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PARLONS-EN !Maison Udps silencieuse sur 2 dates historiques :15 février 1982 et 16 février 1992...Serait-on en pleine "d...
18/02/2024

PARLONS-EN !
Maison Udps silencieuse sur 2 dates historiques :15 février 1982 et 16 février 1992...

Serait-on en pleine "détiennisation" de l'Udps qu'on ne s'y prendrait pas autrement à l'Udps aile Tshisekedi ! Cette stratégie consisterait à identifier désormais le parti plus à Félix qu'à son père.
En matière de succession, ça se passe toujours ainsi : l'héritier (ou l'héritière) est en droit d'affirmer sa personnalité pour marquer son territoire.
Après ce qui s'est produit les 15 et 16 février 2024, le soupçon prend corps.
Pour ceux qui ne le savent pas, le 15 février est la date anniversaire de la création de l'Udps en 1982. Tandis que le16 février est la date anniversaire de la Marche des Chrétiens en 1992 organisée pour réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine (Cns), marche réprimée dans le sang.
Ainsi, chaque année, l'Udps rappelle par ces deux dates sa lutte contre la dictature, entendez son combat pour l'érection de l'Etat de droit.
Que s'est-il passé pour que les premiers 15 et 16 février du second mandat de Félix Tshisekedi passent inaperçus ?
Pas une matinée politique, pas un colloque, pas une messe !
Probablement que devenu président intérimaire du parti présidentiel, Augustin Kabuya a d'autres urgences jusqu'à oublier la date anniversaire du parti qui l'a fait roi...
Si le justificatif est la solidarité avec les compatriotes de l'Est, c'est raté puisque la fête à l'occasion de tout (et parfois de rien) est devenue une culture dans la Maison Udps. En témoignent les vidéos qu'on balance sur les réseaux sociaux.
Il n'est pas exclu que le silence ait plutôt un lien avec les... manifestations de protestation contre la Monusco et les ambassades des États-Unis, de la France et de la Grande Bretagne organisées les 12, 13 et 14 à Kinshasa.
Quand on sait que les manifs ont connu une grande participation des " Wewa " et des " Forces du Progrès " assimilés au parti présidentiel, la célébration festive du 42ème anniversaire de la création de l'Udps le 15 février 1982 aurait eu l'effet d'un aveu de l'implication de l'Udps dans les incidents. Des pancartes avec des messages anti-Occident auraient pu être brandies. Surtout avec les infiltrations dénoncées par le VPM Peter Kazadi.
Quant aux proches des victimes tuées et aux survivants de la Marche du 15 février 1992, ils auraient pu saisir l'occasion pour ne serait-ce que communier ensemble et, qui sait ?, demander au parti présidentiel réparation ! Pas nécessairement en termes d'argent. Une stèle commémorative suffit.
Pourquoi seulement le parti présidentiel, se demanderait-on ?
En voici la raison : la Marche des Chrétiens devait coïncider avec le 10ème anniversaire de la création de l'Udps le 15 février 1992.
Seulement voilà : cette date tombait un samedi. Impossible alors de mobiliser les Chrétiens un samedi pour la manifestation et un dimanche pour la messe.
Les organisateurs vont convenir de renvoyer la marche au dimanche 16 février, question de faire d'une pierre deux coups, c'est-à-dire mobiliser le plus possible des manifestants ! Tous savaient pourtant qu'il y aura répression. Et, effectivement, il y eut une répression tellement disproportionnée que jusqu'à ce jour, les organisateurs n'ont jamais su comptabiliser ni identifier les morts et les blessés.
Pour l'Histoire, Catholiques romains de tous les continents, Américains, Britanniques, Français, Belges, Italiens, Canadiens, Scandinaves etc. avaient soutenu la Cause incarnée par l'Udps.
Trente ans après, l'histoire a fait son œuvre : effacer la mémoire, à défaut de l'édulcorer ; personne ne se présentant au sein du parti présidentiel pour la conserver...

