15/10/2025
5 octobre 1987, Ouagadougou.
Les rafales de balles ont fait taire une voix trop libre, trop dérangeante pour les puissants.
Cette voix, c’était celle de Thomas Sankara — capitaine, président, visionnaire.
L’homme qui voulait prouver qu’un pays africain pouvait se tenir debout, sans plier, sans tendre la main.
Trente-sept ans plus t**d, son nom résonne encore. Pas comme celui d’un martyr, mais comme celui d’un réveil africain.
Un leader qui a osé faire ce que beaucoup craignaient :
changer les mentalités avant même de changer le système.
Né à Yako en 1949, fils d’un ancien soldat voltaïque, formé entre Madagascar et le Cameroun, Sankara rêvait d’une Afrique qui s’appartient.
En 1983, Ă seulement 33 ans, il prend le pouvoir et renverse la table.
Il rebaptise la Haute-Volta : Burkina Faso, le pays des hommes intègres.
Tout un symbole.
Son mot d’ordre ?
“Consommons burkinabè, produisons burkinabè, vivons burkinabè.”
Il revend les Mercedes de l’État, baisse les salaires de ses ministres, plante des millions