H Rodrigue

H Rodrigue Journaliste communicateur,
« Ici nous observons, analysons et informons.

Un espace d’idées et d’échanges sérieux sur l’actualité, la société et la motivation. »

🚨 TRAGÉDIE ROUTIÈRE À GNANHOUN (NIKKI)Un conducteur décède, trois passagers hospitalisésUn camion transportant du riz s’...
23/08/2025

🚨 TRAGÉDIE ROUTIÈRE À GNANHOUN (NIKKI)

Un conducteur décède, trois passagers hospitalisés

Un camion transportant du riz s’est renversé ce vendredi 22 août 2025 vers 2h du matin à Gnanhoun, sur l’axe Nikki–N’Dali. Selon les informations de mal Radio locale de Nikki, le conducteur, âgé d’environ 30 ans, est décédé sur place. Trois passagers blessés ont été évacués à l’hôpital de zone de Nikki. La police républicaine a effectué les constats, et le corps de la victime a été remis à sa famille. ⚠️

Prudence sur les routes !

H Rodrigue

NIKKI–SÉRÉKALI : Un face-à-face meurtrier fait deux morts !Un grave accident de circulation est survenu ce mardi 19 août...
20/08/2025

NIKKI–SÉRÉKALI : Un face-à-face meurtrier fait deux morts !

Un grave accident de circulation est survenu ce mardi 19 août 2025 aux environs de 16 heures sur l’axe Nikki–Sérékali, à hauteur du village de Koni, dans la commune de Nikki.

Selon les informations recueillies sur place des confrères de la Radio Su tii Dera, deux motocyclistes, l’un en provenance de Nikki et l’autre de Sérékali, sont entrés en collision frontale. Le choc, particulièrement violent, a coûté la vie aux deux conducteurs sur le coup. Leurs engins ont été fortement endommagés.

D’après une source sécuritaire, l’accident serait survenu après qu’un des motocyclistes aurait quitté son couloir de circulation pour percuter de plein fouet l’autre usager.

Les agents de la police républicaine du commissariat de Sérékali, dépêchés sur les lieux, ont procédé aux constats d’usage. Sur autorisation du procureur, les corps des victimes ont ensuite été remis aux familles pour inhumation.

👉 Ce drame rappelle une fois encore la nécessité de la prudence sur nos routes et du respect du code de la route afin d’éviter de telles tragédies.

H Rodrigue

20/08/2025

ÉDITORIAL – BÉNIN : L’urgence de repenser nos sécurités !

Les derniers jours ont été particulièrement éprouvants pour notre pays. En quelques heures seulement, plusieurs drames et faits divers ont rappelé à quel point la sécurité qu’elle soit routière, sociale ou même numérique reste un chantier permanent au Bénin.

Le premier choc, c’est bien sûr cet accident de bus à Glazoué, qui a coûté la vie à 37 passagers. Des familles entières décimées, des rêves brisés en plein voyage. Si le sort et la fatalité pèsent parfois sur nos routes, il est difficile de ne pas pointer du doigt l’état de certaines infrastructures, l’imprudence au volant ou encore l’insuffisance de contrôle sur les transports interurbains. Chaque victime est une alerte de plus qui nous rappelle que nos routes ne doivent pas être des couloirs de la mort.

À cette douleur nationale s’ajoute une autre, d’un tout autre registre. La disparition de Razak Omotoyossi, star du football béninois, symbole d’espoir et de fierté. À seulement 39 ans, il laisse derrière lui un héritage sportif considérable, mais surtout une impression d’inachevé. Son décès résonne comme un rappel de la fragilité de la vie, même pour nos figures les plus admirées.

Dans un autre domaine, la cybercriminalité refait surface avec la saisie de 527 cartes SIM dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce chiffre donne le vertige. Il traduit l’ampleur du phénomène et l’ingéniosité sans cesse renouvelée des réseaux qui profitent de la crédulité des victimes et du re**rd de nos sociétés à se protéger dans le monde numérique. La menace n’est plus virtuelle, elle est réelle, locale, et attaque directement la confiance dans nos échanges économiques.

Enfin, sur le plan social, l’État béninois durcit le ton contre l’occupation illégale des espaces publics. Derrière ce sujet en apparence banal, se cache en réalité une question de gouvernance et de civisme. Quelle place pour l’individu face à la loi ? comment concilier la survie économique de milliers de petits commerçants et le respect de l’espace public ?

