16/10/2025
L'épisode 23 déjà disponible sur la nouvelle page. Allez vous abonnez, à 1k d'abonnés j'enverrai un autre épisodes et n'oubliez pas de likez. Désolé pour le re**rd j'étais pas dispo.
LE BAD BOY ET L'INSOUMISE.
CHAPITRE 23: Entre amusement et danger.
LE LENDEMAIN.
Le soleil tapait déjà fort, filtrant à travers les rideaux de la chambre. L’après-midi s’installait tranquillement, mais dans le lit, Lorenzo et Chloé étaient toujours lovés l’un contre l’autre, profondément endormis. Lorenzo ouvrit enfin les yeux après de longues heures de sommeil. Son regard se posa aussitôt sur Chloé, recroquevillée contre lui comme une enfant, son souffle léger caressant sa peau.
Un sourire discret se dessina au coin de ses lèvres. Il resta quelques secondes immobile, savourant cette image, puis il se décala doucement pour ne pas la réveiller. Avec tendresse, il tira le drap pour la couvrir, se redressa et sortit du lit.
Quelques minutes plus t**d, après un passage rapide sous la do**he, il ressortit de la salle de bain, frais, les cheveux encore humides. Il retira le bandage que le médecin lui avait posé, enfila un tee-shirt noir et un simple jogging assorti. D’un geste machinal, il referma la porte derrière lui et descendit vers le salon, silencieux.
DEVANT LA VIllA DE LORENZO.
Sous le soleil écrasant, une silhouette se tenait devant le portail, un papier froissé à la main. Une jeune femme d’à peine dix-huit ans, jean slim moulant, tee-shirt simple et sac en bandoulière au creux du bras. Ses cheveux lâchés cascadaient sur ses épaules, un peu en bataille. Elle plissait les yeux, visiblement agacée.
C’était Valentina, la meilleure amie de Chloé.
Elle leva les yeux au ciel, souffla bruyamment et appuya de nouveau sur la sonnette.
Val (marmonnant entre ses dents)
_ Putain… ça fait dix minutes que je tape sur ce bouton. Cette peste de Chloé m’aurait pas refilé une fausse adresse par hasard ?
Elle appuya encore, encore, et encore, comme si elle voulait réveiller tout le quartier. La sueur perlait sur son front, son visage crispé par la chaleur et l’impatience.
Enfin, le portail grinça légèrement, laissant apparaître le gardien, l’air endormi et surpris.
Gardien (méfiant)
_ Vous êtes qui, vous ?
Valentina leva les yeux au ciel, dramatique, une main sur la hanche.
Val (ironique)
_ Sérieux ? Dix minutes que je crève au soleil, j’appuie comme une malade, et toi, ta première question c’est « vous êtes qui » ? Mais frère, t’aurais pas un peu de logique ?
Le gardien fronça les sourcils, déstabilisé.
Gardien (perdu)
_ Vous voulez que je vous demande quoi d’autre ?
Val (tapant du pied)
_ Je sais pas moi… genre « Bonjour mademoiselle, comment puis-je vous aider ? Vous voulez un verre d’eau ? Vous fondez au soleil peut-être ? » Bref, un truc normal quoi !
Le gardien resta bouche bée.
Val (agacée, levant les bras au ciel)
_ Écoute, laisse tomber. Ouvre-moi, j’en peux plus. Je suis la sœur de la patronne, alors relax, tu vas pas perdre ton job.
Et sans lui laisser le temps de réagir, elle le bouscula et entra, d’un pas décidé.
Gardien (affolé)
_ Hé ! Mais… vous pouvez pas rentrer comme ça !
Valentina fit comme si elle n’avait rien entendu, déjà concentrée sur la villa. Le pauvre gardien hésitait à courir après elle, mais un coup de klaxon retentit derrière lui. Une voiture entra dans la cour.
C’était Marco au volant. Il gara sa caisse, claqua la portière et s’avança vers l’entrée. Son regard accrocha aussitôt la silhouette de Valentina, debout devant la sonnette de l'entrée qu’elle martelait comme si sa vie en dépendait.
Les yeux de Marco s’écarquillèrent.
