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🛑Présidence tournante du Conseil des Ministres de l'UEMOA : les représentants des Etats de l'AES claquent la porte de la...
11/07/2025

🛑Présidence tournante du Conseil des Ministres de l'UEMOA : les représentants des Etats de l'AES claquent la porte de la 2è session ordinaire annuelle du conseil des ministres.

Lomé ce 11 juillet 2025

Faute d'accord sur la désignation du Burkina Faso pour présider le conseil des Ministres conformément au traité de l'UMOA, les représentants des Etats de l'AES claquent la porte de la 2è session ordinaire annuelle du conseil des ministres.

L'article 11 des statuts de l'UMOA (Union Monétaire Ouest Africaine) décrit l'organisation et les fonctions de la présidence du Conseil des Ministres de l'UMOA. Voici ce qu'il stipule :

Article 11

Le Conseil choisit l'un des Ministres chargés des Finances de I'UMOA pour présider ses travaux.

Cette élection, faite ès qualité, doit appeler les Ministres chargés des Finances de l'UMOA à présider à tour de rôle le Conseil.

La durée du mandat du Président est de deux ans.

Le Président du Conseil des Ministres convoque et préside les réunions du Conseil. II veille à la préparation des rapports et des propositions de décisions qui lui sont soumis et à la suite qui leur est donnée.

Le Conseil peut inviter la BCEAO, la Commission Bancaire, la BOAD, le CREPMF et la Commission de l'UEMOA à lui soumettre des rapports et à prendre toute initiative utile à la réalisation des objectifs de l'UMOA. La BCEAO, la BOAD et la Commission de I'UEMOA pourvoient à l'organisation des séances du Conseil des Ministres et à son secrétariat.

RTB

2133- Les 10 erreurs des présidents africains invités à Washington - "Quand 5 comédiens africains entrent à la Maison Bl...
11/07/2025

2133- Les 10 erreurs des présidents africains invités à Washington - "Quand 5 comédiens africains entrent à la Maison Blanche, ils ne deviennent pas des rois, mais ils transforment les lieux en un cirque". Jean-Paul Pougala
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Leçon d'intelligence économique et stratégique de Jean-Paul Pougala
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Les 10 erreurs des présidents africains invités à Washington

Mercredi le 9 juillet 2025, 5 chefs d'états sont invités par le 47ème président américain Donald Trump à la Maison Blanche, siège de la présidence des États-Unis.

On apprendra par la suite, des indiscrétions venant de l'entourage du président américain, que le format des 5 chefs d'état s'est précisé, après que tous les chefs d'états d'Afrique australe et de l'est ont refusé d'y aller, prétextant des rendez-vous urgents programmés depuis de longues dates.

A la fin, n'ont accepté l'invitation que ceux qui avaient envie de se faire humilier.

Et ils en ont eu pour leur grade !

Sur le plan purement d'intelligence économique, ces chefs d'état africains ont commis plusieurs erreurs de débutants que nous allons analyser tout au long de cette leçon.

Erreur n° 1

Confondre une rencontre multilatérale avec une réunion bilatérale.

Durant une réunion bilatérale, chacun parle à l'autre, de ce qui regarde exclusivement son côté.

Mais dans une réunion multilatérale, on se limite aux thèmes collectifs qui doivent intéresser la partie à laquelle on appartient.

Erreur n° 2

Se tromper sur l'objet de la rencontre.
Il s'agit avant de répondre à l'invitation d'obtenir de celui qui invite une réponse préliminaire à une question : pourquoi l'invitation ?

En écoutant ces chefs d'état africains répondre comme des perroquets à la petite demande du président américain, de se présenter, on comprend vite qu'ils ne savaient pas pourquoi ils étaient là.

Et c'est là, privés de capacité intellectuelle de la Pensée Critique, ils se sont tous livrés à un exercice d'auto-humiliation en monde-vision.

Hier matin, du jeudi 10/10/2025, ce sont les télévisions du monde entier qui se sont marrées de la comédie offerte par 5 clowns africains à la Maison Blanche.

