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Uvira : L’IFPC ASBL sensibilise les enseignants, élèves et parents sur l’éducation bienveillante comme levier de résilie...
06/07/2025

Uvira : L’IFPC ASBL sensibilise les enseignants, élèves et parents sur l’éducation bienveillante comme levier de résilience communautaire.

L’Initiative des Femmes pour la Paix et la Cohésion sociale (IFPC ASBL) a organisé ce samedi 5 juillet 2025 une séance de sensibilisation sur l’éducation bienveillante à l’intention des enseignants, élèves et parents d’élèves du complexe scolaire Action Kusaidiya, situé en ville d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu.

Cette activité s’est tenue dans l’une des salles de classe de l’école primaire durant la matinée, en présence de plusieurs participants, notamment des membres du comité des parents d’élèves et le directeur de l’établissement. Au cœur des échanges : l’éducation bienveillante comme levier de résilience communautaire en contexte de crise sécuritaire.

Prenant la parole devant l’assemblée, Meli Mugaza Christine, animatrice au sein de l’IFPC ASBL, a souligné que cette initiative vise à promouvoir une approche éducative axée sur la bienveillance, la discipline positive et la communication non violente, en vue de renforcer la cohésion sociale et la résilience des communautés affectées par l’instabilité sécuritaire.

« Il est important que les enseignants et les parents comprennent les principes et les bienfaits de l’éducation bienveillante. Cela permet non seulement de mieux protéger les enfants, mais aussi de favoriser leur épanouissement et leur apprentissage, même en période de crise », a-t-elle déclaré.

Les participants ont été outillés sur des pratiques concrètes comme l’écoute active, la gestion non violente des troubles scolaires, ainsi que l’importance de la coopération entre l’école et la famille pour un encadrement efficace des enfants.

En plus des enseignements, un espace d’échange a été créé pour discuter des défis éducatifs liés au contexte sécuritaire actuel à Uvira et pour réfléchir ensemble à des stratégies communautaires de résilience.

Satisfait de la formation reçue, Muindo Byenda Olivier, enseignant à l’école Action Kusaidiya, a salué l’initiative de l’IFPC ASBL :

« La matière abordée est très enrichissante et arrive au bon moment. Je souhaite que cette formation soit élargie à d'autres écoles pour que davantage d’enseignants puissent en bénéficier. »

À travers cette activité, l’IFPC ASBL réaffirme son engagement à contribuer à la paix durable par l’éducation, en plaçant les enfants, les enseignants et les familles au cœur de la dynamique communautaire.

Cette activité s'inscrit dans le cadre du programme de sensibilisation à l'éducation bienveillante en cours à Uvira. Une première activité a déjà eu lieu au Complexe Scolaire Daniel, et d'autres activités sont prévues prochainement dans plusieurs autres écoles de la ville.

La Rédaction AVERTICOM.

Deux morts et un blessé par balles à Uvira : un officier FARDC mis en cause.Une fusillade meurtrière a éclaté dans la so...
06/07/2025

Deux morts et un blessé par balles à Uvira : un officier FARDC mis en cause.

Une fusillade meurtrière a éclaté dans la soirée du samedi 5 juillet 2025 sur l’avenue Kasavubu, dans le quartier Kavimvira, en ville d’Uvira, province du Sud-Kivu. Le bilan provisoire fait état de deux morts et d’un blessé grave.

Parmi les victimes figure Mr Lungele Mbiso Riva, coordinateur adjoint de la cellule d’investigation du gouvernorat provincial du Sud-Kivu, qui a été tué par balles. Selon plusieurs témoins, le présumé auteur des tirs est un capitaine des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) identifié sous le nom de Chance. Il était en tenue civile au moment des faits.

Selon les informations recueillies par AVERTICOM, une violente dispute autour d’une femme serait à l’origine de cette tragédie.

Alors que le capitaine tentait de prendre la fuite après avoir assassiné Mr Lungele Mbiso Riva, des habitants en colère l’ont rattrapé et lynché à mort sur place.

