Gbèmè-Tv

Gbèmè-Tv Une télévision qui donnera les informations sur l'international .

26/07/2023

« J’UTILISE LE FORMOL POUR AVOIR BEAUCOUP DE CLIENTS…

🆘️Lorsque le bissap/foléré est bien sucré les clients aiment cela, ils en raffolent. Le sucre est trop cher, si je vends sans, je ne gagne pas grand-chose. Mais quand j’utilise le formol, le bénéfice est important», explique une vendeuse de bissap.
🆘️ « Les gens le font et moi j’ai découvert le secret », confie une vendeuse de bouillie.

‼️De nombreux scandales récents font état de l’usage du formol dans les denrées alimentaires, et ceci constitue un problème de santé publique à prendre très au sérieux !

☣️Ce n’est un secret pour personne, le formol est utilisé par certains bouchers et vendeurs de poissons pour éloigner les mouches de leur marchandise et rallonger leur durée de conservation en raison de problèmes d’électricité et d’ordre économiques. Il s’agit bien évidemment de fraude alimentaire.

‼️Mais tenez-vous tranquille, la liste des aliments qui contiennent le formol est bien plus longue !

☣️Le formol s’utilise déjà à la place du sucre dans de nombreux aliments sucrés que l’on consomme quotidiennement. Non pas seulement sur le plantain, la viande, ou le poisson comme on le savait déjà, mais également dans les jus de fruits, des gâteaux, de la bouillie et du bissap...
☣️Les poulets et croupions de dinde qui nous viennent de l’étranger sont aussi injectés du formol, pour gonfler abusivement, augmenter leur poids et pour qu’ils résistent longtemps avant leur décomposition, même s’ils n’ont pas été vendu à temps.
☣️Il faut peut-être rappeler d’entrée de jeu que le formol, avec un goût très sucré, est un composé organique chimique de la famille des aldéhydes ; c’est un formaldéhyde ou aldéhyde formique, un composé organique largement utilisé en raison de ses propriétés biocides, de fixateur, de liant, et conservateur de dépouilles d’animaux ou d’humains.
☣️ Ce produit sert à embaumer les cadavres dans les morgues et sa destination initiale n’a jamais été nos repas ou notre estomac !

Inscrivez vous à suivre gratuitement ce master class qu'organiser  Ong Planète des Arts sous le contrôle de monsieur Rom...
30/05/2023

Inscrivez vous à suivre gratuitement ce master class qu'organiser Ong Planète des Arts sous le contrôle de monsieur Roméo KIKI.

On restera avec IRIKO SLAM pour ce mois.
20/03/2023

On restera avec IRIKO SLAM pour ce mois.

https://www.facebook.com/100066429296351/posts/436983885192584/?app=fbl
30/09/2022

https://www.facebook.com/100066429296351/posts/436983885192584/?app=fbl

Utilisation de perle par les femmes

Une arme de séduction ou de mort

Transmise de mère en fille pour capturer et garder son homme au foyer, l'utilisation de perle est aujourd'hui une arme fatale de séduction, mais aussi de mort. De la même manière qu'elle se présente en plusieurs variétés, ses fonctions sont multiples. Inconnue encore d'un grand nombre d'hommes, les perles font d'énormes ravages. Un tradi-praticien expose :
" Nous avons changé de stratégie dans nos travaux pour "Gbassé" les hommes. Nous préparerons des perles que nous vendons à celles qui viennent vers nous. Si tu ne l'aimais pas, si elle porte la perle et que tu tiens des rapports sexuels avec elle, tu vas commencer par par l'aimer. Tout ce qu'elle te demande, tu vas la lui donner. Tu auras toujours envie d'aller au
sexe avec elle. Pour d'autres, si tu couches avec elle, tu perds ta chance. Tout ton bonheur lui est transféré. Parfois nous transformons des perles en serpent. À vue d'œil vous verrez une perle tandis que c'est un serpent. Aux hommes, j'appelle à la vigilance, au pire des cas à la fidélité". A -t-il précisé sous l'anonymat.

Jérémie OLOMONCHI

Suivez votre radio virtuelle GBÈMÈ-FM qui communique sur l'événement Miss Gbevivi en cliquant sur ce lien https://youtu....
11/08/2022

Suivez votre radio virtuelle GBÈMÈ-FM qui communique sur l'événement Miss Gbevivi en cliquant sur ce lien https://youtu.be/WqQ2241zMDA Pour plus d'informations contactez la radio de la société générale qui vous accompagne pour votre visibilité. +229 97 35 98 14 WhatsApp et appel.

