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Priorité Jeunesse plateforme des jeunes Centrafricaine

Mesdames et Messieurs,Chers parents, chers élèves, chers collègues, chers partenaires,C’est avec une émotion profonde et...
26/06/2025

Mesdames et Messieurs,
Chers parents, chers élèves, chers collègues, chers partenaires,

C’est avec une émotion profonde et une peine immense que je me tiens devant vous aujourd’hui, en mémoire de nos enfants, de nos frères, de nos sœurs, de nos camarades, brutalement arrachés à la vie dans les couloirs du Lycée Barthélémy Boganda.

Le mercredi 25 juin 2025 restera à jamais gravé dans notre mémoire collective comme un jour de douleur, d’indignation et de deuil.

Nous avons perdu des vies. Beaucoup trop de vies. Et au-delà des chiffres, ce sont des sourires, des projets, des talents, des promesses d’avenir qui se sont éteints.

À toutes les familles endeuillées, je présente, avec respect et humilité, mes condoléances les plus sincères.

À tous les blessés, nous adressons nos vœux les plus profonds de rétablissement.

Mais face à ce drame, le silence ne suffit pas. Les larmes seules ne suffisent pas. Les fleurs déposées au sol ne suffisent plus.

Nous avons une responsabilité. Une responsabilité morale, citoyenne et institutionnelle : celle d’agir. D’agir vite. D’agir bien. D’agir ensemble.

Car ce drame, aussi tragique soit-il, n’est pas une fatalité. C’est le résultat d’un système qui s’est trop longtemps accommodé du danger, de la vétusté, du manque d’entretien, de l’absence de prévention.

Aujourd’hui, j’élève la voix non pas seulement pour pleurer nos morts, mais pour les honorer. Et honorer leur mémoire, c’est transformer notre douleur en courage, notre colère en volonté, notre tristesse en actions.

Je propose — nous devons proposer — un plan national de sécurité scolaire, adapté à notre réalité, et porté avec détermination par tous les acteurs concernés.

Ce plan doit comprendre :

Un audit rigoureux de tous les établissements scolaires, notamment publics, pour identifier les risques immédiats ;

L’installation et la maintenance régulière de matériels électriques conformes aux normes de sécurité ;

Des plans d’évacuation affichés, testés, répétés avec les élèves et le personnel ;

La formation de chaque enseignant, chaque surveillant, chaque personnel d’encadrement aux gestes de premiers secours et à la gestion de crise ;

Un fonds d’urgence pour réhabiliter les bâtiments à haut risque ;

Une campagne nationale de sensibilisation sur les comportements à adopter en cas de danger ;

Et une véritable politique de décentralisation des centres d’examens pour éviter les foules massives et ingérables.

Mesdames et Messieurs,

L’école doit redevenir un sanctuaire. Un lieu sûr, digne, protecteur. L’école ne doit plus jamais être un cimetière.

Je m’engage, à titre personnel et à travers mes initiatives, à porter cette voix. À être un relais, une force de proposition, un bâtisseur de solutions.

Mais je ne peux y parvenir seul. J’en appelle aux autorités, aux ministères concernés, aux partenaires techniques et financiers, aux ONG, à la société civile et à tous les citoyens engagés : joignons nos forces. Ne faisons plus semblant. Agissons. Maintenant.

Pour nos enfants.
Pour leur avenir.
Et pour la mémoire de ceux que nous avons perdus.

Je vous remercie.

Chers jeunes,Aujourd’hui, nous faisons face à une réalité cruelle. Une vidéo choquante, montrant des civils innocents, d...
11/04/2025

Chers jeunes,

Aujourd’hui, nous faisons face à une réalité cruelle. Une vidéo choquante, montrant des civils innocents, des femmes et des hommes, brutalisés par ceux qui sont censés les protéger, circule sur les réseaux sociaux. À Gomio, près de Yaloké, des soldats ont infligé des violences inacceptables à des citoyens sans défense, et cet acte, comme tant d'autres, porte atteinte à l'humanité et à notre dignité collective.

Mais aujourd'hui, nous ne devons pas rester silencieux. Aujourd'hui, nous devons montrer que nous sommes une jeunesse engagée, une jeunesse qui refuse de fermer les yeux face à l'injustice. Nous ne pouvons plus ignorer la souffrance de nos frères et sœurs. Nous avons une responsabilité collective : celle de porter la voix de ceux qui ne peuvent plus parler, celle de soutenir ceux qui ont été frappés, humiliés, écrasés.

La jeunesse centrafricaine, forte et unie, doit se lever pour défendre les valeurs qui nous sont chères : la justice, l’égalité, et la dignité humaine. Ce n’est pas seulement pour cette famille que nous nous battons, c’est pour chaque citoyen centrafricain qui mérite d’être traité avec respect et humanité.

Nous exigeons justice. Nous exigeons une enquête transparente et impartiale. Nous exigeons des réparations pour les victimes, et que ceux responsables de ces actes soient tenus responsables. Il est temps que l’impunité cesse, et que ceux qui commettent de telles atrocités comprennent que nous ne les laisserons pas faire sans conséquences.