Omer Nsongo die Lema

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BALISES CONGO30JUIN.ORGFélix Tshisekedi, respect de la Constitution et mandat présidentiel...Germain Kambinga et Yves Ki...
29/01/2024

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Félix Tshisekedi, respect de la Constitution et mandat présidentiel...

Germain Kambinga et Yves Kisombe (Ka-Ki) défraient la chronique politique avec leur initiative de rallonger le mandat du Président de la République de 5 à 7 ans.
Raison avancée : donner au chef de l'Etat le temps de réaliser ses chantiers.
Enième première au pays des premières ? Pas du tout ! Le septennat, Mobutu se l'était tapé à partir de 1977. Son premier, il l'avait eu jusqu'à 1984. Le deuxième (et dernier) en 1991. D'ailleurs, il avait failli le manquer après son discours du 24 avril 1990 dans lequel il annonçait prendre congé du Mpr Parti-Etat.
Les juristes de l'Udps – avec à leur tête le célèbre Pr Marcel Lihau - avaient rappelé l'article de la Constitution faisant du Président Fondateur d'office Président de la République.
Par voie de conséquence : démissionner du Mpr Parti-Etat signifiait démissionner du poste de Président de la République ! Encore que le fait de déclarer la dissolution du parti mettait automatiquement fin à l'existence du poste de Président Fondateur et, par ricochet, de Président de la République.
Pour son maintien à la tete du pays, Mobutu s'imposa par différents artifices : négociations de Mbanza-Ngungu et de Gbadolite avec l'Udps ; Cns I ; Accords du Palais de Marbre I et II, Compromis politique de Nsele ; Cns II, Conclave politique de Kinshasa et Négociations de l'hôtel Intercontinental de Kinshasa…

***

Cinq ou sept ans de mandat, ça n'a pas d'importance. L'essentiel, c'est le résultat.
Or, en termes de bilan, les quinquennats et septennats du maréchal avaient produit le 24 avril 1990 les résultats sociaux et économiques catastrophiques rendus du reste par lui-même.
Au plan social, après avoir noté «la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics», Mobutu ajoute «la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là».
Au plan économique, il admet qu’il lui a «été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays».
Ce témoignage est fait sous le contrôle de Christophe Mboso, président honoraire de l'Assemblée nationale de 2020 à ce jour, et dès aujourd’hui président du Bureau d'âge pour la chambre basse issue des législatives des 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 décembre 2023.

***

Juste pour rappeler à "Ka-Ki", tout comme à celles et à ceux qui partagent leur avis, que la réussite de la gouvernance institutionnelle ne dépend pas du nombre d'années, mais de la qualité des actes posés (bons) ou des actes commis (mauvais).
Aux États-Unis, le mandat est de quatre ans. Personne n'y touche puisque personne n'y trouve d'inconvénients. Et tous les régimes qui s’y succèdent bonifient leur gestion.
Déjà, chaque pays a ses particularités. La RDC a les siennes. Preuve : là où certains protagonistes pensent à aller à sept ans renouvelables une fois (soit 14 ans), d'autres préconisent carrément un mandat décennal non renouvelable (10 ans).
Mais, la réalité à tenir en compte est que pour avoir prêté lors de son investiture le 20 janvier 2024 le serment de respecter la Constitution en vigueur (qui prévoit les mécanismes de sa révision), Félix Tshisekedi ne peut pas bénéficier du bonus de deux ans sous le mandat actuel, comme le suggestionnent Ka-Ki.
Les sept ou dix ans issus de la révision de la Constitution ne s'appliqueraient qu'à partir de 2028. C'est son successeur en 2028 qui en sera alors éligible.
Professeurs Mbata et Boshab ne diront pas le contraire.
C'est ici que Félix Tshisekedi doit se sentir personnellement interpellé en se demandant ce qu’il gagne d’une rallonge du mandat présidentiel pour le candidat qu'il ne sera pas puisqu'en 2028, il est censé devenir le 2ème sénateur à vie. A moins de faire réviser au Pr André Mbata sa théorie du statut de sénateur à vie, c’est-à-dire jusqu’au retour de Jésus-Christ !
En effet, dans cette éventualité, Félix Tshisekedi ne pourra pas postuler pour un troisième mandat consécutif. Il va devoir faire un break de 2028 à 2033 pour rentrer en 2033. Par contre, le grand gagnant sera par Joseph Kabila qui aura, lui, le droit de postuler en 2028 pour 2033 après le break de 2023 à 2028.

