12/08/2021
Ce qui se passe actuellement à l’assemblée nationale au sujet de l’installation des membres de la CENI est une cacophonie qui ressemble davantage aux affaires des negres comme les disent souvent les petits belges racistes remplie de la mauvaise foi des acteurs politiques et des calculs politiciens pour aboutir à un dialogue politique pour freiner la vision de l’Etat de droit de SEM Félix Antoine Tshisekedi qu’à autre chose !
N.B. Le défaut de la République démocratique du Congo c’est tout simplement l’absence d’homme d’état et du respect des textes !
1. Le gouvernement de la République démocratique du Congo et le Parlement national (assemblée nationale et sénat) ont l'obligation maintenant au nom de la sécurité nationale et des intérêts supérieurs de la Nation de mettre en place la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) conformément aux textes en vigueur !
2. En effet, certains membres de la société civile, les confessions religieuses, les mouvements dits citoyens en apparence et les responsables politiques recourent maintenant aux manœuvres sordides et dilatoires pour obtenir « un dialogue politique ».
3. Le but inavoué de toutes les tractations qui se jouent en coulisses c'est juste pour que certains politiciens puissent se retrouver et chacun viendra avec son cahier des charges construit sur ces types des revendications : l'abandon des poursuites judiciaires contre les detourneurs des deniers publics et le freinage politique de l'élan des enquêtes pre-juridictionnelles que réalisent l'IGF sous sa compétence d’Officier de la Police Judiciaire (FCC-PPRD), la libération du Mwami déchu Vital Kamhere Lwa Kanyingiyingi Kingi (UNC), la levée de la mesure qui ne permet pas que le seigneur de guerre Jean Pierre Bemba Gombo ne puisse pas postuler à la prochaine élection présidentielle (MLC), l'abandon de la loi portant verrouillage des postes régaliens de l'Etat (Ensemble). Nous connaissons les jeux et les acteurs.
4. Le professeur André Mbata, Président de la Commission PAJ de l'assemblée nationale hausse le ton contre les multiples rétractions des mauvaises foi des différents camps politiques concernant la mise en place de nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
5. Selon ce député national membre de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), retarder la mise en place des membres de la CENI est un acte de trahison contre la République et le peuple congolais.
6. « Sauf surenchère ou manipulation politicienne, il n'y a aucun argument rationnel contre la mise en place de la CENI.
7. La loi organique avait été adoptée presqu'à l'unanimité des membres des deux chambres du Parlement avant d'être certifiée conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle et promulguée par le président de la République.
8. S'opposer à son application ou simplement chercher à la retarder constitue un acte de haute trahison contre la République et contre notre peuple qui tient aux élections libres et transparentes dans le délai constitutionnel », a dénoncé le professeur Mbata dans un message parvenu ce jeudi 12 août 2021.
9. Brandissant un procès verbal signé par les délégations de la majorité et de l’opposition parlementaire à Kinshasa, le président de la commission Politique, Admnistrative et Juridique (PAJ) de l’assemblée nationale déplore cette attitude rétractive des camps politiques qui favorise « le glissement » qu’ils prétendent pourtant combattre.
10. « Les auteurs en porteront seuls la responsabilité devant Dieu, la Nation et l'Histoire.
11. Il est déplorable et même scandaleux que des membres de la société civile, y compris certaines confessions religieuses et certains mouvements dits citoyens ainsi que certains responsables politiques de la majorité et de l'opposition qui avaient voté la loi sur la CENI après avoir conclu un accord solennel sur le partage des responsabilités au sein de son Bureau, recourent aux manœuvres et aux prétextes de tout genre et oeuvrent activement pour le glissement qu'ils prétendent pourtant combattre en plein jour à travers de nombreuses déclarations et autres manifestations publiques », a-t-il déploré.
12. Le processus de désignation des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) connaîtra une nouvelle étape ce jeudi. Christophe Mboso Nkodia, président de l’Assemblée nationale, fera le point devant les députés.
13. Il présentera au cours de la plénière de ce jour le rapport de l’ensemble de correspondances et échanges que son bureau a eu avec les différentes composantes.
14. Il sera ensuite question de la mise en place de la commission paritaire Majorité-Opposition pour examiner toutes les pièces déposées par les composantes.
15. A ce stade, ni le nombre ni les noms des membres de la commission paritaire ne sont connus.
16. Cette dernière traite les dossiers individuels des personnes désignées au regard des conditions et critères prescrits par la nouvelle loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI.
17. A ce stade, le duo ECC-CENCO n’est pas concerné par les PV déposés par les six autres membres de la plateforme des confessions religieuses.
18. Catholiques et protestants espèrent que le bureau de l’Assemblée nationale ne va pas considérer les dossiers déposés par les six.
19. Du côté des politiques, Ensemble pour la République, Union pour la nation congolaise, deux partis membres de l’Union sacrée, ont clairement déclaré qu’ils ne sont à ce stade prêts à envoyer leurs dossiers et exigent un large consensus avant de finaliser ce processus.
20. Le FCC également est de cet avis. C’est dans ce contexte que les mouvements citoyens ont prévu de manifester une fois de plus devant le Palais du peuple.
21. Si Christophe Mboso et les députés décident de passer outre l’appel ce blocage, la commission paritaire va récupérer tous les dossiers et soumettre à ses conclusions à l’approbation de l’assemblée plénière de la chambre basse du parlement.
22. Selon l’article 12 de la loi sur la CENI, en cas de non-entérinement de la désignation d’un ou de plusieurs membres de la CENI, le bureau de l’Assemblée nationale demandera à la composante concernée de désigner une autre personne.
23. En attendant l’aboutissement du processus, Corneille Nangaa et son équipe restent en fonction jusqu’à l’installation effective de nouveaux membres investis par ordonnance du Président de la République SEM Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat.
David beylard