Sékoudoin Yvette Nadège MOSSÉ

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Sékoudoin  Yvette Nadège MOSSÉ Un profil évoluant principalement dans le domaine de l'actualité avec un intérêt particulier pour les aspects sécuritaires et judiciaires

31/12/2022



Il tu€ sa copine à coup de m@chette, recueille son sang, selon les recommandations de son dont il a fait sa connaissance sur Facebook. Il voulait devenir riche.

🔸 Karim Faustin est natif de Nademtenga dans la commune de Koubri. Il est accusé de séques'tration, d’assa'ssinat, de recel de cadavre et d’atteinte à l’intégrité du cad@vre. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 25 au 26 septembre 2020.

🔸 La victime est sa copine qu’il courtisait au même moment qu’un certain Raymond Bonkoungou. Il commence son plan 72h avant. Le soir du forfait, il la surprend en causerie avec son rival.
Sans gêne, il s’approche et invite la victime à son atelier. Suite aux insistances par appels téléphoniques, elle céda.

🔸Autour de 23H, la fille, âge de 15ans honore le rendez-vous de son petit ami qui, lui, est né en 2001. Elle arrive sur la scène de crime. Selon l’avocat général, une bouteille de Fanta aurait servi à endormir la fille quelques temps après.

🔸 Une fois la fille endormie, le jeune Karim Faustin s’est servi de sa machette l'assomme à la nuque puis au cou. Il recueille son sang dans une calebasse puis transporte le corps sur une colline à l'aide de sa bicyclette et l'abandonne. Il tente donc de rendre compte à son féticheur nommé "Pakodé" qui lui a recommandé le sacrifice pour le rendre riche mais le marabout le bloque sur Facebook.
Ne sachant que faire, il repart sur la colline et abandonne la calebasse de sang près du corps.

🔸Il fait porter le chapeau par son rival Raymond, la dernière personne à être vu avec la fille. Ainsi, il fait parvenir une note aux parents de la victime. Dans cette note lue par l’avocat général, le jeune homme qui a un niveau d’alphabétisation de la classe de 4ième indiquait au nom de son rivale que la victime et lui Raimond, ont été victimes d’un accident lors d’un déplacement et que la fille en est mor-te.
« J’ai laissé son corps sur la colline » disait la note.

🔸Il a réussi à divertir les parent et les enquêteurs qui ont cherché la victime pendant plus de deux semaines. C’est à la troisième semaine que l’auteur du crime a été conduit sur la colline aux fins de retrouver le corps qui était déjà en état de putréfaction avancée. Pendant les enquêtes, il avait évoqué une mort suite à un avortement alibi de la mort accidentelle.

🔸 A la barre, il a soutenu avoir exécuté sa copine sous l’effet de la colère car cette dernière la trompait avant de faire ses aveu sur le rite sacrificiel demandé par son féticheur de Facebook. « J’ai recueilli son sang pour une potion magique pour devenir riche. Je n’ai pas voulu que quelqu’un le sache c’est pourquoi j’ai jeté son corps sur la colline. Le lendemain, je suis passé trouver que le corps était sous le soleil. Je l’ai tiré mettre à l’ombre. C’est après trois semaine que je suis allé leur montrer où elle était». Explique l’accusé.

🔸Selon le procureur, le coup était tel que la tête de la victime s’est détaché du reste du corps. Le père de la victime ajoute que le lendemain de l’inhumation de sa fille, "sa mâchoires a été retrouvée avec les chiens." « L’enterrement de ma fille a été fait deux fois ».

Paisible année 2023 à tous.tes

30/12/2022



Il sa nounou qu'il a pris pour

Les faits se déroulent dans une maison à Ouagadougou en juin 2012. Anta, élève, venait d'arriver chez Médard il y'a 48h pour un job de vacances.

🔸 Elle passe la première nuit sans souci. La deuxième nuit, elle est défendue de "sortir la nuit" pour cause d'insécurité. En effet, Médard, élément des Forces de défense et de sécurité (FDS) venait nouvellement d'aménager dans ce quartier et sa maison avait fait l'objet de deux tentatives de en moins d'un mois selon la narration "l'homme de tenue" accusé du meur_tre de sa fille de ménage.

