H Rodrigue

H Rodrigue Journaliste communicateur,
« Ici nous observons, analysons et informons.

Un espace d’idées et d’échanges sérieux sur l’actualité, la société et la motivation. »

13/07/2025

Si tu sens que tes petites économies ne suffiront pas à réaliser tes projets, alors utilise cet argent. Inutile d’ajouter des ulcères d’estomac à tes soucis… 😒

BENIN : De Kilibo à Cotonou, les leçons d’une journée d’actualité !En ce jeudi 11 juillet 2025, les nouvelles qui nous p...
11/07/2025

BENIN : De Kilibo à Cotonou, les leçons d’une journée d’actualité !

En ce jeudi 11 juillet 2025, les nouvelles qui nous parviennent du Bénin mettent en lumière la résilience d’une nation confrontée à des défis pluriels, mais déterminée à tracer son chemin vers la stabilité et le développement.

La première secousse de la journée vient d’Abidjan, où l’on apprend, ce 10 juillet, l’arrestation de l’activiste et journaliste béninois Hugues Colman Sossoupkè, alors qu’il participait à une activité officielle. Cet épisode, relayé par la presse régionale, questionne encore une fois les pratiques sécuritaires transfrontalières et la liberté d’action des voix critiques. Dans une démocratie jeune mais ambitieuse comme la nôtre, le sort de la liberté d’expression ne saurait être pris à la légère. Nous espérons des clarifications des autorités ivoiriennes et béninoises dans les meilleurs délais.

Dans le même registre sécuritaire, la police républicaine a procédé, le 10 juillet également, à l’arrestation d’un célèbre braqueur en cavale à Kilibo, dans le département des Collines. Voilà qui rappelle que le banditisme ordinaire continue de miner la quiétude des citoyens, tandis que, plus au large, la piraterie dans le golfe de Guinée pousse le gouvernement à annoncer un plan de renforcement de la surveillance maritime. Cette dernière décision, saluée par les milieux économiques et diplomatiques, est à la fois opportune et indispensable. La sûreté maritime est la clé pour protéger nos échanges et garantir la compétitivité de notre port.

À ces enjeux sécuritaires s’ajoutent les maux quotidiens. Le cambriolage du collège de Dodji‑Sèhè, survenu dans la nuit du 8 au 9 juillet, vient tristement rappeler les limites de la protection des biens publics et la vulnérabilité de nos infrastructures éducatives. Il faut y voir un appel à renforcer la vigilance communautaire et la sécurité des établissements scolaires, véritables piliers de notre avenir collectif.

Sur une note plus positive, Cotonou a accueilli, le 10 juillet, la signature d’une convention entre la société algérienne Sonelgaz et le Système d’échanges d’électricité ouest‑africain (WAPP). Ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives pour renforcer la production et le transport de l’énergie dans notre sous‑région. À l’heure où le développement industriel et la transition numérique exigent davantage d’électricité, cette coopération est bienvenue.

Enfin, comment ne pas mentionner le taux record d’environ 73 % enregistré au baccalauréat 2025 ? Voilà une belle lueur d’espoir qui témoigne des efforts des enseignants, des élèves et des familles pour hisser le niveau de notre système éducatif.

En somme, l’actualité de cette semaine incarne ce que nous sommes.

H Rodrigue votre RedChef !! 😊

VIE D'UN JOURNALISTE : La plume sous le soleil de Cotonou !Le soleil tapait déjà fort ce matin-là sur la cour poussiéreu...
10/07/2025

VIE D'UN JOURNALISTE : La plume sous le soleil de Cotonou !

Le soleil tapait déjà fort ce matin-là sur la cour poussiéreuse de la rédaction à Cotonou. Dans le brouhaha des motos et le chant lointain des vendeuses ambulantes, Marceline, journaliste béninoise depuis huit ans, relisait ses notes en sirotant son café instantané.

Elle avait choisi le journalisme comme on choisit un combat, ''pour défendre les sans-voix, dénoncer les abus, et raconter la réalité des marchés, des quartiers et des campagnes''. Mais elle avait appris, avec le temps, que c’était un métier de courage. Car ici, dans ce pays où la liberté de presse existe mais reste fragile, la vérité dérange souvent.

