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Lutte contre la criminalité urbaine : la Police Nationale démantèle deux (02) réseaux de malfrats à KoupélaLe Commissari...
18/07/2025

Lutte contre la criminalité urbaine : la Police Nationale démantèle deux (02) réseaux de malfrats à Koupéla

Le Commissariat Central de Police (CCP) de la ville de Koupéla, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la ville, vient de démanteler deux (02) réseaux de présumés malfrats dont l’un était spécialisé dans les braquages et l’autre dans le trafic de drogue.

Pour ce qui est de leurs modes opératoires, les membres du premier groupe s’étaient repartis en deux (02) sous-groupes dont certains résidaient dans la ville de Koupéla et les autres à Fada N’Gourma. Pour mener leurs opérations, ceux de Fada rejoignaient leurs acolytes de Koupéla pour l’identification des cibles à braquer, généralement les alimentations, les boutiques Orange money et Moov money, et les stations-services. Une fois la cible identifiée, l’équipe venue de Fada, munie d’une kalachnikov et de pistolets automatiques, passait à l’acte.

Pendant qu’un membre faisait le guet, les autres pénétraient dans la boutique, tenaient en respect les gérants avant de vider les coffres. Après le forfait, ils disparaissaient dans la nature, changeaient rapidement de vêtements, remettaient les armes et autres objets ayant servi au braquage à leurs complices de Koupéla, partageaient le butin avant de regagner la ville de Fada N’Gourma.

Le groupe a à son actif près d’une dizaine de boutiques braquées et plus de 15.000.000 FCFA emportés.

Quant au deuxième groupe spécialisé dans le trafic de drogue, son mode opératoire consistait à camoufler la drogue dans des balles de friperie depuis un pays voisin qu’ils convoyaient avec les véhicules de transport de marchandises à destination de Koupéla, Fada N’Gourma, Sapaga, Bogandé et Boromo. Une fois à destination, la marchandise était récupérée et envoyée le plus souvent dans des sites d’orpaillages.

Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont réussi à appréhender deux membres très actifs des gangs et saisir entre autres objets une kalachnikov, un pistolet automatique, des munitions, trente-neuf (39) plaquettes de chanvre indien et du numéraire.

La Police Nationale réitère ses remerciements à tous les citoyens qui ont permis d’atteindre ce résultat. Elle les exhorte par ailleurs à plus de vigilance et à toujours poursuivre la dynamique de dénonciation des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

16/07/2025

Extrait du Conseil des ministres du 16 juillet 2025

Le Ministre d'État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Emile ZERBO soutient que la dissolution de la CENI va permettre de sortir le processus électoral des fortes influences politiques, de rationaliser les coûts par l’utilisation des structures administratives et de renforcer le contrôle souverain sur le processus électoral.




CONSEIL DES MINISTRES DU 16 JUILLET 2025- Dissolution de la CENI- Approbation des statuts de dix Institutions d’Enseigne...
16/07/2025

CONSEIL DES MINISTRES DU 16 JUILLET 2025

- Dissolution de la CENI
- Approbation des statuts de dix Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche

(Ouagadougou, 16 juillet 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. L’exécutif a examiné et adopté plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation, selon le Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Conseil a adopté un projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon le Ministre d’État Emile ZERBO, c’est dans le cadre de la refondation de l’État et dans la dynamique des réformes institutionnelles engagées dans le but de rationaliser les charges de fonctionnement de l’État, qu’une réflexion a abouti à l’élaboration de ce projet de loi dont la transmission à l’Assemblée législative de transition a été autorisée ce jour.

« Subventionnée à près d’un demi-milliard F CFA chaque année, l’existence de cette structure aujourd’hui s’avère en incohérence totale avec les dispositions de la Charte de la transition en plus d’être budgétivore », précise le Ministre d’État. Il explique également que « le présent projet de loi consacre la dévolution des attributions électorales au ministère de l’Administration territoriale comme c’était le cas auparavant ».

Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté dix décrets portant approbation des statuts de dix Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche (IESR). Pour le Pr Adjima THIOMBIANO, la relecture de ces statuts s’imposait à la suite de la 25e session annuelle de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État (AG/EPE) qui recommandait une relecture des textes organisationnels, notamment la prise en compte des Bureaux Comptables Matières Principaux (BCMP).