La grande finale du concours Miss Gbevivi s'annonce à grande vitesse. vous êtes invités spécialement pour promouvoir les valeurs africaines le samedi 27 AOÛT...

https://youtu.be/Qfkbjyz5tHo
31/05/2022

https://youtu.be/Qfkbjyz5tHo

Retrouvez ici l'intégralité de notre émission "5 sur 7 Matins" du Vendredi 27 Mai 2022 avec Rachidatou BIO MAMAN

[ CONCOURS D’ART ORATOIRE 2022 ]La Fondation Plume Arriviste lance un appel de candidature pour sa deuxième édition du c...
05/03/2022

[ CONCOURS D’ART ORATOIRE 2022 ]

La Fondation Plume Arriviste lance un appel de candidature pour sa deuxième édition du concours d'art oratoire.

❗️ Le CONCOURS D’ART ORATOIRE est ouvert à tous les Élèves de la classe de 4ème, 3ème, 2nd ,1ère et Tle. Ainsi que les étudiants de première année au troisième année.

📝 Pour vous inscrire, il vous suffit d'envoyer nom, prénoms et votre numéro de téléphone au +229 97 35 98 14.

📝 Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 26 mars 2022 à 00h !

Une formation en art oratoire sera organisé à l'endroit des candidats.
Les frais de participation s'élèvent à 2 000f CFA et à payer le 09 Avril 2022, lors de la formation en art oratoire au siège du 3ème arrondissement de Cotonou.

⭕ LES LOTS À GAGNER⭕

✔️ Trophée
✔️ Ordinateur
✔️ Téléphone portable Android
✔️Des enveloppes financières
✔️Bon de formation
✔️ Fournitures scolaires
✔️ Attestation en art oratoire et de Participation
✔️ Médailles d'or du concours d'art oratoire.

Bonne chance à tous !!!.

Suivez Le journal de la radio virtuelle Gbèmè-fm . https://youtu.be/NNb3mfyyINk
02/02/2022

Suivez Le journal de la radio virtuelle Gbèmè-fm .

https://youtu.be/NNb3mfyyINk

Écoutez la radio de la société Gbèmè-fm. Sur le reportage de l'Assemblée générale constitutive de l'Association Astuces Cuisine et Gastro. JOURNALISTE : Romé...

25/12/2021

L'équipe de Gbèmè-fm /TV vous souhaite joyeux Noël à toutes et à tous !

Gbèmè-fm ,la radio de la société !

02/05/2021

Patrice Talon ne sera pas candidat en 2026

24haubenin.info

Apr 30, 2021 7:22 AM

Patrice Talon renonce à un troisième mandat. C’est l’engagement pris par le président de la République dans une interview diffusée ce vendredi matin sur RFI.

’’ (...) Les Béninois tiennent à la limitation des mandats, c’est pourquoi nous avons fait ça (révision de la constitution, ndlr) pour éviter toute tentation de nouvelle constitution devant entraîner une remise à zéro des compteurs ; parce que ne pas le faire, ça nous a empêché de faire même des retouches techniques à la constitution par peur que ça ne soit évoqué par quelqu’un pour s’éterniser au pouvoir.’’, a déclaré Patrice Talon au micro de Christophe Boisbouvier.
Il a promis et juré que 2021-2026 sera son dernier mandat. Autrement dit, Patrice Talon ne sera pas candidat en 2026. ’’Bien sûr. (...) Tout à fait’’, a assuré le chef de l’Etat avant d’ajouter : ’’ Que Dieu nous prête vie et bonne santé pour que nous puissions ensemble constater cela.’’
’’Il ne peut en être autrement, a conclu Patrice Talon.