Ces quatre faits, pris ensemble, dressent le portrait d’un Bénin à la croisée des chemins, parce qu’en définitive, ce qui se joue, c’est la confiance. Confiance dans nos routes, confiance dans nos institutions, confiance dans nos champions, confiance dans notre vivre-ensemble.

H Rodrigue

19/08/2025

Un grand merci à mes nouveaux followers ! Wisdom Gs, Maurice Tchaou

COUFFO : Arrestation d’« Abou le Riche » après un mois de cavaleAprès plusieurs semaines de recherches, les forces de sé...
13/08/2025

COUFFO : Arrestation d’« Abou le Riche » après un mois de cavale

Après plusieurs semaines de recherches, les forces de sécurité ont mis la main sur « Abou le Riche », un affairiste bien connu dans le département du Couffo. L’homme a été interpellé à Azovè, ce mardi 12 août 2025, après un mois de cavale.

Selon des sources proches de l’enquête, relayée de LePotentiel, il était recherché pour abus sexuels sur mineure et escroqueries. Lors de son arrestation, d’importants éléments à charge auraient été retrouvés en sa possession.

Placé en garde à vue, le mis en cause devrait être présenté dans les prochains jours au parquet compétent pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

H Rodrigue ✌

12/08/2025

VOICI LES ACTUALITÉS DU JOUR AU BÉNIN :



- Un mort dans un accident à Ouidah, dans le département de l'Atlantique
- Le CNIN interpelle un TikTokeur pour cybercriminalité
- Un présumé voleur accuse les "mauvais esprits" au tribunal de Cotonou
- 4 kg de chanvre indien saisis et 10 suspects arrêtés à Malanville
- 2 trafiquants arrêtés au fleuve Niger



- Le Bénin lève 33 milliards FCFA sur le marché financier de l'UMOA
- AFG Assurances offre l'assurance voyage la plus abordable du marché



- Chelsea domine le Paris Saint-Germain (3-0) en finale de la Coupe du monde des clubs de la FIFA
- Le Bénin rafle 3 médailles aux championnats du monde au Brésil
- Dadjé FC au ralenti à l'approche de la Ligue des Champions CAF



- La présidentielle fixée au dimanche 12 avril et 10 mai 2026



- Alerte à la vigilance à Malanville et Karimama en raison de la montée du fleuve Niger
- La libération des espaces publics relancée à Cotonou

 (Quand l’amour défie la misère et le destin)  5 – L’intimité des cœurs et des corpsLa lune brillait haut dans le ciel, ...
12/08/2025


(Quand l’amour défie la misère et le destin)
5 – L’intimité des cœurs et des corps

La lune brillait haut dans le ciel, drapant le village d’une lumière argentée. Le vent chaud de la nuit glissait doucement entre les murs de leur maison, apportant le parfum lointain des fleurs d’hibiscus. Zéna dormait paisiblement dans son petit berceau en bois, fabriqué de la main de Karim.

Ce soir-là, Awa et Karim s’assirent côte à côte, leurs mains entremêlées. Leurs regards se parlaient plus que leurs mots. Ils se connaissaient par cœur désormais : les forces, les failles, les cicatrices, mais aussi les élans d’amour qui ne faiblissaient jamais.

Karim caressa la joue d’Awa, comme on caresse un souvenir précieux.
— Tu es plus belle qu’au premier jour, murmura-t-il.
Elle sourit doucement.
— Et toi, tu es toujours l’homme qui m’a ramassée au marché.

Ils restèrent ainsi, à se contempler, comme pour graver l’instant dans la mémoire. Puis Karim l’attira contre lui. Leurs corps se rapprochèrent, leurs souffles se mêlèrent. Ce n’était pas une passion pressée, mais une tendresse profonde, patiemment construite au fil des années et des épreuves.

Les doigts de Karim glissaient lentement dans les cheveux d’Awa, effleurant sa nuque. Elle posa ses mains sur son torse, sentant les battements réguliers de son cœur. Dans le silence de la nuit, leurs gestes devenaient langage : chaque caresse disait « je t’aime », chaque ba**er disait « merci d’être là ».

Ils s’allongèrent l’un contre l’autre, leurs corps se cherchant avec douceur, comme s’ils redessinaient une carte qu’ils connaissaient déjà, mais qu’ils voulaient explorer encore. Les draps froissés devenaient témoin muet de leur union.