A l’issue d’une étude diagnostique menée au sein des IESR, il ressort des disparités entre les statuts et une difficile atteinte des objectifs d’insertion professionnelle des diplômés. Et le Ministre THIOMBIANO explique qu’en plus de cela, il se pose aussi la question de prise en charge efficace de la professionnalisation et de l’entrepreneuriat au sein des offres de formation.

En termes d’innovations, le Ministre cite entre autres, la création d’un BCPM au sein de chaque IESR, la fixation du nombre des administrateurs du Conseil d’administration à quinze pour toutes les IESR, la prise en compte de la professionnalisation dans les programmes intégrés de formation, l’institution d’une propriété exclusive des résultats de recherche au niveau des différents IESR.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Lutte contre la criminalité urbaine : la Police Nationale démantèle trois (03) réseaux de malfrats à OuagadougouLe Servi...
15/07/2025

Lutte contre la criminalité urbaine : la Police Nationale démantèle trois (03) réseaux de malfrats à Ouagadougou

Le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre (SRPJ-Centre) vient de mettre fin au parcours de trois (03) groupes de présumés délinquants qui s’adonnaient entre autres aux actes d’agression à main armée, vol et recel d’engins à deux roues, et le faux monnayage dans la ville de Ouagadougou.

Relativement à leurs modes opératoires, s’agissant du premier groupe, ses membres s’étaient spécialisés dans les agressions à main armée sur les voies publiques de la capitale. Ils opéraient en cagoule dans les quartiers tels que Rayongo, Karpala, Yamtenga et Balkuy. Ils identifiaient leurs victimes et les suivaient jusqu’à un endroit jugé propice avant de passer à l’acte. Les téléphones emportés étaient généralement écoulés sur place et les motos étaient convoyées vers un pays voisin.

Concernant le second réseau dont les meneurs étaient des chefs de réseaux criminels, il était composé de certains repris de justice et très dangereux. Ces membres opéraient à l’aide d’armes à feu et de machettes dans la ville de Ouagadougou et environnants et cela depuis plus d’une quinzaine d’années. Avec la complicité de certains proches à qui ils promettaient des parts du butin, ils ciblaient principalement les personnes soupçonnées de posséder de fortes sommes d’argent et celles ayant des vélomoteurs de grande valeur. Il est à noter que ce groupe est à l’origine de la mort de plusieurs personnes et des préjudices financiers de plus de 500.000.000 FCFA.

Quant au troisième groupe, ses membres s’étaient spécialisés dans le faux monnayage. Le principal auteur a été pris en possession de billets de banque contrefaits, introduits au Burkina Faso depuis des pays voisins. Lesdits billets étaient destinés à être mis en circulation dans plusieurs pays de la sous-région dont le Burkina Faso. Il a été trouvé en sa possession de faux billets en coupure de 1.000, 5.000 et 10.000 FCFA. Ce dernier s’adonnait à la revente de ces billets à raison de 200.000 FCFA pour le million en valeur faciale de faux billets.

Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont, au cours des investigations, pu saisir plusieurs objets entre les mains de ces malfrats parmi lesquels des pistolets automatiques, des munitions, du chanvre indien, des motos, du numéraire, 1.307 faux billets en coupure de 1000, 5000 et 10.000 FCFA.

La Police Nationale réitère ses remerciements à tous ceux grâce à qui ce résultat a été atteint. Elle les exhorte par ailleurs à poursuivre cette dynamique de collaboration avec les forces de sécurité et à toujours dénoncer les cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

La BMCRF intensifie la répression des pratiques spéculatives sur le marché des motocyclettes(Ouagadougou, 15 juillet 202...
15/07/2025

La BMCRF intensifie la répression des pratiques spéculatives sur le marché des motocyclettes

(Ouagadougou, 15 juillet 2025) la Brigade Mobile de Contrôle Économique et de Répression des Fraudes (BMCRF) a engagé une vaste opération visant à rétablir l’équité commerciale et à préserver le pouvoir d’achat des populations sur le marché des motocyclettes.

