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09/10/2025

Sous pression, l'AMET convoque une réunion de crise ce 9 octobre 2025.

🔴🇹🇩   : Mahamat Adoum, le double jeu et la trahison dans le sangMahamat Adoum de N’Djamena Actu s’impose comme l’un des ...
09/10/2025

🔴🇹🇩 : Mahamat Adoum, le double jeu et la trahison dans le sang

Mahamat Adoum de N’Djamena Actu s’impose comme l’un des protagonistes les plus controversés du scandale entourant la couverture du Plan National de Développement (PND). Au lieu d’informer, il divise. Au lieu de protéger la presse, il l’affaiblit.

C’est lui qui a fait fuiter l'information et la liste sélective de 10 médias retenus pour la couverture du PND et alimenté la tension. Il a appelé certains à « se battre pour arracher leur place », tout en jouant les messagers dociles auprès de ceux qu’il critique ailleurs. Ce double langage est devenu sa marque de fabrique.

Connu pour son changement de visage, il a adopté une posture différente face à Bello Bakary, mais ce dernier le connaît parfaitement. Mahamat Adoum a déjà fuité des audios confidentiels de l’AMET alors que l'association était en confrontation directe avec la HAMA en décembre 2024. Pire, il a transmis des conversations privées du groupe WhatsApp à Abdraman Barka, président de la HAMA à l’époque, déclenchant une trahison qui a failli tourner au vinaigre entre lui et Bello Bakary.

Ses pratiques financières sont tout aussi douteuses. 90% de journalistes affirment avoir été spoliés sur leurs perdiems, bloqués ou trahis par ce farfelu. Au-delà de l’argent, il manipule, enregistre confrères, hommes politiques, entrepreneurs, religieux et sportifs pour transmettre des informations à sa hiérarchie (l'ANSE) ou servir ses propres desseins. Certains le comparent même au diable.

Dans sa rédaction, le constat est sans appel, journalistes sans contrats légaux, articles bâclés, comportements toxiques et obsession pour l’argent au détriment de l'information. Il est incapable même de finaliser correctement un article même avec l'aide l'aide de ChatGPT, mais sait parfaitement semer la zizanie. Son action ternit l’image de l’ensemble de sa rédaction et jette une ombre sur la presse en ligne tchadienne.

Au sein de l’AMET, tous pointent du doigt le double jeu permanent de Mahamat Adoum, à l’origine des tensions et des fuites. Le scandale du PND ne fait que révéler au grand jour ce qui était déjà connu dans les couloirs du milieu médiatique, un journaliste incapable de respecter les règles, incapable de rédiger correctement un article, mais capable de manipuler, trahir et détruire la réputation de ses confrères. (Nous reviendrons avec encore plus de détails).

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🟥 Tribune – Éric Ngarlem Toldé : « La mort de Ray’s Kim n’a rien d’un accident médical, c'est un assassinat politique dé...
09/10/2025

🟥 Tribune – Éric Ngarlem Toldé : « La mort de Ray’s Kim n’a rien d’un accident médical, c'est un assassinat politique déguisé »

Le journaliste indépendant Éric Ngarlem Toldé livre son analyse sur la disparition de l’artiste Ray’s Kim, qu’il considère comme une affaire politique déguisée en drame sanitaire. Voici, in extenso, sa tribune. 👇

« La vérité sur la mort de Ray’s Kim

Le dernier accord d’un artiste trahi par la République

L’artiste du peuple n’est plus. Ray’s Kim, ce nom qui vibrait dans les rues et dans les cœurs, s’est éteint dans des conditions qui exhalent la trahison et la manipulation d’État. Officiellement, il serait mort des suites d’une maladie. Officieusement, tout indique un empoisonnement au cyanure — cette arme chimique silencieuse dont les couloirs du pouvoir tchadien connaissent les usages depuis longtemps.
Selon une source médicale, un praticien français a confirmé la présence de traces de cyanure après examen, avant d’en informer l’hôpital, la famille et les proches de l’artiste.

À l’hôpital Le Bon Samaritain de Walia, où il était suivi, Ray’s Kim reprenait des forces. Le 7 octobre, il publiait encore un message appelant à la libération de son leader politique, incarcéré illégalement depuis plusieurs mois. Le visa pour son évacuation sanitaire à l’étranger était déjà prêt. Tout semblait indiquer qu’il allait enfin échapper au piège de la mort. C’est à ce moment précis que la politique s’en est mêlée.