De leurs visages, on a très vite compris qu'ils étaient comme perdus.

Ils étaient là sans se demander si on les a invités, parce qu'ils sont des pays tropicaux ? Des Pays du Sud ? Ou pays miséreux ?

Cela a démontré une caractéristique propre des dirigeants africains : ils ne prennent jamais le temps de comprendre le sujet avant de le résoudre.

Résultat des courses : ils sont en permanence hors-sujet.

Erreur n° 3

Ne s'intéresser que sur ses besoins et oublier ceux des autres.

Cela aurait été plus intelligent de se limiter à répondre de façon cordonnée à la demande du président américain.

S'il vous a invités, c'est qu'il a quelque chose à vous demander, c'est que c'est lui qui est dans le besoin.

À vous maintenant de vous limiter, pour écouter d'abord ce qu'il a à vous demander et puis c'est tout.

Erreur n° 4

Mettre aux yeux du monde ses lacunes en des matières aussi basiques, comme la géologie et la géographie.

C'était tellement ridicule de voir des chefs d'état mettre en évidence leurs lacunes surtout en géographie, croyant en bonne foi qu'ils sont les seuls à posséder certains minerais.

On ne leur a pas dit que le continent américain a le pétrole partout, depuis le Canada jusqu'au Chili, y compris le pétrole en offshore dans les côtes du Mexique.

On ne leur a pas dit qu'aucun pays africain ne figure sur la liste des 10 pays avec les plus grandes de réserves de pétrole du monde.

Et là encore, c'est un pays américain, le Venezuela qui, avec ses 320 milliards de barils de pétrole connus, est le pays avec les plus grandes réserves de pétrole au monde.

Erreur n° 5

Confondre la disponibilité des ressources naturelles et la richesse véritable.

En première année de la faculté d'économie, tout étudiant apprend que les ressources, toutes les ressources naturelles sont cataloguées comme des richesses Potentielles.

Les africains ne savent pas qu'ils ne sont que les gardiens des ressources naturelles minières qu'ils aiment citer à chaque discours politique.

Car pour qu'elles deviennent source de richesse pour le pays, il faut d'abord les exploiter.

Et c'est un problème que rencontrent tous les pays y compris les États Unis qui ne trouvent pas les financiers qui acceptent de risquer leur argent dans une mine même aux États-Unis, si elles ne sont pas bradées.

Expliquez-moi pourquoi ils le feraient pour des mines au Liberia ou en Mauritanie ?

Question : pourquoi les États Unis n'exploitent pas toutes leurs ressources naturelles ?

Réponse :
Pour que les ressources potentielles deviennent des richesses, il faut les investissements pour la prospection et l'exploitation de ces ressources.

Le projet n'est viable qu'en fonction du prix de la ressource sur le marché mondial.

Or plus il y a de fournisseurs et plus le prix est bas et impossible sera l'exploitation des mêmes ressources sur le sol américain.

En d'autres mots, ces chefs d'état africains ne savent pas que les États Unis n'ont aucun intérêt de financer l'ouverture d'une mine au Gabon, au Sénégal ou en Guinée Bissau, parce que toute nouvelle offre contribue à saturer le marché et baisser les prix. Ce qui fait jubiler un seul pays : la Chine ! Car c'est elle seule qui a les usines qui vont utiliser vos ressources.

Erreur n° 6

Ne pas savoir que les États Unis ne financent pas les concurrents africains de production minière.

Il y a une vérité amère que les pays africains refusent de voir : la production totale quotidienne de pétrole des pays africains est inférieure à la production quotidienne d'un pays comme la Russie.

Question : Pourquoi le Nigeria qui a une capacité de produire 4 millions de barils de pétrole par jour n'en extrait que la moitié, deux millions ?

Réponse : il n'y a ni investissements, ni équipements technologiques adéquats, pas seulement faute d'argent, mais aussi faute de partenariat.

Erreur n° 7

Ne pas comprendre que seule la Chine peut acheter leurs ressources et non les États Unis qui sont plutôt des concurrents

Ça fait 10 ans que le Nigeria fait des rendez vous à vide aux États-Unis pour soi-disant trouver des financiers pour le gazoduc devant porter le gaz nigérian vers la Méditerranée.

