31/08/2025
FNEB : 35 ans de survivance… pour s’égarer ?
Une étoile jadis ardente, aujourd’hui vacillante ?
Autrefois creuset incandescent d’ambitions nobles et de ferveur juvénile, la FNEB s’érigeait en bastion d’excellence, en citadelle éclairée de l’union, du renforcement, et de la lumière pour la cause estudiantine.
Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce noble édifice ?
Qu’en est-il advenu de cette flamme jadis ardente ?
Le mouvement étudiant, dans une lente et douloureuse agonie, semble chaque jour davantage s’abandonner aux affres d’une dérive systémique, livrée à une concurrence vorace, viciée par des intérêts égoïstes, et asservie à des aînés déchus, dénués d’ambition et sans remords pour leurs parcours moribonds au sein des entités.
À chaque veille électorale, ce qui devrait être un haut lieu de débats stratégiques se mue en foyer glacial d’une guerre froide aux desseins obscurs.
La FNEB devient alors théâtre d’une tragédie orchestrée par des esprits perfides, des “anciens” qui, au lieu d’ériger des ponts, construisent des murs.
Ces mêmes aînés, supposés mentors et balises du chemin, fomentent des clivages pernicieux, élèvent des camps, nourrissent des scissions et inoculent le poison de la division dans l’âme d’une jeunesse qu’ils devraient rassembler.
Pourquoi tant de bords pour mieux faire déborder le vase ?
Pourquoi, au lieu de l’éclairage, semer la confusion et la duplicité ?
L’“ancien” , ce titre sacré censé incarner la sagesse se transmue trop souvent en architecte de la discorde, en stratège d’une realpolitik estudiantine sans morale ni cap.
Et pourtant, ces mêmes individus, pour la plupart, ont-ils encore légitimité universitaire ?
Combien parmi eux détiennent encore une inscription valide ?
Ne sont-ils pas devenus des fantômes bureaucratiques, errants sans domicile fixe, campant dans les ruelles de l’université et polluant l’espace de leur influence délétère ?
Il est temps, il est plus que temps, de DÉLIVRER la FNEB.
Oui, il faut libérer cette organisation gangrenée par une imposture insidieuse, entretenue par des usurpateurs embourbés dans une sournoiserie sans égal, prisonniers d’une supercherie aussi vieille que leur duplicité.
Les étudiants ploient sous le joug.
L’université gémit sous l’absence cruelle de représentants capables de penser, de réformer, de bâtir.
Où sont les cerveaux structurés, les esprits stratèges, les mains laborieuses et les cœurs vaillants ?
Ce qui fait défaut, ce ne sont pas les “chefs”, ce sont les LEADERS.
Ce qui manque, ce ne sont pas les voix tonitruantes, ce sont les têtes bien faites, capables d’initier une mue, de porter une vision, de catalyser une résurrection.
Mais hélas, ce que nous voyons, ce sont des pantins au service de forces obscures.
L’incompétence est promue, la médiocrité sanctifiée, et les faveurs substituées au mérite.
Le campus devient un terrain vague de manipulations et d’existences parasites.
Le Recteur doit rougir les yeux.
Il est impératif qu’un regard lucide, impartial et implacable soit posé sur cette organisation.
Les autorités universitaires doivent agir promptement pour extirper les éléments parasites, ces éternels squatteurs de campus, véritables vampires de l’espace académique.
L’université n’est pas un centre d’hébergement pour nomades politiques en mal d’influence.
Ma voix est celle de ceux qu’on n’entend pas.
Elle est le cri d’une majorité silencieuse, meurtrie par la complicité de pseudo-responsables rongés par l’incompétence, ou étouffés par la spirale d’un système gangrené.
Je parle.
Je dénonce.
Je confirme.
Et je proclame avec la solennité d’un témoin de son époque :
Je n’appartiens à aucun bord politique au sein de l’UAC.
Mais j’ai vu. Et j’ai dit.
Car dans ma mission d’éveilleur de conscience, je me dois de sonner l’alarme lorsque la maison prend feu.
Et la FNEB est aujourd’hui ligotée, trahie, détournée de son essence par des esprits tordus, des âmes perverties par l’avidité et le goût du pouvoir.
Expulsez les faux étudiants.
Formez des leaders.
Forgez des consciences.
Les étudiants ne veulent plus de “chefs”.
Ils veulent des guides. Des bâtisseurs. Des inspirateurs.
Libérez la FNEB.
Délivrez les organisations estudiantines.
Sauvez ce qui peut encore l’être.
La roue tourne.
Et bientôt, les projecteurs implacables de la Vérité se braqueront sur vous.
Préparez-vous.
Germain Mawouna Massede
2A INFOS BENIN