Tchekpemi Jacques Ahouansou

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RÈGNE EXEMPLAIRE AU CŒUR DE LA TRADITION ET DU PATRIMOINESa Majesté Signon Adékilouman annonce la célébration de ses 19 ...
05/12/2025

RÈGNE EXEMPLAIRE AU CŒUR DE LA TRADITION ET DU PATRIMOINE

Sa Majesté Signon Adékilouman annonce la célébration de ses 19 ans de règne

19 ans de règne, 19 ans de sagesse et de rayonnement : la Vallée de l’Ouémé s’apprête à célébrer le 3 janvier 2026 un roi qui a su inscrire son nom dans l’histoire, entre tradition et modernité, enracinement et ouverture. Ce jour-là, Sa Majesté Signon Adékilouman franchira le cap symbolique de 19 années de règne, depuis son intronisation en janvier 2007. Un parcours remarquable qui témoigne d’une continuité royale solide et d’un engagement indéfectible pour la préservation des coutumes ancestrales, piliers de l’identité culturelle et sociale de la Vallée.

Cette commémoration royale s’annonce comme un vibrant hommage à l’histoire et au patrimoine immatériel du royaume. Le programme mettra en lumière la richesse des traditions locales à travers des performances, démonstrations et rituels uniques, rappelant le rôle central du Roi dans la sauvegarde et la valorisation des coutumes ancestrales. Chaque acte prévu sur cette journée exceptionnelle portera l’empreinte d’un héritage vivant, profondément respecté par la communauté. Pour célébrer cette longévité royale, des personnalités politiques, religieuses et traditionnelles seront conviées à Adjohoun afin d’honorer Sa Majesté. Leur présence soulignera le respect et l’admiration que le Roi Signon Adékilouma a su inspirer tout au long de son règne, renforçant son rôle de figure unificatrice et référence d’autorité au sein de la Vallée et au-delà.

Cette édition des célébrations s’ouvrira également à l’international, avec la participation d’invités venus d’autres horizons. Ce rayonnement souligne non seulement l’influence croissante du royaume, mais aussi la capacité de Sa Majesté à incarner une diplomatie culturelle et spirituelle au service de sa communauté. La démonstration des divinités locales viendra couronner cet événement, offrant un spectacle rare et majestueux, où culture, spiritualité et pouvoir royal se rencontrent dans toute leur splendeur.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

RECOMPOSITIONS ÉLECTORALES ET DÉFI DE LA MORALITÉL’autre face de la mécanique partidiste au BéninIl y a quelques jours, ...
05/12/2025

RECOMPOSITIONS ÉLECTORALES ET DÉFI DE LA MORALITÉ

L’autre face de la mécanique partidiste au Bénin

Il y a quelques jours, dans le cadre des élections communales et législatives, la scène politique béninoise s'est offert un spectacle qui a mêlé renouvellement, repositionnements stratégiques et, surtout, sanction des dérives passées. Si certains politiciens pensaient que leur longévité ou leurs réseaux suffiraient à garantir des positions de choix sur les listes, la réalité s’est avérée tout autre : la crasse, l’amateurisme et le manque de crédibilité politique ont coûté cher à plusieurs figures déjà bien connues.

Pour qui ne sait pas, le renouvellement des listes électorales n’est pas un simple toilettage administratif. Pour nombre politiciens, il a été l’occasion de constater les conséquences de décennies de pratiques douteuses. Radiations substitutives, relégations en bas de liste ou positionnements stratégiquement faibles : les électeurs et les partis eux-mêmes n’ont plus toléré l’incompétence ou les scandales passés. Certaines figures autrefois considérées comme incontournables ont ainsi été écartées au profit de nouvelles têtes plus « propres » et mieux perçues par le public. Ce renouvellement, voulu par les partis et par la mouvance présidentielle, est un message clair : la politique n’est plus un jeu de faveurs ou de copinages, mais un espace où la crédibilité, la moralité et la rigueur sont désormais évaluées.

