11/07/2023
[OPINION]
Par Audrey Samson
Katia Bissonnette, une psychologue de 36 ans, en était à son deuxième combat amateur à vie, quand elle a su, lors d’un tournoi à Victoriaville, que son adversaire était transgenre, né biologiquement homme. Elle a refusé le combat, pour sa sécurité.
La présidente de Boxe Québec, Ariane Fortin, a indiqué que l’organisation suit les recommandations de Boxe Canada, qui n’a pas de règles sur la question. Boxe Canada lui aurait aussi suggéré de ne pas dire qu’une boxeuse transgenre compétitionnait.
Il serait donc important de clarifier ce point chez Boxe Canada, et au plus vite. Certaines personnes croient que la question est complexe, qu’on ne peut trancher ou trouver une solution raisonnable rapidement.
Avant d’aller plus loin, laissez-moi vous rappeler que dans tous les sports, il y a des catégories. Comme par exemple ; homme, femme, junior, enfant, niveau, poids, etc. Si on se souvient bien, c’est parce qu’il y a des différences physiques biologiques, et autres différences entre chacune des catégories.
Ces différences avantagent ou désavantagent les personnes d’une catégorie donnée face à d’autres personnes d’une catégorie différente.
Simple et logique, n’est-ce pas ?
Ceci étant dit, pourquoi dois-je parler de Katia ?
Pourquoi Boxe Canada accepte qu’une personne née homme combattre avec une personne née femme ?
Et puis, la boxe, ce n’est pas de la natation ou de la course à pied. Où même là, on a légiféré.
La boxe, c’est un adversaire qui tente de te mettre knock-out à coups-de-poing. Si ton adversaire est biologiquement plus fort, c’est un très gros problème.
Et même si ça ne fait pas plaisir à tous, il y a des différences homme/femme. Bien non, on n’est pas conçu exactement pareille.
L’homme est biologiquement plus fort physiquement, plus robuste et son taux de testostérone est naturellement plus élevé. La testostérone qui rappelons-le, permet, entre autre, le développement de la masse musculaire et un meilleur maintien de la densité osseuse.
Nul besoin de vous dire qu’en boxe, les avantages d’être né biologiquement homme sont évidents.
Ceci étant dit, il est indéniable qu’il faut considérer protéger les femmes biologiques.
Serait-ce possible de mesurer le taux de testostérone des athlètes, ou de faire simplement compétitionner les athlètes dans leur catégorie de genre biologique?
Boxe Canada doit réglementer de façon claire et précise ce genre de situation, et surtout, assurer la sécurité des femmes biologiques qui pratique ce sport.