Ian & Frank

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08/18/2025

On est tanné de se faire mettre des mots dans la bouche !

08/18/2025
Le Donald rencontre Vladimir Poutine en Alaska le 15 août 2025. C’est un moment significatif d’avoir une rencontre face ...
08/18/2025

Le Donald rencontre Vladimir Poutine en Alaska le 15 août 2025. C’est un moment significatif d’avoir une rencontre face à face avec Poutine alors que c’est encore un voyou sur l’échiquier mondial.

Ce n’est cependant pas la première rencontre de Trump avec le chef de l’État russe (ou soviétique). En 1987, Trump est allé à la rencontre de Gorbatchev, le fossoyeur par accident de l’URSS, pour discuter de business.

C’était relativement remarquable à l’époque puisque l’URSS n’invitait pas beaucoup d’Occidentaux, toutes dépenses payées, pour voir le boss en personne. On était encore en pleine guerre froide et, malgré une certaine détente, la tension était encore bien présente entre les États-U. et le bloc soviétique.

Trump y est allé pour discuter d’un hôtel de luxe à Moscou selon ce qu’il en a raconté souvent. Il n’y aurait rien eu de compromettant ou de douteux, seulement un meeting d’affaires entre un riche président d’entreprise et le leader d’une nation.

Plusieurs sources indiquent que le KGB avait été mêlé à l’affaire. Assurément que Trump avait été suivi pas à pas par des agents secrets lors de sa visite et que tous les lieux qu’il a fréquentés étaient sous surveillance.

Je doute par contre que l’histoire selon laquelle Trump serait devenu agent double pour l’URSS et, aujourd’hui, pour la Russie soit vraie. Entre 1987 et 2025, plusieurs présidents américains des deux côtés de la Chambre ont occupé le plus haut poste. La CIA, le FBI et tous les autres anagrammes de sécurité ont eu amplement le temps d’enquêter sur Trump, probablement plusieurs fois.

Notamment, sa première femme Ivana était originaire de la République tchèque. Le mariage a été consommé en 1984, encore une fois en pleine Guerre froide, et c’est certain que Trump, avec toute sa présence médiatique, a été sujet à une enquête. S’il avait été agent double, on l’aurait su.

Bref, je crois que Trump est très faible devant Poutine non pas parce qu’il est un agent secret russe, mais parce qu’il est faible en géopolitique, simplement. Il va probablement se faire manger le pain par Vladimir aujourd’hui parce qu’il n’a pas la même finesse stratégique et ça ne donnera pas grand-chose selon moi.

Il faut démêler le vrai du faux avec une personne aussi polarisante que Trump. Je ne prétends pas avoir la pleine vérité, mais quand un scandale semble aussi évident (genre un président corrompu par un autre pays), c’est rarement, voire jamais, vrai.

Je n’en reviens pas de voir à quel point la caste médiatique et le beau monde des réseaux sociaux font un « mental break...
08/18/2025

Je n’en reviens pas de voir à quel point la caste médiatique et le beau monde des réseaux sociaux font un « mental breakdown » parce que Donald Trump a rencontré Vladimir Poutine en Alaska. On entend les refrains habituels : « Poutine est un dictateur sanguinaire », « Trump est son chum », etc.

Écoutez : est-ce que vous êtes capables de réaliser qu’on ne négocie pas avec ses amis, mais avec ses ennemis? C’est ça, la diplomatie. Vous voulez la guerre ou vous voulez la paix?

Enfin, on a un leader occidental qui veut que ça cesse. Ces derniers mois, Trump a multiplié les démarches pour calmer des foyers de tension : de l’Azerbaïdjan à l’Arménie, du Congo au Rwanda, du Cambodge à la Thaïlande. Et là, il met la table pour ce qui compte le plus : arrêter une guerre stupide qui tue des innocents en Ukraine et en Russie.