Un autre jeune homme, touché par les balles tirées lors de l’altercation, a été grièvement blessé et est actuellement pris en charge dans une structure hospitalière de la ville.

Les autorités locales n’ont pas encore communiqué officiellement sur cet incident, mais une enquête serait en cours pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.

AVERTICOM suit de près l’évolution de la situation.

Uvira : L'administrateur du territoire sollicite l’aide humanitaire face à la dégradation sécuritaire à Lubarika et Leme...
05/07/2025

Uvira : L'administrateur du territoire sollicite l’aide humanitaire face à la dégradation sécuritaire à Lubarika et Lemera.

Dans une correspondance officielle adressée au Bureau de l’OCHA à Uvira, et dont AVERTICOM a exploité ce samedi 5 juillet 2025, l’Administrateur du Territoire, Mr. Mabiswa Selemani Jean de Dieu, a alerté sur la situation sécuritaire préoccupante dans certaines chefferies du territoire, notamment à Lubarika et Lemera, où les populations vivent une « situation déplorable ».

Le document, référencé N°5072/AT.F.9/RTE /BURIAT-UV/2025 et daté du 4 juillet 2025, appelle les organisations internationales et locales, particulièrement celles œuvrant dans les domaines humanitaires, à intervenir urgemment pour porter assistance aux communautés affectées.

« Contrairement à celle du passé, la situation actuelle du territoire d’Uvira est marquée par une dégradation qui nécessite une attention immédiate », lit-on dans la lettre. L’administrateur souligne que la présence des humanitaires est indispensable sur le terrain, notamment dans les chefferies de Bafuliru, Bavira et Plaine de la Ruzizi, qui subissent des tensions récurrentes.

Il est également précisé que les actions humanitaires doivent se faire en coordination avec les autorités locales, tout en évitant toute forme d’implication dans les dynamiques sécuritaires en cours. Cette précision vise à maintenir la neutralité humanitaire tout en facilitant l'accès aux zones affectées.

Le courrier a été transmis pour information à plusieurs acteurs clés, notamment les membres du Cadre Local de Sécurité (CLS), les chefs des services étatiques, les commandants du système OPS Sokola 2 Sud Kivu, ainsi que les représentants des ONG nationales et internationales œuvrant à Uvira.

Cette démarche des autorités administratives d’Uvira met en lumière les défis sécuritaires persistants auxquels fait face cette partie de la province du Sud-Kivu, et la nécessité d'une réponse coordonnée pour éviter une détérioration accrue de la situation humanitaire.

La Rédaction AVERTICOM.

Sud-Kivu: pas de fuite des examens d'Etat , dément le sous-proved d' Uvira 1.Contrairement aux rumeurs relayées sur les ...
21/06/2025

Sud-Kivu: pas de fuite des examens d'Etat , dément le sous-proved d' Uvira 1.

Contrairement aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux, les examens d'Etat hors session 2024-2025 ne se sont pas retrouvés en circulation avant leur tenue, affirme l'autorité éducative de la place.

Ces dernières semaines, plusieurs publications sur les réseaux sociaux ont laissé entendre que les épreuves auraient fuité et circule en ligne. Mais ces allégations ont été formellement dementies par Pascal Malumbi Wasikala, sous proved de la sous division UVira 1.

'' Chaque année , nous voyons des messages prétendant que les examens ont fuité. C'est faux, ce sont des individus mal intentionnés qui cherchent à salir le ministère de l'éducation ou extorquer les élèves '' déclare - t- il .

Selon lui , ces rumeurs sont souvent orchestrées par des personnes malveillantes dans le but de tromper les élèves finalistes en leur proposant des faux examens contre l'argent
'' jusqu'à présent , nous n'avons reçu aucun signalement crédible de fuite d'épreuves, fait savoir le sous-proved Pascal Malumbi.

Cette autorité educative met en garde les auteurs de ces fausses informations et appelle les élèves ainsi que leurs parents à la vigilance et à 'ne pas se laisser borner.