🔸 Cette nuit du 5 au 6 juin 2012, Anta reçoit un pot de chambre pour ses besoins nocturnes. Mais à un moment de la nuit, elle sort à l’insu de ses nouveaux patrons. « Autour de 2h du matin je me suis levé parce que j’avais un départ à 4h. Entendant le bruit, Mme m’a interpellé « Ils sont encore là » pour insinuer la présence de vol'eurs.

🔸 L’accusé explique que c’est en ce moment qu’il a pris son ar'me. « J’ai aperçu une silhouette qui ouvrait la porte. J’ai d’abord allumé l’ampoule du salon qui a commencé à clignoter. J’ai crié sur la personne de ne pas avancer. Au regard des expériences précédentes, j’ai pensé à un vol'eur . J’ai envoyé un tir de sommation entre la taille de la silhouette et la porte pour faire peur à la personne. Je n’avais pas imaginé que c’était ma fille de ménage ».

🔸Quelques secondes après, l’ampoule a donné. L'accusé constate quelqu’un à moitié dans le salon et dehors. Il accourt trouver que c’était Anta sa fille de ménage. Elle saignait déjà à la tête « Il a crié 'Andréa' vient voir. C’est la petite là. Qu’est-ce que j’ai fait là ? (3*)» témoigne l’épouse de l’accusé.

🔸L’accusé, lui, commence sa narration avec une minute de silence en la mémoire de sa nourrice. Il reconnait avoir porté atteinte à la vie de sa fille de ménage mais insiste qu’il n’avait pas prémédité son meurtre. «J’ai tiré pour dissuader. Je venais d’aménager dans cette nouvelle maison et j’avais la visite des voleurs. J’ai pensé à une nouvelle tentative de vol...».

🔸La Cour a requalifié l’acte en homi_cide involontaire.

26/12/2022



«Je l'ai tiré dessus pour lui donner une leçon...».
Une affaire de parcelle detruit le lien de entre deux frères.

🔸 Les frères ZIDA à la barre ne se parlent plus depuis 2013. Le 29 mars 2018, le grand frère franchi le Rubicon. Il se rend au bureau de son petit frère. Son pistolet automatique au chargeur garni, camouflé dans une chemise cartonnée sous ses esselles, le surprend en tirant sur son flanc gauche avant de chercher à l’achever.

🔸 « Quand je l’ai aperçu avec la chemise, j’ai pensé à une convocation de justice qu’il venait me remettre. Au même moment il m’a crié dessus : , je n’ai pas dit que c’est moi qui vais te tuer et ma tirer dessus. Je suis tombé sur le dos. Il m’a enjambé et m’a fixé du regard. Puis à redirigé le canon sur ma tête pour m’achever. C’est en ce moment je me suis débattu pour le heurter à l’aide de mon pied. Mais deux b***es m’ont encore atteint aux pieds. A partir de cet instant, je n’ai plus rien compris. La première b***e est encore logée en moi »

🔸« La cause immédiate de tout cela c’est l’héritage » explique la petite sœur Téné. En effet, le père Zida décède en 2002 et lègue trois parcelles à ses deux fils et leur petite sœur. L’ainé vend sa parcelle et celui destiné à son petit frère et en rachète d’autres. En juin 2017, l’ainée fait venir un démarcheur et deux couples pour l’achat de la de la cour à "15 million500 mille francs CFA." Informé, le petit frère s’y oppose.

🔸Le grand frère exige 8 millions de francs CFA à son frère pour le laisser tranquille. Chose qui n’a pas prospéré. Quelques jours après, l’ainé fait verser du sable devant la porte et c’est la goutte d’eau qui aurait débordé le vase. Le petit frère joint son ainé au téléphone, lui prolifère des injures et le menace de mettre fin à ses jours s’il ne revenait pas libérer les lieux.

🔸Les oncles tentent une médiation sans succès jusqu’à ce jour où l’ainé décide de donner une correction à son frère.
« C’était une correction. Ce n’était pas pour le tuer. Je voulais lui donner une leçon pour qu’il me laisse tranquille. J’avais l’intention de le blesser pour lui faire comprendre que je pouvais le tuer ».

🔸 Selon lui, son petit frère voulait la cour mais n’avait jamais manifesté son désir. « Il faisait les choses dans le noir » Le jour qu’il m’a insulté et menacé de mort au téléphone, je n’ai pas pu supporter ».