Le gouvernement, soudainement pris d’un zèle médical aussi suspect qu’inédit, a décidé de « prendre en charge » sa santé. Drôle de sollicitude pour un régime qui laisse ses fonctionnaires et ses soldats mourir faute de soins. On l’a arraché manu militari à ses médecins traitants pour le transférer à l’hôpital La Renaissance — un établissement public que même les ministres évitent soigneusement. Quelques heures plus t**d, la nouvelle tombait : Ray’s Kim est mort… sur la route, entre Le Bon Samaritain et La Renaissance, un trajet d’à peine une heure.

Abel Maina, témoin ou maillon ?

Sur sa page Facebook, Abel Maina affirme avoir été au chevet du défunt au moment de son dernier souffle. Mais une question brûle toutes les lèvres : quel rôle Abel Maina a-t-il réellement joué dans ce scénario macabre ? Était-il un simple témoin manipulé, un complice involontaire ou un instrument docile du régime, utilisé pour couvrir une exécution politique programmée ?

Depuis quand le pouvoir tchadien se préoccupe-t-il soudainement de la santé de ses opposants ? Depuis quand empêche-t-il un malade d’aller se soigner à l’étranger, sinon pour l’empêcher d’en revenir ?

Ray’s Kim avait été approché à plusieurs reprises par des émissaires du régime. Des propositions de postes ministériels et de fortes sommes d’argent lui ont été faites pour acheter son silence. Il a toujours refusé, préférant la dignité du peuple à la compromission.

Ce prétendu « geste humanitaire » du pouvoir ressemble à une parodie sinistre. Ray’s Kim dérangeait : il mobilisait, il inspirait, il chantait la vérité. Son art était devenu une arme, et le régime ne tolère pas les armes qui visent la conscience populaire.

La mort de Ray’s Kim n’a rien d’un accident médical : c’est un assassinat politique déguisé en drame sanitaire. Le scénario est usé, la mise en scène grossière, mais le résultat toujours le même — faire taire une voix libre. Et cette fois encore, le régime semble avoir trouvé des relais jusque dans les rangs de ceux qui prétendaient l’aimer.

Le peuple tchadien, lui, ne s’y trompe pas. Il pleure un artiste, mais derrière les larmes monte une colère sourde. Car on peut tuer un homme, mais jamais la vérité qu’il portait ».

Eric Ngarlem Toldé, Journaliste engagé pour la justice et la vérité au Tchad

🔴Tchad🇹🇩 Tchadélec, la succession illégale d’un cadavre administratifLa Société Nationale d’Électricité (SNE) a été diss...
09/10/2025

🔴Tchad🇹🇩 Tchadélec, la succession illégale d’un cadavre administratif

La Société Nationale d’Électricité (SNE) a été dissoute par une loi. Soit. L’État, dans son empressement à donner un nouveau visage au secteur de l’énergie, a créé dans la foulée une société dénommée Tchadélec. Sur le papier, l’initiative semblait louable dans la dynamique de moderniser, rationaliser et de relancer. Mais en pratique, c’est un naufrage juridique et institutionnel d’une rare gravité.

Car toute société dissoute doit passer par la procédure de liquidation, conformément aux règles élémentaires du droit des sociétés et du droit public économique. Cette étape n’est pas facultative. Elle vise à désintéresser les créanciers, apurer les dettes sociales, recenser les actifs et protéger les droits des travailleurs. C’est le liquidateur, officier de justice ou expert mandaté, qui en a la charge. Sans lui, toute opération subséquente sur les biens de la société défunte est entachée de nullité et d’abus de biens sociaux.

Or, ce formalisme, pourtant sacré, a été purement et simplement piétiné. Sans liquidateur, sans évaluation et sans inventaire, la nouvelle entité, Tchadélec, s’est arrogé le droit d’utiliser tous les biens matériels et immatériels de la défunte SNE, entre autres, machines, locaux, personnel et même contrats. Une véritable spoliation d’État, maquillée en continuité administrative.

Plus grave encore, le directeur général de Tchadélec, le général Saleh Ben Haliki, n’est autre que celui de l’ancienne SNE. Il agit donc en juge et partie, orchestrant une reprise sauvage des actifs dont il était le gestionnaire. En droit des affaires, cette situation s’appelle un conflit d’intérêts manifeste. Le bon sens juridique imposait que le nouvel organisme signe une convention de transfert avec le liquidateur de la SNE, s’il avait été nommé, pour définir la valeur des biens, le sort des créances et la compensation des travailleurs licenciés. Rien de tout cela n’a été fait.