Marco (murmurant pour lui-même, un sourire au coin des lèvres)
_ Mais… c’est qui ce canon encore ? Punaise, regardez-moi ce derrière une vraie dinguerie.
Il s’approcha d’un pas rapide et s’arrêta juste derrière elle. Valentina, toujours occupée à faire vibrer la sonnette, ne l’avait pas remarqué.
La voix grave de Marco claqua soudain dans son dos.
Marco (d’un ton posé mais ferme)
_ Eh, m**f… tu veux bien lui laisser une chance au bouton, là ?
Valentina sursauta violemment, manqua de tomber en arrière et se retourna d’un bloc. Leurs regards se croisèrent, et le temps sembla suspendu.
Un silence pesant s’installa, mais pas un silence gênant… un silence électrique. Val resta figée, bouche entrouverte.
Val (pensée intérieure, en mode panique)
Oh Mon Dieu, C’est quoi ce BG sorti d’un clip ? Seigneur, j’étais prête à l’insulter, mais avec une gu**le pareille… pfff, je crois que pour la première fois de ma vie, je vais fermer ma grande bouche et jouer la fille timide. Il est trop mon style. Mais attends… c’est pas le mari de Chloé, j’espère ? Non, Seigneur, dis-moi que non.
Marco, lui, ne perdait pas une miette.
Marco (pensée intérieure, sourire malicieux)
Mais c’est quoi cette bombe ? Elle est carrément fraîche. J’espère que c’est pas encore une conquête de Lorenzo sinon, j’vais péter un câble. Celle-là… je veux absolument la goûter.
Leurs yeux ne se quittaient plus. Chacun attendait que l’autre parle, mais aucun ne bougeait. La porte s’ouvrit soudain, interrompant ce moment étrange. Lorenzo apparut dans l’encadrement, son regard dur et surpris à la fois.
Lorenzo (voix rauque, fronçant les sourcils)
_ Marco… c’est qui cette m**f ?
Valentina tourna brusquement la tête vers lui, toujours silencieuse, tandis que Marco gardait ce petit sourire amusé aux lèvres, les yeux pétillants d’intérêt.
Val (sourire au coin des lèvres)
– Salut, mec, Je suis là pour voir ma pote Chloé.
Lorenzo fronça les sourcils, piqué par ce surnom inattendu. Son regard s’assombrit aussitôt, mais il ne répondit pas tout de suite. À côté, Marco se mordait déjà la lèvre pour ne pas exploser de rire, comme un gamin pris en flagrant délit.
Lorenzo (calme mais ferme, la voix grave)
– J’ai un prénom. La prochaine fois que tu m’appelles “mec”, je serai un peu moins gentil.
Il lança ça froidement, puis tourna les talons sans même attendre de réaction. Val resta figée, bouche entrouverte, partagée entre l’envie de lever les yeux au ciel et celle d’éclater de rire.
Val (murmurant, un sourire amusé aux lèvres)
– Hum… il est chaud, lui.
La voix grave de Marco retentit juste derrière elle, lui donnant un léger frisson qui lui parcourut l’échine.
Marco (sourire en coin, amusé)
– Ouais… Lorenzo est un mec qui joue avec ses propres règles. Faut s’y habituer.
Val tourna les yeux vers lui, un peu surprise par la proximité. Sans répondre, elle entra dans le salon, pressée de voir Chloé. Marco la suivit tranquillement, ses mains dans les poches, et referma la porte derrière eux.
Dans le salon, l’odeur du café flottait encore dans l’air. Lorenzo était déjà assis sur le canapé, une tasse à la main, l’air concentré, comme si rien ne venait de se passer.
Marco alla s’asseoir près de lui, nonchalant, tandis que Val, légèrement mal à l’aise de se retrouver face à deux inconnus, choisit le canapé d’en face. Elle croisa les jambes et commença à balayer la pièce du regard, ses yeux cherchant désespérément Chloé.
Le silence fut vite rompu par la voix grave de Lorenzo.
Lorenzo (fixant Val, sérieux)
– Comment t’as fait pour atterrir ici, toi ?
Val fronça les sourcils et posa calmement ses yeux sur lui.