À l’inverse, les nouvelles figures promues sur ces listes portent désormais un lourd fardeau : elles doivent non seulement représenter leurs partis avec efficacité, mais aussi rassurer un électorat de plus en plus attentif à la qualité de ses élus. Pourtant, même les repositionnements les plus stratégiques ne garantissent pas la victoire. La mouvance présidentielle, dominée par l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), la Renaissance Nationale (RN) absorbée par le Bloc Républicain (BR) et le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE BÉNIN), reste face à une opposition déterminée : le parti LES DÉMOCRATES qui a consolidé ses bases, et son influence dans certaines communes et qui pourrait créer des surprises électorales. Mieux, l’ombre des accords politiques non dévoilés, notamment avec le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), ajoute à l’incertitude. Si ces alliances semblent évidentes pour la présidentielle, rien n’indique qu’elles s’appliqueront de manière identique lors des législatives et communales. Le jeu reste ouvert, et les surprises sont possibles. Ainsi, malgré des listes ostensiblement « rénovées », les électeurs détiennent toujours le pouvoir ultime. Le calcul politique et les positionnements stratégiques n’effacent pas la mémoire populaire : les citoyens observent, analysent et sanctionnent la médiocrité et les dérives de leurs élus.

Cependant, ce cycle électoral démontre une leçon incontournable : la politique ne pardonne pas l’incompétence ni la mauvaise moralité. Ceux qui pensaient que la longévité ou les alliances personnelles suffiraient à garantir leur place sur les listes se trouvent désormais confrontés à la dure réalité du renouvellement et de l’exigence citoyenne. La crédibilité, la rigueur et la compétence deviennent des critères incontournables. Dans ce contexte, le signal envoyé aux politiciens est clair : le moment est venu pour chacun de mériter le vote, au lieu de le considérer comme un dû.

La crasse et l’amateurisme coûtent cher, et ce sont ces coûts que certains commencent à mesurer, parfois trop t**d. Bref, l’avenir politique du Bénin s’écrit désormais sous le signe de la compétence et de la responsabilité.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

RETOUR D’UNE SOUVERAINE POLITIQUE DANS L’ARÈNE NATIONALEBlanche W. F. HONVOU, une figure singulière déterminée pour l'al...
05/12/2025

RETOUR D’UNE SOUVERAINE POLITIQUE DANS L’ARÈNE NATIONALE

Blanche W. F. HONVOU, une figure singulière déterminée pour l'alternance

On croyait son nom rangé dans les archives des batailles partisanes ; on la disait discrète, silencieuse, peut-être même oubliée par l’agitation politique des dernières années. L’histoire, elle, a choisi de la replacer exactement au lieu où elle avait commencé à bâtir sa stature : le devant de la scène. Blanche Wiwégnon Florentine Honvou, voix singulière et présence altier dans la 19ᵉ circonscription électorale, vient d’opérer son retour, non pas comme une militante de plus, mais comme une identité politique qui refuse l’effacement. Désormais inscrite sur la liste du principal parti de l’opposition, LES DÉMOCRATES, elle y apparaît non comme une suppléante de circonstance, mais comme une légitimité profondément ancrée dans le corps électoral féminin.

Aujourd’hui, les couleurs ont changé, mais pas la stature. LES DÉMOCRATES l’accueillent à un moment où l’opposition cherche non pas un visage, mais une voix qui ne tremble pas. Elle n’entre pas dans ce parti comme on accède à une scène ; elle y revient comme on réinvestit un territoire intérieur que nul n’a réussi à éroder. Son nom, murmuré longtemps, redevient appel. Sa silhouette, discrète mais massive de convictions, redevient boussole. Cette femme n’a jamais été fragile, elle fut seulement patiente. Son inscription comme suppléante sur la liste n’a rien d’un détail administratif. Elle consacre un héritage politique que Porto-Novo connaît bien, une filiation féminine forgée dans l’endurance plutôt que dans la clameur. Le féminisme qu’elle incarne n’a jamais été slogan de meeting ou drapeau activiste ; il fut manière de se tenir debout, de traverser les saisons politiques et de revenir sans éclats mais avec puissance. Sa parousie, car c’en est une, n’obéit ni aux calendriers partisans ni aux convenances des alliances temporaires. Elle répond à cette règle ancienne qui fait des femmes politiques du Bénin des sentinelles plutôt que des figurantes.