***

Coincé dans sa démarche de changer la Constitution pour faire des gouverneurs des provinces ses représentants en provinces (comme au bon vieux temps du Mpr Parti-Etat), Félix Tshisekedi a intérêt à prendre conscience du fait que toute tentative de sa part d’opter pour une rallonge de son mandat ou de s'offrir un troisième mandat n'est pas à son profit !
Le mandat 2023-2028 est en lui-même décisif en ce qu'il marquera à jamais, par sa personne interposée, quatre entités : Étienne Tshisekedi, Udps, famille biologique et Kasaï.
Raison valable pour lui, autant que pour ses familles biologique et politique tout comme la Communauté Kasaï, d'instaurer et de pratiquer au cours des 5 ans commencés le 20 janvier 2024 une gouvernance institutionnelle qui soit exemplaire.
Déclarer ne plus revenir aux erreurs du passé, comme il l'a souligné dans son discours d'investiture le 20 janvier 2024 et laisser les siens préparer le terrain aux erreurs du futur, c'est la pire des choses à arriver à l’Udps à deux semaines de la célébration de son 42ème anniversaire…

Omer Nsongo die Lema

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CONGO30JUIN.COMComprendre le Katanga sans nécessairement justifier l'esprit indépendantiste !Terre hospitalière, le Kata...
13/01/2024

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Comprendre le Katanga sans nécessairement justifier l'esprit indépendantiste !

Terre hospitalière, le Katanga l'est. Il faut alors le dissuader de tomber dans le piège de la stigmatisation, de la vendetta face aux « professionnels de la victimisation »...

Se voulant avisé, un analyste congolais a stigmatisé dernièrement la menace de sécession brandie par certains Katangais en cas de défaite électorale de Moïse Katumbi. Il a fait observer qu'en 2006, lors de l'échec de Jean-Pierre Bemba, l'Equateur n'avait pas réagi de cette façon, moins encore le Kasaï en 2011 après l’échec d'Etienne Tshisekedi. Il a cependant bouclé sa réflexion par une interrogation pour le moins irrationnelle : ce que deviendrait le Katanga sans le barrage d'Inga situé au Kongo Central, à plus de 2.000 km...

Certainement qu’il ne sait pas qu'avant la mise en service de ce complexe en 1971, le Katanga était déjà autonome en production électrique au travers des barrages locaux de Nzilo, Mwadingusha, Koni et Nseke érigés tous avant l'indépendance.
Aujourd'hui, il est en train de le redevenir avec le barrage de Busanga construit dans le cadre du contrat sino-congolais. D’autres infrastructures sont envisagées. A la base : Inga est de moins en moins capable de lui garantir l’approvisionnement régulier en énergie électrique.
Notre compatriote n'est pas sans savoir non plus que le barrage d'Inga est entièrement tributaire des eaux du fleuve Congo dont la source est au Katanga, précisément au Lualaba. D’ailleurs, avant d'atteindre le Kongo Central, le fleuve capte sur son parcours des eaux de différents affluents. Au niveau de l'Equateur, il reçoit même les eaux du fleuve Oubangi (Centrafrique).
Ainsi, toute rupture en amont (Maniema, Orientale, Equateur, Bandundu, Kinshasa) met K.O. ce gigantesque barrage d'Inga avec son potentiel de 44.000 MW.
D'où l'intérêt de garder uni le Congo.