Ils ne sont pas au courant du fait qu'ils n'en trouveront pas, parce que le monde ne manque ni de pétrole ni de gaz.

Mais c'est le prix qui inquiète tout financier. Et plus il y a d'offre et moins intéressant sera l'affaire.

Il n'y avait que la Chine qui était en mesure de prêter en 2016, 84 milliards de dollars pour moderniser les raffineries du pays.

Les États Unis ne l'auraient jamais fait, parce que plus le Nigeria consomme son propre pétrole et plus le prix du pétrole va chuter sur le marché international, ce qui rendra non rentable l'exploitation du pétrole américain.

Résultat des courses : Le monde entier sait que le président des États-Unis ne va jamais contribuer à financer de nouveaux concurrents africains qui vont empêcher les mines américaines de s'ouvrir parce que non compétitives.

Erreur n° 8

Ne pas comprendre que pour profiter de ses ressources naturelles minières, il faut mettre ses propres citoyens en capacité d'être des protagonistes de toutes les filières d'exploitations.

Ces dirigeants africains ne se sont certainement jamais demandés pourquoi en Afrique il n'y a que l'Afrique du Sud qui profite pleinement des ressources de son sous-sol ?

Observez bien la situation des mines en Afrique. Il n'y a en effet qu'en Afrique du Sud que les privés sont devenus milliardaires.

Malheureusement ce ne sont pas les populations autochtones qui en sont les protagonistes, mais cela donne une indication sur le fait que ce n'est pas de l'étranger que viendra un sauveur des mines africaines.

Erreur n° 9

Ne pas prendre le temps pour organiser son modèle scolaire pour permettre au monde académique d'avoir le portefeuille d'exploitation minière en Afrique.

La Chine a pris 20 ans d'avance sur les terres rares, par rapport à ses principaux concurrents pourtant technologiquement très avancés de l'occident parce qu'elle a confié ce dossier à ses universités.

C'est tous les jours que l'Académie chinoise des Sciences nous annonce de nouvelles découvertes des nouveaux minerais.

L'université chinoise de Pékin ou de Tianjin annonce toutes les semaines au monde les exploits des équipes d'étudiants avec leurs professeurs dans l'acier, le nucléaire etc.

Les africains ne peuvent pas continuer de vanter les ressources minières qu'ils possèdent sans être capables de savoir ce qu'on en fait, et comment on le fait.

Erreur n° 10

L'homme d'état anglais, Sir Robert Peel affirmait au 19eme siècle une vérité que deux siècles plus t**d, les chefs d'état africains n'ont toujours pas maîtrisé :

"l'avenir sera aux peuples qui produiront le plus de houille".

Question : Pourquoi la houille ?

Réponse : parce que c'est un minerai sans lequel vous ne pouvez pas développer l’aciérie, l'industrie lourde. Et sans industrie lourde, il n'y a pas la possibilité d'utiliser à fonds ses autres ressources.

C'est ce que le président chinois Mao avait compris en créant dans les champs et les arrières-cours des communes de chine, ce qui a pris le nom de Hauts fourneaux de poche ou Hauts fourneaux villageois.

Mao avait compris l'affirmation de Peel, que sans acier, un pays ne se met pas sur la voie de l'industrie.

L'Afrique doit commencer par le début, créer des propres Hauts fourneaux ruraux pour créer les conditions matériels pour consommer elle-même ses propres ressources.

Je ne connais pas de solution miracle.

CONCLUSION

La China a accepté pendant 20 ans de mettre à disposition des techniciens et des ingénieurs compétents qui acceptaient d'être payés 50 centimes de dollars par heure après 13 heures de travail.

C'est ce sacrifice qui a été le joker proposé par la Chine aux occidentaux pour qu'ils acceptent d'investir leurs capitaux en Chine.

