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         RDC–Rwanda : à qui profite réellement le « deal » signé à Washington ?Par [Glody Fele, Mbokologue]Alors que l’e...
05/07/2025


RDC–Rwanda : à qui profite réellement le « deal » signé à Washington ?

Par [Glody Fele, Mbokologue]

Alors que l’encre de l’accord signé à Washington entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda n’est pas encore sèche, l’opinion congolaise reste profondément divisée. Certains y voient une avancée diplomatique, d’autres, un marché de dupes. Pour sortir de l’émotion et entrer dans une lecture stratégique, il faut poser les bonnes questions, sans fard ni faux-semblants.

Quels étaient les véritables enjeux et revendications pour chaque partie avant la signature ?
Quelles concessions ont été faites ?
Et surtout, à qui profite cet accord ?
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1) Le piège des FDLR : un gain stratégique pour Kigali
Parmi les principales revendications du Rwanda figure la neutralisation des FDLR. En apparence, cela semble légitime. Mais une analyse critique révèle un paradoxe troublant : comment neutraliser un ennemi dont l’existence même est contestée ? La présence effective des FDLR sur le sol congolais est qualifiée souvent de nébuleuse et aujourd’hui remise en question par de nombreuses sources crédibles. Exiger leur neutralisation pourrait alors forcer la RDC à fabriquer une menace fictive, ou pire, à réprimer ses propres forces d’autodéfense – les Maï-Maï et Wazalendo qui constituent pourtant les derniers remparts face aux visées expansionnistes de Kigali dans la région du Kivu.

Le Rwanda et ses alliés du M23 ont depuis longtemps l’habitude d’amalgamer les FDLR avec les groupes d’autodéfense congolais, dans une stratégie visant à légitimer leur présence armée en RDC. Ce glissement sémantique, désormais inscrit dans un accord international, ouvre un dangereux précédent.

Si la RDC échoue à « neutraliser » ces forces, la tentation pourrait émerger de coopérer militairement avec le Rwanda, ouvrant la voie à un partage de renseignements sensibles et à une infiltration stratégique de notre appareil sécuritaire. Une telle collaboration serait une reddition déguisée.
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2) Des mots flous, des gains rwandais nets
L’accord parle de la levée des « mesures défensives » et du « désengagement » du Rwanda, sans jamais nommer les M23 ou les forces armées rwandaises de manière explicite sur ce point. Kigali, qui a toujours nié toute implication directe, peut ainsi continuer à jouer sur l’ambiguïté, tout en maintenant ses hommes sur le terrain sous d’autres formes.

Quant à la question du M23, elle est soigneusement évacuée vers le processus de Doha, laissant le champ libre au Rwanda pour nier toute responsabilité, tandis que la RDC prétend à une victoire diplomatique… sans retrait vérifiable ni garanties claires.
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3) Un marché de dupes pour la RDC ?
La RDC espérait obtenir, en échange de l’accès à ses minerais, un parapluie sécuritaire américain pour faire face aux agressions répétées du Rwanda. Or, l’accord signé accorde aux États-Unis un accès privilégié aux ressources congolaises via des investissements privés, sans aucun engagement militaire concret. Les États-Unis remportent une victoire économique dans leur guerre froide contre la Chine, en utilisant la RDC comme champ de bataille stratégique.

Pendant ce temps, le Rwanda est célébré comme acteur central d’un accord de paix, alors qu’il est pointé du doigt depuis des années par les Nations Unies comme par les experts internationaux pour son soutien actif aux rebelles du M23.