Et je vais être clair : je suis totalement contre l’invasion russe. Elle n’a aucune justification. Mais en même temps, soyons pragmatiques. La Russie ne disparaîtra pas. C’est une puissance nucléaire, une grande économie, un joueur incontournable. On peut continuer à les diaboliser, se raconter que l’Ukraine va gagner et que la Russie va plier… mais ça n’arrivera pas.

Surtout, arrêtons cette posture morale hypocrite de l’Occident. On se présente comme les purs, les champions de la démocratie, ceux qui ne font jamais rien de mal. Et les Russes, les Chinois et le reste du monde seraient le diable incarné. Sérieux? C’est de la bu****it.

Quand on regarde ce que les Américains ont fait en Haïti depuis plus d’un siècle, en Irak, en Afghanistan, ce que les Européens ont commis au Congo, en Algérie, dans toutes leurs colonies, sans parler de l’esclavage, on n’a aucune leçon de morale à donner à personne. L’Occident a autant de travers que les autres.

La géopolitique, ce n’est pas une lutte du bien contre le mal. Ça n’existe pas. Chaque pays a ses bons et ses mauvais côtés. Et si on veut un accord, il faudra que chacun mette de l’eau dans son vin. C’est ça que Trump a compris. Tu ne réussiras jamais à négocier si tu vois l’un comme un saint et l’autre comme le diable. C’est exactement l’erreur des Européens.

Trump, lui, pose les bonnes conditions. Et lundi, avec la rencontre prévue avec Volodymyr Zelensky, on a peut-être une chance d’ouvrir la voie à un vrai règlement de paix. Je le souhaite sincèrement.

Parce qu’au-delà des postures morales, il y a des vies humaines qui sont sacrifiées pour absolument rien.

Alors, pouvons-nous revenir sur Terre et reconnaître qu’un pas vers la paix vaut toujours mieux qu’une guerre sans fin?

On a amplement discuté au cours des derniers jours du caractère résolument trop à gauche du projet souverainiste québéco...
08/18/2025

On a amplement discuté au cours des derniers jours du caractère résolument trop à gauche du projet souverainiste québécois et à quel point les tentatives avortées de convergence entre le Parti Québécois et Québec Solidaire sont des repoussoirs pour les gens de la droite politique. Bien évidemment, les souverainistes s’en défendent et se plaisent à répéter que la souveraineté transcende les lignes idéologiques. Si seulement ce qu’ils disent n’était pas autant à l’opposé de leurs propositions politiques.

La question qui demeure toutefois la plus fondamentale et à laquelle il faut s’intéresser tourne autour de la dynamique que les souverainistes entretiennent entre, d’une part, la liberté individuelle et, d’autre part, la préservation de la culture québécoise. Précisons d’emblée qu’il est impossible de dissocier ces deux valeurs, dans la mesure où la première ne serait tout simplement pas possible sans la seconde. En effet, l’expression de notre liberté individuelle n’est pas envisageable sans notre capacité à pouvoir juger les différentes conceptions de la vie bonne qui se présentent à nous et de déterminer lesquelles sont les plus adaptées à ce que nous sommes ou désirons être. Or, cette capacité à effectuer ces choix va dépendre du filtre culturel à l’intérieur duquel nous sommes issus : filtre qui privilégiera bien évidemment certaines croyances collectives, normes et visions particulières de la vie bonne au détriment d’autres perceptions de ce qui est valable. Cela fait donc en sorte que nos choix ne sont jamais réellement libres, mais qu’ils sont plutôt tributaires du monde au sein duquel nous avons grandi. Sans culture sociétale, la liberté individuelle ne serait qu’une simple notion théorique, puisque sans elle l’individu serait alors obligé de faire des choix sans avoir à sa disposition les moyens de les évaluer. Il serait alors complètement démuni face aux choix qui se présentent à lui. Voilà en quelques mots en quoi consiste la thèse du nationalisme libéral à laquelle je me réclame : une vision du monde qui n’est nullement hostile à la défense et à la reconnaissance des cultures.

