Anicet Carlos OKE

Anicet Carlos OKE Journaliste - Éditorialiste

La fête s’annonceAprès plus de neuf ans d’efforts soutenus et de gouvernance à la “Agbonnon”, Patrice Talon, avec la con...
14/08/2025

La fête s’annonce

Après plus de neuf ans d’efforts soutenus et de gouvernance à la “Agbonnon”, Patrice Talon, avec la conscience du devoir accompli, s’est livré, au milieu de compatriotes hilares et heureux, à un défoulement en règle, le 1er août dernier. La dernière commémoration de l’indépendance a manifestement été l’occasion des adieux officiels du Président en fin d’exercice.

C’est donc le cœur léger que le maître de céans et tous les présidents d’institutions qui l’ont accompagné dans sa difficile mission, dans un unanimisme querellé, ont dansé indépendance cha cha, entourés des collaborateurs et amis venus en soutien. Avant de s’offrir des vacances méritées.

Exit donc le bâtisseur acharné et laborieux qui refusait de se laisser distraire par la chamaillerie. À la reprise dans quelques semaines, il faudra s’attendre à voir un Patrice Talon requinqué et libéré des grandes contraintes, toute volonté tendue vers la présidentielle de 2026.

Il sera sans doute dans la posture du mentor déterminé à faire élire un successeur identifié et pressenti. Je serai actif a-t-il prévenu. Et Dieu sait que ce ne sont pas des paroles pour amuser la galerie. Donc, avec la rentrée, la politique signera son grand retour, avec les grandes manœuvres.

L’intelligence conquérante et la stratégie gagnante feront la différence. On ne va pas se mentir, ce sera la fête…

Anicet Oké

Pas faire mentir l’abbé DagnonLa liberté d’un cri sonore chante aux premiers feux de l’aurore ; Jadis à son appel, nos a...
07/08/2025

Pas faire mentir l’abbé Dagnon

La liberté d’un cri sonore chante aux premiers feux de l’aurore ; Jadis à son appel, nos aïeux sans faiblesse, ont su avec courage, ardeur, pleins d’allégresse, livrer au prix du sang des combats éclatants.

Accourez-vous aussi, bâtisseurs du présent, plus forts dans l’unité, chaque jour à la tâche, pour la postérité, construisez sans relâche ! Quand partout souffle un vent de colère et de haine, Béninois, sois fier, et d’une âme sereine, confiant dans l’avenir, regarde ton drapeau !…

Bénin, désormais que tes fils tous unis d’un fraternel élan partagent l’espérance de te voir à jamais heureux dans l’abondance”.

Que dire de plus, À part rendre à nouveau un vibrant hommage à la mémoire de l’abbé Gilbert Jean Dagnon, témoin de l’histoire, qui a su garder intacte pour la postérité, la flamme de l’espérance. Après, chacun doit s’approprier cette profession de foi et la réciter au moins deux fois au quotidien.

Le matin au soleil, pour se rappeler ses devoirs et ses obligations et, le soir venu, avant de s’assoupir, pour revisiter le cours de la journée, afin de s’assurer d’avoir bien honoré la république à travers tous les actes accomplis. Dans la sincérité et l’honnêteté. Pas en psalmodiant comme un toto.

Anicet Oké

Égos gonflés à gogoLe débat fait rage. Et chacun y va de son plus beau latin pour faire valoir sa position sur le droit ...
07/08/2025

Égos gonflés à gogo

Le débat fait rage. Et chacun y va de son plus beau latin pour faire valoir sa position sur le droit de boycott de la célébration de l’indépendance. Ceci, en rapport avec la cristallisation de l’exécration sur la personne du Président de la République du , qui se trouve être celui qui a le constitutionnel de définir et de conduire la politique nationale.

Alors questions : Si les opposants au régime de la arrivaient au pouvoir, feraient-ils l’unanimité ? Seraient-ils irréprochables ? Et en cas de divergences irréconciliables, formeraient-ils un gouvernement d’union nationale pour prendre en compte toutes les sensibilités politiques du pays ?