Comme résultat, une société fantôme ressuscitée sous un autre nom, opère avec les biens d’une entité juridiquement disparue. En d’autres termes, Tchadélec fonctionne dans l’illégalité la plus totale. Et les consommateurs doivent savoir qu’ils ne sont tenus à aucune obligation de paiement vis-à-vis de Tchadélec. En droit, le contrat de fourniture d’électricité a été conclu avec la SNE, non avec son successeur de fait. Tant qu’aucune cession légale de contrat n’a été formalisée, aucune dette ne peut être exigée par une entité qui n’a pas la personnalité juridique issue de ce contrat. C’est le droit, froid, clair et implacable.

Ainsi, derrière les discours officiels du ministre Kanabé Passalet sur la réforme énergétique se cache un hold-up institutionnel. La dissolution de la SNE, au lieu d’ouvrir la voie à une gestion transparente, a engendré une continuité illégitime qui bafoue les principes les plus élémentaires de la légalité républicaine.

Steven Ngarhokarial, journaliste indépendant.

🔴🇷🇴 Tchad : Abakar Hakimi dénonce une campagne de diabolisation contre Nassour KoursamiL’ancien conseiller politique du ...
09/10/2025

🔴🇷🇴 Tchad : Abakar Hakimi dénonce une campagne de diabolisation contre Nassour Koursami

L’ancien conseiller politique du défunt Yaya Dillo Djerou Betchi, Abakar Ousmane Hakimi, aujourd’hui en exil, a réagi avec vigueur sur les réseaux sociaux. Dans un message largement relayé, il accuse le régime en place de vouloir « rejouer le même scénario » ayant conduit à la mort de Yaya Dillo, cette fois contre le Dr. Nassour Ibrahim Koursami, président du parti Les Patriotes et membre de la coalition GCAP.

« Ne laissons pas l’histoire se répéter. Ce qui est arrivé à notre éternel héros Yaya Dillo (Allah Yarhamou) ne doit jamais arriver à Dr. Nassour Ibrahim Koursami », écrit-il.

Selon Abakar Hakimi, le pouvoir recourt aux « mêmes mensonges, la même propagande et les mêmes méthodes de diabolisation » pour discréditer ses opposants.
Il appelle la jeunesse tchadienne et les esprits libres à se mobiliser pour défendre le Dr. Nassour et ses camarades de la GCAP.

« C’est le moment d’écrire notre propre histoire. Le mensonge d’État ne triomphera pas de la volonté populaire », conclut-il.

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🔴🇨🇲 Cameroun : à 91 ans, dont plus de 40 passés au pouvoir, Paul Biya  candidat pour un 8ᵉ mandat présidentiel consécuti...
08/10/2025

🔴🇨🇲 Cameroun : à 91 ans, dont plus de 40 passés au pouvoir, Paul Biya candidat pour un 8ᵉ mandat présidentiel consécutif a affirmé qu’il ne se reposera jamais tant que le Cameroun n’aura pas atteint le progrès qu’il espère.

🔴🇷🇴   : Bello Bakary ressuscite son média Ial-Tchad grâce au marché de couverture du PNDLongtemps inactif, le média en l...
08/10/2025

🔴🇷🇴 : Bello Bakary ressuscite son média Ial-Tchad grâce au marché de couverture du PND

Longtemps inactif, le média en ligne Ial-Tchad de Bello Bakary refait soudainement surface après 6 mois et 6 jours d’absence. Une résurrection qui coïncide curieusement avec l’annonce d’un chèque de 2 millions FCFA destiné à la couverture médiatique du Plan National de Développement (PND), assortie d’un déplacement prévu à Abu Dhabi. Depuis cette reprise, une grande partie de ses publications est d’ailleurs orientée exclusivement sur le PND, confirmant les soupçons d’un réveil intéressé.

Pourtant, selon les textes de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), une inactivité de plus de 3 mois constitue une infraction passible de sanction. Mais cela n’a pas empêché Bello Bakary, également président de l’Association des Médias Électroniques du Tchad (AMET), d’ajouter le nom de son propre média sur la liste sélective des bénéficiaires, provoquant une vive polémique dans la corporation.