Aujourd’hui, nous faisons appel à tous les jeunes de la Centrafrique, et à chaque citoyen épris de justice, à se lever et à dire NON à la violence, à l’injustice et à l’impunité. Ensemble, faisons entendre notre voix et exigeons que la dignité de chaque Centrafricain soit respectée.

Le changement commence maintenant, et il commence avec nous, la jeunesse.

La réhabilitation du bac de Ndjoukou dans la préfecture de kémo est un soulagement temporaire, mais devons-nous nous en ...
20/03/2025

La réhabilitation du bac de Ndjoukou dans la préfecture de kémo est un soulagement temporaire, mais devons-nous nous en satisfaire ? Pouvons-nous applaudir une solution obsolète alors que l’enjeu réel est ailleurs ?

Au XXIe siècle, un pays en quête d’émergence ne peut se contenter de demi-mesures. Réparer un bac, c’est illustrer notre dépendance et notre manque de vision. Ce dont la République centrafricaine a besoin, c’est d’un pont solide et durable ! Une infrastructure essentielle pour fluidifier les échanges, garantir la mobilité et assurer un développement pérenne.

Où est la volonté politique ? Pourquoi devons-nous toujours attendre l’intervention extérieure pour des besoins fondamentaux ? Nous devons exiger des solutions pérennes, une gestion efficace de nos ressources et une véritable politique de développement.

Il est temps de dire NON aux solutions provisoires et OUI à un changement profond et durable. Construisons l’avenir avec ambition et détermination. Refusons la médiocrité et œuvrons pour l’excellence !

Vive la République centrafricaine, pour un progrès réel et durable !

Mesdames et Messieurs,Aujourd'hui, je souhaite attirer votre attention sur un problème urgent et dévastateur : la violen...
01/11/2024

Mesdames et Messieurs,

Aujourd'hui, je souhaite attirer votre attention sur un problème urgent et dévastateur : la violence basée sur le genre en République centrafricaine. Dans ce pays, des millions de femmes et de filles subissent des violences physiques, sexuelles et psychologiques. Ces actes ne sont pas seulement des violations des droits humains, mais aussi des obstacles à la paix et au développement.

Les conflits armés ont exacerbé cette situation, rendant les femmes et les enfants particulièrement vulnérables. Les viols en tant qu'arme de guerre sont monnaie courante, et les victimes sont souvent stigmatisées, tandis que les agresseurs restent impunis. Ce cycle de violence crée une atmosphère de peur et d'insécurité, privant les femmes de leurs droits fondamentaux et de leur dignité.

Il est essentiel de changer cette réalité. Nous devons renforcer les lois protégeant les droits des femmes et garantir leur application. L'éducation joue également un rôle crucial : sensibiliser les jeunes sur l'égalité des sexes et la nécessité de respecter les droits de chacun.

Engageons-nous à soutenir les organisations locales qui travaillent sur le terrain pour aider les victimes et sensibiliser la population. Ensemble, nous pouvons briser le silence et mettre fin à cette violence inacceptable. Pour un avenir où chaque femme et chaque fille en République centrafricaine pourra vivre en sécurité et en dignité, faisons de cette lutte une priorité collective.

Bêafrîka 🇨🇫Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé hier, sinon cela recommencera demain.
21/09/2023

Bêafrîka 🇨🇫

Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé hier, sinon cela recommencera demain.

Bangui-Birao : un trajet où les pots-de-vin peuvent atteindre jusqu’à 500 000 FCFA par camionUn aller-retour entre Bangu...
06/08/2023

Bangui-Birao : un trajet où les pots-de-vin peuvent atteindre jusqu’à 500 000 FCFA par camion

Un aller-retour entre Bangui, capitale de la République centrafricaine, et Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga situé à plus de 1 200 kilomètres au nord-est dans une zone particulièrement enclavée et inondable six mois par an, peut coûter aux transporteurs routiers jusqu’à 500 000 FCFA uniquement en frais de contrôle.

Selon une récente enquête menée par l’organisation Jeunesse Engagée pour la Paix, les camionneurs desservant cette route nationale (RN1 et RN8) déboursent en moyenne 100 000 FCFA, avec des pics atteignant les 500 000 FCFA, pour satisfaire les exigences des multiples postes de contrôle, souvent qualifiés d'irréguliers.

L’étude met en lumière une disparité frappante : malgré un itinéraire plus court de 235 km par rapport à l’axe Bangui-Douala (1 435 km), la route Bangui-Birao est nettement plus coûteuse en matière de frais informels. En effet, les contrôles y sont en moyenne deux à trois fois plus onéreux que ceux constatés sur le corridor international Bangui-Douala, aussi bien à l’aller qu’au retour.

Ces frais illégitimes, identifiés comme des pots-de-vin ou "bakchichs", sont principalement perçus par les agents de la gendarmerie, de la police, des forces armées centrafricaines (FACA), des services forestiers et municipaux.