🔸A la barre, l’avocat de l’accusé soutenu par la petite sœur tente une médiation entre les deux frères mais le petit frère s’y oppose par tous les moyens. Il se constitue en partie civile et réclame 200 millions de francs CFA comme dommage et intérêt et 8 millions de francs CFA comme frais de soins médicaux à son grand frère. « Jai connu 4 années d’invalidité. J’évalue chaque année à une perte de 50 millions de francs CFA. »

 Le dossier   contre dame   dans l'affaire "appel au    de BAZIE Bassolma " reporté à la prochaine session🔸Courant mars ...
22/12/2022



Le dossier contre dame dans l'affaire "appel au de BAZIE Bassolma " reporté à la prochaine session

🔸Courant mars 2020, confert capture ci dessous de la publication du web actif Naïm Touré reprise par la page TIRS CROISÉS ( POLITIQUE ET SOCIÉTÉ) , l'accusé Reine SAWADOGO avait dans un commentaire sur Facebook appelé au par " ou par " de Bassolma BAZIÉ alors de la .

🔸Sur auto-saisine du , l'intéressée a été interpellée et déposée à la en juin 2020. Le dossier a été renvoyé devant la première section de la Chambre de jugement de la d'appel de Ouagadougou siégeant au TGI Ouaga II dans le cadre de sa troisième session des assises crim_inelles.

🔸La partie civile, Bassolma BAZIÉ, actuel ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, ayant pour conseil Me était absente.

🔸 Accusée d' contre la personne de , dame SAWADOGO était présente à la barre. Mais son avocat a demandé un temps de préparation pour mieux défendre sa cliente. Accédant à cette demande, la Cour a renvoyé le dossier "pour bonne administration de la justice" à la prochaine session.

21/12/2022



Il la petite sœur de son tuteur avant de s'enfuir vers Ouagadougou

🔸Yembi est un commerçant ambulant née en 1989, sa victime est élève âgée de "13 ans environ". Il est poursuivi pour ag_gravé sur mineur.

🔸Les faits se déroulent le 2 décembre 2021 dans le Bazèga. Ce jour-là, une cérémonie traditionnelle avait réuni plusieurs festivaliers du village et d'ailleurs. Yembi y était pour vendre ses boissons.

🔸«J'ai connu la petite trois jours avant les faits. Cette nuit là, c'est elle qui m'a provoquée. Je lui ai dit non mais elle insistait». Se défend l'accusé qui soutient que l'acte a été posé avec le consentement de la fillette.

🔸Il explique que c'est en partant chercher sa motocyclette qu'il a croisé les deux filles avec qui il a échangé. Ils seraient rentrés ensemble. "Arrivée, l'autre est rentrée et n'est plus ressortie. Moi j'étais dans le fauteuil. C'est là-bas que la petite m'a rejoint avec une bouteille de bière. Elle m'a dit de l'ouvrir on va boire. J'ai dis que non. C'est ainsi que c'est arrivé"

🔸 Selon l'ordonnance de mis en accusation, c'est alors que la victime et la fille du tuteur rentraient que le sieur Yembi les a poursuivi. Une fois au domicile, il se serait jeté sur elle par surprise. Les cris vont alors alerter la fille du tuteur puis sa grande sœur.

🔸La fille du tuteur, par ailleurs témoin dans le dossier explique qu'en chemin, elles avaient été filées par quelqu'un à l'allure suspecte. Une fois à la maison, qu'elle est rentrée pour chercher une couverture mais s'est endormie. Un moment après, elle a voulu aller faire ses besoins. C'est alors qu'elle a entendu des pleurs. Et a alerté sa grande sœur et son père.

🔸Le papa et grand frère de la victime qui se trouvait être le tuteur de l'accusé, à la barre, explique que Yembi a pris la fuite la même nuit après son acte. " Le matin j'ai constaté la jupe de la petite tachée de s@ng. J'ai envoyé des gens à sa recherche.On l'a retrouvé à Ouagadougou à la trame d'accueil. Quand il est arrivé, je lui ai dit : qu'est-ce que tu as fait là ?
Il s'est mis à genoux pour me demander pardon. C'est ainsi qu'une procédure judiciaires à été engagée contre lui".

20/12/2022

Il est interdit aux l' du syndical ou l'appartenance aux organes ou regroupements de parti politiques ou d'une association à caractère politique.
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15/12/2022



Il sa copine et abandonne son corps à la chapelle

🔸 Kouassi, né en 1988 au Togo est maçon résident au Burkina. Il fait la rencontre de Dorkas, burkinabè et serveuse dans un maquis de la place. Tous deux fréquentent une même église à la trame d'accueil (Ouaga 2000).