Le ministre rwandais des Affaires étrangères n’a d’ailleurs pas caché sa satisfaction, qualifiant la journée de signature d’« historique ». Tout est dit.
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4) La RDC négocie en position de faiblesse
L’un des enseignements majeurs de Sun Tzu, dans L’Art de la guerre, est limpide : on ne négocie jamais lorsqu’on est en position de faiblesse. Pourtant, c’est précisément ce qu’a fait Kinshasa. Avec une armée en difficulté sur le terrain, une diplomatie hésitante, et un pays épuisé, la RDC a accepté un accord qui semble plus dicté par les intérêts de Washington et Kigali que par les siens.
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5) Un schéma qui se répète… et qui tue notre souveraineté
Ce n’est pas le premier accord du genre. De Lusaka à Addis-Abeba, en passant par Sun City, l’histoire récente de la RDC est jonchée de traités sans lendemain, aux clauses floues, sans mécanismes de vérification ni sanctions claires.

La métaphore du voleur et de la victime prend ici tout son sens : le voleur est récompensé pendant que la victime se contente des applaudissements. Il est temps que le Congo change de mindset. Il est temps que la RDC cesse de compter sur des « sauveurs » extérieurs et refonde son État de l’intérieur. Il est temps d’apprendre à commencer, conduire et terminer nos guerres nous-mêmes, car celui qui veut la paix prépare la guerre.
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Pour Conclure : un accord palliatif et non curatif

Cet accord ne traite pas les causes profondes du conflit. Il promet peut-être une accalmie passagère, mais ne garantit ni la paix durable, ni la justice, ni la souveraineté. Tant que la RDC ne maîtrisera pas son destin sécuritaire, économique et diplomatique, elle continuera à signer des accords qui ne servent que les autres.
L’Histoire jugera, mais dès aujourd’hui, nous devons tirer les leçons, nous réorganiser en interne, et redevenir maîtres chez nous, Il est évident que la RDC, avec son potentiel et sa profondeur stratégique, sera toujours confrontée à la guerre comme menace structurelle. Puisque la paix se gagne et que le respect s’impose, il serait temps d'investir dans une armée de dissuasion et de faire de la RDC une nation de citoyens soldats. Car ceux qui veulent la paix se préparent à la guerre et, dans un pays comme le Congo, l’esprit de la guerre ne doit pas être une attitude occasionnelle, mais plutôt permanente.

NOUVEAU RAPPORT CHOC DE L’ONU – Le   prépare discrètement l’annexion de l’Est de la  Pendant que   signe des accords à W...
03/07/2025

NOUVEAU RAPPORT CHOC DE L’ONU – Le prépare discrètement l’annexion de l’Est de la

Pendant que signe des accords à Washington, l’ONU révèle que le contrôle militairement le M23, viole l’embargo onusien et installe un État parallèle à l’Est de la RDC.

📌 Au moins 6.000 soldats rwandais infiltrés en RDC
📌 Haute technologie militaire fournie au M23 (défense antiaérienne, drones…)
📌 Formations militaires à Gabiro, Nasho et Gako
📌 Ministères de fait : douanes, mines, police, migrations aux mains du M23
📌 Contrôle direct des mines de coltan, étain et or à Rubaya & Bukavu

➡️ Le rapport parle d’une hiérarchie directe entre Kigali et le M23, preuve de la chaîne de commandement Rwanda > M23
➡️ Même les décisions de repli sont ordonnées par Kagame (ex: Walikale).

RDC/Kinshasa Le coordonnateur du collège okapi JOHN KATUSI Honoré par les journalistes.L’Association des Journalistes et...
02/07/2025

RDC/Kinshasa
Le coordonnateur du collège okapi JOHN KATUSI Honoré par les journalistes.

L’Association des Journalistes et Éditeurs Indépendants du Congo (AJEIC) a décerné, ce samedi 28 juin, un Diplôme de mérite au coordonnateur du Collège Okapi, Monsieur Jonas KATUSI, pour ses remarquables contributions dans le secteur de l’enseignement national, notamment à travers le concours Génie‑Culture. La cérémonie haute en couleurs s’est tenue dans la commune de Limeté, au quartier Kingambua.

