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LU POUR VOUS (Piqué sur la page de Sa Majesté Roselin Vainqueur).ODE FUNÈBRE À LA JUSTICE : LE CRÉPUSCULE DE LA COUR CON...
25/10/2025

LU POUR VOUS (Piqué sur la page de Sa Majesté Roselin Vainqueur).

ODE FUNÈBRE À LA JUSTICE : LE CRÉPUSCULE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE SOUS LE SCEPTRE DE WABOE.

Ô Centrafrique, terre d’ombres et d’espoirs brisés, ton firmament judiciaire s'est voilé d'un deuil sinistre. La Cour, jadis citadelle d'airain, tremble sous le poids d'une allégeance profane, transformée en simple echo du Palais, en chambre d'enregistrement d’un Prince trop gourmand de l'éternité du trône.

Le limogeage de la Dame de Fer, Dame Darlan, dont le courage fut un phare contre la marée des forfaitures constitutionnelles, n'était que le prélude amer. Elle s'était dressée, rempart solitaire, quand la main du Prince voulait déchirer le Pacte fondamental. Pour cette audace sacrée, le bûcher de l'opprobre fut allumé, et son siège, le plus haut sanctuaire de la Loi, offert en pâture à la servilité.

Voici donc que se lève Jean Pierre Waboe, non point gardien de Thémis, mais l’architecte docile des basses œuvres, l’ombre portée du vouloir monarchique. Sa présidence n'est qu'une antithèse, un glas sonné pour l'indépendance tant rêvée. L'hermine maculée, il officie désormais comme le commis du Maître, le notaire zélé qui paraphe les décrets d'une destinée déjà scellée.

L'horizon des élections groupées de 2025 n'est plus un champ de souveraineté populaire, mais une scène d'ombres chinoises. Les listes d'éligibles, ces sésames démocratiques, ne sont point soumises à la balance impartiale du Droit, mais au bon plaisir de l’Exécutif. La sentence ne viendra pas des augustes délibérations de la Cour, mais de la lèvre impérieuse de Touadéra, dictant les noms à oindre, les destins à éteindre.

Le Peuple, souverain déchu, contemple avec effroi cette mascarade. Son suffrage universel, cette goutte de rosée démocratique, est déjà asséchée par le soleil ardent de l'autocratie. Car avec l'homme de paille au sommet du judiciaire, point de recours pour l'opprimé, point d'asile pour le droit bafoué. Toute requête est une missive vaine, car la justice a quitté l'enceinte pour s'installer dans les lambris du Palais.

La Nation est condamnée à l'hypocrisie des urnes, au simulacre de choix, tant que le Prince entend mourir enlacé au Pouvoir. Une refonte de l'appareil judiciaire, une catharsis salvatrice, s'impose comme une clameur d'agonie, mais c'est un vœu pieux, un rêve ajourné aux calendes d’une ère nouvelle, loin du règne de l'omniprésent monarque et de son acolyte, fossoyeur des libertés. Le Droit a ployé l'échine ; la République est en sursis.

Sa Majesté Roselin Vainqueur
Juriste - Observateur politique

24/10/2025
ORAISON FUNÈBRE À L'INTÉGRITÉ RÉGLEMENTAIRE : LA PRÉCÉDENCE ILLICITE DU CANDIDAT TOUADERA.L'arène politique centrafricai...
23/10/2025

ORAISON FUNÈBRE À L'INTÉGRITÉ RÉGLEMENTAIRE : LA PRÉCÉDENCE ILLICITE DU CANDIDAT TOUADERA.

L'arène politique centrafricaine est le théâtre d'une nouvelle aberration institutionnelle, orchestrée par le président-candidat Faustin Archange Touadera, dont la soif de pérennisation au sommet semble désormais s'affranchir de toute contrainte légale ou déférence républicaine.