Pour rappel , les examens d'Etat hors session pour l'année scolaire 2024 - 2025 ont officiellement démarré sur toute l'étendue du territoire national en date du 2 juin 2025.

A Uvira, le go pour ces épreuves a été donné par le Gouverneur de la Jean Jacques Purusi accompagné de sa ministre de L'EPST. Aucune alerte à cette journée, les épreuves se sont déroulées dans toute sécurité et quiétude.

Article rédigé dans le cadre de la campagne Vrai ou Faux exécutée par la Corporation des Médias en Ligne d’Uvira, Fizi et Mwenga " COMEL" et SYMUF-MAISON DE LA PRESSE.

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a reçu le ...
19/06/2025

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a reçu le Gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi.

À l’issue de cette audience, M. Purusi a indiqué qu’ « il était question de discuter sur l’évolution de la situation de la ligne de front et des conditions de travail des Forces de sécurité ». Il a rassuré que les Forces régulières de la RDC se comportent très bien sur les fronts avec l’appui des Wazalendo.

Uvira : Renforcement des capacités des filles et femmes journalistes en production radiophonique.Une session de formatio...
19/06/2025

Uvira : Renforcement des capacités des filles et femmes journalistes en production radiophonique.

Une session de formation de trois jours a débuté ce jeudi 19 juin 2025 dans la salle des réunions de la SYMUF à Uvira, au Sud-Kivu. L'activité vise à renforcer les capacités des jeunes filles et femmes journalistes dans la production d’émissions radiophoniques conformes aux normes professionnelles et répondant aux besoins des communautés locales.

Organisée par l’Union des femmes des Médias pour la paix au Sud du Sud-Kivu (UFMP asbl), cette initiative fait suite à une observation terrain des limites techniques et thématiques rencontrées par certaines femmes dans les médias.

« Nous sommes dans une activité de renforcement des capacités des filles et femmes journalistes sur la production des émissions radiophoniques. Nous nous sommes rendu compte que nous avons certaines jeunes filles et femmes engagées dans le secteur des médias, et qu’elles présentent des insuffisances sur certaines thématiques. » a indiqué la coordinatrice de l'UFMP.

Et d'ajouter : « Elles nécessitent des formations pour qu’elles soient à la hauteur. C’est vrai, parmi les besoins, on a ressenti le besoin de progression. C’est ainsi qu’on a organisé cette activité pour leur expliquer ce qu’elles peuvent faire, comment produire une émission radio qui répond aux normes professionnelles et aux besoins de la population. Parce qu’elles font des émissions qui ne respectent pas les normes journalistiques et qui ne répondent pas aux besoins des communautés. »

« C’est pourquoi nous les avons réunies pour les encadrer, afin qu’elles soient capables de produire des émissions de qualité », a précisé Joséphine Mungubi.

La formation, qui s’étale jusqu’au samedi 21 juin 2025, alternera des modules théoriques et des sessions pratiques. À l’issue de ces trois jours d'apprentissage, les participantes passeront à la phase de production pour mettre en œuvre les connaissances acquises.

Albert Nzobe, expert en production d’émissions radiodiffusées et télévisées, est l’un des principaux facilitateurs. Il a abordé durant la formation plusieurs stratégies de conception, de structuration et de diffusion d’émissions, avec un accent sur la pertinence du contenu, le respect de la déontologie journalistique, et l'adaptation aux besoins spécifiques des auditeurs.

Cette activité s’inscrit dans la dynamique de promotion de la participation féminine dans le secteur médiatique et dans la construction d’une information locale inclusive, professionnelle et orientée vers la paix.

La Rédaction AVERTICOM.

Uvira : rétablissement de la ligne électrique Bukavu-BujaLa Société Nationale d'Électricité (SNEL), à travers son Chef d...
19/06/2025

Uvira : rétablissement de la ligne électrique Bukavu-Buja

La Société Nationale d'Électricité (SNEL), à travers son Chef de Centre de distribution d’Uvira, informe que la panne survenue sur la ligne 70kV Bukavu-Buja depuis le 17 janvier 2025 a été réparée ce mercredi après-midi, aux alentours de 17h00.