Les états africains croient par erreur qu'il suffit de faire la liste des ressources naturelles probables dans le sous-sol du pays, pour que des gens à New-York ou Pékin, se précipitent à les exploiter chez eux, jusqu'à les transformer sur place comme à prétendu le président du Gabon.

Par ailleurs, les africains ne savent pas que plus ils alimentent les campagnes occidentales contre les énergies fossiles, soi-disant pour sauver la planète, plus ils contribuent à décourager les investisseurs à venir exploiter leurs ressources minières.

Cela montre la nécessité de bien comprendre d'abord des enjeux des minerais avant même d'en parler.

Et dans tous les cas, la visite de cinq chefs d'état africains à la Maison Blanche à Washington le 9 juillet 2025, ne laissera aucune trace dans l'histoire en dehors de la représentation grotesque et le ridicule qu'elle a suscités.

Jean-Paul Pougala

Vendredi le 11 juillet 2025

11/07/2025

« Trouvez l’équilibre, ce n’est pas tout stabiliser. C’est composer avec l’instabilité. C’est accepter le mouvement. C’est apprendre à tenir debout même quand tout semble pencher … »

𝐈𝐥𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐢𝐧𝐪. 𝐂𝐢𝐧𝐪 𝐜𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐝’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐖𝐚𝐬𝐡𝐢𝐧𝐠𝐭𝐨𝐧. 𝐄𝐭 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞, 𝐃𝐨𝐧𝐚𝐥𝐝 𝐓𝐫𝐮𝐦𝐩, 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬, 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐮...
11/07/2025

𝐈𝐥𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐢𝐧𝐪. 𝐂𝐢𝐧𝐪 𝐜𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐝’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐖𝐚𝐬𝐡𝐢𝐧𝐠𝐭𝐨𝐧. 𝐄𝐭 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞, 𝐃𝐨𝐧𝐚𝐥𝐝 𝐓𝐫𝐮𝐦𝐩, 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬, 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞.

Le décor est planté. Les caméras tournent. Les présidents du , du , de la -Bissau, du et de la se tiennent debout autour d’un fauteuil où trône l’homme qui incarne encore l’arrogance impériale américaine. Le message est brutal. Symbolique. Dégradant. Et parfaitement assumé.

Peut-on encore parler de diplomatie ? Ou s’agit-il d’un exercice de soumission mis en scène ? Lorsque cinq présidents africains sont photographiés debout, figés autour d’un assis, l’image renvoie à des heures que nous pensions révolues.

Et quand le président mauritanien tente de s’exprimer, Trump l’interrompt sèchement :

"If you could just say your name and your country, that would be great."

"Si vous pouviez simplement dire votre nom et votre pays, ce serait formidable".

Voilà comment un président africain est traité par un ancien président américain revenu au pouvoir. Pas comme un partenaire. Mais comme un subalterne mal introduit.

Au président Joseph Boakai du Liberia, Trump lâche :

"You speak better English than many of my colleagues at the University of Chicago."

"Vous parlez mieux l'anglais que beaucoup de mes collègues de l'université de Chicago".

Derrière le compliment, c’est une vieille rengaine raciste qui refait surface : "Tu es l’exception parmi les tiens." Une manière de rabaisser sans avoir l’air, en dissimulant le mépris dans une flatterie.

Mais le summum de la honte vient du président gabonais

C’est Brice Clotaire Oligui Nguema qui, face à la presse, a livré l’image la plus pathétique de la rencontre. Militant presque avec ferveur pour que le prix Nobel de la paix soit décerné à Trump, alors même que ce dernier venait d’ordonner de nouvelles frappes sur l’Iran et que la guerre fait rage au Proche-Orient.

Un zèle à la limite de la supplique. Une honte politique. Pendant que des bombes tombent, lui encense le pyromane. Est-ce cela, le rôle d’un président africain aujourd’hui ? Plus loin dans l'entretien il a pourtant réclamé au président Trump des partenariats d'égal à égal. Un discours qui dénote totalement avec l'esprit mais surtout la forme de cette rencontre. Pour ma part ce discours sonnait pathétiquement faux. Mais je peux me tromper ... je vous le concède.

