28/02/2025
Le PPRD, ancien parti dominant sous Joseph Kabila, traverse une période de fortes turbulences depuis l'arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. Ce parti, qui a marqué l’histoire politique de la RDC par ses réformes et ses efforts pour stabiliser le pays après des années de guerre, subit aujourd’hui une véritable persécution sous le régime actuel.
Depuis la rupture entre Tshisekedi et le FCC en 2020, les cadres du PPRD sont systématiquement marginalisés, arrêtés ou contraints à l’exil. Plusieurs figures emblématiques du parti ont été accusées de corruption ou d’autres charges souvent perçues comme des prétextes pour les écarter de la scène politique. L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, par exemple, a fait face à des poursuites judiciaires qui semblaient davantage motivées par des raisons politiques que par une réelle volonté de justice.
De plus, les manifestations du PPRD et du FCC sont souvent réprimées par les forces de l’ordre, tandis que celles des partisans du pouvoir bénéficient d’une certaine indulgence. Les médias proches du parti sont régulièrement muselés, et des actes d’intimidation envers ses membres sont rapportés.
Ce traitement discriminatoire contre le PPRD s’inscrit dans une logique de mise à l’écart systématique de toute opposition crédible. Pourtant, ce parti a joué un rôle clé dans le développement du pays, notamment en rétablissant une certaine stabilité après les conflits armés, en lançant des projets d’infrastructures et en œuvrant pour le retour de la RDC sur la scène internationale.
Aujourd’hui, au lieu de favoriser un débat démocratique et pluraliste, le pouvoir en place semble privilégier l’affaiblissement total du PPRD, ce qui risque de fragiliser encore plus la démocratie congolaise. A La UNE , Emmanuel Ramazani Shadary ,Aubin Minaku Ndjalandjoko ,Sports topcongo fm ,RFI, Actualite.cd, Jeune Afrique, TV5MONDE , Jotham Kabesa, Matata Ponyo Mapon