Ce matin-là, un coup de fil vint troubler la rédaction. Un collègue cria : « Éboulement à Agla, plusieurs maisons détruites, des blessés ! ». Marceline n’hésita pas. Elle prit son carnet, son téléphone et sa caméra, puis m***a sur un zemidjan qui slalomait entre les taxis jaunes et les camions.

Arrivée sur les lieux, elle fut frappée par la scène. Des familles pleuraient devant les décombres de leurs maisons en banco, des enfants pieds nus cherchaient des affaires dans la boue, et la police tentait de contenir la foule. Elle sentit sa gorge se serrer. Mais elle savait qu’elle était là pour eux.

Elle repéra une vieille dame assise sur un sac de riz déchiré, le regard perdu. Marceline s’approcha avec respect. La dame raconta, d’une voix tremblante, comment elle avait tout perdu en quelques minutes. À travers son récit, c’était toute la détresse des populations mal logées qui s’exprimait.

Le soir venu, Marceline rentra à la rédaction, couverte de poussière et de sueur. Elle tapa son article avec émotion et précision. Elle choisit ses mots pour toucher les lecteurs et interpeller les autorités sur la précarité des habitations dans les quartiers périphériques.

Le lendemain, son reportage fit la une du journal. Sur les réseaux sociaux, des bénévoles et des ONG se mobilisèrent pour venir en aide aux sinistrés. Et les autorités locales promirent d’évaluer les risques dans les zones inondables et fragiles.

Ce jour-là, Marceline comprit encore pourquoi elle avait choisi ce métier. Ici, au Bénin, comme ailleurs, le journalisme n’est pas qu’une profession. C’est un engagement quotidien à faire éclater la vérité, à dénoncer l’injustice et à raconter les histoires de celles et ceux qu’on oublie trop vite.

Et chaque matin, dans le tumulte des rues de Cotonou ou de Parakou, elle reprenait son carnet, son stylo et son courage, persuadée que chaque mot peut changer quelque chose.

H Rodrigue votre RedChef !! 🙋

🎓 FÉLICITATIONS ET ENCOURAGEMENTS AUX CANDIDATS DU BAC 2025 Chers candidats,Félicitations à tous ceux qui ont brillammen...
10/07/2025

🎓 FÉLICITATIONS ET ENCOURAGEMENTS AUX CANDIDATS DU BAC 2025

Chers candidats,

Félicitations à tous ceux qui ont brillamment décroché leur baccalauréat cette année ! Votre réussite est la récompense de votre travail acharné. Continuez sur cette lancée et gardez la tête haute pour la suite de votre parcours.

À ceux qui n’ont pas encore atteint cet objectif, ne perdez pas courage. Ce n’est qu’un pas sur le chemin de votre réussite. Redoublez d’efforts, gardez confiance en vous, votre moment viendra.

À tous, souvenez-vous que le plus important est de ne jamais abandonner ses rêves. L’avenir appartient à ceux qui persévèrent.

Bravo à chacun pour votre engagement et bon vent pour la suite !

H Rodrigue votre RedChef !! 🙋

CYBERCRIME : Quand le Wi-Fi attire les voleurs !Sur Internet, tout semble facile, amis, opportunités, amour et surtout l...
08/07/2025

CYBERCRIME : Quand le Wi-Fi attire les voleurs !

Sur Internet, tout semble facile, amis, opportunités, amour et surtout l'arnaques bien emballées. Ne vous laissez pas avoir.

Le « prince » qui veut vous envoyer 10 millions ? C’est votre argent qui part. La loterie à laquelle vous n’avez jamais joué ? C’est votre naïveté qui gagne. La jolie demoiselle qui vous appelle « chéri » après 2 minutes ? C’est votre prochain regret. 😒

Internet, c’est comme la route. C'est utile, mais dangereux pour ceux qui ferment les yeux.

Alors, restez vigilant et souvenez-vous, « Si c’est trop beau pour être vrai, c’est sûrement faux ».

H Rodrigue votre RedChef !! 😊

08/07/2025

J'ai trouvé l'endroit, mais ils ont dit que c'est 2 ans de richesse 🤧

CE QUE DIT LA PRESSE CE MATIN : Le Bénin en 3 minutes !Ce matin du Lundi 07 Juillet 2025, les Unes des journaux béninois...
07/07/2025

CE QUE DIT LA PRESSE CE MATIN : Le Bénin en 3 minutes !