À qui la faute ? À ? À ces chefs d’États ? À nous tous ?

Si la dignité africaine est piétinée dans ces images, c’est aussi parce que nous avons trop souvent accepté que nos dirigeants cherchent leur lumière dans l’ombre des autres. Parce qu’ils veulent être aimés de au lieu d’être respectés à , ou .

Et si demain l’ était invitée ?

Si un jour, Trump ou un autre président américain tendait la main à l’AES, notre posture devra être claire :

Rester fermement arrimés à nos choix géopolitiques.

Dialoguer sans se coucher.

Être ouvert, oui. Être respectueux, bien sûr. Mais être lucide et courageux avant tout. Car l’histoire ne pardonne pas aux peuples qui s’agenouillent à chaque changement de vent.

Ce qui s’est joué à la Maison-Blanche n’était pas un sommet. C’était une démonstration. Une hiérarchisation. Un test de loyauté. Et beaucoup y ont échoué. Tristement.

Mais il est encore temps de redresser la tête. L’ ne retrouvera jamais sa grandeur dans les salons de ceux qui l’ont pillée. Elle l’obtiendra en elle-même, dans sa mémoire, sa conscience et son courage.

Car tous les empires finissent par tomber. Et ce siècle pourrait bien être celui où les peuples les plus humiliés d’hier relèveront la tête pour de bon.

𝐓𝐮̂𝐰𝐞̂𝐧𝐝𝐲𝐚𝐦 𝐍𝐈𝐊𝐈𝐄𝐌𝐀
Si j’ai tort, alors j’ai sincèrement tort.

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝  #𝐓𝐫𝐮𝐦𝐩 𝐫𝐞𝐝𝐞𝐬𝐬𝐢𝐧𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐚 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 : 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐭𝐫𝐢𝐞́𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐯𝐨𝐥𝐞𝐭, 𝐞𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭...
09/07/2025

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 #𝐓𝐫𝐮𝐦𝐩 𝐫𝐞𝐝𝐞𝐬𝐬𝐢𝐧𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐚 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 : 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐭𝐫𝐢𝐞́𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐯𝐨𝐥𝐞𝐭, 𝐞𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧

Donald Trump, désormais de retour à la Maison Blanche, relance sa diplomatie africaine. Mais à sa façon. Pour son premier sommet avec le continent, il ne convie pas l’Union africaine, ni les principales organisations régionales. Il ne tend pas la main à l’ensemble des nations africaines. Non. Il choisit cinq pays seulement : le , le , la -Bissau, le et la , reçus à du 9 au 11 juillet. Un casting minutieux. Un message à peine voilé. Et surtout, une stratégie.

Pourquoi ces cinq pays ?

Ces États ont des profils qui intéressent l’ trumpienne : accès stratégique à l’Atlantique, stabilité relative, richesses naturelles importantes… et surtout, absence de rupture radicale avec l’ .

En somme, ce sont des pays jugés « fréquentables », « alignables », à l’opposé des régimes perçus comme rebelles ou insoumis à l’ordre impérial traditionnel on pense ici à l’ ( , , ).

Trump ne fait pas de mystère : il veut reconstruire une hégémonie affaiblie sur le continent africain, où la , la et les gagnent du terrain. Ce sommet n’est donc pas un geste d’amitié, mais une opération de reconquête géopolitique.

Le Sénégal, entre affirmation et tentation

Le cas du Sénégal est central. Avec l’arrivée au pouvoir de Diomaye Faye et Ousmane , beaucoup espèrent un tournant souverainiste. Les discours sont clairs, la volonté de rupture affirmée. Mais cela reste plus au stade de discours pour l’instant. Mais l’invitation à ce sommet constitue un test majeur : jusqu’où ira le Sénégal dans son affirmation de souveraineté ?

Y aller ne signifie pas forcément capituler. On ne va pas être extrémiste. Mais tout dépendra du ton et de la ligne tenue à Washington. L’Afrique n’a plus besoin d’assister à des sommets pour recevoir des injonctions, signer des accords léonins ou devenir un pion dans des guerres par procuration. Elle doit s’y présenter comme force, non comme mendiant.

