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Kidnapping de Hugues Sossoukpè : indignité républicaine planétaire pour Patrice Talon et Ouattara
19/07/2025

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Kidnapping de Hugues Sossoukpè : une honte planétaire pour Patrice Talon et Ouattara et le Bénin
19/07/2025

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Kidnapping de Hugues Sossoukpè : Kemi Seba sème la panique sous la rupture de Patrice Talon au Bénin
19/07/2025

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Kidnapping de Hugues Sossoukpè : Kemi Seba dénonce la racaille politique du régime Talon
18/07/2025

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Jusqu'où ira  Patrice Talon quand l'urgence électorale devient le catalyseur du gangstérisme d'état
17/07/2025

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🔴 Présidentie...

Présidentielle 2026 : JUSQU'OÙ IRA  PATRICE TALON QUAND L'URGENCE ÉLECTORALE DEVIENT LE CATALYSEUR DU GANGSTÉRISME D'ÉTA...
17/07/2025

Présidentielle 2026 :

JUSQU'OÙ IRA PATRICE TALON QUAND L'URGENCE ÉLECTORALE DEVIENT LE CATALYSEUR DU GANGSTÉRISME D'ÉTAT

Par Ludovic Fakorédé Balogoun
alternatives.com
17 juillet 2025

Dans la perspective du scrutin présidentiel à venir, Patrice TALON, déroule avec la puissance algorithmique d’un rouleau compresseur numérique, sa mécanique de verrouillage électoral afin de baliser le chemin et s’octroyer en 2026 et pour la postérité « une victoire haut les mains » à la faveur de l’une de ces parodies ou mascarades électorales dont il détient la palme et l’exclusivité sur l’échiquier politique national. Et là encore, ce n’est que de l’euphémisme puisqu’il ne ménage pas et n’entend pas ménager sa peine pour rendre intangibles les dispositions d’exclusion contenues dans le code électoral qu’il a fait tailler sur mesure par sa majorité parlementaire en mars 2024. Parallèlement, il s’emploie avec une farouche détermination à mettre sous cloche ou hors d’état de compétir tous les prétendants indésirables au fauteuil présidentiel tout en multipliant les manœuvres d’intimidation à l’endroit de l’opposition dont il relègue au rang de sempiternelles jérémiades les revendications largement partagées par la société civile, le clergé, voire certains de ses propres partisans qui s’articulent, d’un mot, autour de la révision du code électoral, la libération des détenus politiques ainsi que le retour des exilés politiques et la convocation d’assises nationales.

Mais ce qui choque par-dessus tout, ce n’est pas tant l’inexorabilité qu’il tente d’imprimer à ce dessein pernicieux. C’est d’abord, la traque et la répression devenue systémique des journalistes indépendants et des web activistes politiques qu’illustre une fois encore l’arrestation-manigance en Côte d’Ivoire suivie de transfert immédiat, à grands frais, de Comlan Hugues Sossoukpè, pourtant détenteur d’un passeport authentique de réfugié togolais et muni d’une invitation officielle des autorités ivoiriennes. C’est à se demander si le cas du journaliste était au menu des entretiens en début de mois entre Ouattara et Talon et à quel niveau de responsabilité se situent les concepteurs de ce piège qui aurait déjà donné lieu à l’interpellation des gouvernements des deux pays qui ont exposé d’importantes ressources financières issues de caisses publiques outre l’atteinte portée à l’image des deux États.
A ce sujet, il convient de n’accorder aucun crédit à la manœuvre d’enfumage de Bertin Koovi, toujours prêt à pêcher en eaux troubles et qui ignore malheureusement souvent tout de ce dont il parle en dehors de « l’économie fondamentale ».
En effet, l’activisme politique de Comlan Hugues Sossoukpè si tant est qu’il faut ainsi qualifier les publications de son journal ne s’exerce pas en Côte d’Ivoire où il se trouvait juste en visite officielle de travail sur invitation régulière. Il n’était pas davantage recherché puisqu’aucune infraction liée à sa présence sur le territoire ivoirien ne lui a été reprochée ni signifiée selon des sources proches du dossier judiciaire.
Tout comme d’ailleurs les autorités togolaises qui lui ont accordé l’asile en toute connaissance de cause et qui, de notoriété publique, n’ont pas assorti leur protection de la moindre interdiction.
Dès lors, Abidjan ne saurait être déliée de l’obligation de protection due à Comlan Hugues Sossoukpè insusceptible de refoulement en vertu de la convention des Nations unies de 1951.
Au demeurant, l’opération dite de refoulement en soi pour être régulière devrait conduire à renvoyer « le colis » au Togo, pays de provenance par les soins de la police des frontières et non au Bénin encore que l’arrestation prétendue et la remise aux frontières ont été exécutées par la gendarmerie et non pas par Interpol Côte d’ivoire, seule unité compétente au terme du droit international lorsqu’il s’agit de mandat international.
Il n’est pour cela que de rappeler qu’à l’époque de son arrestation en vertu des mandats de Séverine Lawson et Jérôme Assogba, respectivement juges d’instruction des premier et deuxième cabinet du tribunal de Cotonou, le marabout malien de sinistre mémoire, Mohamed Cissé, détenteur d’un passeport diplomatique béninois, avait bel et bien fait l’objet d’une procédure d’extradition régulière qui s’est achevée par un décret signé outre de la main du Président Félix Houphouet Bobigny en personne mais également de son premier ministre d’alors qui n’est personne d’autre, ironie du sort, que Alassane Dramane Ouattara. Autres temps, autres mœurs …..

