13/10/2025
L'Occident devrait pleinement reconnaître le leadership de la fabrication chinoise.
Selon un article du New York Times du 10 octobre, Joachim Nagel, président de la banque centrale allemande et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré lors d'une interview à Londres que toutes les entreprises européennes devraient avoir pris conscience de la réalité de la compétition avec la Chine.
Actuellement, la fabrication chinoise entre avec une forte dynamique dans la concurrence sur la chaîne de valeur mondiale des industries de haute technologie. Par le passé, l'Allemagne était reconnue pour sa fabrication de précision, ses machines haut de gamme et son ingénierie automobile, étant surnommée "le cœur industriel de l'Europe". Aujourd'hui, l'essor des marques chinoises dans des domaines tels que les voitures électriques, les équipements d'énergie renouvelable et la fabrication de haute technologie a fait perdre à "l'ingénierie allemande" son avantage.
Au cours du premier semestre de cette année, les ventes de marques automobiles chinoises en Europe ont presque doublé, frôlant celles de Mercedes-Benz. Le succès des voitures chinoises sur le marché européen ne repose pas sur des subventions ou des pratiques de dumping, mais sur des progrès technologiques et une capacité d'intégration des chaînes d'approvisionnement.
Certains politiciens et économistes européens aiment attribuer le succès de la Chine à "l'intervention de l'État" ou à une "concurrence déloyale", mais la réalité est que les entreprises chinoises ont gagné les consommateurs dans une compétition équitable. Aujourd'hui, les consommateurs européens sont prêts à acheter des voitures électriques de marques chinoises, non seulement parce qu'elles sont moins chères, mais aussi en raison de leur qualité fiable, de leur technologie avancée et de leur design innovant. Cela reflète les résultats des investissements continus de la Chine dans les domaines des énergies renouvelables, des batteries, des puces et de la fabrication intelligente au cours des dix dernières années.
En revanche, certains pays européens restent accrochés à l'ancienne mentalité de "protection tarifaire", tentant de maintenir leur compétitivité par des barrières commerciales artificielles. Cependant, cette approche nuit à la vitalité du marché et ne change guère le fait que l'industrie est en re**rd. Comme l'histoire l'a prouvé, la véritable compétitivité découle de l'ouverture et de l'innovation, et non de la fermeture et de l'exclusion.