D. M.

30/04/2021

Voici l'intégralité de l'interview de Patrice Talon à
Cotonou au micro de Christophe Boisbouvier de RFI et
de Marc Perelman de France 24.
RFI : Monsieur le président, le 11 avril vous avez été
réélu pour un second mandat de 5 ans, avec un score
de plus de 86%, dès le premier tour. Vous aviez face
à vous deux candidats peu connus au point que l’on a
évoqué une élection courue d’avance…
Patrice Talon : En effet les résultats de cette élection
donnent bien l’impression qu’en face les candidats
n’étaient pas peut-être à la hauteur. Mais je crois
que c’est une mauvaise lecture. Et vous savez le
Bénin vient de loin, et quand un pays en si peu de
temps s’est étonné lui-même, et a pu étonner même le
monde par ses prouesses, cela peut donner aux uns
et aux autres notamment dans le pays le sentiment
que ça y est, quelque chose se passe, et qu’il
faudrait que ça continue. Vous savez, souvent quand
un régime, un président est décrié, comme on l’entend
un peu partout, les électeurs peuvent voter contre
quel que soit celui qui est en face. Donc ce n’est pas
toujours en fonction de celui qui est en face que les
électeurs expriment leur choix. Parfois ça peut être
un vote sanction.
Là c’est un vote d’adhésion pour vous ?
Pour moi, c’est un vote d’adhésion.
Alors tout de même, il y a quand même un autre
chiffre qui est frappant, c’est qu’il n’y a que 50% de
participation, il y a donc un électeur sur deux qui
n’est pas allé voter, alors que lors de votre première
élection il y a 5 ans, le taux de participation avait
approché les 65%, c’est un net recul. Ça veut dire
qu’il n’y a pas eu le même engouement tout de
même ?
Nous avons, il faut l’avouer, participé à ces élections,
en tout cas les 3 candidats en lice, dans un
environnement assez mauvais, de menace, violence,
d’intoxication. C’est l’une des premières élections au
Bénin, soit la première élection au Bénin depuis le
renouveau démocratique où l’argent n’a pas été le
principal élément d’attrait pour les électeurs. Quand
on met tout ça bout à bout, on peut comprendre
qu’environ 10% des électeurs n’ont pas participé au
vote par rapport à nos habitudes, alors quand on a
quand même 50%, plus de 50%, parce que 51% des
électeurs qui se sont déplacés alors même que pour
certains la dynamique est fidèle, ce qui se passait si
bien qu’il faut impérativement que ça continue, que
pour certains il n’y a pas de raison que les électeurs
n’apportent pas leur soutien au candidat Patrice
Talon, vous comprenez ? Tout cela mis ensemble, a pu
contribuer à dégrader le taux de participation, et
50% pour moi c’est satisfaisant, dans ces conditions.
Alors il y a quand même quelque chose qui pose
problème, c’est qu’à l’exception de l’ancien président
Thomas Boni Yayi, tous vos principaux opposants sont
soit en exil, pour échapper à la prison, soit derrière
les barreaux ici au Bénin. On a l’impression que vous
avez cherché à faire le vide autour de vous, et que
répondez-vous à ceux qui disent qu’à cause de vous
la démocratie est en recul au Bénin ?
Qui sont les principaux adversaires candidats qui ont
été derrière les barreaux à l’avant des élections ?
Vous en connaissez derrière les barreaux ? Moi je
n’en connais pas, il y a des gens qui ont été appelés
à rendre compte de leur gestion, parce que nous
sommes dans un pays d’impunité totale depuis
longtemps, et que quand on décide que les choses
changent, les gens ne veulent pas répondre de ce
qu’ils ont fait, qui sont partis par eux-mêmes en exil,
qui ont refusé de répondre à la justice, mais sinon je
ne connais pas un acteur majeur de la politique
derrière les barreaux avant les élections.
Vous n’avez pas cherché à éliminer tous vos
adversaires pour gagner avec 86% ?
Je vais vous dire, ce qui se passe au Bénin, c’est dû
à nos gouvernants qui sont devenus au fil du temps
des prédateurs de leur pays, malheureusement a
l’instar de la plupart de beaucoup de pays africains.
Mon pays, le Bénin était devenu l’otage de sa classe
politique, faite de toutes sortes d’individus y compris
même des trafiquants de drogue.
Alors vous nous demandez, qui était derrière les
barreaux au moment de la présidentielle du 11 avril,
l’un a été arrêté que quelques jours plus t**d, le 15
avril, c’est l’universitaire Joël Aïvo, il est accusé
d’atteinte à la sûreté et de blanchiment de capitaux, il
a essayé d’être candidat, il n’a pas pu. Qu’est-ce que
vous répondez à ceux qui disent : le président est en
train de régler son compte à quelqu’un qui a dit que
la présidentielle c’était Talon contre Talon et que les
résultats proclamés étaient truqués ?
Ah bon… pour vous ce n’était que ça ? Vous n’avez
pas entendu que ces gens-là ont dit que l’élection
n’aura jamais lieu ? Vous n’avez jamais entendu cela ?
Pourquoi en répétant les propos de ceux qui
paraissent être victimes des réformes au Bénin, vous
faites une sélection de leurs propos ? Tout le monde
a entendu, sur les ondes, partout, qu’ils ont dit que
l’élection n’aura jamais lieu dans ces conditions, s’ils
ne sont pas candidats, il n’y a pas élection.
C’est un opposant politique…
Bah alors, est-ce que dire que les élections n’auront
