie). Insatisfaits du verdict, ils ont interjeté appel.

Devant la Cour d’appel, les accusés nient de nouveau les faits

À la barre, Mamadou a indiqué avoir été frappé à la Police pour qu’il reconnaisse les faits. Le président lui demande alors s’il avait également reconnu les faits devant le juge d’instruction.
« Non. Le juge d’instruction m’a dit d’accepter que c’est moi qui ai commis les faits. Il m’a forcé », affirme-t-il.

La Cour lui demande ensuite s’il connaissait Seydou :
« Non », répond-il.
Et la victime ?
« Non », ajoute-t-il encore.

Le principal accusé, Seydou, n’a pas non plus reconnu les faits.

Le président rappelle que les deux hommes ont nié les faits depuis le début, malgré leur condamnation en première instance.

Le Parquet général, prenant la parole, a requis la confirmation pure et simple de la décision initiale. Pour lui, les accusés auraient dû solliciter la clémence plutôt que de persister dans le déni. Le ministère public estime qu’il existe des indices graves et concordants permettant d’établir leur culpabilité.

Rappel des faits

Le 24 janvier 2019, le corps sans vie d’Issa a été retrouvé dans sa maison. Les témoignages du village indiquent que la victime souffrait de troubles mentaux et qu’elle aurait été égorgée avec un couteau, laissant des traces de sang visibles dans la pièce.

Alertées, les autorités ont ouvert une enquête qui a conduit à l’interpellation de Seydou et Mamadou.
Interrogés en enquête préliminaire, ils nient. Devant le juge d’instruction, ils persistent. Mais leurs déclarations présentent des éléments laissant supposer leur implication.

Selon les premières conclusions de l’enquête, Seydou aurait agi de concert avec Mamadou. La soirée des faits, ils auraient administré des somnifères dans le café de la victime. Plus t**d dans la nuit, ils seraient entrés dans sa chambre : l’un aurait maîtrisé la victime tandis que l’autre l’aurait égorgée. Après le meurtre, ils auraient recueilli le sang dans une cuvette avant de le transvaser dans un bidon.

La cour rendra sa décision le 8 décembre prochain.

Source : Express du Faso n°6612 du mercredi 19 novembre 2025

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19/11/2025

Jugement de l’affaire de maltraitance d'un enfant talibé : la chambre correctionnelle du TGI Ouaga 1 se déclare incompétente

Le 12 novembre dernier, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga 1, Blaise Bazié, dans un communiqué, faisait cas d’un enfant talibé de treize ans qui « a été séquestré, ligoté et privé de nourriture par son maître coranique au quartier Sakoula de Ouagadougou ». Ce mercredi 19 novembre 2025, le prévenu a effectivement comparu à la barre de la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance Ouaga 1 pour répondre des faits de séquestration, de tortures et de coups et blessures volontaires.

Après lecture du dossier, le juge s’est déclaré incompétent pour connaître de l’affaire, la séquestration relevant de la matière criminelle. Deux options s’offrent alors au ministère public dans ce cas de figure : saisir la chambre criminelle du Tribunal de grande instance Ouaga 1 pour qu’elle juge l’affaire, ou procéder à la correctionnalisation, ce qui implique de faire fi de l’infraction de séquestration. « Le ministère public avisera sur ce qu’il convient de faire », a annoncé le substitut du procureur.

En rappel, cette affaire avait défrayé la chronique en raison du niveau de cruauté du maître coranique en question, relaté dans le communiqué. Celui-ci précisait que le mis en cause avait été conduit devant la police par les membres du bureau de la Fédération des Associations des Écoles coraniques, preuve de la vigilance de la communauté elle-même face à de tels actes.

Le procureur, dans son communiqué avait mis en garde « tous ceux qui, sous le couvert d’un enseignement religieux, exploitent les enfants en les utilisant comme source de revenu ». Blaise Bazié a par ailleurs rappelé que l’incitation à la mendicité des enfants, ainsi que l’exploitation de la mendicité des enfants, constituent des infractions prévues et punies par l’article 512-14 du Code pénal, avec des peines pouvant aller d’un à dix ans de prison et d’une amende de 500 000 F CFA à deux millions de F CFA.

Source : lefaso.net

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