Val (d’une voix posée, mais avec une pointe d’impertinence)
– Comme je t’ai dit tout à l’heure, je suis la pote de Chloé. C’est elle qui m’a filé son adresse. Alors toi, t’es qui au juste ?
Marco, amusé par le ton de Valentina, entra aussitôt dans le jeu.
Marco (sourire taquin)
– Lui, c’est le mari de ta pote Chloé. Et moi c'est Marco son ami. Je peux savoir ton petit nom ?
Val soutint son regard, sans détourner les yeux.
Val (calme)
– Valentina mais appelle-moi Val, c’est plus simple.
Marco eut un petit rictus satisfait.
Marco (malicieux)
– Val ? Non… j’préfère Tina. Ça sonne plus doux, plus classe. Ça te va ?
Val sentit ses joues chauffer malgré elle. Elle détourna vite les yeux, cherchant à cacher ce rouge qui lui m***ait aux pommettes.
Lorenzo, qui observait la scène en silence, se leva brusquement. Il posa sa tasse sur la table basse avec calme, mais son regard, amusé, passa de Marco à Valentina.
Lorenzo (voix grave mais un brin ironique)
– Je vais chercher ta pote. Fais gaffe à ce gars… c’est un vrai coureur de jupons.
Il lança cette phrase comme une pique bien placée, puis m***a les escaliers sans un mot de plus. Ses pas s’éteignirent dans le couloir du premier étage.
Val et Marco restèrent seuls dans le salon. Leurs regards se croisèrent aussitôt, comme attirés par une force invisible. Aucun ne détourna les yeux.
Val (pensée intérieure, en se mordillant la lèvre)
Heureusement que ce n’est pas lui, le mec de Chloé. Mais… si Lorenzo dit vrai, ça veut dire quoi alors ? Que ce Marco est du genre à enchaîner les filles ? Non, non, faut que je reste focus. J’suis pas un plan d’un soir, moi.
Marco (pensée intérieure, crispant sa mâchoire)
Non mais il est sérieux, Lorenzo ? Dire ça devant elle ? Il veut me saboter ou quoi ? C’est lui le king des femmes, et c’est moi qui prends l’étiquette de coureur ? Pas question, je vais pas la lâcher comme ça, celle-là.
Le silence régnait dans le salon, presque oppressant. On aurait dit que chacun d’eux retenait même sa respiration, comme s’ils jouaient à qui craquerait en premier. Leurs regards restaient accrochés, Val essayant de paraître cool, Marco soutenant le duel avec un petit sourire malicieux. Finalement, c’est lui qui décida de rompre le calme.
Marco (curieux)
_ Alors, t’as quel âge toi ?
Val se dandina un peu sur le canapé, comme si la question la prenait de court.
Val (faisant semblant d’être timide)
_ Euh… dix-sept ans. Mais dans quelques mois j’aurai dix-huit.
Marco haussa légèrement les sourcils, puis afficha un sourire au coin, satisfait.
Marco (sourire amusé)
_ Cool… ça me convient. Moi j’en ai vingt et un.
Val esquissa un petit sourire discret. Elle sentait déjà son corps frissonner sous le regard brûlant de Marco, qui ne la lâchait pas d’une seconde. Ses yeux glissaient sur elle sans honte, comme s’il voulait la déshabiller du regard.
Il reprit la parole, cette fois avec une curiosité feinte, mais un ton qui laissait deviner une arrière-pensée.
Marco (fouineur)
_ Et ton mec ? Comment il va ?
Val écarquilla les yeux une seconde, mais intérieurement elle éclatait de rire.
Val (voix intérieure, amusée)
Alors lui, il me prend pour une idiote ou quoi ? T’aurais juste pu dire “T’as un mec ?”, mais non, monsieur essaie de me piéger avec sa question détournée. Pas mal… j’aime bien ta technique.
Marco la fixait toujours, un peu impatient.
Marco (relevant légèrement le menton)
_ Tu dis rien ?
Val lui lança un petit sourire malicieux, puis sortit son mensonge sans trembler.
Val (menteuse, faussement détendue)
_ Il va bien. Tout roule à merveille.
La réaction fut immédiate. Les yeux de Marco s’écarquillèrent, et il se redressa brusquement, choqué.