Discrète, structurée, lucide, Blanche HONVOU ne revendique jamais la lumière pour elle-même. Elle s’offre plutôt comme un canal de cohésion sociale et de rééquilibrage politique dans la capitale. Sa voix, calme mais déterminée, porte désormais un message moins partisan que citoyen. Dans un contexte où la compétition électorale s’annonce tendue, elle appelle à maintenir la dignité qui sied au peuple béninois. Selon elle, la conquête du pouvoir ne peut valoir que si elle se déroule dans le respect de la vie, de la fraternité et de la maturité démocratique qui font la fierté de la Nation. Pour cela, elle invite les partisans et l’ensemble des candidats à préserver la sérénité tout au long du processus électoral. « Rien ne mérite que nous nous déchirions. La démocratie n’existe que lorsqu’elle garantit la paix et la vie commune, non lorsqu’elle les brise », a-t-elle martelé, consciente que l’enjeu dépasse les frontières partisanes. À l’heure où les tensions idéologiques pourraient rapidement se traduire en crispations sociales, elle appelle au discernement, à la retenue et surtout à la tolérance mutuelle.

À ceux qui doutent encore de la portée de son engagement, elle répond par un repositionnement clair : faire de l’alternance non pas une revanche politique, mais une respiration démocratique. « Le peuple béninois mérite de retrouver le choix, le vrai. Celui qui ne se dicte pas, mais se décide. L’alternance est un droit, pas une faveur », affirme-t-elle en invitant les électeurs à se saisir de l’un des instruments fondamentaux de la République : le vote. Face à un paysage politique saturé de calculs, son regard reste ancré dans l’essentiel. L’élue suppléante, loin de se contenter d’un rôle symbolique, se veut le rappel d’un renouveau féminin, stratégique et social, capable de reconstruire la confiance entre gouvernants et gouvernés. Blanche HONVOU, amazone de Porto-Novo, avance sans fracas mais jamais sans impact. Et si son histoire force l’écoute, c’est parce qu’elle n’a jamais cherché à plaire, mais à convaincre.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

PANORAMA DE LA DYNAMIQUE DES MARCHÉS, DES MOUVEMENTS MONÉTAIRES ET DES INITIATIVES INSTITUTIONNELLES ET RÉGIONALESL'OCIS...
03/12/2025

PANORAMA DE LA DYNAMIQUE DES MARCHÉS, DES MOUVEMENTS MONÉTAIRES ET DES INITIATIVES INSTITUTIONNELLES ET RÉGIONALES

L'OCIS rend les chiffres de la semaine du 17 novembre 2025

L’Observatoire du Commerce, de l’Industrie et des Services (OCIS), organe d’analyse économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin), a publié sa dernière édition, offrant un panorama complet de la dynamique des marchés, des mouvements monétaires et des initiatives institutionnelles et régionales. Cette publication constitue un outil précieux pour les entreprises qui souhaitent anticiper les évolutions et ajuster leurs stratégies.

Le rapport met en lumière les variations des prix des produits de première nécessité à travers le pays. Le maïs séché et l’igname, par exemple, connaissent des écarts significatifs entre différentes localités, tandis que le riz en grains longs et les haricots blancs suivent des tendances contrastées selon les villes. La tomate fraîche et la viande de bœuf présentent également des fluctuations sensibles, reflétant la complexité de la chaîne d’approvisionnement et les pressions locales sur les coûts. Du côté des produits pétroliers et du gaz domestique, les prix demeurent stables, offrant un repère pour les opérateurs économiques et les ménages.

Sur le plan monétaire, le Franc CFA s’est renforcé face à plusieurs devises clés. Cette appréciation impacte directement les échanges commerciaux, rendant les exportations béninoises plus coûteuses et les importations plus avantageuses, un facteur à prendre en compte pour les entreprises qui opèrent sur les marchés régionaux et internationaux.