Bien sûr que non. Parce qu’il y aura toujours d’excellentes raisons de s’opposer au pouvoir, fût-ce celui de Dieu le père lui-même, s’il avait la lubie de venir présider aux destinées de notre pays. Et chaque président décrié ne saurait organiser ses assises nationales pour contenter ses détracteurs.

Il s’ensuit que les gouvernements passent mais le Bénin demeure. Et si nous nous accordons le droit de maculer le pays de boue au motif que nous défendons quelque cause que ce soit, c’est nous tous qui apparaîtrons comme des bouseux aux yeux des spectateurs joyeux.

Du reste, nous avons une nation à construire et en attendant, il y a loin de la coupe aux lèvres. Car, jusqu’à preuve de contraire, cet exploit n’a jamais été accompli nulle part au monde, quand la guerre des égos, gonflés à gogo, fait rage, et qu’on invente continuellement des prétextes pour la faire perdurer, au grand dam de la mère patrie.

Anicet Oké

Et si on se trompe de combat ?La célébration du soixante-cinquième anniversaire de l’accession de notre pays à la souver...
04/08/2025

Et si on se trompe de combat ?

La célébration du soixante-cinquième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale a donné lieu à des attitudes controversées dans le déroulé du programme ad hoc, sur lesquelles il est utile de s’attarder.

Deux faits marquants sont en cause. Il s’agit de l’invitation au palais de la Présidence de la République du Bénin, des jeunes identifiés comme faisant partie de l’élite de demain et, la cérémonie officielle présidée par le chef de l’état sur le boulevard de la Marina. Ces deux manifestations ont enregistré une forme de boycott de la part des invités, qui soulève la question des limites de nos combats politiciens, face aux devoirs républicains.

Dans le premier cas en effet, certains jeunes n’ont pas cru devoir accepter l’invitation à déjeuner du Président de la République à la suite des échanges auxquels ils ont participé. La question est de savoir si ces différents comportements cadrent avec la défense de l’image et des intérêts supérieurs de la république.

D’ailleurs, comment blâmer les jeunes quand on enregistre de la part de leurs aînés, une attitude encore plus discutable. En effet, les responsables de ‘’Les Démocrates’’ ont, une fois encore boycotté la célébration officielle de l’anniversaire de la République.

𝐋𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐚𝐛𝐨𝐫𝐝

Ce choix délibéré de la de la chaise vide est devenu la ligne de conduite de ‘’Les Démocrates’’. Il y a sûrement une certaine justification à ce choix. Mais, il s’agit de savoir hiérarchiser les priorités.

En l’occurrence, lorsque la République est au centre du débat, il apparaît nécessaire de baisser toutes les armes. Car, la République est au-dessus de nous tous. Notre pays est fondé sur la trilogie Fraternité-Justice-Travail. Il en résulte que, face aux enjeux républicains, et quelles que soient nos divergences de vue et d’opinion, la première valeur à cultiver est la Fraternité.

Dans notre culture, si les familles multiséculaires demeurent unies, c’est parce qu’il y a des règles que personne ne s’avise de transgresser. Comme par exemple de croire qu’on peut prendre la liberté de manquer une réunion de parce qu’on est en désaccord avec le chef de collectivité. Au demeurant, les règles de nous contraignent à vivre dans la paix par l’alternance au pouvoir.

𝐓𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐥𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞

Un chef n’étant jamais élu par erreur, il suffit, lorsqu’on est opposé à sa vision et à ses méthodes de gestion, de travailler à proposer une plus crédible et plus séduisante aux yeux des électeurs, et d’attendre tranquillement la fin du mandat en cours pour se faire élire, le mandat étant limité et les dates des élections, dûment programmées au calendrier constitutionnel.

Même si la transparence et la crédibilité des élections demeurent des défis permanents, nous sommes dans un régime où il n’y a aucune raison de considérer qu’on a un combat particulier à mener pour empêcher un président élu, de dérouler le projet de société. Du reste, l’opposition, dans le contexte béninois, n’est que l’antichambre du , où on se met en attente, en espérant que les circonstances se révèlent le plus tôt possible, favorables à la jouissance des avantages et des privilèges républicains.