Par une décision exécutive, signée en date du 20 octobre 2025, le Mouvement Cœurs Unis (MCU) a procédé à la nomination de son état-major de campagne, désignant, pour la énième fois, leur grand frère, le binational président de l'Assemblée Nationale, Simplice Mathieu Sarandji, en qualité de Directeur National. Un acte dont l'audace téméraire et l'illégalité manifeste ne sauraient échapper à l'examen.

L'acuité du scandale réside dans la chronologie : cette proclamation prématurée intervient alors même que la Cour Constitutionnelle, arbitre suprême de la légitimité électorale, n'a point encore statué sur la validation définitive des candidatures à la magistrature suprême de décembre 2025. Cette précipitation outrancière n'est point une simple légèreté protocolaire ; elle est une violation flagrante du Code Électoral et, partant, une négation patente des principes fondamentaux régissant le déroulement équitable du processus démocratique.

Face à cette usurpation calendaire, une interrogation, lourde de sous-entendus cyniques, s'impose avec une virulence accablante : cette félonie réglementaire procède-t-elle de l'assurance d'un homme qui, maître absolu du jeu, tient d'une main de fer les arcanes judiciaires et connaît par délégation anticipée l'issue d'un contrôle de validité réduit à une simple formalité obséquieuse ? Ou bien, plus sordidement, l'organe constitutionnel, théoriquement indépendant, n'est-il déjà que le greffier complaisant des volontés princières dictées par l'Olympe du pouvoir ?

La nomination intempestive du cabinet de campagne du candidat sortant n'est donc pas un simple fait de campagne ; elle est le symptôme éloquent d'une démocratie confisquée, où la loi est un vêtement réversible que le Prince revêt ou délaisse au gré de ses desseins hégémoniques. Elle signe, en lettres capitales et d'une encre indélébile, l'avilissement de l'État de droit au profit d'une prédilection personnelle et le triomphe de l'arbitraire sur la norme sacrée.

LA RÉDACTION
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236 ACTU BUZZ : Le phénomène Facebook qui captive le web (Centrafricaine/Africain).23 octobre 2025, BANGUI, RÉPUBLIQUE C...
23/10/2025

236 ACTU BUZZ : Le phénomène Facebook qui captive le web (Centrafricaine/Africain).

23 octobre 2025, BANGUI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE - La plateforme Facebook continue de servir de rampe de lancement pour de nombreux médias d'information et de divertissement. Parmi ceux qui ont su capter une audience significative, la page 236 ACTU BUZZ s'est imposée comme une source de contenu incontournable pour des milliers d'internautes, souvent centrée sur l'actualité centrafricaine et de la diaspora (le "236" étant l'indicatif téléphonique de la République Centrafricaine).

LE MÉLANGE EXPLOSIF D’INFORMATION ET DE DIVERTISSEMENT.

En dépit d'une information officielle limitée sur sa structure de rédaction, 236 ACTU BUZZ a réussi à bâtir sa popularité sur un mélange stratégique de contenus. La page se positionne à l'intersection de l'information factuelle et du divertissement léger, offrant à ses abonnés :
✔️ L'Actualité Brûlante : Des flashs d'information rapides sur la politique, la société ou l'économie, ciblant souvent les sujets qui font le débat national.
✔️ Le "Buzz" et la Culture Célébrité : Comme son nom l'indique, une large part du contenu est dédiée aux potins, aux tendances virales, aux exploits d'artistes locaux et aux événements culturels qui animent la toile.
✔️ Contenu Interactif : L'utilisation fréquente de sondages, de questions ouvertes et de vidéos virales encourage l'engagement, transformant la page en un véritable forum d'échanges.

L’IMPACT SUR LE PAYSAGE MÉDIATIQUE NUMÉRIQUE.

À l'ère de l'information en continu, 236 ACTU BUZZ illustre parfaitement l'évolution des habitudes de consommation médiatique. Pour une partie de la population, particulièrement les jeunes et ceux utilisant Facebook comme principale source d'information, ces pages offrent une alternative rapide aux médias traditionnels, même si la question de la vérification des sources (le fact-checking) reste un enjeu crucial pour ces plateformes.