Le gouvernement poursuit ses efforts pour soutenir le développement des compétences locales. Les artisans bénéficieront de sessions de perfectionnement dans des métiers allant des énergies renouvelables à la transformation agroalimentaire, en passant par la mécanique et la pâtisserie, consolidant ainsi le capital humain et la compétitivité nationale. Parallèlement, la CCI Bénin renforce ses partenariats internationaux. La collaboration avec le Conseil Économique du Nouveau-Brunswick au Canada, matérialisée par la création d’un club d’affaires, ouvre de nouvelles perspectives de coopération et de prospection commerciale, offrant aux entreprises béninoises un accès facilité à de nouveaux marchés et à des échanges fructueux dans les secteurs du commerce, de l’industrie et des services.

L’actualité économique régionale et internationale figure également dans ce rapport. Au Nigéria, la suspension de droits de douane sur les importations de carburant et la mise en place d’une infrastructure de paiements numériques traduisent la volonté de contenir l’inflation tout en modernisant le système financier. Le Ghana, de son côté, poursuit sa restructuration de dette et investit dans l’énergie solaire, illustrant les efforts pour stabiliser l’économie et promouvoir la transition énergétique. Sur la scène mondiale, les marchés financiers connaissent des variations significatives, influencées par des performances sectorielles contrastées, un indicateur de l’environnement économique complexe dans lequel évoluent les entreprises béninoises.

Le rapport de l’OCIS annonce également des événements à venir, tels que la remise du Prix Gazelle au Novotel Cotonou Orisha, qui célèbrera les entreprises innovantes et durables, ainsi que la 20ème Foire Internationale de Lomé et le Salon International de l’Industrie Alimentaire pour l’Afrique en Tunisie, des plateformes stratégiques pour renforcer les relations d’affaires et découvrir les potentialités économiques de la sous-région.

À travers ses analyses et ses orientations, l’OCIS confirme sa mission d’accompagner les entreprises béninoises, en offrant non seulement des informations pertinentes mais également des conseils pratiques, des formations et des opportunités de réseautage, tout en facilitant l’accès aux financements. Il s’affirme comme un partenaire incontournable pour toute entreprise souhaitant évoluer dans un environnement économique en constante mutation.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

RENCONTRES PROFESSIONNELLES À L’INTENTION DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES La Cour d’Appel de Commerce de Cotonou invite à une...
03/12/2025

RENCONTRES PROFESSIONNELLES À L’INTENTION DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES

La Cour d’Appel de Commerce de Cotonou invite à une inscription massive

(Voici comment y participer)

La Cour d’Appel de Commerce de Cotonou lance la première édition de ses Rencontres Professionnelles à l’intention des opérateurs économiques, une initiative ambitieuse visant à renforcer les capacités des acteurs économiques dans le domaine de la résolution des différends commerciaux. Cet événement se tiendra le vendredi 12 décembre 2025, à 10 heures, dans la Salle Grâce d’Almeida du complexe judiciaire de Cotonou. Il représente une opportunité unique pour les entrepreneurs, commerçants, gestionnaires et autres acteurs économiques de se familiariser avec les mécanismes de règlement des litiges commerciaux et d’améliorer leurs pratiques en matière de conformité et de sécurité juridique. Au programme, des ateliers pratiques, des sessions interactives et des partages d’expériences avec des magistrats spécialisés et des experts en droit commercial. Les participants pourront poser leurs questions, clarifier des points juridiques et repartir avec des connaissances concrètes pour prévenir et gérer efficacement les conflits commerciaux.

Comment s’inscrire ?

Toutes les personnes intéressées à prendre part à cette rencontre sont invitées à s’inscrire en ligne, via le lien suivant :
https://forms.office.com/r/f5ywqQMCy5?origin=lprLink. L’inscription est obligatoire pour garantir une organisation optimale et un accueil de qualité pour chaque participant.