Quand enfin ils s’endormirent, épuisés et heureux, Karim garda Awa contre lui, son souffle chaud sur sa peau. Dans ce sommeil partagé, il y avait plus qu’un simple repos : c’était la certitude d’avoir trouvé, l’un dans l’autre, un abri pour l’âme et pour le corps.

H Rodrigue
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 (Quand l’amour défie la misère et le destin)  4 – L’enfant miracle et le début de l’ascensionQuelques mois après leur m...
07/08/2025


(Quand l’amour défie la misère et le destin)
4 – L’enfant miracle et le début de l’ascension

Quelques mois après leur mariage, Awa commença à ressentir des vertiges, une fatigue inhabituelle et des nausées. Au début, elle pensait que c’était la chaleur ou les efforts du marché. Mais au fond d’elle, elle savait.

Un matin, elle attendit Karim devant leur cabane, les yeux brillants.
— Je crois que je suis enceinte, dit-elle doucement.

Il resta un moment sans voix. Puis, lentement, un sourire fendit son visage, le genre de sourire qu’on ne fait qu’une fois dans une vie. Il la serra contre lui, fort.
— Tu m’as donné la plus grande richesse du monde.

La grossesse fut difficile. Awa tombait souvent malade, et leurs revenus ne permettaient pas les soins réguliers. Karim se battait plus que jamais. Il acceptait les travaux les plus rudes, transportant des sacs de ciment deux fois plus lourds que lui. Son dos pliait, mais son cœur tenait bon.

Le jour de l’accouchement, il n’y avait ni clinique, ni sage-femme diplômée. Juste une matrone du village, une lampe tempête, et des prières silencieuses. Le travail dura toute la nuit. Puis, à l’aube, un cri perça le silence.
— C’est une fille ! annonça la vieille femme.

Awa, épuisée, souriait malgré la douleur. Karim, debout près du lit, les yeux embués, prit l’enfant dans ses bras.
— On l’appellera Zéna, parce qu’elle est née dans l’ombre mais porte la lumière.

À partir de ce jour, les choses commencèrent à changer. Comme si le destin lui-même avait décidé de récompenser leur patience.
Un entrepreneur pour qui Karim travaillait remarqua son courage et son sérieux. Il lui proposa un contrat stable, mieux payé. Avec ses premiers vrais revenus, Karim acheta des planches, des clous, et fabriqua une échoppe. Awa, elle, y installa ses épices, ses condiments et un petit comptoir en bois.

Les clients affluaient, attirés autant par ses produits que par son sourire accueillant. Leur échoppe grandit. Karim y ajouta un auvent, puis deux étagères. Awa engagea même une cousine pour l’aider. Petit à petit, le couple sortait de la misère.

Ils ne roulaient pas sur l’or, mais ils mangeaient mieux. Ils vivaient dans une maison en dur. Zéna grandissait, rieuse, vive, aimée.

Et le soir, quand le village dormait, Karim prenait la main d’Awa, et lui murmurait :
— Tu vois ? On a tenu bon. Et regarde ce qu’on a bâti… ensemble.

Elle souriait, posant sa tête sur son épaule, le cœur plein d’un bonheur simple et solide.

Mais parfois, dans le silence de la nuit, une étrange brise soufflait sous leur toit. Un frisson léger. Comme une ombre en attente…

H Rodrigue

 (Quand l’amour défie la misère et le destin)  3 – Le mariage et les épreuves des débutsUn matin de saison sèche, alors ...
07/08/2025


(Quand l’amour défie la misère et le destin)
3 – Le mariage et les épreuves des débuts

Un matin de saison sèche, alors que les feuilles craquaient sous les pas, Karim prit une décision. Cela faisait plus d’un an qu’il aimait Awa en silence et en vérité. Il ne possédait ni maison en dur, ni compte à la banque, mais il avait une chose précieuse : un cœur sincère, prêt à bâtir une vie avec elle.

Il alla voir le père d’Awa, un vieil homme à la voix grave et au regard durci par les années.
— Je n’ai pas grand-chose à offrir, mais j’ai du respect pour votre fille et je veux l’épouser avec honneur, dit Karim, les paumes ouvertes.
Le père d’Awa le fixa longuement. Puis, contre toute attente, il hocha la tête.
— L’argent part, le respect reste. Si tu prends soin d’elle comme je l’ai fait, tu as ma bénédiction.