Ce matin du Lundi 07 Juillet 2025, les Unes des journaux béninois nous racontent un pays en pleine action et en pleine réflexion.

Les réformes ouvrent le bal. Le Matinal salue la validation de la Vision Bénin 2060, parce que oui, penser à nos petits-enfants, c’est chic. La Nation, elle, applaudit l’ouverture de l’Agence pour l’élevage des ruminants, et La Nouvelle Tribune s’amuse ou s’inquiète de la HAAC, qui veut désormais encadrer la presse universitaire, attention les plumes des étudiants !

En pages sombres, Banouto raconte la chute d’un ex-délégué financier, condamné à 4 ans par la CRIET. Le Matinal décrit un braquage digne d’un film à Parakou, plus de 15 millions arrachés, tandis que les attaques djihadistes dans le nord continuent de hanter les colonnes des quotidiens.

Sur la scène économique, News Central nous rappelle que le Bénin et le Togo traînent une dette salée en électricité. Mais La Nation vient réchauffer l’ambiance avec un don japonais de 206 millions FCFA pour équiper nos collèges.

L’éducation sourit aussi dans 24 Heures au Bénin, qui publie des taux de réussite réjouissants au BEPC et CEP. Le Matinal, de son côté, note que l’ABMED muscle les règles pour rendre le système pharmaceutique plus solide.

Enfin, place à la fierté nationale, La Nation rend hommage à Angélique Kidjo, première Béninoise inscrite au Walk of Fame 2026, et FootGoal Bénin célèbre Vano Baby, nouveau visage des jeunes. Sans oublier nos U18/U20, déjà en mode compétition pour Abeokuta.

Entre défis, espoirs et petits exploits, la presse béninoise d’aujourd’hui nous murmure une vérité, le Bénin avance, avec lucidité et un brin d’audace. À demain pour un autre numéro, n'oubliez surtout pas de commenter et partager.

H Rodrigue votre RedChef !! 😊

06/07/2025

Le dimanche, ce jour si particulier… 😊

C’est le moment parfait pour souffler, se retrouver en famille ou simplement profiter d’un bon moment de détente.
Originaire du latin dies Dominicus (le jour du Seigneur), le dimanche est longtemps resté synonyme de repos et de spiritualité.

Aujourd’hui, même si certains commerces ouvrent et que la vie ne s’arrête jamais vraiment, le dimanche reste ce précieux moment pour recharger ses batteries avant une nouvelle semaine.

Et vous, comment aimez-vous passer votre dimanche ?

H Rodrigue
Hërvë Rôdrïgûë

D€C€S DE JOURNALISTES : Un triste record pour le journalisme béninois en 2025 !À mi‑année, 2025 s’impose déjà comme une ...
05/07/2025

D€C€S DE JOURNALISTES : Un triste record pour le journalisme béninois en 2025 !

À mi‑année, 2025 s’impose déjà comme une année sombre, muée en un véritable « carnet noir » pour la presse béninoise, marquée par la d¡sparition de plusieurs figures emblématiques et respectées.

1. Benjamin Feitchitan – 19 mars

Journaliste à Radio Adja‑Ouèrè, il s’est effondré des suites de violentes douleurs abdominales dans la soirée du 19 mars 2025, alors qu’il se préparait à prendre l’antenne à Sakété. Une enquête policière est en cours pour déterminer les circonstances précises.

2. Nicaise Miguel – 10 mai

À 71 ans, l’ancien rédacteur en chef de l’ORTB est d€cédé le 10 mai 2025, après avoir lutté contre une longue maladie. Figure historique du journalisme au Bénin, sa disparition laisse un vide énorme.

3. Peggy Ludovic Dagba – 18 mai

Membre éminent de Diaspora Fm/Eden TV et ancien journaliste de La Gazette du Golfe, il s’est éteint le matin du 18 mai 2025, après un mois de combat contre la maladie, non précisée publiquement, au CNHU de Cotonou.