Avec cette initiative, la Cour d’Appel de Commerce de Cotonou confirme sa volonté d’être un partenaire proactif au service des opérateurs économiques, en favorisant la prévention des litiges et le renforcement des compétences juridiques au sein de la communauté entrepreneuriale béninoise.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

CADRE D’ACTION « RE : ESSOR »La CCI Bénin trace le cap d’une institution résolument connectée et visionnaire à l’horizon...
03/12/2025

CADRE D’ACTION « RE : ESSOR »

La CCI Bénin trace le cap d’une institution résolument connectée et visionnaire à l’horizon 2030

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin) réaffirme son ambition de bâtir, à l’horizon 2030, une institution encore plus proche de ses mandants et pleinement connectée aux opportunités économiques locales et internationales. Ce défi stratégique prend forme à travers le plan RE : ESSOR, un cadre d’action ambitieux conçu pour renforcer la compétitivité des entreprises béninoises et moderniser le tissu économique national.

Le plan RE : ESSOR repose sur cinq unités de programmes complémentaires, chacune représentant un pilier essentiel pour le dynamisme entrepreneurial. Premièrement, faciliter la visibilité et l’insertion des entreprises béninoises sur les marchés locaux et internationaux. Deuxièmement, soutenir l’expansion des PME et grandes entreprises à travers des stratégies d’innovation et de performance durable. Troisièmement, optimiser l’efficacité des services consulaires et améliorer les processus internes pour un meilleur accompagnement des opérateurs économiques. Quatrièmement, développer les compétences des acteurs du secteur privé, promouvoir la formation professionnelle et encourager l’entrepreneuriat jeune. Enfin, moderniser les infrastructures économiques locales, garantir un maillage territorial efficace et faciliter l’accès aux services de la CCI sur tout le territoire national. Selon les responsables de l’institution, ces leviers sont pensés pour créer un écosystème économique intégré, où les entreprises bénéficient d’un accompagnement global, allant de l’accès au marché jusqu’au développement durable.

Animés par un esprit de collégialité et d’engagement, les élus consulaires de la CCI Bénin portent une responsabilité majeure : amplifier les acquis, proposer des actions audacieuses et durables, et insuffler une dynamique nouvelle au secteur privé. Leur objectif : hisser la CCI Bénin à un niveau d’efficacité et de proximité encore inégalé, tout en renforçant sa capacité à anticiper les mutations économiques et à saisir les opportunités de croissance. Le plan RE : ESSOR constitue également une feuille de route pour l’innovation, avec un accent particulier sur la digitalisation des services consulaires, l’amélioration des infrastructures commerciales et la création d’un environnement favorable aux entrepreneurs, jeunes et établis.

À travers cette initiative stratégique, la CCI Bénin confirme sa mission première : être un partenaire incontournable pour le développement des entreprises béninoises, tout en contribuant à la modernisation et à la compétitivité de l’économie nationale. Comme le souligne le communiqué officiel : « RE : ESSOR traduit notre engagement à être au service des entreprises, aujourd’hui et pour demain. » Le plan, qui s’inscrit dans une perspective décennale, devrait transformer progressivement la CCI Bénin en une institution encore plus réactive, innovante et connectée aux besoins de son environnement économique, à l’heure où le Bénin aspire à renforcer son rôle sur la scène régionale et internationale.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

RÉVOLUTION DANS LA TÉLÉPHONIE MOBILE AU BURKINA-FASO 30 jours minimum de validité pour les petits forfaits d'accès à l'i...
03/12/2025

RÉVOLUTION DANS LA TÉLÉPHONIE MOBILE AU BURKINA-FASO

30 jours minimum de validité pour les petits forfaits d'accès à l'internet

Le paysage de la téléphonie mobile au Burkina Faso vient de connaître un tournant majeur. Lors d’une conférence de presse organisée le 2 décembre au siège de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), le Secrétaire Exécutif Wendlassida Patrice COMPAORÉ a annoncé l’entrée en vigueur immédiate de mesures décisives destinées à mieux protéger les consommateurs et à encadrer les pratiques des opérateurs.