Il n’y a donc pas d’opposition de fond, en dehors des querelles politiques qui devraient être minorées et même mises entre parenthèses lorsque les intérêts de la République l’exigent. C’est pour dire qu’une révolution mentale s’impose pour corriger la confusion des valeurs et des symboles qui s’est installée dans les esprits.

Il urge que le personnel politique adopte davantage, des postures républicaines. Elles confèrent à l’action politique, une élégance remarquable et à la démocratie, un charme tout particulier, CQFD.

Anicet Oké.

L’hymne de l’énigmeLa célébration officielle du soixante-cinquième anniversaire de la République a été marquée par une s...
04/08/2025

L’hymne de l’énigme

La célébration officielle du soixante-cinquième anniversaire de la République a été marquée par une séquence d’interprétation inédite de l’hymne nationale. Pour la première fois, la plupart des Béninois entendaient chanter l’Aube nouvelle en langue Adja. Et c’était divinement beau !

L’enchantement de la mélodie polyphonique, la symphonie des partitions maîtrisées et le timbre spécial du lead vocal ont donné des frissons à tout l’auditoire. Et l’on spécule, à tort ou à raison, sur le timing et l’opportunité du choix de cette langue au milieu des nombreuses autres possibilités.

Ne serait-ce pas une suggestion, comme qui dirait, une opération de conditionnement subtil, par la révélation ? Ne suivez pas mon regard mais, de là à en déduire que, à bien y regarder, l’aire Adja renferme des talents qui pourraient être exploités au profit de toute la République, il n’y a qu’un pas vite franchi.

Anicet Oké

Changez moi la lameC’est connu. L’opposition est l’antichambre du  . On s’y installe en attendant d’être admis à s’asseo...
31/07/2025

Changez moi la lame

C’est connu. L’opposition est l’antichambre du . On s’y installe en attendant d’être admis à s’asseoir aux premières loges, autour du gâteau national. D’une façon ou d’une autre. Car, en interne, les intérêts sont divergents et d’abord individuels.

Puis arrive fatalement un temps où les s’effritent, quand la détermination s’érode et que les certitudes se corrodent. On distingue alors en ce moment les irréductibles, les opposants modérés et les potentiels alliés du Gouvernement du Bénin.

C’est le moment où le doute s’insère dans les esprits. On s’indexe et on s’accuse entre opposants, de lâcheté, de traîtrise, d’opportunisme et de complicité avec le pouvoir. La sincérité et l’honnêteté étant des qualités intangibles, généralement, la méfiance prend le pas sur la confiance à l’orée d’une nouvelle saison électorale.

Pourtant, sur ce sable mouvant, et face à la machine d’en face, l’opposition devra trouver les ressources pour s’unir, s’accorder et se mobiliser autour d’un gagnant. Surtout, il s’agit de constituer une alternative crédible, et d’innover en développant un argumentaire convaincant.

Parce que là, manifestement, tous les vieux disques de dénigrement semblent être rayés. Comme dirait l’autre, “ Chers opposants, changez-moi la lame”.

Anicet Oké

Jeunes et naïfs ?À la rencontre, ils y étaient sans doute avec la certitude de mettre à mal la sérénité habituelle du ma...
30/07/2025

Jeunes et naïfs ?

À la rencontre, ils y étaient sans doute avec la certitude de mettre à mal la sérénité habituelle du maître de céans, en lui bourrant les oreilles des oripeaux et des déchets de sa . Ils étaient allés exprimer de vive voix le mal être des Béninois, notamment de la .

Ils en ont beaucoup appris de la leçon de qui leur a été administrée. Ils sont repartis, quelque peu désorientés, avec l’esprit rempli de doute. Se voulant incorruptibles, ils ont repoussé l’offre de se gaver pour une fois au frais de l’État.

Preuve s’il en est, des illusions qui les habitent. Si seulement ils pouvaient savoir que, pendant qu’ils jouent aux jeunes patriotes intègres à la Présidence de la République du Bénin, leurs aînés, à la représentation nationale se repaissent jusqu’à la flatulence de la manne de l’État.