QUAND SES ENFANTS DEVIENNENT VICTIMES DE DISCOURS XÉNOPHOBES…

Garder cependant le Congo uni pour devenir un et prospère requiert la participation de toutes les provinces dans la composition de l'assiette commune, entendez les recettes budgétaires. C'est là, malheureusement, que le problème commence.
Prenons justement le cas du Katanga. Depuis l'accession du pays à l'indépendance le 30 juin 1960, c'est la province qui contribue le plus à cette assiette. Quelle est toutefois la province qui en bénéficie le plus ? Dans la configuration du Congo-Belge, ce n'est ni le Katanga, ni l'Equateur, moins encore le Kivu, l'Orientale, le Kasaï et, pour l’ex-Léopoldville, le Bandundu ou le Kongo Central. C'est plutôt Kinshasa (par sa fameuse (République de Gombe ») avec ses besoins immenses non seulement incompressibles, mais en plus tentaculaires et interminables. Le Katanga passe ainsi pour la vache à lait du pays.
Une anecdote (pour une première parenthèse à ouvrir et à refermer rapidement) : il se raconte que la ville de Gbadolite, aujourd'hui totalement en ruine puisque dépourvue de tout tissu productif conséquent, avait été construite par Mobutu avec pour source première de financement la Gécamines. Lors de la Cns (Conférence nationale souveraine), un fils de l'Equateur n'y avait trouvé aucun inconvénient. A l'en croire, l'exploitation minière au Katanga avait commencé avec les recettes tirées de l'exploitation du caoutchouc et du bois de l'Equateur. Ce qu'il ne pouvait pas percevoir à l'époque, c'est que le caoutchouc (hévéa) et le bois sont des ressources renouvelables. Ce qui n'est pas le cas du cuivre, du cobalt ou de l'uranium. Demain, le Katanga sera sans ressources minières pendant que l'Equateur gardera son potentiel forestier, boosté d'ailleurs par la transition écologique en cours. D'où nécessité pour le Katanga de préparer l'après-mines.
Et quand, après avoir tout donné, trop donné même à la RDC, ses enfants deviennent victimes des discours xénophobes (comme cela se constate autour du processus électoral en cours), le réflexe d'autodétermination se comprend, sans pour autant sans se justifier.

KINSHASA, SIÈGE DES INSTITUTIONS NATIONALES BUDGÉTIVORES

Ce réflexe, ils auraient pu s'en passer si la Constitution avait été respectée en matière de finances publiques. Aux termes de l'article 175, est prévue, en effet, la retenue de 40 % à la source. Tout comme la Caisse de péréquation en faveur des provinces ne générant pas suffisamment de recettes publiques.
C'est bien, aujourd'hui, de fo**re le bo**el au pays en prétextant du respect des délais constitutionnels quand il s'agit d'élections, mais on ne devrait pas être sélectif.
Ouvrons une deuxième parenthèse (à refermer rapidement) à propos de cette retenue : pendant la campagne électorale, on n'a vu ni entendu un seul candidat y faire allusion. Pourtant, c'est là, et nulle part ailleurs, que réside le problème du développement sans nécessairement entretenir l'économie de guerre devenue, par la force des choses, une alternative à l'économie de paix.
Au sujet d’ailleurs de l'économie de guerre (troisième parenthèse à ouvrir et à fermer), elle permet certes à des provinces comme l'Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema et le Tanganyika de connaître un boom économique et social sans précédent, boom à faire pâlir d'envie plusieurs autres provinces du pays. Mais à quel prix ? Celui, hélas !, d'un engrenage duquel il sera très difficile de sortir.
En effet, le rebelle ou le résistant qui n'a pas encore construit sa villa à Bunia, son hôtel à Butembo ou aménagé sa ferme à Sange pendant que son compagnon l'a fait grâce à leur groupe armé commun, ne voudra pas renoncer à la guerre tant qu'il n'en a pas obtenu son tribut.
C’est le pays qui, en définitive, en fait les frais au profit, évidemment, de Kinshasa (République de la Gombe), siège des Institutions nationales budgétivores.