Marco (scandalisé)
_ Quoiiiiiiii ?! Comment ça “il va bien” ?!
Valentina étouffa un rire devant son air déconcerté. Elle afficha une mine innocente, l’air de rien, comme si elle ne comprenait pas sa réaction.
Val (mine de rien, haussant les épaules)
_ Bah quoi ? T’as pas demandé comment va mon mec ? Ben je t’ai répondu, c’est tout. Tu vas pas crier pour ça quand même.
Marco sentit un nœud dans sa gorge. Son sourire se crispa, et il tenta tant bien que mal de camoufler son agacement.
Marco (voix un peu tremblante, cherchant à se reprendre)
_ Euh… ouais, mais… j’pensais que peut-être t’étais pas en couple.
Val le fixa droit dans les yeux, un sourire en coin.
Val (taquine)
_ Et pourquoi ça ? J’ai pas l’air d’une fille capable de rester dans une relation sérieuse ?
Marco inspira profondément, reprit un semblant de calme et haussa les épaules.
Marco (calmement)
_ Si, t’as l’air… bien au contraire. Ton gars a vraiment de la chance. Franchement… t’es carrément une bombe. Et en plus t’as l’air cool.
À ces mots, Val baissa légèrement les yeux. Elle sentit ses joues s’embraser malgré elle. Ses mains croisées sur ses genoux se crispèrent un peu, comme pour cacher sa gêne.
Le silence retomba, lourd mais chargé d’une tension nouvelle. Leurs regards se cherchaient encore, comme si les mots devenaient soudain inutiles.
C’est à ce moment-là que des pas résonnèrent dans l’escalier. Val tourna la tête et aperçut Chloé qui descendait dans les bras de Lorenzo. Il la portait comme une princesse, un léger sourire sur les lèvres, tandis que Chloé se lovait contre lui, noyée dans un gros pull qui la recouvrait presque entièrement.
Lorenzo s’approcha du canapé et déposa délicatement Chloé aux côtés de Valentina, qui rayonnait déjà en voyant sa meilleure amie.
Val (souriante, moqueuse)
_Hum, ma chérie… t’as plus de pieds ou quoi ? C’est ton gars qui te porte maintenant ?
Lorenzo, qui s’était déjà assis près de Marco, posa son regard sombre sur Valentina. Sa voix grave résonna, ferme et imposante.
Lorenzo (ton imposant)
_ MARI , Je suis pas son gars, je suis son MARI.
Ces mots claquèrent dans l’air comme un coup de tonnerre. Chloé sentit un frisson traverser son corps. Ses yeux se perdirent un instant dans ceux de Lorenzo, bouleversée par la force de cette affirmation. Marco, lui, le fixait avec un sourire en coin, amusé par la façon dont son ami venait de marquer son territoire.
Valentina, de son côté, arqua un sourcil, complètement étonnée. Elle jeta un regard complice à Chloé et se pencha légèrement vers elle.
Val (à voix basse, taquine)
_ Eh, m**f… ton mari est vraiment chaud, hein.
Chloé esquissa un sourire au coin des lèvres, ses yeux pétillant de malice.
Chloé (sourire complice)
_ T’as pas idée, c’est un vrai gentleman. Arrogant, autoritaire… et…
Lorenzo, qui suivait la conversation d’une oreille, intervint aussitôt, son ton amusé mais ferme.
Lorenzo (ton amusé)
_ Tu peux arrêter de donner une mauvaise impression de moi à ta pote ?
Chloé (roulant les yeux, avec un petit sourire provocateur)
– Bah je dis juste qui tu es, moi. J’ai pas honte de t’assumer. Et puis, ouais, j’aime bien ton côté autoritaire. Mais attention, ça veut pas dire que je vais me plier à t’obéir.
Val (souriante, levant le menton)
– Exactement m**f, jamais baisser la garde pour un gars, c’est la base.
Marco (curieux, haussant un sourcil)
– Ah ouais ? Donc toi tu chauffes ton mec comme ça ?
Chloé (fronçant les sourcils)
– Hein ? Quel mec ?
Valentina tourna direct son regard vers Chloé, ses yeux criaient « rentre dans mon jeu sinon t’es morte ». Elle lui lança un clin d’œil appuyé. Marco et Lorenzo, eux, mataient la scène comme s’ils regardaient une série Netflix en live.