Aujourd’hui, Ial-Tchad n’est plus que l’ombre de lui-même. Le site, remis à jour à la hâte fin septembre, ne compte qu’un seul journaliste, d'ailleurs un parent de Bello, dépourvu de compétence et de contrat légal. Les départs successifs des journalistes les plus rigoureux de sa rédaction désormais fantomatique ont transformé son média en une structure familiale vidée de toute crédibilité.

Sa radio FM, hors service, ne dispose même plus des moyens pour acheter du carburant de 5000 FCFA pour fonctionner le générateur.

Face à l’absence de ressources, le média de Bello Bakary s’est lancé dans des formations d’animateurs radio facturées à 10.000 FCFA, souvent dénoncées pour leur qualité médiocre et leur exploitation de stagiaires vulnérables.

Celui qui se présente comme défenseur des médias en ligne a par ailleurs intégré une chaîne de télévision privée proche du pouvoir (MRTV), reniant ses positions initiales pour des avantages personnels et l’espoir d’un poste à la HAMA ou dans une institution. Une ambition demeurée vaine.

Sa radio désormais obsolète et sans audience, notamment sur TikTok où il tente de se recycler, ne suscite plus aucun intérêt. Sa crédibilité ternie, Bello Bakary ne pourrait regagner la confiance de ses pairs qu’en présentant publiquement ses excuses à tous les médias qu’il a écartés et trahis, avec la complicité de ses proches notamment, Djimet Wiché, Adam Ismaël et Mahamat Adoum (nous reviendrons sur leur cas).

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08/10/2025

🔴🇷🇴 La famille du défunt Mht Zene a refusé la DIA.

🇹🇩 Mort de Ray’s Kim et de Mahamat Zene : deux drames, un même parfum d’impunitéLes morts suspectes se multiplient au Tc...
08/10/2025

🇹🇩 Mort de Ray’s Kim et de Mahamat Zene : deux drames, un même parfum d’impunité

Les morts suspectes se multiplient au Tchad, plongeant l’opinion dans la stupeur et le doute. Deux affaires récentes, celles de Ray’s Kim et de Mahamat Zene, ravivent la question brûlante de l’impunité et des réseaux d’influence au sein de l’appareil sécuritaire.

Selon plusieurs sources citées par TchadOne, Ray’s Kim, artiste engagé et porte-parole du parti Les Transformateurs, aurait été victime d’un empoisonnement. Hospitalisé au centre Samaritain, il aurait été brutalement extrait de sa chambre par une délégation proche du pouvoir, conduite par Abel Maïna, conseiller du Premier ministre. Quelques minutes après son transfert à l’hôpital de la Renaissance, son décès a été annoncé.
Les circonstances troubles de cette « extraction forcée » alimentent les soupçons d’une opération orchestrée par le régime. Des sources internes au parti évoquent un empoisonnement orchestré, hypothèse que TchadOne qualifie de « plausible » au regard des signes cliniques observés avant sa mort.

Dans un autre registre, mais dans le même climat d’opacité, la mort de Mahamat Zene, jeune homme de 20 ans abattu à bout portant, choque la population. D’après des informations concordantes rapportées par TchadOne, le tireur présumé serait un proche du Directeur général de la Police nationale, un individu déjà connu pour des antécédents violents. Malgré les témoignages accablants, il aurait réussi à quitter le territoire sans être inquiété.

Ces deux affaires révèlent, une fois encore, la faiblesse d’un système judiciaire paralysé par la peur et les protections politiques. L’impunité semble devenue la règle, pendant que les familles des victimes réclament vérité et justice.

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🔴🇬🇳 Guinée : « Mamady Doumbouya n’est plus l’homme du 5 septembre, mais un dictateur », dénonce Mamadou Oury Diallo de l...
08/10/2025

🔴🇬🇳 Guinée : « Mamady Doumbouya n’est plus l’homme du 5 septembre, mais un dictateur », dénonce Mamadou Oury Diallo de l’UFDG

Propos recueillis par Sahelanthropus

Exilé en France, Mamadou Oury Diallo, membre de la cellule de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), dénonce la dérive autoritaire du régime de Mamady Doumbouya. Dans cet entretien accordé à Sahelanthropus Média, il revient sur les espoirs déçus de la transition, la répression des opposants, le rôle de la diaspora et les conditions d’un éventuel retour à l’ordre constitutionnel.

Question : M. Diallo, vous êtes militant du parti UFDG de Cellou Dalein Diallo, aujourd’hui en exil en France. Comment vivez-vous personnellement et politiquement cet exil, loin de la Guinée ? Quelle est la principale difficulté d’un opposant contraint de poursuivre le combat depuis l’étranger ?