Après plusieurs mois de campagnes de sensibilisation auprès des opérateurs économiques du secteur, la BMCRF a procédé à des contrôles rigoureux, sanctionnant les contrevenants. Les principales infractions relevées concernent notamment :

- l'absence d’affichage obligatoire des prix ;

- des pratiques spéculatives déguisées ;

- la vente à des prix manifestement abusifs ;

- le non-respect de l'obligation de délivrance de reçus aux clients.

Ces manquements ont conduit à la fermeture de plusieurs établissements commerciaux et à la saisie de motocyclettes.

Cette opération, qui s'étendra à l'ensemble du territoire national, cible tous les maillons de la chaîne de distribution : importateurs, grossistes et détaillants. Les autorités rappellent que les pratiques spéculatives constituent des infractions graves et ne sauraient être tolérées.

« Notre objectif n’est pas de compromettre l’activité commerciale, mais de protéger les familles burkinabè », a précisé Monsieur Sanibè FAHO, Coordonnateur général de la BMCRF.

En cas de constatation de marges bénéficiaires jugées excessives, les engins saisis seront revendus à un prix juste, et les recettes générées reversées au Fonds de soutien patriotique.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter les numéros verts : 80 00 11 84 / 80 00 11 85 / 80 00 11 86.

La BMCRF, gage d’un marché plus juste et d’une concurrence loyale.

SCRP / BMCRF




HOMOLOGATION DU STADE DU 4 AOÛT : le certificat remis au Chef de l’État(Ouagadougou, 4 juillet 2025). Le Président du Fa...
04/07/2025

HOMOLOGATION DU STADE DU 4 AOÛT : le certificat remis au Chef de l’État

(Ouagadougou, 4 juillet 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce vendredi en fin de matinée, le certificat d’homologation du Stade du 4-Août des mains du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, M. Roland SOMDA.

C’est un long épisode qui se referme avec l’homologation du Stade du 4-Août de Ouagadougou par la Confédération africaine de football (CAF). Cette homologation s’est faite sur la base des rapports d’inspection des différents experts techniques.

Dans sa décision, l’instance dirigeante du football africain a adressé ses « plus sincères félicitations au Gouvernement du Burkina Faso ainsi qu’à la Fédération burkinabè de football pour les efforts soutenus et les investissements significatifs engagés dans la rénovation et la modernisation de cette infrastructure ».

Le ministre Roland SOMDA, en remettant officiellement le certificat d’homologation au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, affirme être guidé par « un devoir de redevabilité conformément aux orientations reçues ». Il déclare que l’inauguration de ce joyau, tant attendu, interviendra les jours à venir.

À cette remise, le ministre chargé des Sports était accompagné de l’Ambassadeur pour le sport, du Président de la Fédération burkinabè de Football et du Directeur général de Burkina YIN-WISGR META (BYM).

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Lutte contre la cybercriminalité : un maître chanteur dans les filets de la BCLCCLa Brigade Centrale de Lutte Contre la ...
04/07/2025

Lutte contre la cybercriminalité : un maître chanteur dans les filets de la BCLCC

La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) vient de mettre un terme aux agissements d’un présumé cyber escroc, spécialisé dans l’usurpation d’identité au moyen des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), suivie de multiples cas de chantage à la we**am.

Récidiviste âgé de 30 ans et employé de commerce domicilié à Ouagadougou, B. H opérait à travers plusieurs faux comptes de réseaux sociaux notamment 3 profils Facebook : « Stéphanie Joli », « Djeneba Maiga » et « Dedbô Oudalan » ; 3 comptes TikTok : « angel.olivia225 », « kedirakideekamara » et « Stéphanie Joli » ; 2 comptes Instagram : « Sandri_joly » et « la7917princesse ainsi que 6 comptes WhatsApp utilisant des numéros à indicatifs national et étrangers usurpés.

Afin de crédibiliser son forfait ou son personnage, il utilisait des photos de jeunes filles téléchargées sur Internet, qu’il publiait régulièrement pour animer ses comptes. À travers ces publications, il affichait une vie de luxe, de confort et de réussite, dans le but de séduire et de gagner la confiance de ses potentielles victimes.