Quelques semaines plus t**d, dans la cour sablonneuse du village, un modeste mariage eut lieu. Awa était vêtue d’un pagne jaune or, simple mais éclatant, et un foulard bien noué sur la tête. Karim portait une chemise empruntée à un cousin et un pantalon repassé avec soin.
Il n’y avait ni traiteur, ni DJ, ni décorations luxueuses. Mais il y avait des rires sincères, des chants traditionnels et des yeux pleins d’espoir.

Après la fête, la réalité reprit vite sa place. Ils s’installèrent dans une petite chambre en banco, avec un lit de fortune et une natte en guise de salon. Les jours étaient durs. Karim partait à l’aube sur les chantiers. Awa, entre les tâches ménagères, allait vendre du piment et de l’ail au marché.

Ils vivaient au jour le jour, mangeant souvent sans viande, riant parfois pour cacher la faim. Mais l’amour était leur force. Chaque soir, ils se retrouvaient, fatigués mais heureux, partageant un plat de pâte chaude, les pieds nus sur la terre battue.

Un soir, alors que le vent frais soufflait à travers les fentes de leur mur de fortune, Karim prit Awa dans ses bras et lui dit :
— Je te promets qu’un jour, on n’aura plus à compter les pièces avant de manger.
Elle sourit, posant sa tête sur son torse.
— Je ne t’ai pas choisi pour ce que tu avais. Je t’ai choisi pour ce que tu es.

Ils n’avaient rien. Mais ensemble, ils avaient tout.

H Rodrigue

-vous👍

 (Quand l’amour défie la misère et le destin)  2 – Les premiers rendez-vous et l’amour naissantDepuis ce soir-là au marc...
06/08/2025


(Quand l’amour défie la misère et le destin)
2 – Les premiers rendez-vous et l’amour naissant

Depuis ce soir-là au marché, Karim et Awa se croisaient souvent. Au début, ce n’étaient que de simples salutations timides, échangées au détour d’une ruelle ou d’un étal de fruits. Mais, petit à petit, les mots devinrent plus longs, les sourires plus francs.

Karim, malgré ses journées éreintantes sur les chantiers, trouvait toujours un moment pour passer au marché. Parfois, il achetait un petit tas de tomates qu’il n’avait même pas vraiment les moyens de payer, juste pour avoir le prétexte de parler à Awa.

— Tu es encore là ? demandait-elle en riant.
— J’avais envie de voir si les tomates sont plus belles aujourd’hui…
— Ou bien si la vendeuse est plus jolie ? rétorquait-elle, malicieuse.

Les jours passèrent. Karim invita Awa à marcher un soir le long de la rivière, là où le vent frais portait l’odeur des fleurs sauvages. Assis sur un tronc d’arbre, ils parlaient de leurs rêves : Karim voulait ouvrir un petit atelier de menuiserie ; Awa rêvait d’une boutique de condiments bien garnie. Ils riaient, s’encourageaient, se racontaient leur enfance marquée par la pauvreté.

Peu à peu, ce qui n’était qu’une simple amitié se transforma en un lien profond. Karim admirait la force tranquille d’Awa ; elle, elle voyait en lui un homme déterminé, capable de se battre pour ceux qu’il aime.

Un soir, alors que la lune éclairait faiblement le sentier, Karim prit la main d’Awa pour la première fois. Elle ne retira pas ses doigts. Ils restèrent là, silencieux, leurs mains liées, écoutant juste le bruissement de l’eau et le chant lointain des grillons.
Ce geste, simple mais puissant, marquait le début d’un amour vrai, pur et prometteur.

Dans ce petit village où tout se savait vite, les commérages commencèrent : « Karim et la vendeuse de tomates… » Mais le jeune couple n’en avait cure. Ce qu’ils vivaient valait bien plus que les rumeurs.

Et sans le savoir, ils venaient de planter les graines d’une union qui allait les mener bien plus loin qu’ils ne l’imaginaient.