Par contre, il faut être bien conscient que si notre culture nationale nous donne les outils qui nous permettent de juger les décisions qui s’offrent à nous, encore faut-il que cette culture n’en vienne pas à créer des contraintes internes qui risqueraient alors de brimer de manière déraisonnable la capacité des individus à faire des choix libres. La ligne peut donc être très fine entre nationalisme libéral et nationalisme anti-libéral. Et voilà le grand enjeux philosophique qui m’oppose aux souverainistes. Bien que les cultures sociétales soient essentielles à l’épanouissement des Hommes, il n’en reste pas moins que celles-ci ne sont au final que de simples instruments au service d’un bien premier qui demeure supérieur à toute autre considération, à savoir la liberté individuelle. Dans cette perspective, s’il y a tout lieu de célébrer une culture sociétale qui est ouverte sur le monde et qui donne à ses membres le filtre nécessaire à leur capacité de devenir des agents autonomes, il est en revanche nécessaire d’être davantage critique à l’égard de celles qui tendent à enfermer leurs membres à l’intérieur du simple filtre culturel national.

Or, où se situe le souverainisme québécois au niveau de cette tension? Clairement dans la seconde catégorie puisque ses défenseurs tendent à accorder une valeur supérieure à la culture plutôt qu’à la liberté individuelle. Bref, une façon de voir les choses qui est aux antipodes du nationalisme libéral. Afin de s’en convaincre, il suffit de voir leur attitude remplie de dédain envers ceux et celles qui exigent de savoir de quelle manière un Québec souverain défendrait les libertés individuelles. Cette question, pourtant fondamentale, est secondaire à leurs yeux. Ce signe est révélateur du rôle de l’individu au sein d’une société.

Il y a lieu de s’inquiéter à la lumière de leur rhétorique des dernières années qui tend à présenter le monde extérieur comme une menace existentielle auquel le peuple québécois est confronté. Pareille vision d’un Québec assiégé et incapable de se défendre sans les pouvoirs régaliens d’un état souverain ne contribue au final qu’à projeter l’image d’un projet politique désireux de se refermer sur lui-même. Bref, un projet nationaliste de la survivance dont le seul objectif consiste à placer la culture québécoise sous cloche afin de la protéger coûte que coûte, incluant au détriment des individus et de leur liberté.

Ce constat me renvoie donc à cette question fondamentale : une fois « l’obstacle canadien » éliminé à la suite d’une victoire référendaire, quelles seront les mesures que les souverainistes entendent mettre en place afin de protéger la culture québécoise? Cette question n’a rien de trivial, puisqu’elle conditionne la direction que prendrait un Québec souverain, à savoir une société résolument libérale qui placerait l’individu et ses choix au centre de tout (y compris sa capacité à lui donner les moyens de s’en extraire si cela est son choix) ou une société anti-libérale comportant des relents de religiosité où l’individu serait alors condamné à n’être qu’un simple rouage au service d’une fin qui le dépasse et qu’il doit servir. De quelle manière un Québec souverain permettra-t-il aux individus de grandir dans un environnement qui valorise bien évidemment la culture québécoise sans pour autant présenter le monde extérieur comme une menace, mais plutôt comme un espace avec des opportunités à saisir et au sein duquel ils peuvent s’y émanciper? Difficile de faire preuve d’optimisme quand les chantres du souverainisme québécois vivent dans un monde dominé par la paranoïa et où ils se plaisent à présenter l’anglais (qu’on le veuille ou non, l’outil par excellence d’émancipation dans le monde d’aujourd’hui) comme une menace et une pente glissante menant à l’assimilation, ou bien encore « l’Autre » comme un être dont on doit se méfier en raison de ses croyances étranges aux nôtres. Encore une fois, le simple fait de considérer cette question comme une « condition » que les gens de la « droite de Québec » imposeraient à la souveraineté en dit long sur la nature du projet souverainiste. Certes, même si la liberté individuelle (bien premier par excellence) est indissociable de la défense des cultures, il est néanmoins aisé de sombrer dans une logique politique où le collectif en vient à primer sur tout le reste. Le souverainisme québécois en est malheureusement une preuve éclatante et une raison pour laquelle il serait inconcevable de donner à ses défenseurs un chèque en blanc.

