10/03/2025
*Âme*
Aussi que le bon nourrisson de Bethléem gît ici par étable des brebis ;
De toute sa nue indécente en d'attente longue du parfum des mages ;
Et de l'or et de l'argent par la conquête précieuse aux efforts des sages,
Versés en offrande pour embellir la beauté de son acabit.
Voici Sam de nos amours dans mon obsession d'ombre gluante ;
Il se pourrait que de vastes cieux par diaspore de leurs éclats religieux,
Guident nos marches en déployant par-dessus nous l'étoile fuyante,
Puis qu'on rencontre à nos fronts la croisée de tes yeux.
Qu'on s'abandonne ensuite au berceau de tes mêlés sentiments ;
Toi que les philosophes nomment : esprit doué de raisonnement ;
Âme ! Toi le énième sens en de douces actions dans la verve des poètes ;
Âme ! Toi la vitale énergie en des vifs corps dans l'humaine planète.
Pourtant, au milieu d'un peuple des bêtes dans la genèse de tes ans,
Lequel divague sous leur admiration conjointe à tes pleurs naissants ;
Et pour affubler la constitution dévêtue de ton gabarit parmi leur horde,
Tout porte à ta chair la laine impie de ce monde.
Également nous autres dévoués aux rares offrandes de terrestre présent,
Nous pressons les pas avec les hommes en ce jour de ton enfantement ;
Alors que ces derniers que la générosité payante illumine les visages,
Calculent leur récompense sur le futur de tes âges.
Ces matheux afin qu'ils puissent s'y prendre à tes houleux dépens,
Dont l'assurance leur garantirait à ta gouverne l'universel salut ;
Décidément te reposent sur le batailleur dos leur ouaille dissolue,
Et s'attendent au bonheur sur tes luttes dans le temps.
Depuis que la nature sur les astres primitifs a parrainé leur rayonnement,
Ici-bas par les reflets que les claires eaux continuent à réfléchir au ciel ;
Elle déploie en outre les pus vitaux sur ses composants éléments,
Lesquels voués à rendre aux hommes le bien-être éternel.
Et il faut que les poètes dans l'aspect parenté à toute l'humaine assemblée,
Tirent toujours leur bonne naissance de son composite mystérieux ;
Subséquemment composent ensemble avec dans l'office majestueux,
Comme le bénin sauveur de Galilée.
Et la Muse dans son grand palais aux toits de la cosmogonie maternelle,
Afin d'opérer sur la fabrique humaine la renaissance quelque fois encore ;
Compte charger ta matrice féconde sur terre pour abattre les égrégores,
Qui pour la cause salutaire des gens seraient providentiels.
Que puisse le Dieu féminin des poètes bénir la paire de tes trompes !
Dans l'idéal de reproduire les génies de toutes les apparences faciales ;
Pareillement aux gens vulgaires comme jadis l'être d'illuminée trempe :
Modestement mvuluzi du Kongo-central.
Par-delà les rustiques ensanges et les arpents dans les cités construites,
Ensuite par la battance tombante des terres d'alchimique pâturage ;
Veuille de laps en laps de temps sur l'univers dans ton soyeux maternage,
De toute ta bienséance aux âmes instruites.
Dans l'épanouissement de ta silhouette dotée d'un comestible topless,
Au-delà de laiteux apéritifs sous la houlette de réduites nourrices ;
Qu'offriraient amplement les accents élevés de tes tores mammaires,
Instruis au luxe des préceptes les poupons de la terre :
Et Manjolo et, Elebe tantôt Muvudi, que ces humains trouvent dans ta bergerie,
Les plus nobles instructions de leur morale à résolver des déviances ;
Qui les démêleront par l'enseignement des espèces de puante chèvrerie,
Gracieusement par toi souriante enfant du huit mars.
Merveille ! propice héritière de l'entière beauté de madame la Muse ;
Merveille ! sucette de caramel au suintement sur de lèvres amoureuses
Dont la féminine douceur anime le percept enfoui au cœur des cavaliers,
Pendant le bal qui sublime le parterre entier.
Heureuse femme de tous les hallucinés de Kinshasa à l'ère d'aujourd'hui ;
Paparazzi pionnière dans la vite formation de la poétique trinité :
Par le Père suprême et le fils souverain et la sainte vierge de Bapuis,
Porte notre essence sur tes veineuses entités.
Bienheureuse sœur des poètes dont l'effluve de maestria abondante,
Soigne au-travers d'une habileté de manucure le plumitif blason,
Sous le sceptre arboré du matriarcat de ta gent engageante,
Au cours de nos labiles saisons.
JB. Bapuis