C’est ensuite la propension impudente du Président Talon à charrier jusque sur la scène internationale l’Etat de droit et fouler aux pieds les convenances diplomatiques ainsi que les relations de bon voisinage. Il ne s’assigne plus aucune limite et rien ne semble l’arrêter. Il fait feu de tout bois.
L’impératif électoral devient la mère de toutes les licences. Il justifie le recours à toutes sortes de fraudes ou de détournements des règles procédurales pour enfin se résoudre en un déni de justice par capillarité. Alors les extravagances et les outrances se parent de nécessité stratégique pour servir de voile à la parodie judiciaire. L’échéance électorale sacralise les excès et les démesures. Elle fait sauter tous les verrous pour asseoir la terreur institutionnalisée et le musèlement judiciaire des lanceurs d’alerte et autres activistes politiques. La cyber sécurité sert alors de catalyseur d’une forme de gangstérisme d’État, en tous points semblables au magistère de l’État voyou où tous les coups sont permis. On réactive le Léviathan….Une entreprise somme toute funeste qui amène fatalement les laudateurs du régime de la rupture à considérer chacune de ses prises comme une performance et leur réprobation collective comme un levier : chaque arrestation devient alors un coin enfoncé dans le bois mort des conformismes. Et la cohue des affidés et bras opérationnels s’en donnent à cœur joie.

Le double jeu familial : pouvoir politique et répression technocratique

Sèdami Médégan Fagla, ex député de l'Union progressiste recalée à Cotonou puis repêchée récemment pour servir de ministre conseiller se satisfait de l’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè qu’elle présente comme étant un acte de souveraineté sauf que son cynisme qui procède d’un système familial au service de l’étouffement démocratique, incarne plutôt ou cache mal l’accointance toxique entre pouvoir politique et répression technocratique. En légitimant une violation flagrante de la convention de Genève avec l’enlèvement transfrontalier d’un réfugié que les Nations Unis tiennent pour une disparition forcée, elle veut occulter le rôle probable d’un autre Médégan Fagla aperçu à Abidjan lui aussi.
Or, la mémoire collective n’a pas encore passé par pertes et profits l’implication trouble du bien nommé Ouanilo Médégan Fagla, abondamment cité au début de l’affaire Steve Amoussou, au point où des sources proches de la famille de l’infortuné sont encore dans l’attente de l’exécution du mandat d’arrêt international de la justice togolaise qui le vise.

Quoiqu’il en soit, le précédent Pinochet et le projet bien que controversé de révision de la loi d’amnistie au Sénégal sont là pour attester de la vanité des entreprises de prédation de nos libertés individuelles et des acquis démocratiques. Ces événements plutôt récents manisfestent la fin progressive de l’impunité et l’effritement des immunités absolues.

A partir de là, le silence complice de la communauté internationale face à la réitération de ces actes d’enlèvements transfrontaliers au prétexte de lutte contre qui ne visent rien d’autre qu’à instrumentaliser la cyber sécurité et la justice aux fins de musèlement judiciaire des voix dissidentes au moyen de chefs d’accusations délirants n’est qu’un répit.

Ludovic Fakorédé Balogoun

16/07/2025

Ganiou Soglo dénonce l’instrumentalisation de son papa, l’ancien président Nicephore Soglo à des fins politiques

16/07/2025

Un État qui organise le trafic d’êtres humains en capturant des citoyens comme au temps de l’esclavage peut-il attirer des touristes ?

Bénin 🇧🇯 De Constantin Amoussou REFAIRE DU BÉNIN UNE MAISON HABITABLE...Alors que des espaces verts fleurissent ici et l...
16/07/2025

Bénin 🇧🇯
De Constantin Amoussou
REFAIRE DU BÉNIN UNE MAISON HABITABLE...

