16/05/2025
LEADERSHIP D’UN DIRIGEANT HORS-PAIRE
(Partie 1)
Fils de Khattob et sa prestigieuse gestion au pouvoir. Trois principes de base : la justice, l’égalité et la liberté sont les grandes valeurs qui ont caractérisé Oumar fils de Khattob durant son règne en tant que calife (dirigeant de la grande communauté musulmane) au VIIe siècle.
Oumar, un homme dont les dirigeants musulmans et de toutes les sociétés du monde devraient s’inspirer.
Les défis de Oumar fils de Khattob furent donc de gouverner ces peuples avec justice, dans le respect de leur culture, répandre le message du Prophète Mohamed (SAW), unifier les populations et leur transmettre un sentiment d’appartenance à l’Etat islamique malgré les différences. Il a pour cela fallu réfléchir à de nouveaux systèmes d’administration et de gouvernance qui ont porté leur fruit. Parce qu’il parvint à créer un Etat stable et fonctionnel qui fait que son califat eut un impact majeur dans l’histoire de la civilisation arabo-musulmane.
De la séparation du pouvoir judiciaire et exécutif et diversification des sources de droit. (inter-ligne)
Oumar fils de Khattob participa également à développer les sources de droit, qui se limitaient à l’époque du Prophète au Coran, à la sunna et à l’ijtihad, un effort de réflexion et d’interprétation faisant appel à la raison humaine. Mais devant la complexité des affaires judiciaires reportées aux gouverneurs et au calife, d’autres sources émergèrent de ce contexte, tel que la consultation (choura), le consensus (’ijma’), l’opinion personnelle du juge (ra’y) et le raisonnement par analogie (qiyas). Oumar savait que la justice au sens large du terme était à la base de la stabilité et de la prospérité des sociétés. C’est pour cela qu’il donna à celle-ci toute son importance. La volonté de justice de Oumar était effective et transparaissait dans tous ses actes. Il avait l’habitude de dire dans certains de ses discours : « Ô peuple ! Je jure par Dieu que je ne vous délègue pas mes gouverneurs pour qu’ils vous oppriment ou pour qu’ils vous lèsent dans vos droits ! Non, ils sont envoyés vers vous pour vous enseigner votre religion ainsi que la tradition de votre Prophète et pour qu’ils jugent entre vous avec justice et équité. Si l’un d’entre eux transgresse ces règles, n’hésitez pas à m’en informer, car je jure par Celui qui détient l’âme de Oumar entre Sa main, il aura des comptes à me rendre ! ». Le principe d’égalité fut de la même façon fondamental aux yeux de Oumar. D’un point de vue islamique, tous les êtres humains sont égaux, peu importe leurs statuts ou leurs origines. Et un calife qui ne respecterait pas ce principe ne saurait se montrer digne de cette noble fonction. C’est ainsi qu’il s’appliqua à faire en sorte que nul ne soit lésé ou favorisé sur la base de sa race, de sa couleur, de sa descendance, de son genre ou de sa classe sociale. Lors d’une famine qui toucha Médine et ses environs durant le règne de Oumar fils de Khattob, il jura qu’il ne consommerait plus de lait ou de yaourt jusqu’à ce que tout le monde puisse se permettre d’accéder à ces denrées, ce qui montre ce souci d’équité non seulement entre les gens du peuple, mais en plus entre lui et ses sujets.
Les reformes du leader(inter-ligne)
Le premier exemple est celui du commerce. Le calife veillait particulièrement à ce qu’il soit réalisé en accord avec le droit musulman (charia). Nul ne pouvait exercer une activité commerciale à Médine s’il ne connaissait pas les lois islamiques sur le sujet. Oumar dit à ce propos que « personne ne doit avoir une place dans notre marché s’il ne sait pas ce qu’est l’intérêt (riba). » En plus des lois religieuses clairement établies, il mit en place des lignes directrices pour les marchands afin de réguler les échanges et de garantir la stabilité du marché, en interdisant par exemple la triche, les stocks trop importants, le marché noir ou la corruption. Le calife ne se limita donc pas aux sources traditionnelles de la religion, mais après observation des pratiques commerciales couramment répandues dans la population, il s’efforça de les réformer afin de faire en sorte qu’elles fassent prospérer et fructifier l’Etat tout en respectant l’éthique prônée par l’islam.
Son rôle dans la vie socio-économique(inter-ligne)
Réaction :
Ibrahim EHI-OLOU
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