Ce sommet peut être une opportunité si le Sénégal en profite pour rappeler que le continent est adulte, capable de choisir ses partenariats. Sinon, ce sera une illusion de plus.

Un impérialisme sans masque

Trump ne s’en cache pas. Pour lui, l’Afrique est un champ d’opportunités économiques, stratégiques et militaires. Les États-Unis sont fatigués de voir l’Afrique échapper à leur emprise. Ils veulent reprendre pied, et ils le feront par la persuasion, la promesse d’investissements… ou la pression diplomatique.

Mais la supercherie ne prend plus aussi facilement. Les peuples voient, comparent, comprennent. Ils savent que ces mêmes États-Unis n’ont jamais invité l’AES, qu’ils ont fermé les yeux sur des coups d’État constitutionnels en Afrique centrale, qu’ils ont soutenu des régimes autoritaires lorsqu’ils leur étaient utiles.

Ce double standard est connu. Et Trump, malgré son retour triomphal, ne pourra pas cacher éternellement que l’Amérique ne veut pas d’alliés : elle veut des exécutants. Un point c’est tout.

Une alerte pour l’Afrique

Ce mini-sommet doit éveiller les consciences. Ce n’est pas une marque de considération. C’est un test. Trump sonde les lignes, mesure les fidélités, tâte les résistances. Il ne fait pas de diplomatie ; il fait du business.

Les pays qui s’y rendent doivent y aller avec leur agenda, leur souveraineté en tête, et leur dignité en bandoulière. Sinon, ils ne feront que conforter une Amérique qui croit encore pouvoir reconfigurer l’Afrique à sa convenance.

L’enjeu derrière les poignées de main

Ce sommet de trois jours ne sera qu’une parenthèse si les dirigeants africains ne prennent pas conscience du moment historique que nous vivons. Soit l’Afrique s’affirme, forge des alliances équilibrées et diversifiées, soit elle replonge dans une ère de dépendance maquillée en coopération. Et je puis dire que je ne suis pas très confiant sur la posture de ces 5 pays face à Trump.

La partie est rude. Mais le réveil est déjà en marche, porté par les peuples. Et aucun sommet à Washington ne pourra l’arrêter. Mais ….

𝐓𝐮̂𝐰𝐞̂𝐧𝐝𝐲𝐚𝐦 𝐍𝐈𝐊𝐈𝐄𝐌𝐀

Si j’ai tort, alors j’ai sincèrement tort.

08/07/2025

Un autre soit disant su*cide ce jour ... Le régime barbare de Macron 🇫🇷 poursuit ses ass*ssinats maquillés. Pays des droits de l'homme soit disant … balayez devant chez vous !!! De grâce !

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐞́𝐠𝐨 𝐝’𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐠𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐛𝐥𝐨𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 : 𝐥’𝐔𝐄𝐌𝐎𝐀 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞L’Union Économique et Moné...
06/07/2025

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐞́𝐠𝐨 𝐝’𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐠𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐛𝐥𝐨𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 : 𝐥’𝐔𝐄𝐌𝐎𝐀 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞

L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine ( ) est aujourd’hui secouée par une crise interne qui illustre une fois de plus l’urgente nécessité d’une refondation profonde de nos institutions régionales. Ce qui se joue dans l’ombre entre Alassane Ouattara et le président Ibrahim Traoré n’est pas simplement un désaccord protocolaire : c’est un affrontement entre deux visions du continent.

D’un côté, un chef d’État ivoirien fidèle au paradigme classique de coopération avec les anciennes puissances coloniales. De l’autre, un chef d’État burkinabè qui incarne une volonté de rupture radicale avec l’ordre néocolonial. Ce qui choque ici, c’est que le président , dans un acte jugé par beaucoup d’observateurs comme hostile, s’opposerait à ce que le Faso assume la présidence tournante du conseil des ministres de l’UEMOA. Un poste pourtant dévolu de manière cyclique, qui ne devrait souffrir d’aucun blocage si l’intérêt communautaire primait sur les susceptibilités personnelles.