La justice burkinabè a définitivement validé l’ensemble des décisions prises en 2023, ouvrant la voie à une transformation profonde du secteur. Parmi les mesures phares désormais obligatoires, le crédit principal bénéficiera d’une durée de validité portée à 180 jours, contre 90 jours auparavant, à compter de la dernière recharge. L’ARCEP introduit également de nouvelles dispositions qui changent la donne pour les abonnés. Les bonus voix, SMS et data seront désormais utilisables vers tous les réseaux, mettant fin aux restrictions internes imposées par plusieurs opérateurs. De plus, les consommateurs pourront récupérer leurs crédits et volumes internet non consommés, même après expiration, une avancée considérée comme historique par de nombreuses associations de défense des usagers. La mesure la plus applaudie reste toutefois la garantie d’une validité minimale de 30 jours pour tous les forfaits data inférieurs ou égaux à 1 Go, un progrès majeur pour les utilisateurs à petit budget. Concernant les nouveautés prévues pour la période 2024-2025, l’ARCEP confirme l’entrée en vigueur d’une transparence totale sur les offres commerciales, un renforcement de la protection contre les services à valeur ajoutée frauduleux (SVA), ainsi qu’une facturation désormais calculée à la seconde et au kilooctet près, afin de garantir une consommation réellement équitable. « C’est une victoire historique obtenue grâce à la mobilisation des associations de consommateurs », a déclaré M. COMPAORÉ, saluant le rôle déterminant de la société civile dans l’aboutissement de ces réformes. Les opérateurs disposent désormais d’un délai de 30 à 90 jours pour se conformer à toutes ces décisions, sous peine de sanctions lourdes et immédiates.

Le Burkina Faso amorce ainsi une nouvelle ère dans la régulation des communications électroniques, avec un cadre plus transparent, plus protecteur et résolument tourné vers les droits des usagers. Le Bénin peut aller à cette école !

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

MAINTIEN D'UN FIL DU DESTIN POLITIQUE AU BÉNINAugustin AHOUANVOEBLA, l’immuable aiguille politique de la 20ᵉ CEÀ l’heure...
01/12/2025

MAINTIEN D'UN FIL DU DESTIN POLITIQUE AU BÉNIN

Augustin AHOUANVOEBLA, l’immuable aiguille politique de la 20ᵉ CE

À l’heure où les pronostics se multipliaient, où l’opinion publique osait déjà imaginer un retrait stratégique ou une relève imposée dans la commune d’Avrankou, un nom a su maintenir le fil du destin politique de toute une circonscription : celui de l’honorable Sèdogbo Augustin AHOUANVOEBLA, député à l’Assemblée Nationale depuis la 5ᵉ législature, reconduit pour porter haut les couleurs de l’Union Progressiste le Renouveau dans la 20ᵉ circonscription électorale.

En effet, la scène politique béninoise, pourtant mouvante et rude, l’a vu évoluer avec une rare constance, presque avec la sérénité des hommes qui savent où ils vont et pourquoi ils y vont. Sa reconduction, loin d’être un simple choix partisan, est l’expression claire d’une confiance renouvelée du Président Patrice TALON, mais surtout le résultat d’une mécanique politique implacable faite de vision, de maîtrise du terrain et d’un art consommé du dialogue. Depuis son entrée au Parlement sous la 5ᵉ législature qu'a présidé le Professeur Mathurin Coffi NAGO, l'honorable Augustin AHOUANVOEBLA n’a jamais perdu son ancrage. Il s’est imposé comme une pièce maîtresse des dynamiques internes de l’Assemblée Nationale, intervenant discrètement mais efficacement dans des décisions majeures qui ont façonné l’évolution institutionnelle du pays. Cette longévité n’est pas le fruit du hasard. Elle traduit l’endurance d’un homme dont la présence dans l’hémicycle ne s’est jamais effacée, même face aux vagues successives de recompositions politiques qui ont renversé bien des réputations et englouti plusieurs carrières.