Depuis la date du 17 janvier, la ville d’Uvira était alimentée provisoirement en électricité grâce à une rallonge en provenance du Burundi, selon la même source.

Fizi : L’Administration Territoriale Rectifie le Nombre de Déplacés Internes à 100.000 au lieu de 600.000 et présente se...
19/06/2025

Fizi : L’Administration Territoriale Rectifie le Nombre de Déplacés Internes à 100.000 au lieu de 600.000 et présente ses mea culpa.

L’Administrateur du Territoire de Fizi, dans la province du Sud-Kivu, a publié un communiqué officiel pour corriger une information diffusée à travers les médias le 11 juin 2025 concernant le nombre de déplacés internes présents sur l’ensemble de son territoire.

Contrairement au chiffre initialement avancé de 600.000 déplacés internes, l’administration rectifie et annonce désormais que le nombre exact est estimé à plus de 100.000 personnes déplacées.

Selon le communiqué officiel n°5072/05/TF/BUR-AT/KLBS/J.038/2025, signé par l’Administrateur territorial Kalonji Badibanga Samy et dont AVERTICOM a reçu une copie, cette rectification fait suite à une erreur dans la communication initiale. L’autorité exprime ses excuses pour ce qu’elle qualifie de « petit désagrément » et tient à fournir des données plus précises pour mieux informer l’opinion publique nationale et internationale.

Le Territoire de Fizi, en proie à des conflits armés depuis plusieurs années, avait déjà enregistré environ 50.000 déplacés internes pour l’année 2023-2024. Cependant, les affrontements récents survenus dans les moyens et hauts-plateaux de Minembwe ont provoqué une nouvelle vague de déplacements massifs de populations, notamment suite au vidage de plusieurs villages. Ces évènements ont considérablement aggravé la situation humanitaire locale, déjà jugée très préoccupante.

Le communiqué précise que ces déplacés sont majoritairement accueillis dans des familles d’accueil à Fizi-centre, ainsi que dans les localités de Lumanya, Kananda, Mukera, Kasongé, Kichula, Rugezi et Mulima. D’autres se sont réfugiés dans la forêt de Bijombo ou encore dans de petits sites d’hébergement disséminés dans les hauts-plateaux.

Cette correction officielle vise à rétablir la vérité et à renforcer la rigueur dans la gestion des données humanitaires dans cette zone sensible. Elle souligne également la nécessité d’une coordination étroite entre les autorités administratives, les médias et les acteurs humanitaires pour éviter la désinformation ou la surestimation qui pourraient nuire à l'efficacité des interventions d'urgence.

La Rédaction AVERTICOM

Vérification de l’authenticité et du contexte de la photo virale du député Justin Bitakwira : entre rumeurs, vie privée ...
19/06/2025

Vérification de l’authenticité et du contexte de la photo virale du député Justin Bitakwira : entre rumeurs, vie privée et récupération politique.

Bitakwira en photo avec une belle femme et un homme : que cache cette image qui enflamme les réseaux sociaux ?

Une photo montrant l’honorable Justin Bitakwira, député national élu d’Uvira, en compagnie d’un homme et d’une femme dans un restaurant, circule massivement sur les réseaux sociaux depuis Mercredi soir. Cette image, prise dans un cadre décontracté, provoque une vague de réactions contrastées en ligne, allant des soupçons à la désinformation pure et simple.

Selon certains internautes, l’honorable Bitakwira aurait été aperçu en train de « savourer l'argent des Wazalendo » dans un restaurant de Lubumbashi. D’autres avancent que la scène se serait déroulée au Burundi. Des commentaires vont même jusqu’à l’accuser de s’être affiché avec une femme en muni robe et une personne douteuse, alimentant ainsi une polémique non fondée.

