09/06/2022
*La chronique de Idrissa NOGO*
*Zephirin Diabré: le chantre de la réconciliation qui danse sur un panier d'oeufs*
*La refondation de l'État-nation du Burkina et la restauration de son intégrité territoriale mises en musique par les nouvelles autorités politiques depuis le 24 janvier 2022 dont Zéphirin Diabré semble subitement être le piètre chef d'orchestre, ne se construisent pas avec les matériaux de l'exclusion et de la division. Depuis quelques jours, le président de l'Union pour Progrès et le Changement (UPC), Zéphirin Diabré, ministre de la réconciliation dans une vie antérieure récente, a initié et entamé une pérégrination interne en vue de biberonner les acteurs de la classe politique. Ce soudain et suspicieux réveil politique aurait eu la meilleure des intentions soutenues si cette démarche des couloirs faisait appel à tous les partis et formations politiques de tout âge et de toutes obédiences idéologiques. Oui. Le chantre de la réconciliation d'hier a sonné le clairon du rassemblement à l'oreille de la quasi-totalité des acteurs politiques sauf à celle de Abdoulaye Mossé, le président national du Parti panafricain pour le Salut (PPS). Et pourtant. C'est la présence affichée et assumée du PPS dans le Landerneau politique national qui suscite ce subit réveil des énergies fallacieuses. Le PPS dérange. On les voit venir: TOUS contre UN, et UN contre TOUS! Le PPS. Le mal-aimé, le bien-detesté. D'ailleurs, on se souvient encore. Le PPS à peine sorti de la maternité au mois d'avril 2022 que les esprits mauvais se sont empressés de se présenter à la porte avec un scalp à la main prêts à croquer sur le vif le parti de Abdoulaye Mossé et ses camarades. Les grands hommes dominent leurs émotions pour honorer leurs devoirs. Et c'est ce que le président du PPS et ses compagnons ont fait. Point. Les apothéoses passent, souvent, par la descente aux enfers*
Idrissa NOGO