Attirées par ce train de vie luxueux, plusieurs jeunes filles tentaient de percer le "secret" de B.H. Jouant habilement sur leur curiosité, ce dernier leur faisait croire qu’il côtoyait des hommes fortunés et proposait de les mettre en relation avec eux. Une fois leur intérêt éveillé, il reprenait contact avec celles qui se montraient réceptives, les incitant à participer à un appel vidéo à caractère intime via WhatsApp soi-disant avec l’un de ces prétendants riches. En réalité, derrière l’écran, il n’y avait personne d’autre que lui.

Une fois les vidéos compromettantes en sa possession, il recontactait les victimes et les menaçait de diffuser ces contenus sur les réseaux sociaux si elles ne lui versaient pas une somme d’argent.

Interpellé et auditionné par la BCLCC, B. H a reconnu les faits. Il a été déféré devant Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I, où il devra répondre de ses actes.

La BCLCC rappelle à l’ensemble des internautes la nécessité de faire preuve de vigilance dans leurs interactions en ligne, en particulier avec des inconnus. Elle invite toute personne victime ou témoin de faits similaires à les signaler immédiatement via ses canaux officiels.





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CONSEIL DES MINISTRES DU 2 JUILLET 2025- Nouveau découpage administratif : le Burkina Faso réorganisé en 47 provinces et...
02/07/2025

CONSEIL DES MINISTRES DU 2 JUILLET 2025

- Nouveau découpage administratif : le Burkina Faso réorganisé en 47 provinces et 17 régions
- Toponymes endogènes pour les circonscriptions administratives

(Ouagadougou, 2 juillet 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Lors du point fait à la presse à la fin des travaux, le ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a indiqué que plusieurs rapports ont été adoptés et des décisions importantes prises pour la marche de la Nation.

Le Burkina Faso passe de 13 à 17 régions et de 45 à 47 provinces

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Conseil a examiné deux projets de décrets portant respectivement changement de dénomination des provinces et des régions, et réorganisation du territoire national avec la création de nouvelles circonscriptions administratives. Pour le Ministre d’État, chargé de l’Administration territoriale, Emile ZERBO, ce nouveau dispositif organisationnel découle de la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, et privilégie le critère de défense stratégique.

« Prenant en compte cette dimension sécuritaire, les anciennes régions de la Boucle du Mouhoun, de l'Est et du Sahel, qui représentent à elles seule 43% du territoire national ont été réorganisées. Et de cette réorganisation, il y a 4 nouvelles régions qui ont été créées ainsi que de nouvelles provinces », précise-t-il. Il s’agit de deux nouvelles provinces à savoir la province du Dyamongou avec Kantchari comme chef-lieu, et la province Karo-Peli avec pour chef-lieu Arbinda. Les quatre nouvelles régions sont : le Soum avec pour chef-lieu Djibo, la Sirba dont le chef-lieu est Bogandé, la Tapoa avec comme chef-lieu Diapaga et le Sourou qui a pour chef-lieu Tougan. Ainsi, le Burkina Faso compte 47 provinces et 17 régions.

Toutes les circonscriptions administratives ont désormais un nom endogène

Le Conseil a adopté un décret portant sur le changement de toponymes des régions en langue nationale pour promouvoir nos valeurs endogènes. Désormais les 17 régions portent les toponymes suivants : Bankui (Dédougou), Djôrô (Gaoua), Goulmou (Fada N’Gourma), Guiriko (Bobo-Dioulasso), Kadiogo (Ouagadougou), Kuilsé (Kaya), Liptako (Dori), Nando (Koudougou), Nakambé (Tenkodogo), Nazinon (Manga), Oubri (Ziniaré), Sirba (Bogandé), Soum (Djibo), Tannounyan (Banfora), Tapoa (Diapaga) Sourou (Tougan) et Yaadga (Ouahigouya).
De même, les provinces du Sanmatenga et de l’Oubritenga deviennent respectivement le Sandbondtenga et le Bassitenga. La province du Soum prend le nom de Djelgodji et la Kossi s’appellera désormais Kossin.
Le Ministre Emile ZERBO a précisé qu’une période transitoire de six mois a été décrétée pour la mise en œuvre de cette réorganisation administrative du territoire.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

« Il y a tellement de polémiques autour de ce programme que nous avons décidé d’éclairer la population burkinabè. Depuis...
02/07/2025

« Il y a tellement de polémiques autour de ce programme que nous avons décidé d’éclairer la population burkinabè. Depuis notre ouverture jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais fermé nos portes », a affirmé Aziz Nignan, promoteur de SOFATO.