LA MAJORITÉ DES PROVINCES SONT POUR LE FÉDÉRALISME. LE KATANGA Y CROIT

Quand, au demeurant, on dénonce la boulimie de Kinshasa, c'est du fait de consommer la grosse partie des recettes budgétaires qu’on affecte aux rémunérations (réparties du reste injustement) pendant qu’une autre grosse partie disparaît dans le détournement des deniers publics et dans la corruption.
A propos des rémunérations, il est établi qu’aucun ministre, aucun secrétaire général de l'Administration publique, aucun mandataire public, aucun dircab, aucun secab ne rend le tablier sans grossir le Personnel de l'Etat avec les siens, ce en pratiquant le népotisme, alourdissant de ce fait les dépenses en rémunérations au détriment des provinces « vaches à lait ».
Au final, ça fait 60 ans qu’avec la portion congrue réservée aux investissements, la « République de Gombe » finance en réalité le « contre-développement national ».
Pour donner le change, ses initiés prétextent d’un nationalisme et d’un patriotisme couvrant en vérité le tribalisme et l’ethnotribalisme. Ça se constate d’ailleurs facilement : les gros chantres du nationalisme et du patriotisme sont, malheureusement, de gros et piètres promoteurs du favoritisme à base tribale et ethnotribale. Ils usent et abusent de l’ unitarisme concocté tellement à toutes les sauces au point de l'amener à l'état d'obsolescence avancé.
Il a tout de ce fruit mûr qui, devant l'ouragan de l'histoire, finit forcément par tomber, pour paraphraser Mobutu.
Or, avec ses six provinces (Equateur, Kasaï, Katanga, Kivu, Léopoldville et Orientale), le Congo colonial, qui avait atteint un niveau de développement élevé comparé à des Etats comme le Canada et la Corée du Sud, était un Etat fédéral.
Six décennies après, on n'a pas de choix que de revenir au fédéralisme, forme d’Etat à laquelle, du reste, le Katanga, le Kasaï et Kongo Central (pour l’ex-province de Léopoldville) avaient souscrit successivement avant la proclamation de l’Indépendance en juin 1960, lors de la Cns entre 1991 et 1992 et même au Dialogue intercongolais entre 2001 et 2003.
Aujourd’hui, le fédéralisme est escompté par la majorité des provinces, sinon toutes. Le Katanga y croit.

POUR LEUR CAUSE (LISEZ SURVIE), ILS SONT PRÊTS À SACRIFIER LES LEURS…

Pour terminer, (quatrième et dernière parenthèse à ouvrir et à refermer), on ne peut pas ne pas se prononcer sur la fronde katangaise à l’égard particulièrement des Kasaïens. Il faut l’admettre : si, sous la Transition conflictuelle Mobutu-Tshisekedi entre 1990 et 1997, le diamant du Kasaï avait servi à investir dans l'économie locale - comme cela se fait avec l’or, le coltan et la cassitérite en Ituri, au Kivu et au Tanganyika, au lieu d’être utilisé dans la jouissance à Kinshasa, Jo'bourg, Bruxelles ou Atlanta, Mbuji-Mayi et Kananga seraient de grandes villes attrayantes pour les investisseurs et les touristes.
Les populations kasaïennes ne se seraient pas déplacées en masses au Katanga !
Déjà, dans toutes les sociétés humaines, les déplacements en masses finissent par susciter des frustrations auprès des autochtones. Même dans nos propres familles, lorsqu'un parent ou une parente débarque avec conjoint et enfants, et se crée la promiscuité dans la maison, la bouderie s'installe, surtout quand les habitudes (coutumes) sont chamboulées. Le Katanga est dans cet état là.
Il a heureusement la réputation d’être une terre hospitalière.
Aussi, toutes les personnes de bonne volonté doivent l’encourager à la rester avec pour consigne de dissuader les Katangais de tomber dans le piège de la stigmatisation, surtout de la vendetta face à des « professionnels de la victimisation », race sans cœur pour qui «La fin justifie les moyens».
Conséquence : le Katanga, qui nous interpelle, doit réaliser ces évidences si sa volonté est de triompher de cette race.
A nous aussi de nous interpeller, avant de lui faire tout procès d'intention !