Dans les couloirs du pouvoir à Ottawa, une véritable épée de Damoclès financière plane sur le gouvernement fédéral. Les ...
08/18/2025

Dans les couloirs du pouvoir à Ottawa, une véritable épée de Damoclès financière plane sur le gouvernement fédéral. Les Six Nations de Grand River réclament une compensation qui pourrait atteindre plusieurs milliers de milliards de dollars, selon certaines estimations, pour la mauvaise gestion historique de leurs terres. Une réclamation qui, si elle devait aboutir, représenterait une charge financière inédite pour Ottawa, sans équivalent dans l’histoire récente. Elle remettrait aussi en question la capacité du gouvernement fédéral à contenir ses déficits.

La genèse d’un différend colossal
L’histoire remonte à 1784, quand la Proclamation Haldimand accordait aux Six Nations un territoire de 950 000 acres le long de la rivière Grand en reconnaissance de leur alliance avec la Couronne britannique pendant la guerre d’Indépendance américaine. Près de 250 ans plus t**d, il ne reste que moins de 5 % de ce territoire original entre les mains des Six Nations.

« Nous ne demandons pas de briser le Canada », déclarent pourtant les représentants des Six Nations, une formule qui sonne presque comme une boutade quand on considère l’ampleur des sommes en jeu. Cette bataille juridique, entamée en 1995, pourrait bien redéfinir les relations entre le Canada et ses Premières Nations.

Un contentieux financier hérité de 250 ans de litiges
Les allégations, étayées par les documents déposés par les Six Nations, sont aussi nombreuses que troublantes. Elles affirment qu’entre 1829 et 1835, leurs terres auraient été expropriées pour la construction du canal Welland. Particularité marquante : selon elles, tous les autres propriétaires touchés auraient été compensés, sauf les Six Nations. Le gouvernement du Canada aurait même procédé à plusieurs évaluations des terres confisquées, mais la compensation, toujours selon leur version, n’aurait jamais été versée.

Plus frappant encore, à partir de 1834, la Province du Haut-Canada aurait investi l’argent des Six Nations pour financer les aventures spéculatives de la Grand River Navigation Company, une entreprise qui s’est soldée par un échec. L’ironie de l’histoire : selon leurs documents, les Six Nations s’opposaient à ce projet, mais leurs fonds fiduciaires auraient malgré tout servi à le financer, sans leur consentement ni même leur connaissance.

Des chiffres qui donnent le vertige
Aujourd’hui, moins de 5 % du territoire initial demeure entre les mains des Six Nations. Mais les pertes ne s’arrêtent pas à la superficie. Selon leur documentation, plus de 900 000 acres de terres sont considérées comme perdues depuis 1784, un chiffre au cœur de leur réclamation judiciaire, qui vise à démontrer que ce patrimoine perpétuel s’est réduit à une fraction de sa taille originale. Les Six Nations contestent la légitimité des transactions et expropriations devant les tribunaux.

Les montants réclamés reflètent cette dépossession systématique. En effet, les Six Nations exigent « une comptabilité générale complète pour tout argent, bien immobilier ou autre actif » qui leur appartenaient ou auraient dû être détenus par la Couronne pour leur bénéfice. Cette comptabilité générale, réclamée depuis des décennies, n’a jamais été fournie.