Le mardi 1er juillet 2025, la Société burkinabè de Tomate (SOFATO SA) a organisé une rencontre avec les hommes et femmes de médias au sein de son usine située à Yako, dans la région du Nord. L’objectif de cette conférence était de rétablir la vérité face aux rumeurs circulant sur les ...

𝐀𝐒𝐂𝐄-𝐋𝐂 : 𝐥𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐫𝐞𝐦𝐢𝐬 𝐚𝐮 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞Ce lundi 30 juin 2025, le Premier ministre, Rimtalba Jea...
30/06/2025

𝐀𝐒𝐂𝐄-𝐋𝐂 : 𝐥𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐫𝐞𝐦𝐢𝐬 𝐚𝐮 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

Ce lundi 30 juin 2025, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu des mains du Contrôleur général d’État, Lassané Compaoré, le rapport annuel d’activités 2023 de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ce rapport met en lumière les efforts consentis par l’institution en matière de prévention et de répression de la mauvaise gouvernance, ainsi que les résultats enregistrés en matière d’audits et d’investigations au titre de l’année de référence.

Structuré en trois tomes, le rapport annuel d’activités 2023 de l’ASCE-LC présente, dans son premier tome, les moyens humains, matériels et financiers alloués à l’institution pour la réalisation de sa mission de lutte contre la corruption.

Le deuxième tome porte sur les missions fondamentales, notamment les audits, contrôles et investigations menés au cours de l’année.

Quant au troisième tome, il est consacré aux recommandations issues des différents audits et contrôles, ainsi qu’aux suites judiciaires engagées.

À l’issue de l’audience, le Contrôleur général d’État, Lassané Compaoré, a indiqué que son institution a relevé plusieurs manquements aux textes en vigueur, occasionnant un préjudice substantiel à l’État.

« En matière d’audit et de contrôle, nous avons effectivement relevé sur le terrain des manquements aux textes en vigueur et procédé à une évaluation chiffrée des préjudices subis par l’État. Outre ces audits et contrôles, nous menons également des enquêtes et investigations. Sur le plan pénal, au moins 21 dossiers ont été finalisés et transmis à la justice pour suite à donner. À ce niveau, le préjudice s’élève à environ 25 milliards de F CFA, auxquels s’ajoutent d’autres pertes, portant le total à près de 30 milliards de F CFA pour l’année 2023 », a-t-il précisé.

Le Premier ministre a salué la qualité du travail accompli par l’ASCE-LC, soulignant que ce rapport constitue un outil précieux pour l’amélioration de la gestion des affaires publiques et le renforcement de la confiance des citoyens dans les institutions.

Il a réitéré l’engagement du Gouvernement à soutenir sans réserve toutes les initiatives de gouvernance exemplaire et de transparence.

Dans cette lutte contre la corruption que le Chef du Gouvernement souhaite « implacable et sans état d’âme », l’ASCE-LC a été invitée à accentuer la prévention, à travers des actions de formation orientées, selon les manquements rencontrés lors des audits et enquêtes.

La remise du rapport annuel d’activités s’inscrit dans le respect des dispositions de la loi organique régissant l’ASCE-LC, qui prévoit la production d’un rapport à l’attention de plusieurs hautes autorités, dont le Chef du Gouvernement, en vue de promouvoir la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Depuis sa création, l’ASCE-LC œuvre sans relâche au renforcement de l’intégrité au sein des institutions publiques et privées, tout en sensibilisant les citoyens sur les méfaits de la corruption et la nécessité d’une culture d’intégrité.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞



Burkina : le Gouvernement suspend l’association « Communauté de Saint Egido » pour 3 mois renouvelablesDans un arrêté si...
30/06/2025

Burkina : le Gouvernement suspend l’association « Communauté de Saint Egido » pour 3 mois renouvelables

Dans un arrêté signé le 25 juin 2025, le Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, annonce la suspension de l’association « Communauté de Saint Egido » pour 3 mois renouvelables. L’association est suspendue pour avoir collecté des données à caractère personnel sur le territoire burkinabè et les hébergées à l’étranger sans une autorisation préalable de l’État burkinabè.