🔸 Les deux amis se rencontrent dans ce lieu de culte le 18 mars 2019. Une semaine après, Dorkas aménage chez son nouvel homme. Pendant ce bref séjour, Kouassi informe "sa" pasteur des comportements étranges de sa concubine mais estime n'avoir pas été écouté. Selon lui, Dorkas était pos-sédée.

🔸 Le dra_me survient dans la nuit du 30 au 31 mars 2019. " Je lui avais dit avec insistance de rentrer chez elle en attendant mais elle a refusé. C'est dans ça là que le problème là est arrivé" soutient Kouassi accusé d' Assa'ssinat. Il poursuit en indiquant que c'est en ce moment que sa copine a enlevé une mach_ette dans son sac et à voulu l'agres-ser en premier.

🔸 «J'ai saisi la mach_ette et je lui ai donné un premier coup au niveau du cou». L'accusé justifie son acte par le fait d'avoir voulu "chasser le dé_mon dans le corps" de sa copine. Il indique que le premier coup de mach_ette a fait "tomber" la tête de la victime. Plus loin, il précise que c'est pendant le transport du corps que la tête s'est déta'chée du reste du corps. "Quand je partais à l'église, ça balançait"

🔸Selon les pièces du dossier, l'accusé à mu'tilé le cad_avre avant de le ranger dans un sac. C'est ainsi qu'il a transporté le reste dans l'enceinte de leur église située à la trame d'accueil Ouaga 2000. Il reviendra sur ses pas chercher la tête de la victime pour l'en joindre au reste. "Sa" pasteur alertée, fait appel aux services de police pour constater le corps. Puis s'en suit une procédure judiciaire.

🔸A la barre, l'accusé reconnait les faits mais insiste qu'il n'avait pas prémédité l'assa_ssinat de sa copine. Il maintient que la victime "avait un comportement bizarre" cette nuit là et qu'il "a juste voulu chasser l'esprit qui était en elle"

🔸 L'enquête de personnalité versée au dossier ne mentionne aucune anomalie psychique de la part de l'accusé. Il ressort cependant des symptômes de dépression après les faits.

12/12/2022



Elle succombe à une provoquée par son mari qui lui reprochait d'entretenir des extra-conjugales.

🔸Animateur de jeunesse, le sieur Kaboré dûment marié, a fait la rencontre de Delphine dans le Plateau central en 2001. Celle-ci se rendra compte qu'elle était enceinte de son amant qui avait rejoint la capitale Ouagadougou. Quelques mois après, ils se mirent en couple. C’était en 2004.

🔸En 2005, Delphine quitte son foyer à cause des disputes répétées avec sa coépouse. "J’ai décidé d’aller la chercher en 2007 et nous avons construit une maison dans une zone non lotis (Ouagadougou)".

🔸 En 2012 la vie des deux amoureux prend une autre tournure. Les disputes conjugales font légions. Le sieur Kaboré, reproche à sa femme d’entretenir des relations extra-conjugales.

🔸Le 12 février 2019, Delphine, commerçante et gestionnaire de corridor, quitte le domicile conjugal autour de 9h comme à l’accoutumé. Jusqu’à 21h elle ne rentrait pas. «Je l’ai appelé. Elle m’a répondu de lui coller au cu'l » explique le mari qui dit qu’il a par la même occasion appelé la grande sœur de la victime pour l’en informer.

🔸 C’est à 23h48 qu’elle est rentrée. Le mari lui ouvre la porte, lui propose une do**he et le repas après avoir fait rentrer sa moto et couverts les voitures. La femme lui fait savoir qu'elle a déjà pris sa do**he et mangé. "Au lit, quand j’ai voulu la toucher, elle m’a dit qu’elle a eu sa dose se'xuelle de la journée que si je veux, d’attendre le matin."

🔸"Entre temps, j’ai pris son téléphone(ma femme n'était pas instruite) et j’ai découvert des photos de sa nud'ité dans sa galerie. Je n'ai pas pu me retenir"
Cette nuit-là, le mari commet l’irréparable. Pendant qu’ils étaient couchés, à 1h environ, il fait rentrer une bouteille de gaz butane dans leur chambre et l'ouvre légèrement. Un stock de carburant s'y trouvait également.