Un système juridique aux abois
Le processus de règlement des revendications particulières du Canada se révèle être un véritable labyrinthe bureaucratique. Selon la documentation des Six Nations, ce système présente des lacunes criantes :

Il a été développé unilatéralement sans consultation substantielle

Il crée un conflit d’intérêts puisque le ministère des Affaires indiennes, qui finance les recherches, décide aussi de la validité des réclamations

Le processus est déraisonnablement lent et peut prendre plusieurs années juste pour valider une réclamation

Cette lenteur administrative n’est pas anodine. Depuis 1995, soit 30 ans après le dépôt de leur poursuite, les Six Nations attendent toujours une résolution. Entre-temps, les intérêts composés et l’inflation transforment une créance déjà astronomique en un gouffre financier potentiel pour les coffres publics.

L’effet domino redouté
Les enjeux dépassent largement les Six Nations. Comme le souligne l’historien Christopher Moore, spécialiste de l’histoire juridique canadienne : « Les décisions judiciaires ont progressivement montré que les revendications territoriales laissées en suspens empêcheront le développement économique, mineront les titres fonciers de tout le monde et exposeront la Couronne à des obligations financières massives ».

Cette affaire pourrait créer un précédent juridique majeur. Si les tribunaux donnent raison aux Six Nations, d’autres Premières Nations pourraient présenter des réclamations similaires, multipliant exponentiellement l’exposition financière du gouvernement fédéral.

Des tentatives de règlement qui tournent court
Les négociations pour résoudre certaines réclamations validées, notamment le Block No. 5 dans le canton de Moulton (30 800 acres) et les inondations de terres des Six Nations par le barrage d’alimentation du canal Welland (environ 2 500 acres), ont échoué.

Le principal obstacle? Les « facteurs d’escompte arbitraires » exigés par la politique fédérale et, surtout, l’exigence préalable d’extinction des droits des enfants sur les terres en question. Une condition que le Conseil élu des Six Nations a jugée inacceptable.

Qu’est-ce que l’extinction des droits des enfants?
Cette exigence fédérale signifie que pour recevoir une compensation, les Six Nations devraient renoncer définitivement à tous les droits et titres futurs que leurs descendants pourraient avoir sur les terres concernées. En d’autres termes, la nouvelle génération et toutes les générations suivantes perdraient à jamais tout recours juridique sur ces territoires, même si de nouveaux éléments de preuve ou de nouvelles interprétations légales venaient à émerger. Cette clause d’extinction finale représente un abandon irréversible des droits ancestraux, ce qui explique la résistance farouche du Conseil des Six Nations à cette condition.

Une facture aux dimensions historiques
Les montants en jeu reflètent une accumulation de griefs sur près de trois siècles. En 1784, le territoire des Six Nations sur la rivière Grand s’étendait sur près de 400 000 hectares. Aujourd’hui, ils en détiennent moins de 20 000. Cette dépossession quasi totale, accompagnée de la mauvaise gestion des fonds fiduciaires et des revenus de location, explique pourquoi la facture pourrait atteindre des sommets vertigineux.

La réclamation ne porte pas seulement sur la valeur actuelle des terres perdues, mais aussi sur tous les revenus de location manqués, les investissements perdus, et les intérêts composés accumulés sur près de 250 ans. Quand on applique des taux d’intérêt composés sur de telles périodes, même des sommes modestes peuvent rapidement exploser.

L’heure de vérité approche
Aujourd’hui, cette bataille juridique entre dans sa phase cruciale. Les Six Nations ont clairement signalé qu’ils ne cherchent pas à « casser le Canada », mais leur détermination à obtenir une résolution après des décennies d’attente est palpable.

Pour Ottawa, l’enjeu est double : éviter une facture qui pourrait déstabiliser les finances publiques tout en maintenant la crédibilité du processus de réconciliation avec les Premières Nations. Un équilibre délicat dans un dossier où chaque jour qui passe fait gonfler l’addition.

Cette affaire illustre parfaitement comment les décisions du passé peuvent revenir hanter le présent avec des intérêts composés. Les gouvernements successifs qui ont fermé les yeux sur ces revendications découvrent aujourd’hui que la facture de l’histoire ne s’efface jamais vraiment — elle ne fait qu’enfler.

08/16/2025

Le paradoxe des subventions aux artistes.

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