Le succès de 236 ACTU BUZZ témoigne de la puissance des réseaux sociaux pour créer des communautés autour d'intérêts et de sujets partagés. La page est devenue un baromètre informel des discussions et des préoccupations qui agitent l'espace public centrafricain et au-delà.

Alors que de nouvelles plateformes apparaissent, Facebook maintient son rôle de centre névralgique, et des pages comme 236 ACTU BUZZ continuent de redéfinir la manière dont l'information et le divertissement sont consommés à l'ère numérique.

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HOMMAGE AU BARDE ÉTERNEL : MALEPOPO, L’ÉTOILE CENTRAFRICAINE NE S’ÉTEINT JAMAIS.🕯️Le rideau est tombé sur l'un des plus ...
23/10/2025

HOMMAGE AU BARDE ÉTERNEL : MALEPOPO, L’ÉTOILE CENTRAFRICAINE NE S’ÉTEINT JAMAIS.🕯️

Le rideau est tombé sur l'un des plus illustres hérauts de la scène centrafricaine. Emmanuel YANGALA, l'inoubliable Malepopo, le "fou de la scène", a tiré sa révérence dans la nuit du 22 octobre 2025. Un silence poignant s'est abattu sur le monde de l'art, pleurant le départ d'un titan : musicien, conteur, comédien, Malepopo était l'âme vibrante et l'esprit facétieux d'une culture qu'il portait au zénith.

Sa verve, son panache et cette étincelle unique qui illuminaient les planches s'éteignent aujourd'hui, laissant derrière eux une œuvre flamboyante, tissée d'humour, de sagesse et d'un amour viscéral pour sa patrie. Il avait ce don rare de transformer la scène en un creuset d'émotions, où le rire et la réflexion se mariaient en une alchimie parfaite.

Dans cette douloureuse épreuve, nous adressons nos condoléances les plus attristées et les plus déférentes à sa famille biologique, dont la peine est incommensurable, ainsi qu'à la grande famille de la culture centrafricaine, orpheline de son phare.

Que l'âme de cet ambassadeur émérite, parti de l'hôpital de Hayange pour rejoindre la lumière, repose en paix. Un artiste de cette trempe ne s'éteint jamais ; il se mue en légende. La nation toute entière, de Bangui à Sibut, sa terre natale, promet de chérir et d'honorer à jamais l'héritage lumineux de Malepopo. Son souvenir, gravé au fer rouge dans l'histoire des arts vivants, est désormais éternel.

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CENTRAFRIQUE🇨🇫 : DIX ANNÉE D’ERRANCE SOUS LA FÉRULE DU MCU – LE PEUPLE RÉCLAME UN BILAN ET NON UNE DIVISION.Dix années o...
22/10/2025

CENTRAFRIQUE🇨🇫 : DIX ANNÉE D’ERRANCE SOUS LA FÉRULE DU MCU – LE PEUPLE RÉCLAME UN BILAN ET NON UNE DIVISION.

Dix années ont érodé le mandat du Président Faustin-Archange Touadéra à la tête de la République Centrafricaine, dix années marquées, semble-t-il, par une stagnation chronique et un éclat de promesses inabouties. L'heure n'est plus aux litanies d'espoirs vains, mais à l'impérieuse nécessité d'une reddition de comptes rigoureuse. Le Mouvement Cœurs Unis (MCU), formation présidentielle, se doit de cesser l'élégance dilatoire et de présenter un bilan exhaustif, chiffré et vérifiable de cette décennie.

L’IMPÉRATIF DE LA TRANSPARENCE DU DÉBAT.

Il est temps de délaisser la rhétorique absconse et les manœuvres politiciennes pour se concentrer sur l'unique et véritable enjeu : le bien-être du peuple centrafricain et le développement tangible de la nation. Que le MCU organise sans délai un débat public, serein et éclairé, qui place au centre des discussions les réalisations concrètes en matière de sécurité, d'infrastructures, d'éducation, de santé et de lutte contre la pauvreté. C'est là que réside la substance du contrat social.