Le président de l’AJEIC, Théodore, a salué l’engagement indéfectible de M. KATUSI

« Ses loyaux services dans l’éducation sont une véritable source d’inspiration et ne pouvaient passer inaperçus aux yeux des journalistes. »

Visiblement ému, Jonas KATUSI, lauréat de la journée, a exprimé sa gratitude envers l’association :

"Je remercie sincèrement l’AJEIC pour ce choix honorifique ; ce geste m’encourage à redoubler d’efforts pour promouvoir l’excellence scolaire et culturelle".

À cette occasion solennelle, plusieurs autorités locales étaient présentes, ainsi que le représentant du Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), organisme dont l’AJEIC est un membre actif. Leur présence témoigne de l’importance accordée à l’éducation, à la culture et à la reconnaissance des acteurs de terrain.

🚨BIOGRAPHIE DE THÉRÈSE KAYIKWAMBA WAGNER Enfance et étudesThérèse Kayikwamba Wagner naît en 1983 à Kinshasa d'une mère c...
30/06/2025

🚨BIOGRAPHIE DE THÉRÈSE KAYIKWAMBA WAGNER

Enfance et études

Thérèse Kayikwamba Wagner naît en 1983 à Kinshasa d'une mère congolaise et d'un père allemand. Elle grandit entre l'Allemagne, le Ghana et le Togo[1]. Elle étudie à la Harvard Kennedy School aux États-Unis, où elle obtient une maîtrise en administration publique[2].

Carrière professionnelle

Thérèse Kayikwamba Wagner commence sa carrière en 2009 lorsqu'elle part à Kigali (Rwanda) pour rejoindre l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ)[1].

À partir de 2011, elle décide de se consacrer à l'humanitaire. Elle retourne alors au Congo, dans la ville de Goma, afin de travailler pour l'organisation Oxfam. En 2012, alors que le pays connaît sa première crise avec le groupe rebelle M23, elle prend les rênes d'un programme pour la protection des civils au sein de cette organisation[1].

Elle rejoint par la suite les Nations unies, où elle s'engage dans des missions de maintien de la paix, dont la Monusco (Congo) ainsi que la Minusca (Centrafrique) à partir de 2014. En 2019, elle se rend à Nairobi (Kenya) pour y devenir l'assistante de Xia Huang (en), envoyé spécial des Nations unies pour la région des Grands Lacs. C'est à cette période qu'elle rencontre pour la première fois le président congolais Félix Tshisekedi[1],[2].

Elle travaille plus t**d pour le groupe Meta jusqu'en 2024, où elle devient Regional Program Manager pour l'Afrique subsaharienne, poste où elle « [dirige] les efforts de préparation aux crises et aux élections »[1],[2].

Carrière politique

Thérèse Kayikwamba Wagner (au centre) en tant que ministre des Affaires étrangères en 2024 avec Janez Lenarčič, commissaire européen.
Le 29 mai 2024, Thérèse Kayikwamba Wagner est nommée ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, avec rang de ministre d'État, au sein du tout nouveau gouvernement Suminwa[2]. Alors peu connue du grand public, sa nomination suscite la surprise parmi les commentateurs politiques congolais, certains soulignant son manque d'expérience. Le magazine Jeune Afrique analyse cette nomination comme une volonté de modération et d'apaisement diplomatique de la part du président Félix Tshisekedi, après le style plus frontal de Christophe Lutundula, prédécesseur de la nouvelle ministre[1].

Thérèse Kayikwamba Wagner prend ses fonctions le 13 juin[3]. Elle arrive alors dans un contexte tendu, caractérisé par le conflit avec le groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda, ainsi que par le retrait progressif des forces de la Monusco du pays[1],[4].

Son action en tant que ministre est marquée par un engagement actif contre la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais[5]. Au cours du mois de décembre 2024, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, elle accuse officiellement le Rwanda de violer le cessez-le feu entre les deux pays[6]. Puis, lors d'une rencontre organisée avec les diplomates étrangers accrédités en RDC, elle exhorte la communauté internationale à prendre des actions concrètes contre l'agression du Rwanda, soulignant que « la compassion seule ne suffira pas »[7],[8].