Mamadou Oury Diallo : Absolument, je vis loin de mon pays à cause de mon appartenance politique et de mes convictions éthiques. Aujourd’hui, je suis séparé de ma famille, sans emploi, et je regarde impuissant la situation désastreuse que traverse la Guinée : assassinats, enlèvements, instrumentalisation de la justice, musellement de la presse… C’est écœurant.

Question : Quatre ans après le coup d’État de 2021, pensez-vous que la transition conduite par Mamady Doumbouya mène réellement vers un retour à l’ordre constitutionnel ?

Mamadou Oury Diallo : L’arrivée de Doumbouya avait été un véritable ouf de soulagement pour les démocrates. Il incarnait alors l’espoir du changement, et c’est pourquoi l’UFDG et la société civile l’avaient soutenu au départ. Mais quelques mois plus t**d, il a trahi ses engagements, violé sa propre charte. Aujourd’hui, ses partisans ne parlent plus de transition, mais de “refondation”. Tous ses actes montrent qu’il n’est plus l’homme du 5 septembre, mais un dictateur.

Question : Le référendum constitutionnel de septembre 2025 a été présenté comme une étape décisive de la refondation du pays. Pour vous, s’agit-il d’un pas vers la démocratie ou d’une manœuvre pour légitimer la junte ?

Mamadou Oury Diallo : Ce soi-disant référendum du 21 septembre 2025 est un véritable hold-up électoral. La majorité de la population a boycotté le scrutin, suivant les consignes des Forces vives. À l’UFDG, nous n’étions nullement concernés par ce simulacre d’élection.

Question : De nombreux militants et cadres de l’UFDG ont été arrêtés ou réduits au silence en Guinée. Quelle est aujourd’hui la situation de votre parti sur le terrain ?

Mamadou Oury Diallo : L’UFDG se porte bien, grâce à la détermination de ses militants. Malgré l’exil du président Cellou Dalein Diallo et de plusieurs cadres, malgré la suspension du parti depuis le mois d’août et les trahisons, nous restons confiants.

Réalisée par Djekornonde Jean-Paul, Directeur de Publication de Sahelanthropus Média.

🔴🇷🇴 Médias exclus du PND : l’AMET pointée du doigt pour sabotage et exclusion arbitraireLors d’un point de presse inédit...
08/10/2025

🔴🇷🇴 Médias exclus du PND : l’AMET pointée du doigt pour sabotage et exclusion arbitraire

Lors d’un point de presse inédit, les médias électroniques exclus de la couverture du Plan National de Développement (PND) « Tchad Connexion 2030 », prévu du 10 au 11 novembre 2025 à Abou Dhabi, ont dénoncé une exclusion arbitraire orchestrée par l’AMET.

Selon les déclarations des journalistes présents, cette décision émane d’un cercle restreint et égocentrique. A leur tête Bello Bakary et ses acolytes Djimet Wiché, Adam Ismaël et Mahamat Adoum, connus pour des malversations de perdiem, trahisons envers leurs confrères et coups bas répétés [Nous reviendrons de façon détaillée, cas par cas de ces individus ] . Ce groupe s’est permis de sélectionner seulement dix médias, ignorant la majorité des professionnels qui, depuis toujours s’évertuent à informer le public et à renforcer la démocratie.

Le point de presse a été clair et sans équivoque, cette exclusion constitue une atteinte grave au pluralisme médiatique et à la liberté de presse, restreignant l’accès du public à une information diversifiée et complète. Les médias signataires ont également souligné que cette manœuvre sape les efforts du Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, qui fait de la réussite du PND un levier pour diversifier l’économie tchadienne et valoriser l’image du pays à l’international.

Les médias exclus interpellent les organisateurs du PND et les plus hautes autorités notamment la Primature, le ministère de la Communication et la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), pour garantir une inclusion réelle et équitable de tous les médias électroniques. Ils ont averti que des actions de grande envergure seront entreprises dans les jours à venir afin de mettre en lumière cette exclusion injustifiée.

Selon des sources concordantes, des membres de l’AMET songent désormais à convoquer une assemblée générale pour destituer ces dirigeants qui, tapis dans l’ombre, mettent le bâton dans les roues des autres médias, compromettant la crédibilité et l’unité du secteur.

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07/10/2025

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