4. Omer d’Almeïda – 7 juin

Journaliste chevronné, chef du bureau régional Ouémé‑Plateau pour Le Progrès, il est décédé le 7 juin 2025 au CHU de Porto‑Novo, suite à une crise médicale soudaine malgré une hospitalisation préalable.

5. Dieudonné Idjiwa Akpo – 20 juin

Voix familière de l’émission « 6‑9 » sur la radio nationale (ORTB), il a succombé le 20 juin 2025 dans la trentaine des suites d’une courte maladie, après environ deux mois de souffrance.

6. Raïssa Gbédji – 21 juin

Ancienne correspondante de RFI au Bénin, elle s’est éteinte le 21 juin 2025, à Lyon (France), à l’âge de 52 ans. Sa disparition a ému le pays, marquant une perte tant médiatique que culturelle.

7. Sonia Annick Agbatou – 23 juin

Animatrice radio/télé, créatrice de Sonia TV (une web-TV très suivie), coach et figure engagée dans l’entrepreneuriat féminin et le social, d€cédée le 23 juin 2025, à Dijon (France), des suites d’une crise cardiaque. Elle laissait derrière elle un héritage fort dans les médias béninois.

8. Christophe Djossou – 1er juillet

Promoteur du média en ligne Kingo News, journaliste et traducteur assermenté, il est d€cédé dans la nuit du 1er juillet 2025, à Abéokuta (Nigeria), des suites d’une insuffisance rénale. Il était âgé de 46 ans.

9. Adam Kadri – 4 juillet (dernier en date)

L’un des pionniers de la radio communautaire Tuko Sari FM de Kouandé, précédemment chef programme de la station, a tiré sa révérence le vendredi 4 juillet 2025, à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, des suites d’une maladie. Sa voix et son engagement au service de la communauté font de lui une figure respectée dans le Nord‑Bénin.

2025 laissera une cicatrice profonde dans le paysage médiatique béninois. Chaque nom, Feitchitan, Miguel, Dagba, d’Almeïda, Akpo, Gbédji, Sonia, Djossou, Kadri, est un hommage silencieux au rôle vital d’un journalisme libre et engagé. Il est temps que les institutions, la société civile et les médias convergent pour soutenir les vivants et préserver l’esprit de ces disparus.

H Rodrigue votre p'tit frère ! 😢

LEVÉE DE L’INTERDICTION D’EXPORTATION DES PRODUITS VIVRIERS :  Une bouffée d’oxygène aux commerçants et producteurs béni...
02/07/2025

LEVÉE DE L’INTERDICTION D’EXPORTATION DES PRODUITS VIVRIERS : Une bouffée d’oxygène aux commerçants et producteurs béninois !

Le Conseil des ministres de ce mercredi 2 juillet 2025 a entériné une mesure hautement symbolique et stratégique, « la levée de l’interdiction d’exportation des produits vivriers ». Adoptée dans un contexte d’abondance des récoltes et de stabilisation des prix sur le marché local, cette décision vient mettre un terme à plusieurs mois de restriction qui avaient étouffé les acteurs agricoles et mis à l’épreuve la fluidité commerciale avec les pays voisins. Cette annonce confirme l’expiration de l’arrêté ministériel du 23 juin dernier, désormais appuyée par une volonté politique claire et assumée.

Ce tournant marque le retour à une approche équilibrée de la souveraineté alimentaire. Il ne s’agit plus de protéger le marché intérieur à tout prix, mais de le faire en ouvrant les débouchés extérieurs dès lors que les conditions nationales le permettent. Pour les producteurs, les coopératives et les commerçants, cette mesure est une bouffée d’oxygène. Elle permettra une meilleure valorisation des excédents, tout en relançant la dynamique régionale du commerce agricole béninois, notamment dans des filières comme le maïs, l’igname ou le gari.

Il reste cependant à organiser cette reprise en renforçant les contrôles, fluidifier les corridors commerciaux, soutenir les acteurs logistiques et veiller à ne pas compromettre l’approvisionnement local. Mais le cap est bon. Le gouvernement fait preuve de pragmatisme, en choisissant la flexibilité et la confiance. Il envoie le signal que le Bénin n’a pas vocation à s’isoler, mais à rayonner par la force de son agriculture et la résilience de ses territoires. C’est là, sans doute, l’essence même d’une souveraineté moderne.