Surtout derrière le rideau. "On s’appelle tout le temps et on se voit” ont appris les de la bouche de celui qu’ils prenaient pour un adversaire irréductible. Ont-ils seulement su décrypter ces mots ?

Anicet Oké

Des infrastructures modernes, des réformes structurelles audacieuses, une vision renouvelée du patrimoine béninois, les ...
28/07/2025

Des infrastructures modernes, des réformes structurelles audacieuses, une vision renouvelée du patrimoine béninois, les différentes facettes de cette transformation, impact sur le quotidien des Béninois

« Bénin, une attractivité repensée : tourisme culture et grands projets », un Bénin qui se réinvente et se repositionne.

Voici l’intégralité de votre émission spéciale de ce soir https://www.youtube.com/live/DFXwsPZcOx0?si=MHN7x1hJL7Q2v-uL, avec Anicet Oké, Éric Guedenon, Wahab Ali-Kparah et Franck Ahounou sur Canal 3 Bénin.

𝐒𝐮𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐂𝐚𝐧𝐚𝐥𝟑 𝐁𝐞𝐧𝐢𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐧°𝟑 & 𝟒𝟓𝟒 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐥+ 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧°𝟖 𝐓𝐍𝐓.

Pour la beauté du gesteLes téléspectateurs qui ont suivi les échanges entre le porte-parole du gouvernement et deux jour...
28/07/2025

Pour la beauté du geste

Les téléspectateurs qui ont suivi les échanges entre le porte-parole du gouvernement et deux journalistes, le 21 juillet, ont accueilli avec un certain étonnement, la nouvelle de l’invitation de plusieurs armées sœurs, à participer au défilé du 1er août 2025.

Non pas parce que des armées étrangères viennent rehausser de leur participation la célébration de la fête de l’indépendance. Ce n’est pas une première. Mais pour le fait significatif que, parmi les troupes invitées, l’une, en l’occurrence celle du Niger, provient de l’AES. L’étonnement, en réalité, est lié au contexte.

En effet, les relations entre ce pays voisin et le Bénin sont demeurées tendues depuis la survenue du coup d’État du 26 juillet 2023 qui a porté le Général Abdourahamane Tiani au pouvoir. On se rappelle que la tension est brusquement montée entre les deux pays, à la suite de l’alignement du Bénin sur les décisions de la CEDEAO, qui avait imposé des sanctions économiques au Niger qu’elle menaçait d’occuper pour y déloger les putschistes et libérer Mohamed Bazoum, le président renversé et détenu.

Depuis, les thèses complotistes se multiplient, évoquant entre autres, l’installation de bases militaires étrangères et des attaques terroristes directes, commanditées par la France, premier ennemi du Niger libre, nationaliste et panafricaniste, avec la complicité de la CEDEAO.

Incertitudes

On comprend donc pourquoi ce pays a maintenu la fermeture de sa frontière avec le Bénin et multiplié les gestes de défiance vis-à-vis de notre pays en entraînant les autres États de l’AES à le boycotter. Et ce, sans fléchir sous le poids de la négociation engagée par deux anciens Chefs d’État du Bénin.

C’est la raison pour laquelle on est quelque peu sceptique à l’idée que le Niger en vienne à dépasser les discours ouvertement accusateurs de son général-président contre le Bénin, pour répondre favorablement à l’invitation de Patrice Talon. Une telle attitude requiert un sens élevé de discernement.

Henry John Temple, Lord Palmerston, professait que » Les États n’ont pas d’amis ou d’ennemis permanents; ils n’ont que des intérêts permanents ». Aussi, les interrogations sont-elles légitimes depuis l’annonce de l’invitation. Viendront-ils? Ou vont-ils tout simplement ignorer l’invitation ? Le fait est que, pour des raisons évidentes, le Niger et le Bénin sont condamnés à avoir des intérêts permanents. Ne serait-ce qu’en raison de la proximité des populations et du fait que le Bénin constitue le couloir d’ouverture naturel du Niger sur la mer.