Analyse chiffrée des frais informels

Sur le tronçon Bangui-Birao, on recense plus de 20 postes de contrôle. À chaque barrière, les paiements suivants sont exigés par camion :

Gendarmerie : 2 000 FCFA

Police : 2 000 FCFA

Services forestiers : 2 000 FCFA

Mairie : 1 000 FCFA

FACA : 2 000 FCFA

"Droit de désarmement" : 5 000 FCFA

Soit 14 000 FCFA par barrière, soit 14 000 × 20 = 280 000 FCFA pour un trajet aller.

Multiplions ce montant par 90 camions effectuant ce trajet :
280 000 × 90 = 25 200 000 FCFA pour l’aller seulement.

Au retour, les montants perçus seraient légèrement inférieurs (absence du "droit de désarmement") :
9 000 FCFA par barrière × 20 = 180 000 FCFA par camion, soit
180 000 × 90 = 16 200 000 FCFA pour le retour.

Ainsi, sur un seul cycle aller-retour, les transporteurs versent environ 41 400 000 FCFA aux postes de contrôle.

Ce chiffre, révélé dans le rapport de 2023, témoigne d’une pratique généralisée de corruption routière, portant gravement atteinte à la libre circulation des marchandises et au développement économique des zones enclavées.

Il est par ailleurs important de souligner que

07/04/2022

La paix, ce n’est pas seulement mettre fin à la violence ou à la guerre, mais aussi à tous les autres facteurs qui menacent la paix, comme la discrimination, l’inégalité, la pauvreté.

Les enfants Centrafricain 🇨🇫 ont droit à une éducation saine et l’Etat doit y veiller.
03/01/2022

Les enfants Centrafricain 🇨🇫 ont droit à une éducation saine et l’Etat doit y veiller.

Le Peuple Centrafricain 🇨🇫 a désespérément besoin de la Paix.Mais :Comment construire la Paix sur des fosses communes❓Co...
03/01/2022

Le Peuple Centrafricain 🇨🇫 a désespérément besoin de la Paix.

Mais :

Comment construire la Paix sur des fosses communes❓

Comment construire la Paix sans vérité ni réconciliation❓

Comment construire la Paix sans Justice ni Réparation❓

Les violences sexuelles basées sur le genre faites à la femme et à la jeune fille, constituent non seulement une « épidé...
17/10/2021

Les violences sexuelles basées sur le genre faites à la femme et à la jeune fille, constituent non seulement une « épidémie » à « tolérance zéro », mais un fléau qui ronge et menace dangereusement la nation centrafricaine. Notre engagement pour les droits humains aux côtés des femmes victimes des VBG n’aura pas de sens si les présumés auteurs jouissent de leur liberté. Engageons-nous comme un seul homme dans la lutte contre l’impunité dans un plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine.

Centrafricain et centrafricain, mettons notre intelligence au service de la paix, le bien le plus noble et qui dépasse nos ambitions personnelles et bassement égoïstes.

20/09/2021

Ah ! Ah ! jeunesse, jeunesse ! N'écoutez pas ceux qui prêchent l'abstinence et le rejet des plaisirs. Profitez, profitez des jours et des nuits ! Comme l'a dit Goethe, l'homme, vertueux ou pas, doit finir en ruine.

La République centrafricaine est aujourd'hui l'un des pays les plus déchirés par les conflits armés dans le monde. Depui...
04/02/2021

La République centrafricaine est aujourd'hui l'un des pays les plus déchirés par les conflits armés dans le monde. Depuis le début de 2003, les conflits armés interethniques ont atteint des proportions disproportionnées. La méfiance entre les groupes ethniques, la haine, l’intolérance et la violence sont devenues la norme et non l’exception, et à l’heure actuelle, rien ne garantit que l’ampleur de la crise pourra être réduite de si tôt si rien de bénéfique n’est fait. Le désespoir presque total a gagné beaucoup d'esprit parmi les gens. Et dans toute cette situation, ce sont les jeunes qui, manipulés par les politiciens et enrôlés en masse dans les milices et les groupes armés, sont à la pointe des événements malheureux (notamment des violences) qui pleurent chaque jour les populations centrafricaines.

En réfléchissons sur le rôle qu'un jeune digne de ce nom doit jouer face aux manipulations politiques dont cette couche de la population a toujours été victime et qui non seulement ont versé beaucoup de sang innocent, mais ont également plongé la République centrafricaine dans une indescriptible misère persistante.

la question posée «Que doivent faire les jeunes pour contribuer au changement et à la révolution de l’histoire de la République centrafricaine

Nous, jeunes Centrafricains, décidons de dire «non» à la manipulation politique;

Aux jeunes Centrafricains

S'approprier la vision, la mission et les valeurs d'une jeunesse engagée pour la paix pour se joindre à nous pour lutter ensemble contre toutes les formes, de manipulation et de violence sanglante qui ravagent notre pays

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