Chloé (chuchotant, un peu paumée)
– Mais c’est quoi tes yeux là ? Tu me fais peur wesh.
Marco (sourire en coin, l’air malin)
– Alors Tina, tu balances rien ?
Chloé (les yeux écarquillés)
– Tina ?! C’est qui ça encore ?
Lorenzo (amusé, secouant la tête)
– Ta pote, voyons. C’est le petit surnom que Marco vient d’inventer. Apparemment, il a déjà des projets pour elle.
Chloé tourna son regard vers Valentina qui, elle, commençait à rougir comme une tomate.
Chloé (sourire taquin)
– Ahhh m**f, dis la vérité… t’es venue me voir ou t’es venue te pêcher un futur mari ? Parce que t’as vite oublié Mario et son coup de poignard dans ton dos, hein ! T’as pas peur de te faire encore éclater le cœur ?
Valentina ouvrit la bouche pour protester, mais Marco, trop rapide, prit la parole.
Marco (curieux, les yeux brillants)
– Attends, attends… Chloé, c’est qui ce Mario ?
Chloé (sourire au coin, avec un ton moqueur)
– Son ex, un loser qui a osé tromper ma cocotte.
Marco (choqué, écarquillant les yeux)
– Hein ? Donc elle est célib’ là ?!
Chloé hocha la tête en mode « bah oui ». Valentina, vexée, lança un regard noir à son amie. Elle poussa un soupir, carrément grillée. Marco, lui, souriait comme si c’était déjà gagné.
Valentina (soupirant, faussement vénère)
– Chloé, t’abuses… t’aurais pu fermer ta grande bouche.
Lorenzo (amusé, un petit sourire en coin)
– Donc t’as mentir à mon ami ?
Val (gênée, jouant avec ses doigts)
– Mais non… enfin si… j’ai dit ça parce qu’il m’a posé une question piège. « Comment va ton mec », sérieux ? Bah j’ai répondu >, voilà.
Lorenzo (rigolant)
– Vous deux, vous êtes vraiment des gamines, c’est abusé.
Val et Chloé (en chœur, en criant presque)
– J’ai 17 ans, JE SUIS PAS UNE GAMINE, OKAY !
Les deux garçons explosèrent de rire. Leur fou rire résonna dans tout le salon, pendant que les filles faisaient la moue.
Lorenzo (reprenant son souffle, sourire au coin)
– C’est bon, calmez-vous. Vous êtes pas des gamines, d’accord.
Chloé (le regard doux, mais faussement vexée)
– Donc tu m’appelles plus jamais gamine, clair ?
Lorenzo (regard charmeur, avec un ton tendre)
– Non, ma puce… toi, t’es ma gamine aujourd’hui, demain, et pour toute ma vie. Même si tu vieillis, pour moi tu resteras ma gamine.
Chloé sentit son cœur se serrer et un sourire sincère illumina son visage. Elle fixa Lorenzo, oubliant carrément qu’ils n’étaient pas seuls. Leur échange était tellement intense que Marco, assis à côté, se mit à sourire lui aussi, sauf que lui, ses yeux se posaient sur Valentina. Dans sa tête, ça tournait déjà à mille à l’heure.
Le silence revint, lourd et électrique. Et pile à ce moment-là, la sonnerie du salon retentit, coupant net l’ambiance et les ramenant tous sur terre.
Marco (curieux)
– Lorenzo, tu attendais Fabio ?
Lorenzo secoua la tête, les sourcils froncés. Lui aussi était intrigué. Qui pouvait bien sonner à cette heure-ci ? Sans perdre une seconde, il se leva d’un bond, ses pas lourds résonnant dans le salon, et se dirigea vers la porte. Tous les regards étaient braqués sur lui, l’air tendu.
Il ouvrit brusquement la porte et tomba nez à nez avec un livreur, un jeune type qui tenait une grande enveloppe bien scellée entre ses mains.
Lorenzo (ton grave, méfiant)
– C’est pour qui cette enveloppe ?
Livreur (calmement)
– On m’a dit de la remettre à mademoiselle Chloé Martin.
