01/02/2025
Le gouvernement refuse d’adopter un plan d’urgence harmonisé de gestion de crise et catastrophe sans sa mise en commun vu le contexte sécuritaire tendu
🇨🇩
ministre de l’Intérieur congolais, Jacquemin Shabani, a présenté, ce vendredi 31 janvier 2025, au cours du Conseil des ministres, le plan d’urgence harmonisé de gestion de crise et de catastrophe recommandé par le président de la République en décembre 2024, pour trois mois dans des régions en proie à l’insécurité, ainsi qu’aux victimes de catastrophes naturelles. C’est notamment le cas des civils déplacés dans l’Est de la République démocratique du Congo, a priori à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, suite à la détérioration de la situation sécuritaire ces derniers temps.
Dans ce plan d’urgence harmonisé de gestion de crise et de catastrophe, des amendements et corrections ont été apportés relativement aux observations qui ont été formulées lors du dernier Conseil de l’année 2024.
« Il a indiqué que les amendements et corrections apportés à la suite de la réunion du 27 décembre 2024 rencontrent les attentes du Conseil des ministres, conformément aux orientations pertinentes du président de la République. Ce propos a été complété par les ministres des Affaires sociales », peut-on lire dans le compte rendu du Conseil.
Lors de cette présentation, le gouvernement n’a pas directement adopté ce plan, qui s’étend sur les trois prochains mois. Il a souhaité que les deux ministres, celui de l’Intérieur et celui des Affaires sociales, se mettent ensemble pour un plan coordonné vu le contexte sécuritaire tendu au Nord-Kivu en général et à Goma en particulier.
« Après débat et délibération, le Conseil a recommandé un travail de mise en commun avant son adoption définitive, vu la situation catastrophique qui prévaut à Goma et le carnage et autres crises enregistrés », renseigne le compte rendu du Conseil consulté par Deskeco.
La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu s’est aggravée depuis lundi