La réunion du 11 juillet prochain pourrait donc se tenir dans un climat de tension, voire de blocage. Une telle situation est non seulement regrettable, mais elle est également dangereuse pour l’équilibre de la sous-région. Cette organisation censée incarner l’unité et la convergence est en train d’illustrer, par son immobilisme, l’échec d’un modèle fondé sur des arrangements politiques plus que sur la volonté des peuples.

Il est temps que nos institutions reflètent les aspirations profondes de nos populations. L’Afrique de l’Ouest a besoin de solidarité, pas de rivalités. De courage politique, pas de calculs de cour royale. Et surtout, de dirigeants capables de se dépasser eux-mêmes pour le bien commun. De dirigeants qui ont envie de délier leur chaîne coloniale.

L’histoire retiendra ceux qui auront choisi la grandeur collective plutôt que la posture individuelle. Car l’ n’a plus le luxe de s’enliser dans les querelles stériles. Trop de défis attendent. Trop de peuples espèrent.

𝐓𝐮̂𝐰𝐞̂𝐧𝐝𝐲𝐚𝐦 𝐍𝐈𝐊𝐈𝐄𝐌𝐀

Si j’ai tort, alors j’ai sincèrement tort.

  🇧🇫 : Deux nouvelles provinces ont été créées : la province du Dyamongou, dont Kantchari devient le chef-lieu, et la pr...
02/07/2025

🇧🇫 : Deux nouvelles provinces ont été créées : la province du Dyamongou, dont Kantchari devient le chef-lieu, et la province de Karo-Peli, avec Arbinda pour chef-lieu. Par ailleurs, quatre nouvelles régions administratives voient le jour :
– La région du Soum, ayant Djibo pour capitale régionale,
– La région de la Sirba, avec Bogandé comme chef-lieu,
– La région de la Tapoa, dont la capitale est Diapaga,
– Et la région du Sourou, avec Tougan pour centre administratif principal.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Nathalie Yamb 𝐛𝐚𝐧𝐧𝐢𝐞 𝐝’ #𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 : 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐡𝐲𝐩𝐨𝐜𝐫𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞́𝐞 !!! La décision pathétique de ...
02/07/2025

Nathalie Yamb 𝐛𝐚𝐧𝐧𝐢𝐞 𝐝’ #𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 : 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐡𝐲𝐩𝐨𝐜𝐫𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞́𝐞 !!!

La décision pathétique de l’Union Européenne, qui interdit à Nathalie Yamb d’entrer ou de transiter dans ses États, en dit long sur la fragilité de leur éthique diplomatique. Sous le prétexte d’un « soutien à la » et d’une inclusion sur la liste des « menaces hybrides », elle devient la première Africaine sanctionnée dans ce cadre .

Pourtant, elle n’est visée que pour avoir dénoncé la , appelé à la rupture avec les chaînes postcoloniales et soutenu les voix souverainistes en en particulier notamment dans les pays de l' . Sa voix dérange, car elle met à nu l’impérialisme occidental en dénonçant sa mainmise idéologique et militaire .

L’UE prouve ainsi son incapacité à affronter le débat d’idées, préférant qu’elle soit réduite au silence plutôt qu’écoutée. Mais l’histoire montre que les mouvements les plus puissants émergent souvent de la répression et des interdictions. Cela ne fait aucun doute.

Solidarité totale à la grande sœur Nathalie Yamb. Votre posture panafricaniste, votre clairvoyance, sont un phare pour des milliers de jeunes en Afrique. Face à la censure, nous serons toujours là pour défendre votre combat et nous battre à vos cotés.

𝐓𝐮̂𝐰𝐞̂𝐧𝐝𝐲𝐚𝐦 𝐍𝐈𝐊𝐈𝐄𝐌𝐀
Si j’ai tort, alors j’ai sincèrement tort.