Sèdogbo Augustin AHOUANVOEBLA appartient à cette catégorie rare de leaders qui savent créer l’adhésion sans bruit. Sa méthode repose sur un triptyque simple mais redoutable : le dialogue, la stratégie et la couverture politique intelligente. Il n’avance jamais frontalement, mais toujours en concertation, en observateur silencieux qui capte les signaux faibles avant tout le monde. Sa force repose sur sa capacité à fédérer sans heurter, à convaincre sans brusquer, à négocier sans s’exposer. Dans la 20ᵉ circonscription, il n’est pas seulement un élu : il est une constante, une présence matricielle. Son implantation s’est bâtie sur une stratégie que peu maîtrisent encore aujourd’hui : celle de la proximité durable, agrémentée d’un réseau structuré autour des faiseurs d’opinion, des jeunes leaders, des autorités traditionnelles et des forces sociales. Il ne conquiert pas un terrain politique ; il l’habite. Il ne cherche pas l’influence ; il l’exerce naturellement par la force tranquille d’un leadership reconnu même par ses adversaires. Cette approche explique pourquoi, même au moment où l’on pariait sur son remplacement, sa figure restait incontournable. La politique locale n’a pu lui survivre en silence : elle l’a rappelé, elle l’a repositionné, et elle l’a conforté.

Mieux encore, peu de citoyens mesurent l’ampleur des rôles qu'il a joués derrière les grandes décisions parlementaires de ces dernières années. Son empreinte traverse les législatures. Sa contribution à la fusion entre l’ex-Union Progressiste et l’ex-PRD, union devenue l’actuel UP le Renouveau, témoigne de cette capacité à peser dans les choix historiques sans jamais réclamer l’éclairage des projecteurs. Dans un univers où la recherche de visibilité est souvent un réflexe, AHOUANVOEBLA a choisi la voie discrète, mais terriblement efficace, des bâtisseurs stables. Le mot peut sembler fort, mais il décrit une réalité : l’homme a traversé les tempêtes politiques sans jamais être affaibli. Les alliances se sont recomposées, les équilibres se sont redessinés, les tendances locales ont changé de visage, mais son nom est resté solide, presque indéracinable. Celles et ceux qui suivent de près la dynamique politique dans l’Ouémé savent que face aux secousses électorales, il demeure cet acteur inégalable, celui qui déjoue les calculs, déplace les lignes, et finit toujours par retrouver la place que lui reconnaît le terrain.

En le positionnant à la tête de la liste dans la 20ᵉ circonscription électorale, l’Union Progressiste le Renouveau a opté pour le réalisme et la lucidité. Le parti s’est appuyé sur une figure qui incarne la stabilité, la loyauté, la méthode et la performance politique. À l’heure où la 10ᵉ législature s’annonce septennale, ce choix traduit un besoin clair : celui de confier les clés de la représentation parlementaire à un homme capable d’affronter la durée, de soutenir la vision gouvernementale et de garantir la continuité politique dans une zone stratégique. Pour plusieurs, la candidature de l’honorable Sèdogbo Augustin AHOUANVOEBLA ne marque pas seulement une continuité, mais ouvre une nouvelle phase. Elle consacre un leader qui n’a jamais cessé de gagner, un parlementaire capable de maintenir un territoire politique uni, et un acteur dont la maîtrise du jeu national renforce chaque fois davantage la position du parti dans l’Ouémé.

La 20ᵉ circonscription avance donc vers les législatives avec une certitude : celle d’un homme dont l’expérience, la constance et la hauteur de vue demeurent des repères solides dans un univers politique où peu survivent à l’érosion du temps.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

PORT TOUS AZIMUTS DE LA TIARE À TROIS BECS DANS LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DU BÉNINSont-ils tous « de l’ethnie » ou l’h...
28/11/2025

PORT TOUS AZIMUTS DE LA TIARE À TROIS BECS DANS LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DU BÉNIN

Sont-ils tous « de l’ethnie » ou l’histoire est-elle entièrement oubliée ?

