10/18/2025
Samedi 4 octobre,
La voiture est chargée de panneaux solaires de batteries de nouvelle génération et de presque tout ce que nous aurons besoin pour radouber Balthazar pour les prochaines navigations.
Une semaine et 4600 km plus t**d nous arrivent à destination à San Carlos au Mexique.
Vendredi 10 octobre, jour de notre arrivée à San Carlos, c’est assez intense. Balthazar fut amené dans l’emplacement de travail de la Marina Seca vers 10:00. Température extérieure autour de 30, ressenti 35 et très très chaud à bord de Balthazar. Samedi, nous préparons le bateau pour le début des travaux. La tempête tropicale Raymond déversera quelques cm de pluie à l’heure dès samedi en soirée et toute la journée de dimanche. Le début des travaux sera pour lundi.
Nous avions réservé une chambre pour 5 jours à l’hôtel Playa Cortez, un bâtiment qui semble être là depuis l’arrivée des conquistadors. Nous sommes convaincus que Zoro est passé par là! Bref, un bâtiment patrimonial d’une réelle beauté historique.
La pluie attendue débuta samedi en début de soirée lors de notre trajet de retour à l’hôtel. Les 5 derniers km sur les 11.5 pour rejoindre l’hôtel furent olé olé ! Visibilité presque nulle, il y a beaucoup de voitures à la queue leu leu et la vitesse est réduite au maximum jusqu’à l’arrêt total, 2 km avant l’arrivée à l’hôtel. Nous étions sur un boulevard avec de l’eau presque au niveau des portières. L’eau montait, c’était un peu irréel, quelques minutes plus t**d, l’eau montait, une voiture devant nous braqua ses roues pour passer par dessus le terre-plein, l’eau montait, l’on décida de faire de même pour emprunter la voie inverse et continuer notre route du côté gauche en direction de l’hôtel. Bonne décision, car 2 voitures se sont tamponnées pour bloquer la voie de droite. Débris de toute sorte, un courant traversier de plusieurs noeuds …et l’eau montait, à 10 kmh la vague d’étrave était impressionnante ! Nous sommes arrivés à l’hôtel une heure plus t**d sains et saufs.
Le lundi début des travaux. Comme c’est souvent le cas, les surprises s’enchaînent, mais ça c’est normal sur un bateau. Dimanche, repos à l’hôtel… Mais non, le bâtiment patrimonial n’a pas été conçu pour autant de pluie. L’eau s’infiltre sous la porte et nous sommes inondées. Nous déménageons et passons de la chambre 108 à la 111. Nous sommes crevés et nous allons prendre une do**he avant le dodo. Y’a pas d’eau ! bref, beaucoup d’eau sur le plancher, mais pas d’eau au robinet.
Quand l’eau est rétablie, nous prenons une do**he sous quelques gouttes, car la do**he est défectueuse. Le lavabo est bouché… et puis zut, on va se coucher. Surprise, la climatisation fait des siennes et nous réveille vers 3:00 h. L’appareil est situé juste au-dessus de nos têtes et semble vouloir prendre, goutte à goutte, le relais de la do**he. De plus, elle fait un bruit d’enfer qui après une inspection nocturne du système révèle un «tantinet» manque d’entretien. Le lendemain, nous déménageons au 110. Les employés furent d’une belle gentillesse, mais nous avons décidé de quitter les lieux et d’emménager dans un Airbnb plus près du chantier. Nous y sommes depuis la fin de l’après-midi et ce petit appartement nous semble d’un luxe extrême.
Il fait moins chaud 25 à 30 et les travaux avancent progressivement.