01/07/2025

Les FAMAs 🇲🇱 ont réussi à repousser des attaques coordonnées menées par des groupes armés dans plusieurs régions du pays, notamment dans la région de . Bravo ✊🏾

01/07/2025

Oui la gu3rre est loin d’être terminée dans le … mais il faut être sacrément de mauvaise foi ou terriblement malhonnête pour ne pas voir que les choses s’améliorent sur tous les plans … 🇧🇫🇲🇱🇳🇪

𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐥’ #𝐀𝐄𝐒 🇧🇫🇲🇱🇳🇪 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐚𝐢𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 ?Pourquoi continuer à singer des systèmes politiques qui ne n...
30/06/2025

𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐥’ #𝐀𝐄𝐒 🇧🇫🇲🇱🇳🇪 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐚𝐢𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 ?

Pourquoi continuer à singer des systèmes politiques qui ne nous ressemblent pas, qui ne nous réussissent pas, et qui ne nous respectent pas ?

Depuis plus de 30 ans, la démocratie libérale, vendue comme le Graal par l’Occident, a été injectée dans nos États africains avec la promesse de développement, de stabilité et de liberté. Mais qu’avons-nous récolté ?
Des institutions faibles.
Des partis politiques divisés et clientélistes.
Des élections achetées à coups de billets de banque et de sacs de riz.
Des présidents élus pour obéir à l’étranger.
Et surtout, un chaos permanent érigé en normalité.

Pendant ce temps, certains pays que l’Occident adore critiquer pour leur “manque de démocratie”, comme la Chine, avancent, bâtissent, et relèvent la tête dans le concert des nations.

Ce n’est pas la dictature qui a fait la force de la Chine, mais l’unité idéologique, la cohérence d’un projet de société, et une vision partagée, portée par un Parti fort, structuré, ancré dans sa culture. Un parti unique, oui mais unifié, organisé, enraciné.

Et si l’espace ( Faso, , ) choisissait enfin son propre modèle politique ?
Un modèle qui correspond à notre histoire, notre culture, nos besoins et nos défis.
Un modèle fondé sur la discipline collective, la responsabilité partagée, et l’unité nationale au-dessus des calculs partisans.

Nous ne parlons pas ici d’un pouvoir autoritaire sans contrôle.
Nous parlons d’un projet de parti unique, volontairement assumé, avec des structures inclusives, participatives, rigoureuses.
Un Parti panafricain de la Renaissance.
Un Parti du Redressement.
Un Parti du Peuple, pas des élites.
Un Parti qui encadre, forme, responsabilise, dans chaque village, chaque quartier, chaque corps social.
Un Parti qui fédère, et non qui divise.

N’en déplaise aux “gardiens de la démocratie” occidentale et à leurs clones locaux, nous avons le droit souverain de choisir la structure politique qui nous convient.

Le multipartisme n’est pas sacré.
La démocratie de façade n’est pas la fin de l’Histoire.
L’échec du modèle occidental en est un fait, pas une opinion.
Et ceux qui veulent continuer de courir derrière ces chimères sont libres…
Mais qu’ils ne viennent pas entraver le réveil des peuples de l’AES qui cherchent une autre voie.

Car au fond, ce n’est pas tant la démocratie qu’ils défendent…
C’est leur place dans l’ancien ordre, celui des nominations, des Organismes Non Gouvernementaux, des fonds d’appui, des “partis amis”, des appels d’offres à 15 signatures.

L’AES doit inventer son propre ordre. Et il ne peut être que structurel, enraciné, exigeant, lucide.
Un seul grand Parti pour reconstruire, pour former, pour canaliser les énergies.

Il est temps d’oser. Il est temps de bâtir un socle politique fort, pour accompagner la libération économique et militaire. Car sans ordre, point de souveraineté.
Sans unité, point de victoire.

Le multipartisme copié-collé nous a divisés, appauvris, vendus. C’est factuel.

L’unité politique choisie et structurée peut nous redresser, nous redéfinir, nous redonner notre place.

𝐓𝐮̂𝐰𝐞̂𝐧𝐝𝐲𝐚𝐦 𝐍𝐈𝐊𝐈𝐄𝐌𝐀

Si j’ai tort, alors j’ai sincèrement tort.







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