Omer Nsongo die Lema

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BALISES CONGO30JUIN.COM Denis Kadima, Udps, Union sacrée et DEVLe quatrième motif évoqué par la Céni pour invalider 82 c...
08/01/2024

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Denis Kadima, Udps, Union sacrée et DEV

Le quatrième motif évoqué par la Céni pour invalider 82 candidats à la députation nationale est détention illégale des DEV (Dispositifs Électroniques de Vote).
Ce qui veut simplement dire que ces DEV sont soit sortis légalement ou illégalement du stock de la Céni, soit acquis par d'autres voies par ceux qui les ont detenus.

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Partons cependant de la logistique du stock de la Céni, car avec la seconde éventualité (acquisition parallèle, donc incontrôlée, de ce type de matériel par n'importe qui), plus rien ne justifiera le maintien des scrutins. Tout plaidera pour l'annulation pure et simple.
Par contre, avec la première éventualité, la logique est que la Céni doit avoir codifié au préalable les DEV et a su, avant dispatching, que tel appareil était pour tel centre, voire pour tel bureau de vote parmi les 75.478 cartographiés.
S'il se trouve qu'un DEV n'y a pas été aux heures de fonctionnement légales (6h00 à 17h00 en heure locale), la Céni l'aurait su en temps réel et devrait alerter les services compétents. Notamment la sécurité !
Or, elle ne l'a pas fait.
Et elle sait pourquoi.

***

Au travers de toute la bataille de communication à laquelle elle se livre maintenant pour rassurer l'opinion quant à la fiabilité du dispositif électronique sécuritaire placé dans chaque DEV, dispositif lui ayant permis de découvrir des cas de bourrage d'urnes et de détention illegale de ce matériel, la Céni reconnaît implicitement avoir piégé les détenteurs concernés.
On peut la féliciter pour cette initiative d'assainissement des mœurs utile pour les scrutins à venir.
Dans ce cas, la déduction à en tirer est que la Céni l'a fait exprès pour les candidats de l'Union sacrée de la nation à tous les niveaux car, au regard des dossiers des candidatures reçues pour les scrutins du 20 décembre 2023, Denis Kadima savait que l'USN détenait le record évaluable à plus de 95 % de postulants.
La question pertinente, à ce moment, est de savoir au détriment de qui l'a-t-il fait ? Réponse simple : évidemment des candidats de l'USN à tous les niveaux.
Cette réponse suscite et justifie pleinement la question conséquente : au profit de qui ?
Réponse : SVP ! Ne suivez pas mon regard rendu soupçonneux par tous ces agendas cachés concourant au même dessein : le plan de redessiner la RDC !
Et pour cause...

***

Les articles évoqués dans le communiqué de la Céni n°002/CENI/2024 du 5 janvier 2024 pour invalider les candidats députés n'ont aucun lien, par exemple, avec le bourrage d'urnes et la détention illégale des DEV. Il s'agit des articles 29, 30 et 31 de la loi électorale n°06/006 portant
organisation des élections présidentielle, législatives,
provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la Loi n°11/003 du 25 juin 2011, la Loi n°15/001 du 12 février 2015 et la Loi n°17/013 du 24 décembre 2017, articles maintenus en l'état dans la loi électorale °22/029 du 29 juin 2022.
Tenez !
L'article 29 porte sur les rassemblements électoraux au cours de la campagne électorale.
Or, lancée le 19 novembre, la campagne électorale s'est arrêtée le 18 décembre 2023.
L'article 30 porte sur l'apposition d'affiches, de photos et autres effigies de propagande électorale pendant la campagne électorale.
Comme relevé ci-dessus, la campagne électorale a été liquidée le 18 décembre 2023.
Quant à l'article 31, il est relatif à l'interdiction faite aux agents de carrière des services publics de l'Etat, aux magistrats, aux membres des Fardc, de la Pnc et des services de sécurité de postuler aux élections,
"à l’exception des candidats ayant sollicité leur mise en disponibilité, les retraités ou ceux ayant démissionné, selon le cas, conformément aux dispositions des statuts qui les régissent".
En plus, le dernier paragraphe du Communiqué est suffisamment interpellateur. En voici la formulation intégrale : "La Commission ad hoc continue à enregistrer les dénonciations en rapport avec des cas de vandalisme, de détention illégales des dispositifs électroniques de vote ainsi que de violences perpétrées sur les électeurs et le personnel de la CENI. Les sanctions appropriées seront prises à l'endroit de tout candidat et agent qui serait impliqué dans les cas précités".
Dès lors que les investigations se poursuivent, qu'est-ce qui justifie l'initiative d'invalidation des coupables qui, jusqu'à preuve du contraire, bénéficient de la présomption d'innocence, sinon de susciter une crise post-électorale de nature à affecter la conscience et l'unité nationales ?
Ou, une sanction aussi sévère d'invalidation relève-t-elle de la compétence de la Céni ou des Cours et Tribunaux !
Tout le monde l'aura constaté : au moment où les articles 29 et 30 étaient violés délibérément avec l'affichage et la campagne électorale anticipés, la Céni s'est tue.
Aujourd'hui, elle lève la voix, et pour un acte d'une gravité extrême, l'udps Denis Kadima se rabat sur le rapporteur de la Céni, l'udps Patricia Nseya, et cela pour les premières élections du régime Udps.
Quelque part, quelqu'un sait pourquoi et pour qui roule-t-il dans ce qui a tout du chaos planifié dans le sens de discréditer ce parti !
Normalement, tous les membres de l'Udps ayant concouru d'une manière ou d'une autre à l'opprobre jetée sur le parti sont à sanctionner, et ceux qui sont censés rendre le tablier devraient le faire sans nécessairement y être contraints.
C'est d'abord cela, l'Etat de droit qu'on prône depuis 1982.