H Rodrigue votre p'tit frère !! 🙋

6 MOIS AVEC SURSIS CONTRE     : Dénoncer dérange, encore !Le procès d’Angela Kpeidja devant la CRIET marque un tournant ...
01/07/2025

6 MOIS AVEC SURSIS CONTRE : Dénoncer dérange, encore !

Le procès d’Angela Kpeidja devant la CRIET marque un tournant symbolique dans la lutte contre les violences faites aux femmes au Bénin. Accusée de « harcèlement par voie électronique » après une publication sur Facebook dénonçant un harceleur présumé, la journaliste risque six mois de prison avec sursis et deux millions CFA d’amende. Le verdict est attendu pour le 6 octobre 2025, dans une affaire qui soulève des questions profondes sur la liberté d’expression et la protection des victimes.

Cette situation illustre un paradoxe inquiétant. Une femme qui a brisé le silence sur le harcèlement devient aujourd’hui l’accusée, simplement pour avoir alerté publiquement. Dans un pays où les mécanismes de plainte sont souvent inefficaces, les réseaux sociaux sont parfois l’unique recours pour les victimes. Punir ce type de dénonciation revient à leur couper la voix, et à dissuader d’autres femmes de parler.

Au-delà du cas individuel, c’est la posture de la justice béninoise qui est en jeu. La CRIET, souvent critiquée pour ses poursuites sélectives, est-elle le bon cadre pour traiter ce type d’affaires ? Si la loi doit s’appliquer, elle ne peut devenir un outil pour intimider les lanceuses d’alerte ou protéger ceux qui se sentent visés sans jamais être inquiétés par la justice.

Le 6 octobre prochain, le verdict dira bien plus que la culpabilité ou l’innocence d’Angela Kpeidja. Il dira si la justice béninoise choisit de protéger le silence des puissants ou de garantir aux victimes un droit fondamental. Celui de parler sans être criminalisées.

H Rodrigue votre p'tit frère !! 🙋

FAITS DIVERS AU BÉNIN, miroir d’une société en souffrance silencieuse ! 😒L’enlèvement d’un adolescent à Malanville le 30...
01/07/2025

FAITS DIVERS AU BÉNIN, miroir d’une société en souffrance silencieuse ! 😒

L’enlèvement d’un adolescent à Malanville le 30 juin au soir alerte sur la recrudescence des réseaux criminels, souvent discrets mais efficaces, profitant du vide sécuritaire dans certaines régions périphériques. L’État sécuritaire, aussi visible soit-il ne doit pas délaisser les marges rurales, véritables angles morts de notre politique sécuritaire.

Plus troublant encore est ce que nous disent les drames domestiques. Le meurtre présumé d’une femme par son conjoint à Allada, survenu le 29 juin, ou la découverte d’un nouveau-né dans une fosse septique le 30 juin, interrogent à la fois la santé mentale, la solitude des mères et le délitement des repères familiaux. Ces tragédies sont les conséquences visibles de blessures invisibles.

Le 28 juin, à Kandi, un homme est retrouvé pendu chez lui. Su***de ou homicide ? L’enquête le dira. Mais que la mort soit choisie ou imposée, elle pointe vers le même vide, l’absence d’écoute, de soutien, de prévention.

Et puis, dans la nuit du 1er juillet, la presse béninoise a perdu Christophe Djossou, fondateur du média en ligne Kingo News. Décès lié, semble-t-il, à une insuffisance rénale. Un mal silencieux, comme tant d’autres. Et une perte de plus dans un milieu déjà fragile.

Quant aux deux voleurs de motos arrêtés à Kalalé entre le 29 et le 30 juin, ils incarnent à leur manière le désespoir économique. Le vol, bien que répréhensible, n’est souvent que le symptôme d’une misère quotidienne, d’un avenir flou.

Les faits divers ne doivent pas être relégués au rang de simples faits « divertissants » ou « macabres ». Ils sont les cris d’une société en mal de repères, en manque d’écoute, en déficit de soin. Le journaliste doit les raconter, mais aussi les décrypter, les relier, les faire parler.

H Rodrigue votre p'tit frère !! 😊

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