👍

 (Quand l’amour défie la misère et le destin)  1 – Quand deux chemins se croisentLe soleil se couchait lentement derrièr...
06/08/2025


(Quand l’amour défie la misère et le destin)
1 – Quand deux chemins se croisent

Le soleil se couchait lentement derrière les collines rougeâtres, laissant tomber ses derniers rayons sur le petit marché poussiéreux de Koutéré.
Awa, un panier sur la tête, marchait d’un pas pressé. Elle revenait de la vente de ses tomates au marché. Ses sandales usées, à peine tenues par un fil, trahissaient la dureté de sa vie. Pourtant, sur son visage fin, un sourire calme semblait effacer la fatigue.

Ce soir-là, elle ne savait pas qu’elle allait croiser l’homme qui changerait son destin.

Du côté opposé, Karim, chemise délavée et sac de maçon sur l’épaule, rentrait du chantier. Depuis plusieurs jours, il observait cette jeune femme au marché, mais n’avait jamais trouvé le courage de l’aborder. Karim n’était pas un beau parleur ; il préférait agir plutôt que parler. Pourtant, ce jour-là, le destin força les choses.

Alors qu’Awa trébucha sur une pierre, son panier glissa de sa tête. Les tomates se répandirent sur la poussière rouge. Elle soupira, à genoux pour les ramasser. Karim, sans hésiter, accourut.
— Laisse, je t’aide, dit-il doucement.
Leurs mains se frôlèrent en ramassant les fruits rouges. Awa leva les yeux. Son regard croisa celui de Karim. Un échange muet. Un mélange d’étonnement et de curiosité.

— Merci… murmura-t-elle.
— Je m’appelle Karim. Et toi ?
— Awa.

Ce fut bref. Simple. Mais assez pour que, ce soir-là, chacun rentre chez soi avec un sourire secret.
Karim, allongé sur sa natte, repensa à la douceur de sa voix. Awa, elle, se souvenait de la chaleur rassurante de ses mains calleuses.

Ils ne savaient pas encore qu’ils venaient de poser la première pierre d’une grande histoire.

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"SOUS LE MANGUIER"  4 – Entre le cœur et les murmuresLes jours qui suivirent la révélation de Karim furent lourds pour A...
06/08/2025

"SOUS LE MANGUIER"

4 – Entre le cœur et les murmures

Les jours qui suivirent la révélation de Karim furent lourds pour Awa.
Chaque fois qu’elle traversait le marché, elle sentait des regards furtifs, des chuchotements à peine voilés.
Certaines vendeuses, d’habitude chaleureuses, lui adressaient à peine un sourire.
Dans les ruelles du village, elle entendait des bribes de phrases…

> "La fille de Fatou… elle traîne avec lui, maintenant."
"Elle est jeune, elle ne sait pas ce qu’elle fait."

Awa tentait d’ignorer ces voix, mais elles s’infiltraient dans son esprit comme la pluie dans les fissures d’un vieux toit.
Pourtant, chaque rencontre avec Karim la rassurait.
Il ne parlait pas beaucoup de lui, mais ses gestes disaient plus que les mots : porter ses paniers sans qu’elle ne demande, lui rapporter un foulard oublié, réparer le petit tabouret cassé de sa tante.

Un soir, alors que le marché se vidait, Karim l’attendait encore sous le manguier.
— "Awa… je sais que tu entends des choses sur moi."
Elle baissa la tête.
— "Oui… mais je veux croire ce que je vois, pas ce qu’on me dit."
Karim la fixa longuement, comme s’il cherchait à graver cette phrase dans sa mémoire.
— "Alors… laisse-moi te prouver qui je suis aujourd’hui."

Il l’invita à marcher avec lui jusqu’au bord de la rivière, là où les herbes hautes ondulaient doucement dans le vent du soir.
Assis sur une pierre plate, il lui parla d’un rêve qu’il nourrissait depuis longtemps : ouvrir un petit commerce de fruits et légumes, assez prospère pour employer deux ou trois jeunes du village et offrir un revenu stable à sa mère malade.
Awa l’écoutait, émue.

Mais au loin, près des cases, deux silhouettes les observaient dans l’ombre.
Des villageois curieux… ou peut-être malveillants.
Le lendemain, la rumeur prit un nouveau visage :

> "Karim veut s’en servir pour ses affaires… il n’a pas changé."

Ce fut la première fois qu’Awa hésita vraiment.
Avait-elle raison de le défendre ?
Ou était-elle en train de s’attacher à un homme dont le passé reviendrait tôt ou t**d les séparer ?

Elle savait que tôt ou t**d, un choix s’imposerait : écouter son cœur… ou céder aux murmures du village.

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