Face à cette agitation médiatique, la rédaction de l’agence de presse AVERTICOM a mené une enquête de vérification dans le souci de rétablir la vérité. Grâce à un moteur de vérification d’images et des recoupements fiables, il a été confirmé que la photo n’est pas un montage. Il s'agit bel et bien d'une photo réelle, prise le mardi 17 juin 2025 dans un restaurant de Lubumbashi, comme l'a affirmé un proche du député contacté par notre rédaction.

Selon cette source, les deux personnes présentes sur la photo (femme et homme) sont un couple de connaissances qui aurait simplement demandé à prendre une photo souvenir avec l’honorable Bitakwira, ce qu’il aurait accepté courtoisement. Aucune connotation politique ou financière n'est associée à cette rencontre, souligné Jacob Ruhengeka.

Un expert en communication visuelle, interrogé par AVERTICOM, rappelle que les figures publiques, bien qu'exposées, disposent aussi d’une vie privée qu’il convient de respecter. « À côté de la vie politique, les députés sont des citoyens comme les autres. Ils peuvent passer du temps dans un restaurant, prendre des photos avec des amis ou connaissances, sans que cela ne devienne une affaire d'État ou un sujet à polémique », explique-t-il.

Dans le même ordre d’idées, Jean-Mari Sindabagoma, analyste et militant contre les discours haineux, a appelé à plus de retenue et de maturité dans les débats en ligne :

« Les internautes doivent apprendre à faire la part des choses et éviter de propager des informations erronées ou haineuses. L’honorable Bitakwira a le droit de mener une vie privée en dehors de son engagement public. Cette photo ne devrait pas être instrumentalisée pour nuire à son image. »

Cette affaire met en lumière les défis posés par les réseaux sociaux en matière de respect de la vie privée et de la vérification des faits. Elle rappelle aussi aux citoyens l’importance de la prudence face aux rumeurs et à la désinformation. La liberté d’expression ne doit pas se transformer en liberté de diffamer.

Rédaction AVERTICOM

RDC : Mutamba, c’est fini ! Le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a démissionné de son poste ...
17/06/2025

RDC : Mutamba, c’est fini !

Le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a démissionné de son poste ce mardi 17 juin 2025. Comme évoqué dans la foulée de son interdiction par la Cour de Cassation de quitter la ville de Kinshasa, cette démission était attendue dans les 48 heures. C’est fait.

Nos confrères de Jeune Afrique indiquent que le ministre poursuivi dans l’affaire de détournement présumé de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une nouvelle prison à Kisangani, a annoncé sa décision au Président de la République, Félix Tshisekedi.

Livré sur un plateau par l’Assemblée nationale via un vote qui a autorisé de poursuites judiciaires contre lui et dorénavant à la disposition de la Cour de Cassation, Mutamba fera désormais face à la justice, une justice qu’il ne gérera plus.

Tirs et détonations ce mardi soir à Uvira : tensions autour d’un groupe escorté par l’armée burundaiseDes coups de feu e...
17/06/2025

Tirs et détonations ce mardi soir à Uvira : tensions autour d’un groupe escorté par l’armée burundaise

Des coups de feu et des détonations ont été entendus dans la soirée de ce mardi 17 juin 2025 à Uvira, dans la commune de Kalundu, précisément au Songo et à Kabindula non loin du bureau de la chefferie de Bavira.

Selon des sources concordantes recueillies par AVERTICOM, la situation aurait débuté aux alentours de 18h. Il s’agirait d’un groupe de jeunes Banyamulenge, en provenance des Hauts Plateaux du territoire d’Uvira, qui accompagnaient une femme malade en état critique. Ce groupe serait escorté par des militaires burundais.

Cependant, des éléments Wazalendo auraient tenté de bloquer leur entrée dans la ville, les soupçonnant d’être liés au mouvement rebelle M23. Une fouille a été effectuée au bureau de la GMI, sans qu’aucun élément suspect ne soit découvert. Les Forces Armées de la RDC (FARDC) se seraient également rendues sur les lieux et le calme est revenu.

Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle n’a été faite ni par les autorités civiles, militaires, ni par les responsables Wazalendo.

AVERTICOM continue de suivre la situation de près et vous livrera plus de détails dans ses prochaines publications.

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