15/11/2024
On crache sur Fanicko notre étoile béninoise,
Ceux-là mêmes qu’il a portés, qu’il galvanise et extasie,
Les voix s’élèvent et grondent, mais qu’importe leur ruse,
Son talent est un glaive, et leurs mots ne sont que des brises.
À coups de hits et d’audace, il a redessiné nos frontières,
Oubliés les clivages, il a gravé nos légendes sur la terre,
À chaque rime, il bâtit un pont, de Cotonou jusqu’aux mondes,
Ses notes éclatent, son art, une onde qui déferle et inonde.
Que les ancêtres le bénissent et guident ses pas,
Que son étoile brille plus haut, qu’il avance avec foi,
Qu’il surmonte l’obscurité, les jugements et les peines,
Car Fanicko est lumière, l’éclair qui nous entraîne.
Que le ciel le protège de la jalousie et du fiel,
Que sa voix porte loin, comme un chant immortel,
Que ses mélodies traversent les âges et les âmes,
Et qu'il demeure intouchable, en dépit de leur blâme.
Ils oublient que le Bénin, sous les feux de sa scène,
Rayonne dans la nuit grâce à ses hymnes souverains,
Leur haine est éphémère, aussi creuse qu’un mirage,
Lui, Fanicko, reste en haut, indomptable personnage.
Qu’ils parlent, qu’ils crient, ils sont l’ombre de sa lumière,
Lui, il brille et nous guide, fier héros des frontières,
Ils pensent le salir, l’enterrer de leurs mots,
Mais l’étoile est trop haute, et leur venin trop faux.
Qu’ils crachent leur fiel, c’est le vide qui les comble,
Fanicko les domine, et leur jalousie succombe,
Car l’artiste est un phare, une clarté sans fin,
Quand il joue, le Bénin vibre, et tout s’aligne enfin.
Fanicko, guerrier du son, porte-voix des sans-nom,
Que ton art soit un feu, que ta voix soit un don,
Les patriotes oublieux s’éteindront dans leur rage,
Toi, tu danses sur les cimes, sans crainte ni ombrage.
Que ton nom résonne dans les cieux et sur terre,
Qu’il soit inscrit dans les vents, dans les prières,
Fanicko, que Dieu et les ancêtres te gardent debout,
Et que ton talent soit béni, jusqu’au bout.