25/08/2025
RDC 🇨🇩 : Polémique autour de Junior Mboso, fils du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale
Une nouvelle controverse secoue la sphère politico-sécuritaire congolaise. Junior Mboso, fils de Christophe Mboso Kodia Mpwanga, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, se retrouve au centre d’une vive polémique après l’annonce de sa démission de la Police nationale congolaise (PNC), qu’il accuse de « complicité » avec les réseaux de banditisme urbain à Kinshasa.
Un parcours atypique et controversé
Selon des informations relayées par Siméon Isako, Junior Mboso serait de nationalité belge. Avant son retour en République démocratique du Congo, il aurait mené une vie civile à Bruxelles, où il exerçait le métier de vigile jusqu’en 2022.
En 2021, son père aurait adressé une recommandation auprès de Daniel Aselo, alors vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, afin d’obtenir son commissionnement dans la police. Cependant, le dossier, jugé « peu convaincant », aurait été rejeté grâce aux avis techniques du général Amuli.
La situation change en 2023, sous la tutelle du nouveau VPM de l’Intérieur Peter Kazadi : Junior Mboso est alors intégré dans les rangs de la PNC et propulsé au grade de commissaire principal, avec des fonctions stratégiques au sein de la LENI.
Un passé judiciaire troublant en Belgique
D’autres révélations viennent complexifier le dossier. Selon Benjamin Babunga Watuna, Junior Mboso aurait été impliqué dans une affaire judiciaire en Belgique. Catalogué comme membre présumé de la bande urbaine « New Jack » de Bruxelles, il aurait été accusé d’un viol sur mineure datant de mars 2009. Bien que déclaré coupable dans un premier temps, il aurait finalement été acquitté un an plus t**d.
Un symbole des nominations contestées
Pour plusieurs observateurs, cette affaire illustre les dérives dans la gestion des nominations au sein des institutions publiques.
« C’est quand même triste de voir qu’avec l’avènement de FT à la tête du pays, nombre de personnes sans parcours, sans expérience ni même la moindre compétence dans la gestion des affaires publiques ont été catapultées à des postes de responsabilité. Le destin d’une nation ne devrait jamais se jouer dans l’improvisation ni dans l’amateurisme, mais dans la compétence et la vision », déplore Benjamin Babunga.
Un débat qui divise l’opinion
Entre accusations, révélations et réactions en chaîne, l’affaire Junior Mboso soulève de nombreuses interrogations sur la transparence dans les processus de nomination, la moralité des responsables publics et la gestion de la sécurité nationale.