jamais lieu, et agir pour que ça n’ait jamais lieu, pour
vous est convenable ? C’est-à-dire au point de
recruter des mercenaires, des chasseurs, les armer
et amener ceux-ci à tirer sur les forces de l’ordre.
Monsieur Aïvo dont vous parlez, parlons-en, et même
plus que ça, Reckya Madougou, ça vous allez y venir !
Ils sont dans quel parti politique ? Ils n’ont pas de
parti politique. Une dame débarque, n’est pas membre
du parti, avec des valises d’argent, avec des
sponsors, des chefs d’Etats de pays voisins, avec des
opérateurs économiques…
Je veux préciser pour les gens qui nous écoutent et
nous regardent, il s’agit de Reckya Madougou qui
voulait être candidate, qui a été retoquée, elle a été
arrêtée le 3 mars.
Elle n’a pas été retoquée, l’information n’est pas
juste.
Elle a été arrêtée le 3 mars, elle est poursuivie pour
« financement du terrorisme ». Donc c’est un terme
grave, est-ce que ça veut dire qu’elle a fomenté des
attentats au Bénin ? C’est quand même une
accusation extrêmement grave, extrêmement rare, les
mots comptent…
On y vient… ces personnes débarquent et veulent
être candidats au titre des Démocrates. Ces gens-là
ont dit, après que le dossier ait été constaté non-
conforme, que l’élection n’aura pas lieu sans eux,
qu’ils empêcheront par tous les moyens, ils l’ont dit
publiquement, dans des conférences de presse, qu’ils
l’aient dit, ce n’est pas grave, qu’ils aient agi pour, là
ça devient sérieux. Alors quand des manifestations
avec violence ont lieu, quand on demande à des gens
de procéder à des assassinats aveugles pour que le
pays s’enflamme, pour qu’on observe ce qui s’est
passé au Burkina, au Mali, un peu partout, parce que
comme il y a des insurrections qui ont eu lieu en
Afrique et que ces insurrections ont parfois amené
des régimes à être balayés, c’est le cas du Mali, il a
été cité, le cas du Burkina a été cité, il faut que le
Bénin s’enflamme, il faut qu’il y ait de l’insurrection et
s’il y a des morts un peu partout, le pays s’enflamme,
des violences partout, le pays va s’enflammer, il y
aura une insurrection et le président du régime en
place va devoir tomber, il y aura assise nationale, il y
aura réconciliation, il y aura tout ce qu’on veut, donc
pour leur fin politique, ils ont planifié, recruté des
gens et mandaté des jeunes, des badauds, pour brûler
le pays et surtout pour tuer ou faire des assassinats
aveugles.
Vous avez des preuves de ça ?
Mais s’ils ont été interpellés, c’est parce qu’il y a des
preuves devant la justice.
Monsieur le président, vous avez tout à l’heure au
détour d’une phrase, dit quelque chose que votre
ministre de la Justice avait aussi dit. Il avait affirmé à
la suite des déclarations de ce juge, qu’il y avait de
l’argent qui venait de pays voisins, vous l’avez déclaré
à propos de Reckya Madougou, on va appeler un chat
un chat, elle était connue comme conseillère du
président du Togo par exemple, est-ce que vous
voulez dire par là que son action violente telle que
vous la décrivez, a été financée par des chefs d’Etats
voisins, et par exemple le chef d’État du Togo ?
Vous convenez bien avec moi, qu’il ne serait pas bien
que je cite des noms.
Mais vous avez parlé de chefs d’État tout à l’heure…
Cela suffit. Des hommes d’affaires, des autorités, des
hommes d’États des pays voisins, et je sais de quoi je
parle…
Attendez parce que c’est quand même très important.
Vous dites que des chefs d’État de pays voisins ont
participé à une opération de déstabilisation du
Bénin ?
Ça c’est vous qui le dites, moi je n’ai pas dit ça. Est-
ce que quand des autorités étrangères, même des
chefs d’État appuient un candidat, financent même
éventuellement un candidat, est-ce que leur implication
va jusqu’aux actes criminels que ceux-ci pourraient
commettre ? C’est deux choses différentes.
Elle était financée par des chefs d’État ?
Si vous soutenez un candidat politique qui pour vous
peut-être peut faire une affaire quelque part, et que
cette personne dérape, et va commettre des crimes,
est-ce que vous êtes responsable ? Donc moi je n’ai
pas de preuve que ceux qui ont soutenu Reckya
Madougou l’ont mandatée à ce point.
Qui l’a soutenu ?
Est-ce que c’est de mon rôle, de ma fonction de vous
donner des noms ?
Mais des chefs d’État, on est bien d’accord ?
Je l’ai dit, il n’est pas nécessaire de le répéter, vous
comprenez ce qu’on voulait dire. Ce n’est pas un
secret.
Vous dénoncez monsieur le président les violences qui
ont éclaté dans votre pays notamment entre le 6 et le
9 avril, notamment dans le centre nord du pays. Le
fait est que de nombreux Béninois ont eu l’impression
de ne pas pouvoir s’exprimer dans les urnes, faute de
candidats importants représentant l’opposition, et
qu’ils sont descendus dans la rue pour manifester,
protester. Vous avez regretté vivement qu’il y ait eu
des blessés parmi les forces de l’ordre, mais vous
n’avez pas du tout parlé des morts dans la population
civile, est-ce que vous pouvez nous dire aujourd’hui
combien de personne sont décédées ?
Laquelle population civile ? Laquelle ? De quoi vous
parlez, de quelle population civile ? Il y a eu des morts