Omer Nsongo die Lema

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BALISES CONGO30JUIN.COM La Céni ouvre la voie à la Cour constitutionnelle pour invalider les élections ! Coup dur pour l...
06/01/2024

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La Céni ouvre la voie à la Cour constitutionnelle pour invalider les élections !

Coup dur pour l'Union sacrée de la nation en général, Félix Tshisekedi en particulier. Avec l'invalidation des 82 candidats aux législatives pour causes de fraude, corruption, vandalisme de matériel électoral, bourrage d'urne et détention illégale des DEV, le Bureau Kadima ouvre en fait la voie à la Cour constitutionnelle pour procéder, en toute logique, à la disqualification pure et simple du processus électoral dans son ensemble.
En effet, la Céni confirme deux actes d'une gravité extrême : bourrage des urnes et détention illégale des DEV.
La précision qui s'impose est que les deux premiers bénéficiaires de la fraude électorale sont le candidat à la présidentielle et le candidat aux législatives. Demain, ce sera le tandem candidat à la présidentielle et candidat aux provinciales. Plus t**d, le tandem candidat à la présidentielle et candidat aux municipales.
A chacun des trois niveaux, la candidature commune est, naturellement, celle du chef de l'Etat.

***

De ce fait, comme relevé dans la livraison du 29 décembre 2023 intitulée " Premier cycle électoral Udps : 57 % d'électeurs privés du droit de vote ", la Céni a le choix entre, d'un côté, procéder à la déduction, sur les résultats provisoires du candidat à la présidentielle proclamé élu, des voix concernées par le bourrage et/ou la détention illégale des DEV ou, de l'autre, maintenir les résultats provisoires pourtant réputés faux.
Déjà, comme relevé dans la même livraison, la Céni est obligée de porter plainte à charge des candidats incriminés qui, eux-mêmes, sont en droit de porter plainte à sa charge s'ils s'estiment innocents.
En attendant, la b***e est maintenant dans le camp de la Cour constitutionnelle dûment saisie par la Céni pour validation ou invalidation des résultats provisoires désormais remis en cause.
Que sera la position de la Haute Cour ?
Elle n'est pas délicate comme on pourrait être tenté de le croire. Partant du principe juridique "Fraus omnia corrumpit" ou "fraude corrompt tout", dit-on, la Céni confirme qu'il y a eu fraude électorale. Et cette fraude a bénéficié à l'un ou l'autre des candidats à la présidentielle. Les présomptions sont toutefois en défaveur du candidat de l'Union sacrée de la nation en la personne, hélas !, de Félix Tshisekedi.
Pour autant - info à vérifier- qu'il ait désavoué les membres de l'Union sacrée ayant versé dans la fraude avec les machines à voler, pardon les machines à voter retrouvées dans leurs maisons - c'est la preuve que le Président de la République réélu a conscience d'effets collatéraux sur son score. Il en est affecté parce qu'il n'avait pas besoin pour gagner ! Il n'avait quoi faire d'un score à la soviétique (et non à la russe).
Chrétien, il connaît la sentence d'Ecclésiaste 10:1 : " Des mouches mortes infectent et abîment tout un flacon de parfum ".
Surtout de La Nouvelle Version Segond : " Les mouches mortes rendent puante l'huile du parfumeur...".
Il va sans dire la Cour constitutionnelle est mise, elle-même, devant le fait accompli en ce que de deux choses l'une :
- soit elle valide les résultats provisoires de la présidentielle avec pour résultat normal la disqualification de la décision de la Céni invalidant les 82 candidats aux législatives désormais indexés,
- soit elle invalide les résultats provisoires de la présidentielle avec pour résultat la confirmation de la décision de la Céni à l'encontre desdits candidats.
Comme qui dirait : la Ceni ouvre la voie à la Cour constitutionnelle pour invalider les élections du 20 au 26 décembre 2023. Elle lui facilite la tâche. Ceci au plan juridique.