Depuis quelques années, un phénomène attire l’attention des observateurs de la vie socioculturelle au Bénin : la prolifération du port de la tiare à trois becs au sein de la chefferie traditionnelle. Jadis symbole distinctif, soigneusement encadré par des règles de transmission, cet élément de parure est devenu un objet d’affichage généralisé, parfois exhibé loin de son contexte historique, spirituel et culturel d’origine. Une question s’impose alors : assistons-nous à une extension légitime d’un héritage partagé ou à une perte progressive de sens, où la mémoire des peuples se dissout au profit de simples ornements ?

Historiquement, la tiare à trois becs n’était ni cosmétique ni décorative. Elle traduisait un enracinement lignager précis, un rapport particulier à l'histoire de la communauté Setto Hounvê-Tchinan, un ancrage dans une tradition spécifique dont chaque détail (forme, nombre de pointes, matériau, ornements) était codifié. Elle ne se portait ni par effet de mode ni par opportunisme identitaire, mais en vertu d’une légitimité que seuls les initiés, gardiens et détenteurs investis pouvaient revendiquer. Elle symbolisait un mandat, un devoir, une mémoire collective dont la fragilité commandait respect et prudence. Malheureusement, le constat actuel laisse néanmoins entrevoir un glissement. La tiare s’affiche désormais en tout lieu, dans toutes les cérémonies, par des acteurs parfois extérieurs à la lignée, parfois éloignés du rite, parfois ignorants des charges symboliques qui accompagnent ce port. L’objet, décontextualisé, semble changer de statut : d’attribut réservé, il devient presque un argument de représentation, un marqueur d’autorité sociale et politique plus qu’un signe authentique de gouvernance traditionnelle. Ce foisonnement interroge la fidélité à l’histoire et le rapport qu’entretient la société contemporaine avec sa mémoire profonde. Il serait pourtant réducteur d’accuser seulement la modernité ou l’ambition des individus. Car ce phénomène révèle aussi les fissures d’une transmission devenue fragile. Beaucoup de communautés ont vu leurs récits traversés par les migrations, les métissages, les brassages et les recompositions culturelles. D’autres ont simplement perdu, au fil des générations, le lien avec les versions originelles de leurs propres symboles. Les transformations sociales et économiques ont introduit de nouveaux espaces de pouvoir, où la légitimité traditionnelle peine parfois à s’affirmer, s’actualiser ou se défendre.

Dès lors, la multiplication du port de la tiare peut être perçue comme un symptôme : celui d’une société qui cherche à s’approprier des signes pour affirmer une identité, sans toujours en comprendre la portée. Ce n’est pas tant la question « Sont-ils tous de l'ethnie Setto Hounvê-Tchinan ? » qui se pose en priorité, mais plutôt : où se trouvent les cadres de régulation, de mémoire et d’éducation autour des symboles qui façonnent les traditions ? Car la véritable problématique n’est pas l’appartenance, mais la dérive qui guette toute tradition dont le sens n’est plus questionné. L’enjeu, aujourd’hui, est de restaurer les espaces où s’enseignent et se transmettent les codes : palais royaux, conseils de notables, autorités lignagères, maîtres de culte, historiens, anthropologues et détenteurs de la tradition orale. Ce sont eux qui détiennent encore la capacité de relier les générations aux fondements véritables des symboles, de clarifier ce qui relève de l’héritage, de l’initiation ou de l’usurpation, et de rétablir les frontières qui garantissent la cohérence interne des cultures. Car la tiare à trois becs n’est pas qu’un élément vestimentaire. Elle est une énigme ancestrale, un récit condensé, un contrat spirituel et politique de la communauté Setto Hounvê-Tchinan. Sa banalisation n’est pas un simple détail visuel ; elle met en jeu la profondeur de la tradition, l’intégrité de la chefferie et la fidélité aux peuples qui en sont les porteurs originels.

Ce débat mérite donc d’être ouvert, non dans une logique d’exclusion, mais dans une démarche de vérité : retrouver les repères, rétablir le sens, clarifier l’histoire. C’est à cette condition que la tiare continuera d’être un symbole vivant, et non un objet vidé de son âme. Car lorsqu’un peuple oublie le sens de ses signes, il commence, sans le savoir, à perdre le fil de son propre récit.

Tchékpémi Jacques AHOUANSOU

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