Elle porte à partir de fin 2024 la candidature de la RDC au Conseil de sécurité de l’ONU afin que le pays puisse occuper un siège de membre non permanent, vantant l'expérience du pays dans la résolution de conflit et le maintien de la paix avec la Monusco[9].

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27/06/2025

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Honorable Qui??

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18/06/2025

Ceux qui ont les balles combattent ceux qui ont les idées. Merci, Constant MUTAMBA. L’Histoire retiendra que tu étais aux côtés du peuple.

14/06/2025

“En République Démocratique du Congo (RDC), on distinguait autrefois deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies. Désormais, une troisième saison s’y ajoute, appelée MBULANGA.

Insolite : En regardant le match entre le Portugal et l’Espagne ce soir, un fait m’a profondément étonné. Je me suis dem...
08/06/2025

Insolite : En regardant le match entre le Portugal et l’Espagne ce soir, un fait m’a profondément étonné.

Je me suis demandé : est-ce moi qui ne comprends pas bien les choses, ou est-ce que les gens sont incohérents ? Comment expliquer que les supporters du FC Barcelone soutiennent l’Espagne, tandis que ceux du Real Madrid soutiennent le Portugal ? Pourtant, ces deux clubs sont espagnols.

Cela aurait été plus logique si les supporters de Barcelone et de Madrid soutenaient tous l’Espagne, et que le reste du monde choisisse son camp.

Éditorial de Glody Fele : Par son geste, Martin Fayulu affirme sa stature d’homme d’État face à la menace de balkanisati...
06/06/2025

Éditorial de Glody Fele : Par son geste, Martin Fayulu affirme sa stature d’homme d’État face à la menace de balkanisation

Kinshasa 6 Juin 2025

En posant un acte de responsabilité, Martin Fayulu a démontré qu’il incarne la posture d’un homme d’État, soucieux de l’intérêt supérieur et collectif de la nation, bien au-delà des considérations partisanes.

À l’heure où la République démocratique du Congo fait face à un risque croissant et imminent de balkanisation, il a su lire entre les lignes et anticiper une désintégration sans précédent du pays. Une situation que Patrice Lumumba avait, en son temps, redoutée.

Ce geste, loin d’être anodin, traduit un refus clair de cautionner ce que d’aucuns qualifient de forfaiture historique : un processus de fragmentation et de l’éclatement du pays accéléré par des alliances politiques contestées, notamment le fameux accord de 2018.

Fayulu, pourtant victime expiatoire de ce « deal », a choisi de mettre ses convictions personnelles de côté au profit de l’unité nationale.

Comme le rappelait Edmund Burke : « Tout ce qui est nécessaire pour que le mal triomphe, c’est l’inaction des hommes de bien ». En agissant, Martin Fayulu a refusé de jouer le rôle d’un Néo Maréchal Pétain congolais. Il a préféré rejoindre le camp de la patrie, celui de la raison, là où l’unité prime sur la division.

Ce sursaut patriotique intervient alors que le pays semble pris en otage par une trilogie politique symbolisée par les figures de Félix Tshisekedi, Corneille Nangaa et Joseph Kabila. Une concentration du pouvoir dénoncée par plusieurs voix de l’opposition comme facteur de crise politique et institutionnelle.

Aujourd’hui, l’heure est à la mobilisation. Car comme l’enseignait Jean-Jacques Rousseau dans Le Contrat social, le but ultime de la politique ne réside pas dans la conquête du pouvoir, mais dans la préservation de l’unité de la cité. À travers son geste, Martin Fayulu invite ainsi tous les Congolais au pays comme dans la diaspora à rejoindre le camp de la raison, celui de la République, afin de barrer la route à toute tentative de délitement du pays.

Glody Fele

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09/03/2025

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