🔸 Selon ce que sa défunte femme aurait confié à sa grande sœur(témoin dans le dossier) sur son lit d’hôpital, c’est quand elle a été réveillée par l’odeur du gaz butane que son mari lui a fait savoir que : "On va finir avec tout ça aujourd’hui." C’est alors qu’il aurait versé de l’essence(qui s'y trouvait) sur elle et lui a jetté un brin d’allumette avant de se retrancher lui-même dans la do**he. "Ma sœur dit que quand elle a courru le rejoindre dans la do**he où y'avait un seau d'eau, il l'a poussé. C'est le 🔥 qui était sur ma sœur qui l'a contaminé sinon, il n'avait rien"

🔸Tout ce temps, la porte est restée hermétiquement fermée. Les cris parviennent chez les voisins qui, alertés, s’empressent à défoncer la porte mais la femme était déjà gravement touchée. Admise en soins intensifs au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo, elle succombe à sa brulure au bout de 45 jours.

🔸En sanglot, l’accusé soutien qu’il n’avait pas souhaité ôter la vie à sa partenaire. «Quand elle m'a dit "non" cette nuit là, je me suis demandé pourquoi la vie était comme ça. A quoi sert de vivre... C'est là que j'ai fait rentrer le gaz... Mais quand elle m’a dit :"papa, c’est toi qui vas me faire ça", j’ai compris que j’ai commis l’irréparable.
Je ne voulais pas qu’elle me quitte. Aujourd’hui, je regrette... Je l'ai toujours porté dans mon cœur. J'ai toujours fait ce qu'elle voulait. Au quartier, je n’ai jamais voulu que quelqu'un se moque de ma femme... Depuis 2012, si je m’étais confié au moins une fois, tout cela ne serait pas arrivé.»

🔸Il poursuit en indiquant que son épouse ne se gênait pas de décrocher des appels de garçons en sa présence et qu'elle avait même loué une maison au quartier Tampouy. "En 2004, j'ai surpris ma femme dans une chambre de passe avec un 'FDS' quand notre première avait 8 mois. J'ai pris la petite et je suis rentrée"

🔸Selon la grande sœur de la défunte femme, l'accusé n'a jamais aimé Delphine comme il le prétend. “Ce jour là, j'ai appelé ma sœur plus de 20fois. La dernière nouvelle que j'ai eu d'elle c'est que leur chambre avait pris feu. Omar n'a pas que tu'é ma petite sœur, il m'a tu'ée aussi. Depuis que ma sœur est déc'édée, Je dois prendre soin de ses enfants et rembourser l'argent qu'elle devait aux gens"

🔸De leur union naquirent trois filles. La première, devant la Cour s’en prend à son père. « C’est mon père mais ça ne m’étonne pas. Il ne nous a jamais aimé... Il ne regrette pas son acte. En plus il ne dit pas la vérité. C'est ma mère qui faisait tout pour nous...».

L’avocat général demande à la Cour d’écarter les "sentiments" de la fille. «[...] Un père reste un père. Vous n'en aurez pas un autre». S’adressant à l’accusé, il estime que ce dernier s’est accroché à un amour qui n’existait plus. «Quand on n’arrive pas ou on ne peut plus, on se sépare. Chaque foyer à ses réalités ».

🔸Prenant la parole en dernier, M. Kaboré demande pardon à ses enfants, sa belle famille et demande la clémence de la Cour. « Donnez-moi une seconde chance. J’ai pris l’engagement de créer une fondation pour ma défunte femme pour lutter contre les vio'lences. C’est mon engagement depuis que je suis en prison.»

09/12/2022



Un fratri'cide à la barre

🔸Loukmane, né en 1989 à Kokologho est accusé d' Assa'ssinat sur son petit frère (né en 1992) le 15 mars 2015.

🔸 C'est une journée noire dans la famille Kabré. Tout part d’une dispute autour d'une motocyclette. Le père Kabré demande à son fils Loukmane d’aller saluer un décès dans un village. Il dit non à son père. Face à son refus, le père se tourne vers son demi-frère qui accepte d’y aller.

🔸 Le père demande à Loukmane de céder sa moto à son petit frère pour la circonstance. Il oppose un second refus. Le petit frère tient à prendre la moto. Il la pousse, fait quelques mètres, gare l'engin et se retire pour prendre un bain.