Journée Mondiale des Micros, Petites et Moyennes Entreprises : la déclaration officielle du Ministre de l’Industrie, du ...
27/06/2025

Journée Mondiale des Micros, Petites et Moyennes Entreprises : la déclaration officielle du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat

Ouagadougou, le 27 Juin 2025

Le 27 juin de chaque année est consacré à la célébration de la Journée Mondiale des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (JM-MPME).

Cette journée qui a été instituée par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) le 06 avril 2017, a pour objectif principal de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans la concrétisation des Objectifs de Développement Durable, d’une part et d’autre part, de réfléchir aux défis à relever.

Cette journée constitue une occasion de reconnaissance de l’impact des MPME et de célébration des femmes et des hommes qui les dirigent.

Au Burkina Faso, les MPME constituent un véritable moteur de la croissance économique et de la création d’emplois.

De par leur agilité, elles sont les actrices incontournables de la résilience de l’économie nationale et locale ; contribuant ainsi à relever les défis prioritaires liés au développement durable.

Le thème retenu cette année 2025, pour la célébration de la JM-MPME au Burkina Faso est : « Promotion des Produits innovants ‘’Made in Burkina Faso’’ : quelles stratégies de résilience pour la souveraineté économique ? ».

En effet, le contexte économique mondial marqué par divers chocs amène le Burkina Faso à repenser complètement ses modèles d’approvisionnement, de production et de consommation.

En 2024, la valeur des importations du Burkina Faso était de 3 898 milliards FCFA. La dépendance du pays de l’extérieur pour son approvisionnement en produits stratégiques l’expose à des vulnérabilités.

C’est pourquoi, conformément au pilier 3 du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD), le Burkina Faso entend renforcer sa souveraineté économique par l’industrialisation à travers la multiplication des petites et moyennes entreprises innovantes et performantes en vue de produire ce que nous consommons sur le territoire national.

La vision des autorités burkinabè de valoriser et promouvoir le ‘’Made in Burkina’ est résolument affirmée. A ce titre, l’Etat consent d’énormes efforts pour soutenir la production et la consommation locales. Chaque année, durant le mois d’octobre, est organisé le ‘’Mois du consommer local’’ pour promouvoir la consommation des produits locaux et soutenir les entreprises nationales. Aussi, l’Etat a mis l’accent sur l’industrialisation à travers l’ouverture de plusieurs entreprises de transformation de produits locaux ces deux dernières années.

Faisant de l’innovation un facteur clé de la compétitivité des entreprises, l’Etat a mis en place des dispositifs pour l’encourager et la soutenir.

Ainsi des programmes d’incubation, d’accélération d’entreprises, de franchises et de capital-risque sont mis en place par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) à travers l’Agence de Financement et de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (AFP-PME).

En outre, pour soutenir la politique de consommation des produits ‘’Made in Burkina’’, d’autres initiatives ont été prises ; notamment la signature de l’accord-cadre entre la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) et le Gouvernement pour l’acquisition de mobilier de bureau. La prise d’un décret conjoint, portant promotion du port du Faso Danfani, du Koko Dunda et d’autres tissus traditionnels. Ces initiatives, et bien d’autres actions, du Gouvernement sont des opportunités pour les MPME qui constituent environ 90% du tissu économique du Burkina Faso ; avec une contribution à la formation du PIB de l’ordre de 40%.

La célébration de l’édition 2025 de la JM-MPME, au Burkina Faso, est un cadre pour réfléchir sur des concepts importants tels l’innovation, la souveraineté économique, la résilience et le développement durable.

Par conséquent, j’invite tous les acteurs de l’écosystème des MPME à s’approprier le thème de cette journée et d’en faire un outil de changement pour un Burkina Faso libre et prospère.

Vive le Burkina Faso !

Vive les promoteurs des Micros, Petites et Moyennes Entreprises !

Bonne célébration à toutes et à tous !

M. Serge Gnaniodem PODA

Ministre de l’Industrie,

du Commerce et de l’Artisanat

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Wagadugu

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