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Au plan politique, l'invalidation ne s'arrête pas à l'annulation du vote, car celui-ci est le résultat d'un processus électoral mal managé par l'Equipe Kadima, probablement mise sous pression par des tireurs des ficelles, les uns soupçonnables, les autres insoupçonnables. Des tireurs qui ont tenu à faire obtenir à Félix Tshisekedi un second mandat à n'importe quel prix. Même celui, pour le moins immoral et amoral, de la compromission, discréditant le chef de l'Etat.
Il faut s'attendre alors à ce qui était arrivé à la Céni de Corneille Naanga en 2016 lors de la signature de l'Accord de la Saint Sylvestre (négociations du centre interdiocésain de Kinshasa), à savoir la remise à zéro de toutes les opérations électorales menées jusque-là.
Dès janvier 2017, la Céni avait tout recommencé.
Denis Kadima aurait-il cette chance ? On peut le souhaiter sans cependant y croire. Pour la bonne et simple raison qu'il a été d'un entêtement froid, on dirait mélangé de sadisme et de cynisme. Il a fait croire à tout le monde qu'il avait la maîtrise totale de la partie technique. Dont la logistique. C'est à deux semaines de l'épreuve-clé qu'il a lâché sa bombe au sujet de la logistique. Et le mercredi 20 décembre 2023, le mythe qu'il s'est construit s'est écroulé dès les premières heures de la matinée. Quand les premières images des machines à voter découvertes à des endroits autres que ceux cartographiés ont envahi les réseaux sociaux, c'était trop t**d : le tsunami était là.
C'est tout le processus électoral qu'il va falloir reprendre à zéro.

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Certes, quand on évolue au sein du Pouvoir, l'instinct humain de survie - instinct normal - incite parfois à justifier l'injustifiable, à expliquer l'inexplicable, à cautionner l'incautionnable !
On en vient même à justifier les erreurs d'aujourd'hui par les fautes d'hier, ce qui a pour effet de tuer le changement promis et promu !
Le bon sens est tellement faussé que même la morale apprise à l'école fout le camp !
Dans le Cid, Corneille (nous) dit pourtant : " à vaincre sans péril on triomphe sans gloire "...
En voulant faire vaincre sans péril, c'est-à-dire avec une seule voix de fraude prise en compte dans les résultats provisoires proclamés le 31 décembre 2023, les candidats de l'Usn indexés ont trahi Félix Tshisekedi en lui offrant un triomphe sans gloire !
L'Udps, premier concerné pour prendre la défense de Fatshi Béton, n'a pas à se gêner. Il doit tirer toutes les conséquences d'un premier processus électoral qui détruit toute sa lutte de 42 ans pour l'Etat de droit dont 37 à l'Opposition, 5 au Pouvoir.

Omer Nsongo die Lema

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