27/02/2025
🚨Diplomatie 🇨🇩 & 🇧🇮
La situation des Congolais au Burundi, notamment à Bujumbura, met en lumière des violations flagrantes des droits des étrangers, malgré la légalité de leurs documents. La législation burundaise, qui devrait protéger les étrangers en visite ou en transit, semble être mal appliquée, laissant place à des abus. Des témoignages rapportent que les Congolais sont injustement interpellés, contraints de payer des amendes arbitraires (jusqu’à 350 000 Fbu), et subissent des traitements discriminatoires de la part de certaines autorités, notamment la police.
Les deux pays, Burundi et RDC, sont pourtant signataires de conventions régionales et internationales prônant la coopération, la libre circulation des personnes et la protection des droits humains. Ces engagements incluent la Communauté d’Afrique de l’Est, l’Union Africaine, et les Nations Unies. En théorie, ces accords visent à sécuriser les populations et leurs biens des deux côtés, mais les tensions actuelles révèlent un écart préoccupant entre les principes et leur mise en œuvre.
En comparaison, les Burundais vivant en RDC, particulièrement à Kinshasa, semblent bénéficier d’un traitement respectueux, tant de la population que des autorités congolaises. Ce contraste met en évidence un manque de réciprocité dans les relations bilatérales, et pourrait exacerber les tensions entre les deux peuples. Les violations des droits des Congolais au Burundi risquent d’avoir des répercussions négatives sur la cohabitation et la stabilité régionale.
Face à cette situation, les gouvernements et les représentants diplomatiques des deux pays doivent agir rapidement pour garantir une meilleure protection des droits humains. La sensibilisation des populations, l’application équitable des lois et la lutte contre les discriminations sont essentielles pour restaurer la confiance entre les peuples et renforcer les liens diplomatiques entre le Burundi et la RDC.