🔸 Loukmane, en colère, rentre dans sa chambre, prend un cou-teau et surprend son frère au thorax avant de prendre la fuite. Transporté au Centre médical avec antenne chirurgicale de Pyssi, il succombe à sa blessure.

🔸Le médecin, chef du CMA de Pyssi, constatant une m'ort suspecte, saisit le commissariat de police de Boulmiougou. Une enquête est ouverte. Après investigations, Loukmane est retrouvé et inculpé. Le 25 mars, il est déposé à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou.

🔸 C'est un accusé bien souriant à la barre. Un sourire qui a fini par intriguer la Cour. Mais son avocat rassure "c'est sa nature M. le président... Je suis tentée de dire comme on l'entend souvent qu''il n'est pas seul dans sa tête' ". A la question de savoir pourquoi il a fuit après son acte, il répond en disant qu'il a pris peur qu'on l'arrête et l'enferme.

🔸Le père de l’accusé et de la victime, partagé entre la perte de son fils et l’état de détention de l’autre, demande la clémence de la Cour. "Tous les deux sont mes enfants. C’est très malheureux". Les frères de la victime ( le vieux Kabré était polygame), visiblement sous le ch'oc, eux, réclament justice. Il sont soutenus par le procureur qui estime que le cou-teau n'est pas un jouet.

🔸Selon les pièces du dossier, l’accusé à la barre était reconnu par les services de police et de gendarmerie dans la consommation de la dro-gue. Un fait confirmé par sa famille. "C’est un malade" renchéri son père.

🔸Son cousin qui a secouru la victime après coup, témoignage que le cou-teau qui a servi à poi'gnarder la victime avait disparu quelques jours avant. Se serait un cou-teau "traditionnel" appartenant au père Kabré...

08/12/2022



Il ôte la vie à son ex suite à une disp'ute et abandonne son corps le lendemain.

🔸Wendinmi est sapeur-pompier mais radié pour braqu'age. Il rencontre Salimata avec qui il eût une fille. Après 3 années de vie commune, ils se séparent en "bons termes"

🔸 Salimata se retrouve au Mali. Lors de son deuxième et dernier voyage à Ouagadougou, le 30 juillet 2013, elle appelle son oncle. À l'étape de Ouahigouya, l'oncle est injoignable. Elle appelle son ancien partenaire lui demandant de venir la chercher à la gare pour la cour paternelle. Il était 19h environs.

🔸 Après la cour familiale, ils passent chez son oncle où la femme récupère sa moto en l'absence de l'oncle qui détenait les dossiers de la motocyclette.
"Autour de 23h-00h, elle a voulu que je l'accompagne chez elle à Nagrin, alors que je suis à Marcoussi. Je lui ai dit que c'était difficile. J'avais peur d'être agressé vu le temps" explique le partenaire accusé de meur-tre. Elle a finalement passé la nuit chez Wendinmi.

🔸Au matin du 31 juillet, une dispute s’engage entre les deux.
"Je l'ai réveillé pour lui poser une question. Ça se murmurait qu'elle se pros'tituait au Mali" explique Wendinmi.
La femme aurait saisi sa partie intime. Sous la douleur, " je l'ai poussé violem-ment". La nuque de la victime cogne le mur et en est mor-te.

🔸Il engage une mani'pulation du corps. Pour disuader les voisins qui venaient frapper à la porte car alertés par des cris, il traine le corps et le camoufle dans la cuisine où il le couvre d'habits, avant de l'enterrer dans la cours à la hâte.
Déconseillé par un individu, le corps serra dé'terré. Dans la nuit du 1 au 2 août 2013, il l’emmaillote, l’at'tache derrière sa moto. Il part l’abandonner dans un terrain à Marcoussi. Il prit le soin d’éteindre le téléphone de la victime et de le joindre au corps abandonné.

🔸Le matin du 31 juillet, il est le premier à se rendre chez la victime pour prendre de ses nouvelles. " Il est venu voir si elle n'était pas là. Qu'ils se sont disputés le matin, qu'elle s'est fâ'chée et est partie. Plongeant la famille dans l'inquiétude. "On espérait que Salimata était avec lui.

🔸 Après 3 jours de recherches infructueuses, le M. est convoqué au commissariat de police de Siguenonghin. Il décline toute responsabilité à la première convocation. Il est libéré. Le sixième jour, le corps est découvert par les services de police.