parmi les assaillants, parmi ceux qui ont tiré sur les
policiers ? Vous avez l’identité ?
Parmi les populations civiles comme à Savè, comme à
Tchaourou, est-ce qu’il y a eu des populations civiles,
est-ce qu’il y a eu des morts parmi les populations
civiles ?
Avez-vous, comme vous êtes journaliste représenté
au Bénin par des reporters, avez-vous vu des familles
qui ont présenté les dépouilles mortelles de personnes
que vous citez, donné leur identité ? Moi jusqu’à
maintenant en tant qu’autorité en charge de la
sécurité de tout ce qui relève de notre bien-être
ensemble, nous avons cherché à savoir qui sont ceux
qui seraient éventuellement victimes des coups de feu
de défense des forces de l’ordre, c’est important de
savoir, même pour les enquêtes ça a été nécessaire,
on n’a pas vu, nous n’avons même pas vu de
déclaration de décès.
Monsieur le président, je veux revenir aux réactions à
votre élection, et notamment à une réaction que tout
le monde a remarquée, celle du gouvernement
américain. Le département d’État américain a publié
un communiqué en date du 23 avril, je vais le citer
comme ça les choses seront précises : il affirme que
les États-Unis « notent avec inquiétude les
nombreuses arrestations de dirigeants politiques de
l’opposition », ils rappellent l’importance de la
présomption d’innocence, d’une justice transparente
et apolitique, et ils ajoutent qu’ils suivent de près les
actions du gouvernement du Bénin. Vous semblez donc
être dans le viseur de l’administration Biden ?
Pas du tout. Toutes les fois donc qu’il y a des gens
qui portent la casquette politique qui sont interpelés,
ça soulève des inquiétudes légitimes, ça soulève des
interrogations, surtout quand c’est une, deux, trois,
quatre, cinq personnes c’est étonnant, c’est
inquiétant…
On a l’impression que c’est une dérive autoritaire,
disent les États-Unis…
Ils n’ont jamais dit ça.
Mais c’est l’impression qu’ils donnent…
Non, ils disent qu’ils suivent de près et tout le monde
est préoccupé y compris eux, et moi-même par une
justice transparente, qui ne soit pas à la solde d’une
classe politique, c’est légitime et c’est normal, vous
aussi, ce n’est pas seulement eux, que ce soient les
Japonais, les Chinois ou les Européens, tout le monde
dit toujours attention il ne faut pas qu’on utilise la
justice pour régler des comptes politiques, et cette
interrogation est légitime, cette préoccupation est
légitime, maintenant à la suite, on verra si ceux qui
ont été interpelés, ceux qui vont être condamnés sont
condamnés, parce qu’ils ont fait quelque chose avec
preuve ou non, il y en a qui seront peut-être libérés.
Vous avez dit lors de votre discours de victoire : « Je
m’emploierai à améliorer ma façon de diriger », est-ce
que vous êtes ouvert à un dialogue avec l’opposition,
comme celle-ci vous y invite ? Et est-ce que vous
envisagez un geste d’apaisement à l’égard notamment
de ces figures de l’opposition ?
Je n’envisage point l’impunité. Je n’envisage pas à
nouveau de fermer les yeux sur ce qui s’est passé ou
bien de gracier ou d’amnistier, parce que ça devient
récurrent. Il n’est pas envisageable qu’une fois
encore, les gens soient graciés de quelque chose qui
devient récurrent. On a arrêté des gens qui ont été
auteurs des actes en 2019 et qui ont récidivé. Vous
voulez les gracier à nouveau ? Ce serait une faute.
Monsieur le président, l’article 42 de la Constitution
stipule que nul ne peut exercer plus de deux mandats,
toute sa vie, à votre initiative, une réforme qui a été
adoptée en 2019. Vous contrôlez le parlement et
certains vous soupçonnent de peut-être vouloir
changer cette constitution pour pouvoir, comme un
certain nombre de chefs d’Etat, de la région ou un
petit peu plus loin l’ont fait, en disant finalement la
Constitution, c’est un bout de papier, le peuple me
réclame donc je reste. Alors est-ce que vous pouvez
nous dire oui ou non, est-ce que vous allez changer
cet article ?
Est-ce que le Bénin ne fait pas la différence depuis
un moment ? Quand vous observez le Bénin, vous ne
voyez pas que ça se passe autrement ? Est-ce que
cette phrase-là, quelqu’un l’a jamais mise dans une
constitution ? Déjà pourquoi vous ne reconnaissez
pas déjà l’importance d’une telle phrase, qui règle le
problème des constitutions nouvelles, des remises à
compteur à zéro, des troisième, quatrième, cinquième
mandats, ce sera ainsi, personne ne changera cela,
en tout cas pas moi, ni à mon initiative, je ne pense
pas que le Bénin changerait, les Béninois tiennent
beaucoup à la limitation des mandats. C’est pour ça
que nous avons fait ça, pour éviter toute tentation
de nouvelle constitution devant entraîner une remise
à zéro des compteurs, parce que ne pas le faire, ça
nous a empêchés de faire même des retouches
techniques à la constitution, par peur que ce ne soit
évoqué par quelqu’un pour s’éterniser au pouvoir.
Donc c’est votre dernier mandat ?
Bien sûr.
En 2026, Patrice Talon ne sera pas candidat ?
Monsieur Boisbouvier, je nous souhaite longue vie et
bonne santé, pour que nous puissions ensemble
constater cela.
Donc c’est un engagement ferme…
Il ne peut en être autrement.
Source : Rfi

