30/07/2025                                                                            
                                    
                                                                            
                                            Et si Kadhafi avait survécu à l’attaque de l’OTAN ? Une Afrique unie avec une monnaie et une armée communes serait-elle une réalité aujourd’hui ?
Imaginez un instant : en 2011, Mouammar Kadhafi échappe à l’intervention de l’OTAN. Au lieu de la chute de son régime, il poursuit son rêve d’une Union africaine puissante, avec une monnaie unique basée sur le dinar or et une armée continentale pour défendre l’Afrique. Qu’aurait pu devenir le continent ?
🔸 Le projet de Kadhafi : Kadhafi voulait libérer l’Afrique de l’emprise des monnaies occidentales, notamment le dollar et le franc CFA, en introduisant un dinar adossé à l’or libyen (143 tonnes de réserves d’or à l’époque). Il ambitionnait aussi une force militaire unifiée pour protéger les ressources africaines des « pillages » étrangers. En 2009, en tant que président de l’UA, il avait poussé pour une « États-Unis d’Afrique », avec un passeport unique et une économie intégrée d’ici 2023.
🔸 Impact potentiel :
Économie : Une monnaie commune aurait pu réduire la dépendance des pays africains envers les institutions comme le FMI et la Banque de France, qui contrôle 70 % du franc CFA. Mais aurait-elle résisté aux pressions économiques et politiques des puissances occidentales ?
Sécurité : Une armée unifiée aurait pu renforcer la souveraineté africaine, mais les rivalités entre États (comme l’opposition de l’Afrique du Sud, du Nigeria ou du Kenya) auraient-elles permis sa création ?
Stabilité : Kadhafi finançait 15 % du budget de l’UA et couvrait les dettes de petits États. Sans sa chute, l’UA aurait-elle eu les moyens d’avancer ces projets, ou ses méthodes autoritaires auraient-elles freiné l’unité ?
🔸 Les obstacles : Kadhafi n’était pas un saint. Son régime, accusé de violations des droits humains et de répression, divisait les Libyens et les leaders africains. Sa vision, bien que séduisante pour certains, était jugée excentrique ou irréalisable par d’autres, comme l’Afrique du Sud. De plus, les puissances occidentales, v