Mieux, le corridor Bénin-Niger est le plus court et le plus sécurisé de la sous-région, en plus d’être le plus libre d’accès pour les biens et les marchandises. Au surplus, les États de la sous-région, confrontés aux problèmes sécuritaires et aux risques d’instabilité que crée le terrorisme, n’ont d’autre choix que de mutualiser leurs moyens, afin de relever le défi de la victoire.

Signes de décrispation

La décision du Bénin de relancer la collaboration avec l’armée du Niger d’une part, et d’autre part, avec les autres armées de la sous-région invitées par la même occasion, à savoir celles du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire paraît pertinente, lucide et réaliste. Dans tous les cas, elle postule pour une décrispation du climat. Car, il est évident que la lutte que mène chaque pays en fonction de ses moyens étriqués est inopérante. Tout comme la diabolisation et la victimisation qui entraînent la radicalisation ne sauraient prospérer.

Pour dire qu’avec la main tendue de Patrice Talon, il y a prétexte à briser la glace. La b***e est désormais dans le camp de Tiani qui, au demeurant, pourrait saisir l’occasion pour donner la réplique à ses contradicteurs. « Moi j’invite le Général Tiani à venir me montrer ces bases. Je suis la première à vouloir savoir où elles sont », disait il y a quelques jours, Nadège Chouat, Ambassadeur de France, au sujet de la présence de bases militaires françaises au Bénin.

Qui sait ? Pour l’heure, même si elle n’était pas couronnée du succès attendu, saluons déjà l’élégance et la beauté de cette initiative de rapprochement.

Anicet Oké

Un retour aux sources avec classeLa possibilité que donne le Bénin aux afrodescendants de fouler la terre de leurs aïeux...
28/07/2025

Un retour aux sources avec classe

La possibilité que donne le Bénin aux afrodescendants de fouler la terre de leurs aïeux et de s’offrir une reconnaissance pour l’attachement à leurs racines paraît peu significative aux yeux de certains compatriotes. Ils raillent et dénigrent l’initiative. Parce que quelques grands noms du américain sont passés se recueillir et se ressourcer.

Du coup, le débat glisse inévitablement sur le coût de l’opération, au regard de la focalisation manifeste sur des Stars. Soit. Pour l’heure, les retombées ne sont pas quantifiables. Mais qu’à cela ne tienne.

L’investissement comptera toujours moins que les retombées pour notre pays. De plus, le vrai gain est qu’il n’existe sur le , aucune initiative originale du genre pour booster le mémoriel par un drainage massif des afrodescendants qui ne demandaient pas mieux qu’un retour aux sources avec classe. Il fallait y penser !

Anicet Oké

L’émoi de la modeLe Gouvernement du Bénin a décrété le mois de Juillet de chaque année comme, LE MOIS DE LA MODE. Une in...
25/07/2025

L’émoi de la mode

Le Gouvernement du Bénin a décrété le mois de Juillet de chaque année comme, LE MOIS DE LA MODE. Une initiative pour “valoriser la créativité béninoise et promouvoir une industrie de la mode en pleine structuration”.

Autrement dit, quatre semaines pour braquer les projecteurs sur les prouesses locales, pour révéler le raffinement et la distinction de la mode new look du Bénin. Sauf que là, il y a plus d’émoi que de contentement dans le rang des observateurs.

Car, au lieu que la béninoise soit la chose la mieux partagée par les personnalités présentes au lancement, pour inciter leurs compatriotes à s’y intéresser et à l’adopter, c’est une armée de dandys radicalement occidentalisés qui a officié. Et ce n’était pas le plus grand reproche.

On a pu noter un décalage de la date d’ouverture du MOIS DE LA MODE, de plusieurs semaines. Ce qui a fait observer par un citoyen désabusé qu’une tradition béninoise a quand même été fidèlement respectée. Celle du re**rd endémique.

En effet, alors que rien n’empêchait de démarrer LE MOIS DE LA MODE dès le premier jour de juillet, l’événement a finalement été lancé avec un léger re**rd de… 23 jours, pour durer quatre longs jours. Tu parles d’un Mois d’activités!

Anicet Oké

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