29/03/2021

Bluediamond TV

🛑 HOMMAGE A MARCELLINE ABOH

Dans la soirée du 20 août 2017, une figure emblématique du monde de la comédie et du cinéma béninois s’en est allée. Marcelline ABOH, affectueusement surnommée « Détin bonsoir», puisque c’est d’elle qu’il s’agit, était la principale comédienne de la troupe « Les échos de la capitale » basée à Porto-Novo, elle a égayé pendant des années des générations de Béninois par son talent et sa capacité à faire rire. C’est du naturel pour elle. Elle n’a suivi aucune formation professionnelle pour devenir ce qu’elle fut dans le domaine des arts et culture.

Couturière de formation, elle a fait ses débuts dans les années 60, avec le groupe les « Les messagers de Dieu » de l’église protestante méthodiste de Porto-Novo. Ensuite, elle racontait des contes à la radio nationale dans les années 90. Hommage à l’artiste.

18/01/2021
08/01/2021

Mauvaise gestion des fonds à Radio Univers, affaire classée
Après deux auditions à la brigade économique et financière (BEF), les 6 responsables de la radio de l'université d'Abomey-Calavi ont fait face au procureur du tribunal de Cotonou. Plus de peur que de mal pour les 3 membres du comité de direction et les 3 membres du comité de contrôle. Le procureur a classé l'affaire.
La brigade économique et financière s'était saisie du dossier de malversation à Radio Univers après des alertes, dénonciations et plaintes venant des membres et responsables de la station. Si le dossier judiciaire se referme, la station universitaire est loin d'être sortie de l'auberge. Une crise de succession plombe le fonctionnement de la radio depuis octobre 2020. Le mandat des responsables actuels est arrivé en effet à terme depuis 5 mois.