À l’instant où il entendit le mot mademoiselle, les mâchoires de Lorenzo se crispèrent. Son regard s’assombrit, ses yeux lancèrent des éclairs.
Lorenzo (voix dure, imposante)
– C’est madame Chloé, pas mademoiselle. Qui t’a donné ça ?
Livreur (mal à l’aise)
– Je… je sais pas monsieur. La personne n’a pas donné son nom. Elle m’a juste dit de livrer ça ici.
Sans réfléchir, Lorenzo arracha l’enveloppe de ses mains avec une brutalité glaciale. Ses doigts la déchirèrent aussitôt, et il en sortit un téléphone. À peine l’eut-il en main que l’appareil vibra. Son cœur s’accéléra, il l’alluma.
L’écran s’illumina. Et là, son souffle se coupa. Sur la vidéo, il reconnut immédiatement le père de Chloé, allongé sur un lit d’hôpital. Son corps amaigri était branché à une multitude d’appareils, son visage pâle, presque éteint.
Lorenzo (murmurant entre ses dents serrées)
– Putain… c’est quoi ce bo**el ?
À peine eut-il le temps de reprendre ses esprits qu’une notification apparut à l’écran. Un message, il l’ouvrit.
« Une heure, ton beau-père n’a plus qu’une heure. Je t’ai prévenu, parce que peut-être que ta femme voudrait le voir une dernière fois. Pauvre Chloé… elle sera détruite quand elle saura que son père allait mourir de toute façon, qu'il lui a menti, la mariant à toi en échange d’argent. Argent qui, au final, n’a même pas pu lui sauver la vie, ce que lui même savais depuis le début. »
Le sang de Lorenzo se glaça. Son cœur rata un battement, puis la rage prit le dessus. Ses yeux s’écarquillèrent, ses traits se durcirent. Il serra le téléphone si fort qu’on aurait cru qu’il allait l’écraser dans sa paume.
Lorenzo (murmurant d’une voix rauque, tremblante de colère)
– Salaud… comment tu sais tout ça, qui que tu sois, je vais te retrouver… et t’enterrer vivant.
Chloé (depuis le salon, la voix inquiète)
– Mon cœur ? Tout va bien ? C’est qui ?
Lorenzo ne répondit pas. Il rangea le téléphone dans l’enveloppe d’un geste sec, puis planta ses yeux froids dans ceux du livreur.
Lorenzo (voix grave, tranchante comme une lame)
– Écoute-moi bien. Si je te revois traîner, même à cent mètres autour de ma maison, je te descends sur place. Et dis à celui qui t’a donné ça… que si quelque chose arrive à mon beau-père… je le retrouve, et je l’écrase.
Son ton ne laissait aucune place au doute. Ce n’était pas une menace, c’était une promesse. Il claqua violemment la porte, le bruit résonna dans toute la maison comme un coup de tonnerre. D’un pas rapide, presque militaire, il revint dans le salon. Ses yeux lançaient toujours des éclairs, son corps entier respirait la fureur.
Lorenzo (voix imposante, autoritaire)
– Chloé, va t’habiller, on sort. Marco, suit moi.
Il n’attendit aucune réponse. Il traversa le salon d’un pas pressé, m***a les escaliers deux par deux et disparut à l’étage. Marco, confus mais discipliné, se leva aussitôt et le suivit, sans un mot.
Sur le canapé, Valentina et Chloé étaient figées, le souffle court, le cœur serré.
Val (paniquée, chuchotant)
– Chloé… qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ils partent comme ça ?
Chloé (le cœur battant, la voix tremblante)
– J’en sais rien… mais j’ai peur. Allez viens, faut que je me prépare, comme il a dit.
Val (inquiète, presque suppliant)
– Mais… pour aller où ?
Chloé (secouant la tête, paniquée)
– Je sais pas, Val… je sais pas…
Les deux filles se levèrent précipitamment, quittèrent le salon à leur tour, disparaissant dans le couloir. Le silence pesait, lourd, étouffant.
À suivre...
Abonnez vous à la page : Les Chroniques d'HS. À 1k d'abonnés je vous enverrai un autre épisode c'est promis. J'étais vraiment indisposé.