10/15/2025
À Raoul Christophe BIA!
Platon écrivait : « On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité ; la vraie tragédie de la vie, c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière. »
J’ai écouté ton discours avec une attention méticuleuse. Et chaque fois qu’un homme comme toi prend la parole pour répandre des inepties, je me dis que l’époque des véritables hommes ,ceux qui avaient du souffle, de la prestance et de la testostérone dans les veines — appartient désormais aux archives. Aujourd’hui, Dieu semble nous avoir gratifiés d’une génération d’hommes aux esprits fragiles, aux pensées molles, presque efféminées.
Je peux comprendre la colère qui émane de ton esprit étriqué ; même tes réactions ne sont que le reflet d’une société qui t’a brisé. J’ai voulu me fâcher contre toi, mais j’ai demandé à Dieu de me prêter la sagesse du roi Salomon.
Et cette sagesse m’a soufflé que toutes nos colères, comme nos joies, gravitent autour d’un même homme : le president Paul Biya. Ainsi, toute la science de Khalil Gibran me revient en mémoire, lorsqu’il écrit dans Le Prophète :
« Pour détrôner un tyran, il faut d’abord faire tomber son trône érigé en nous. »
TU PARLES DE RIGUEUR ET DE MORALISATION
Faire preuve de rigueur et de moralisation dans un État n’est pas négociable. C’est même l’un des principes fondamentaux de la marche d’une nation. Dire que Paul Biya a fait preuve de magnanimité envers nous, c’est travestir grossièrement le rôle de l’État et déguiser les principes fondateurs de la démocratie d’une robe paternaliste.
L’État n’est pas là pour nous bercer.
VOUS ALLEZ PAYER LES IMPÔTS
Cette phrase peut faire peur à certains, et pourtant, si c’est avec cela que vous tenez le peuple, alors honte à nous — et surtout honte à toi, journaliste incapable d’un minimum d’esprit critique.
Payer ses impôts, c’est le sceau ultime de la responsabilité citoyenne. Si vous pensez faire preuve de clémence en nous en épargnant, alors ce gouvernement révèle des allures complotistes, car l’impôt est le moteur même qui fait fonctionner un État.
Certains, malgré leur tête de singe, ont parfois de l’esprit dans le corps. Toi, tu as un corps d’homme, une tête de singe, mais sans esprit.
C’est la raison pour laquelle j’ai mis une brochure de School Ailleurs la cible d’Anicet Nemani Ce sont des vieux comme toi qui devraient retourner à l’école. Il peut t’aider dans ta procédure de visa étudiant, et même t’aider à trouver un emploi en France. Car si ce pays venait à tomber sous le magistère de quelqu’un d’autre, certains souffriraient des conséquences de leurs propres turpitudes.
TU DIS QUE NOUS ALLONS CONNAÎTRE LE VRAI PRIX DE L’UNIVERSITÉ ?
Alors écoute bien : les impôts ne sont pas un luxe ni une faveur du pouvoir, ce sont les fondations mêmes d’un État moderne.
Ils servent à subventionner l’éducation, la santé, le social, les universités.
Dans tous les pays du monde, l’université publique n’est pas un privilège réservé à une élite, c’est une conquête citoyenne rendue possible par la contribution collective.
Dire que nous devons “connaître le vrai prix” de l’université, c’est avouer qu’on ignore la nature même de la République : un espace où chacun participe, non pour être puni, mais pour que tous puissent apprendre, se soigner et vivre dignement.
TAXER LES CRÉATEURS DE CONTENUS !
Le Cameroun n’est même pas éligible à la monétisation ,pour des raisons que tout le monde connaît : instabilité politique, corruption, mauvaise gouvernance et autres plaies chroniques.
Alors non, on ne taxe pas le vent.
La rigueur et la moralisation ne sont pas des slogans, ce sont des évidences. Mais comment pourrais-tu le comprendre ?
Quand on a grandi dans le piston et qu’on survit grâce à la mendicité institutionnalisée, on finit par confondre privilège et mérite, illusion et réalité.
CEUX QUI N’ONT PAS VOTÉ PAUL BIYA !
Tu veux parler de démocratie, mais tu en ignores les fondements.
En démocratie, chacun est libre de son choix. Personne ne doit être jugé, ni insulté, pour avoir voté Paul Biya, pas plus que pour avoir choisi un autre candidat. C’est cela, la liberté politique : le respect du vote, même lorsqu’il ne te plaît pas.
Mais toi, tu parles comme un militant, pas comme un journaliste.
Et c’est là que tout s’effondre : un journaliste digne de ce nom ne prend pas parti publiquement, il observe, analyse, et informe. Toi, tu t’enflammes, tu divises, tu trahis ta propre éthique.
Alors oui, retourne à l’école de journalisme. Là-bas, peut-être, on t’enseignera ce qu’est la déontologie.
Et si tu veux un coup de main, appelle Anicet — t’inscrira.
+33 755 17 44 64
De grâce n’exalter pas l’esprit des camerounais, nous voulons la paix jusqu’à la proclamation des résultats finaux.