🔸 Après s'être débarrasser du corps, l'accusé met sur le marché la moto de la victime. Grâce aux documents du vélomoteur, le présumé receleur est retrouvé par les services de police. Les enquêteurs remontent à wendinmi père de sept enfants

🔸Selon le président de la Chambre criminelles de la Cour d'appel de Ouagadougou, le certificat du médecin légiste, une pièce versée au dossier, ne relève aucune trace de fracture à la nuque de la victime encore moins des traumatismes au coup. Elle serait enceinte de 5 mois et a connu une mort lente et difficile...

07/12/2022



Elle etr@ngle sa coépouse et simule un sui_cide par p&ndaison.

🔸Les faits se déroulent à , à Ouagadougou. Dame Victorine, mère de quatre enfants, après six mois de vie conjugale partagée avec Oumou, décide avec la c0mplicité de
Bibata (âgée de 18 ans au moment des faits) de lui ôter la vie.

🔸 Les griefs sont entre autres, l'arrivée sans préavis de la coépouse, les conditions de vie précaires du mari, et les accusations dont elle était victime après l'arrivée de sa nouvelle coépouse.

🔸Le plan est exécuté un matin du dimanche 21 mars 2021 en l'absence de tous. Victorine commence par engager une dis-pute avec sa jeune sœur. Elle est vite soutenue par sa com-plice. La victime est étr@nglée après avoir reçu des c0ups au visage et au bas-ventre.

🔸Après leur forfait, et pour éviter tout soupçon, elles simulent un sui-cide par pen-daison. La victime est portée sur une corde et suspendue au chevron du toit dans la chambre. Elles prirent le soin d’écrire une lettre la veille du drame pour expliquer les raisons de cette pen-daison. Cette lettre attribuée à la victime débute en ces termes: "Cher mari, chère famille, je vous demande pardon..."

🔸A la barre, l'accusé principale déclare que l'idée de la pen-daison émane de sa com-plice. " C'est elle qui m'a dit qu'elle a une fois vu quelqu'un faire autant sans être inquiété. C'est d'ailleurs elle qui a montré comment placer la corde au cou. Quand on a fini, nous sommes sorties par le mur"

🔸Selon le mari, il eut au préalable trois tentatives d’assa@ssinat de la "petite"par empois0nnement avant la date fatidique du dimanche 21 mars 2021. " C'est une petite de 2003. Elle n'avait que 5-6 mois de mariage et était enceinte de trois mois".

🔸 La femme énumère un éventail de difficultés pour justifier son acte tandis que le mari pointe du doigt une crise de jalou&ies.

 À 19 ans et déscolarisée, elle se retrouve à la barre pour   de mineur,   et   de   aggravé. 🔸 Il est reproché à l'accu...
06/12/2022



À 19 ans et déscolarisée, elle se retrouve à la barre pour de mineur, et de aggravé.

🔸 Il est reproché à l'accusé(née en 2003) d'avoir accosté une mineure de retour de l'école. Face au refus de la petite, elle l'aurait forcé et conduit chez un blanc où elle a été contrainte à se pr@stituer.

🔸Ingrid, nom d'emprunt, reconnaît avoir facilité l'enlèvement de Matou, élève âgée de 9 ans pour un rendez-vous intime avec "un blanc".
C'était le 20 janvier 2020 à Ouagadougou.

🔸"J'étais à l'échangeur de l'Est quand Nina (une amie de l'accusé) m'a appelé dire que le blanc est là. Qu'il voulait une petite fille. J'ai pensé à Matou. C'est une petite que je connaissais. On avait l'habitude de payer des habits chez sa mère.
Je suis donc allée à son école et je lui ai dit: Matou, viens. Arrivée, je lui ai dit de monter. Nina et Guillaume qui attendaient à moto, l'ont fait assoir entre eux et ils sont partis. Je les ai suivi à vélo."

🔸 Des semaines avant, Ingrid et trois autres amies avaient parfois été chez le même blanc en contrepartie de 20 000 francs CFA par personne. "Il a dit après que nous sommes très grandes pour lui"
C'est ainsi que la petite Matou a été proposée par Ingrid. "Après, ils ont ramené la petite et Nina m'a donné 15 000 francs CFA. Je venais de perdre mon travail au kiosque où j'étais et j'étais à la recherche du boulot"

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