27/12/2020

⭕ I N T E R V I E W ⭕ : "Ce n'est
pas parce qu'on a accouché des mots sur du
papier qu'on est devenu écrivain", dixit Paul BITOUK.
LAO 🔘 : Bonjour M. Paul BITOUK. Nous sommes très heureux de vous avoir au micro du LAO. S'il vous plaît, veuillez vous présenter au public lecteur.
P.B.🎤 : Avant toute chose, j'aimerais dire merci à Le Littéraire Africain Officiel qui me donne l'opportunité de parler de mes productions littéraires.
Je suis Paul BITOUK, originaire du village Ndikoko, dans la région du Centre du Cameroun. Je suis Professeur des Lycées d'Enseignement Secondaire Général, Inspecteur régional de pédagogie depuis plus de quinze ans. Enfin, je suis l'auteur de deux romans "La lune d'or" et "Les mots de mon Silence", de deux recueils de poèmes "Errance duelle" et "Les paroles sont des fleurs", et d'un drame "La Révolte des sans-abris.
LAO 🔘 : En peu de mots, quand et comment est né votre amour de la littérature ?
P.B.🎤: Mon amour de la littérature est né au cours élémentaire deux, à travers les contes que lisaient nos maîtres, qui étaient très proches de ceux que nous disaient nos parents. Et j'ai lu entièrement "Le Mandat" de Sembène Ousmane au cours moyen un et dès lors, j'ai développé une addiction pour la lecture. J'ai commencé à écrire beaucoup plus t**d, en classe de première.
LAO 🔘 : Aujourd'hui, vous êtes auteur de plusieurs œuvres littéraires. Quelles sont vos sources d'inspiration, notamment celles de "Les paroles sont des fleurs"? Pourquoi écrivez-vous ?
P.B. 🎤: Mes sources d'inspiration sont plurielles. C'est ce que je lis, ce que je suis, ce que je ressens, ce que je vois, ce que j'entends, ce que j'espère.
Parfois j'écris parce que je veux faire des confidences, parfois parce que je m'ennuie, que mon quotidien me dégoûte. L'écriture me permet d'exorciser mes angoisses et mes peurs et d'avoir un regard sur la vie, de donner l'espoir aux autres. On peut tout nous arracher, mais on ne peut pas nous prendre nos émotions et nos rêves. Et je veux apporter le rêve et l'espoir à chacun de mes lecteurs.
LAO 🔘 : Brice Parrain dit : "Les mots sont des pistolets chargés" . Cependant, vous écrivez que "Les paroles sont des fleurs". Pouvez-vous nous dire plus sur ce titre ? Par ailleurs, quelle thématique est abordée dans cet angelet littéraire?
P.B. 🎤: Le titre de mon recueil "Les paroles sont des fleurs" est une invitation au choix judicieux des mots que l'on prononce. Avec eux, on peut embellir la vie, on peut lui donner des couleurs chatoyantes. Je veux qu'à la place des armes, on offre ce recueil à chaque enfant, qu'il grandisse avec les images d'un monde idyllique, où l'amour qu'on partage avec l'autre apporte la paix, où les paroles qu'on prononce sont chargées de réconfort. Je veux que la lecture de ma poésie permette l'acquisition des valeurs humaines et universelles que sont le respect, l'amour, la paix, la fraternité, la justice, la tolérance, le pardon, l'égalité... et conduise à l'acceptation de l'autre avec toutes ses différences. Les thèmes d'enracinement et d'enrichissement culturel, de la renaissance, du rêve, etc. y sont aussi traités.
LAO 🔘 : L'on vous compare tantôt à Léopold Sédar Senghor, tantôt à Victor Hugo. Est-ce juste une coïncidence de style ou bien vous les incarnez ?
P.B. 🎤: Vous citez là de très grands écrivains ; je les ai beaucoup lus, mais je n'ai pas la prétention de les incarner ni de leur ressembler. Je suis moi. Je laisse s'exprimer mes émotions, ma sensibilité, mon amour de la beauté humaine et des traditions africaines. Si j'arrive à toucher le lecteur, à suggérer en lui des émotions, des interrogations, à lui arracher une larme, un sourire, alors je suis un bon écrivain.
LAO 🔘 : Un critique dit : "Le style bitoukien est caméléonesque. "Errance duelle" est différente de " Les paroles sont des fleurs". Qu'en dites-vous ?
P.B.🎤: Je m'interroge également sur mon style que me dictent mon inspiration, mes cibles et mes attentes. Il est vrai qu'il varie d'un ouvrage à un autre, d'un poème à un autre. Chacune des pages de mes livres est écrite une infinité des fois. Chaque thème que je prends est un parcours, chaque lecteur à qui je pense est pour moi un long voyage. Il n'est plus une simple cible, il est mon compagnon dans cette aventure. Je veux l'atteindre pour cheminer ensemble. Dans "Les paroles sont des fleurs", j'ai voulu allier la simplicité, la richesse et la beauté. Ai-je réussi ? C'est à vous de me le dire.