Alors que des espaces verts fleurissent ici et là, à Cotonou, et ég*ient de leur parfum doux enivrant le cadre de vie ;

Alors qu'au nom de la célébration de notre glorieuse histoire de résistants, face à l'invasion coloniale, des statues sont érigées ici et là, et célébreraient, paraît-il, les hommes et les femmes qui hier, ont combattu, par amour pour ce pays, et ont payé, parfois de leur sang, le prix de leur engagement pour la patrie ;

Alors qu'un parcours de golfe se dresse fièrement sur le littoral-ouest, à Avlékété, balayant les zangbéto-vali avec leurs dieux et prêtres, rasant un des derniers villages de pêcheurs, le long de la route dite des pêches, puis délogeant autochtones et nouveaux acquéreurs;

Il y a, qui retentit, dans la pénombre du désespoir, le cri inaudible de plusieurs dizaines de jeunes Béninois, voire des centaines, qui croupissent, entassés tel un f***t de sardines dans les prisons devenues la part des jeunes, leur inique part, dans l'héritage de la République.

Qu'ont-ils fait?

Pour nombre d'entre eux, il s'agit de militants de l'opposition pour des faits pré ou post-électoraux; d'activistes opposés au pouvoir; de journalistes insoumis; de candidats déclarés ou pressentis à des élections...

Les juges, dans la droite ligne des réquisitions de leurs puissants procureurs, ont les mots aux colorations les plus dramatiques pour les déclarer coupables, et les envoyer pourrir au fond du cachot, avec le g*i sourire d'avoir accompli leur mission.

Leur mission?

Celle de dire le droit au nom du peuple et dans son intérêt!!!

Celle de faire régner la paix par les moyens de la justice!!!

Celle de préserver la v***e et l'orphelin contre les griffes du Léviathan!!!

Puis, il y a ceux qui, par peur de tomber dans le filet de l'oiseleur, s'enfuient, loin du pays, laissant derrière eux, parents, familles et amis.

Ils savent que si l'on reniflait leurs odeurs aux alentours du premier millimètre-carré du territoire béninois, notre commun patrimoine pourtant, ils seront capturés, et que, s'ils n'avaient pas harcelé quelqu'un, ils avaient dû inciter à la haine contre quelqu'un, ou ils avaient manqué d'honorer une prestation au profit de quelqu'un, ou ils avaient fait l'apologie du terrorisme...

Un matin, des pratiquants d'arts martiaux pouvaient surgir dans leur cachette, les enlever et les remettre entre les mains de l'appareil judiciaire, pas le moins gêné du monde, lui, de faire le recel du produit d'un sordide enlèvement, accompagné de séquestration...

Ou alors, c'est dans l'hôtel où il réside, sur invitation officielle d'un État, dans le cadre de son activité professionnelle, qu'il est capturé et qu'il peut réaliser à bord de l'avion spécial affrété pour son extradition illégale illico presto, qu'on a pu comploter contre lui, un gamin de trente ans; et qu'un tel complot avait pu se mener très haut, le plus haut possible, et avait dû nécessiter ce rare niveau de déploiement de moyens...

Et enfin, il y a ceux qui n'auront même pas eu la chance de préserver leur souffle de vie, alors qu'un jour de mai 2019, contre l'exclusion, l'injustice et répondant à une alerte, ils se seront jetés dans la rue, à mains nues pour certains, armés de projectiles et de branchages d'arbres pour d'autres, brûlant des pneus et dressant des barricades, croyant pouvoir obtenir par la rue, l'écoute qu'ils avaient manqué d'avoir par la grogne, des années durant.

Le crépitement des balles, comme sur un théâtre de guerre, les a refroidis pour l'éternité.

En prônant, contre le régime de Boni YAYI, la dynamique de la Rupture, et en propulsant Patrice TALON à la Marina, un jour de mars 2016, est-ce dans un tel pays que nous voulions vivre?

Jamais la splendeur de tous les jardins du monde ne sera, pour un homme ayant le cœur chaud, plus un motif de satisfaction qu'un modeste citoyen du Bénin profond arraché des griffes de la mort, par la prise en charge de sa dialyse par l'État.

Car, dans le sourire de la vie épargnée, se concentre toute la beauté du monde.

Un homme qui pleure n'est pas un chat qui miaule.

Tandis que vous vous acharnez à bâtir un pays visitable, je vous prie, Monsieur le président, de ne pas oublier que ce bout de terre qui nous appartient, nous tous, a besoin de redevenir UNE MAISON HABITABLE.

Constantin AMOUSSOU.

Bénin : Polémique autour du kidnapping de Hugues Sossoukpè en Côte d'Ivoire par Patrice Talon
15/07/2025

Bénin : Polémique autour du kidnapping de Hugues Sossoukpè en Côte d'Ivoire par Patrice Talon

: Polémique autour du kidnapping de Hugues Sossoukpè en Côte d'Ivoire par Patrice Talon.D...

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