27/04/2025
*EXAMEN DU PASSAGE DU DISCOURS DE JEAN-MARC KABUND SUR L'ACCORD MINIER AVEC LES ÉTATS-UNIS*
Dans son discours du 24 avril 2025, Jean-Marc KABUND aborde la question de l'accord potentiel entre la République démocratique du Congo et les États-Unis concernant l'exploitation des richesses minières nationales. Une lecture attentive du passage révèle que *KABUND n’est pas fondamentalement opposé à l'accord, mais qu’il conditionne son acceptation à la garantie que les retombées de cet accord bénéficieront réellement au peuple congolais.*
*Premièrement*, KABUND émet une mise en garde : il prévient contre toute tentative de "brader" les ressources minières sous couvert de restaurer la paix à l'Est du pays. Cette formulation n’exprime pas un rejet systématique de tout partenariat, mais plutôt une condamnation des accords déséquilibrés, conclus dans la précipitation ou au profit d’une minorité au pouvoir.
*Deuxièmement*, il interpelle directement les États-Unis, saluant leur attachement aux principes de bonne gouvernance et de démocratie, et leur demande de "réexaminer la question sur ce projet de contrat". Il insiste pour que les fonds issus de cet accord ne servent pas à "enrichir des individus au pouvoir" comme cela a été le cas dans "le contrat chinois de triste mémoire". Ce passage montre que *KABUND n'est pas opposé au partenariat en soi, mais qu'il est exigeant quant aux conditions de son exécution.*
*Enfin*, il précise que son parti se réserve le droit de s'opposer à tout projet "qui ne visera pas l’intérêt de notre peuple". Cette précision est essentielle : *l'opposition de KABUND n’est ni automatique ni dogmatique* ; elle dépendra *du respect ou non de l'intérêt général congolais.*
*En conclusion*, Jean-Marc KABUND adopte une position de *vigilance critique* :
*Oui* à un accord avec les États-Unis *s’il est transparent, juste, et orienté vers le bien du peuple.*
*Non* à un accord qui reproduirait les erreurs passées d’enrichissement illicite et de pillage des ressources.
Sa démarche s’inscrit donc dans une logique de *défense de la souveraineté nationale* et de *priorisation du peuple congolais* face aux risques de prédation économique.