LAO 🔘 : Aussi faut-il rappeler que vous êtes à la fois romancier, poète et dramaturge. Alors, quel genre littéraire vous semble le plus complet ?
P.B.🎤: Je ne sais pas s'il est possible de dire que tel genre littéraire est plus complet que l'autre : il s'agit de création esthétique et chaque lecteur a sa préférence. Vous le savez, pour que l'œuvre littéraire, qui au départ est un néant, vive, il faut qu'elle soit lue ( et aujourd'hui, elle peut être écoutée). Et une fois que nous la lisons, elle nous émeut, nous émerveille, nous influence, nous fait découvrir notre univers tel que nous ne l'avons jamais imaginé, nous dit nos silences... J'aime la poésie, parce qu'en peu de mots, l'auteur peint tout un univers et nous fait vivre des heures d'émerveillement.
LAO 🔘 : En tant qu'inspecteur régional de pédagogie, quelle note donneriez-vous à la réception des textes (Littérature) dans les lycées et collèges du Cameroun ?
P.B.🎤: Je mettrai 05 sur 20. Nous devons faire une différence entre le manuel scolaire et le livre, dans sa globalité. Les livres lus par les apprenants au Cameroun sont ceux inscrits sur la liste officielle. Hors de l'école, les élèves ne lisent pas. Du coup, les publications littéraires restent dans les maisons d'édition ou dans les cantines des auteurs. Ce n'est pas toujours faute d'argent. Les élèves investissent sur les vêtements et les badges électroniques hors de prix, mais ils n'achètent pas les livres.
LAO 🔘 : La note que vous avez donnée est de 05/20. C'est dire que la littérature africaine n'est pas du tout reluisante ou bien celle-ci brille-t-elle comme la lune hors de nos établissements scolaires ? Sinon, qu'est-ce qu'il faut pour qu'elle soit scintillante ?
P.B.🎤: Les coûts élevés de publication, l'absence d'une véritable politique du livre, la crise de la librairie, le manque de la presse littéraire, des ventes en ligne, des festivals de lecture, des foires du livre... sont un obstacle à l'éclosion du livre en Afrique. Il faut une assistance des pouvoirs publics à l'édition, un soutien aux auteurs, une multiplication des prix littéraires et de multiples canaux de distribution du livre afin que la littérature africaine scintille.
LAO 🔘 : Bientôt nous dirons adieu à 2020. Alors, quel événement littéraire vous a-t-il le plus marqué en cette année finissante ?
P.B.🎤: Je ne suis pas très proche des milieux littéraires de mon pays. L'événement littéraire qui m'a marqué c'est du 20 au 24 février 2020 avec trois auteures invitées : Hemley BOUM, Beata UMUBYEYI et Anne-Sophie STEFANINI. Une librairie éphémère a été organisée à la salle des fêtes d'Akwa et les livres étaient vendus à 1000 FCFA le kilogramme. En plus, les auteurs ont donné plusieurs conférences et ont participé à des débats dans certains établissements scolaires de la ville de Douala.
LAO 🔘 : Quels conseils donnerez-vous aux écrivains en herbe qui veulent suivre vos pas?
P.B.🎤: À tous ceux qui veulent écrire, je leur dirai trois choses :
✓💥 le métier de l'écrivain n'existe pas chez nous. On ne vit pas de ses écrits. C'est une passion et il faut le satisfaire ;
✓💥 il faut être le premier lecteur de ses écrits. S'ils vous plaisent, ils plairont aux autres. En écrivant, on peut être utile à soi-même et à ses semblables ;
✓💥 ce n'est pas parce qu'on a accouché des mots sur du papier qu'on est devenu écrivain. Il faut lire et relire chaque mot, chaque ligne, il faut écouter la musique de chaque phrase. C'est le travail de création, d'invitation.
LAO 🔘 : Avant votre dernier mot, que fait-on pour avoir vos livres ?
P.B.🎤: Pour le dernier (Les paroles sont des fleurs), on peut contacter les éditions Proximité à Yaoundé ou me contacter aux numéros (+237)699631635/670062228
LAO 🔘 : Votre mot de la fin?
P.B.🎤: Je voudrais encourager Le Littéraire Africain Officiel dans ses initiatives ; l'éclosion de l'écrivain africain passe aussi par là. Enfin, comme je l'ai dit, donnons à chaque Africain un livre à la place d'une arme pour la paix.
LAO 🔘 : Le Littéraire Africain Officiel vous remercie infiniment. Bonne année !
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fb.me/LeLitteraireAfricain
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🔘DU MÊME AUTEUR 🔘:
✓ La lune d'or :
✓ Les mots de mon silence ;
✓ L'Errance duelle ;
✓ La Révolte des sans-abris.

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