DE LA STRATÉGIE DE LA DIVERSION À L’EXIGENCE POPULAIRE.

L'opinion publique, lassée par la litanie des crises et l'inertie du progrès, observe avec une méfiance légitime l'acharnement du pouvoir sur des querelles accessoires. La récente polémique stérile autour de l'invalidation de la nationalité de l'opposant Anicet G. Dologuélé, et les invectives dirigées contre ce dernier suite à sa lettre ouverte, ne sont que des écrans de fumée jetés par l'appareil d'État.

Le peuple centrafricain, dans sa dignité silencieuse, aspire à un débat orienté vers l'essentiel, non à une dérive sémantique orchestrée pour masquer le déficit de résultats. Le véritable sujet n'est pas la validité d'un passeport ou la virulence d'une missive, mais la validité d'une gouvernance qui peine, après dix ans, à sortir la nation du marasme. Que l'on réponde donc, avec la solennité qu'impose l'histoire, à cette question fondamentale : Qu'a-t-on concrètement bâti pour le peuple ? Le temps de la réponse est venu.

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UN MANDAT D’ARRÊT AUX SENTEURS DE RÉTORSION POLITIQUE : L'Affaire Maïté-KerembesseLe paysage politico-judiciaire centraf...
22/10/2025

UN MANDAT D’ARRÊT AUX SENTEURS DE RÉTORSION POLITIQUE : L'Affaire Maïté-Kerembesse

Le paysage politico-judiciaire centrafricain est de nouveau secoué par un acte d'une résonance internationale. La Cour d'Appel de Bangui, par la voix du Doyen des Juges d'Instruction, Mathieu Nana Bibi, a décerné un mandat d’arrêt international contre M. Rodrigue Prudence Maïté, alias Kerembesse. Les charges, d'une sévérité notable (Injures, Diffamation, Offense par des Publications sur les réseaux sociaux, Incitation à la Haine contre les Autorités Publiques ou Étatiques, Diffusion de Fausses Informations, Association de Malfaiteurs), semblent dessiner les contours d'une riposte prompte et virulente du régime de Bangui.

Cette offensive survient, en effet, juste après que Maïté, figure de proue du mouvement « Les 12 apôtres », ait entrepris une démarche capitale : une communication à la Cour Pénale Internationale (CPI) demandant l'ouverture d'une enquête pour crimes contre l'humanité et autres crimes graves, imputables, par le truchement de l'action du groupe Wagner, au Président Faustin Archange Touadéra. L'enchaînement des événements confère à ce mandat une inéluctable dimension politique, suggérant moins une quête de justice pénale ordinaire qu'une tentative d'intimidation ou de neutralisation d'un opposant actif à l'étranger.

La question de son aboutissement se pose donc avec acuité, Maïté étant résident en France. Le sort de ce mandat d'arrêt international dépendra de la justice française. En droit de l'extradition, et au regard de l'Accord de Coopération en matière de justice de 1967 entre la France et la Centrafrique ainsi que du Code de procédure pénale français, l'extradition peut être refusée si l'infraction est jugée de nature politique.

Les chefs d'accusation visés par Bangui (diffamation, incitation à la haine, diffusion de fausses informations) sont classiquement susceptibles d'être qualifiés d'infractions politiques par les autorités requises lorsqu'ils ciblent un opposant au régime. La France, gardienne de ses principes démocratiques et protectrice des libertés d'expression et d'opinion, se montrera éminemment réticente à extrader un individu pour des faits qu'elle pourrait interpréter comme l'exercice de la critique politique, d'autant plus que l'action internationale des « 12 apôtres » met directement en cause le régime requérant.

Dès lors, l'extradition de M. Maïté paraît hautement improbable. La France, dans un tel contexte, privilégiera très certainement la protection de l'opposant politique, faisant du mandat de Bangui un acte à l'efficacité limitée au-delà des frontières centrafricaines.

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LA DICHOTOMIE DOULOUREUSE : QUAND LA BINATIONALE GÈRE LES ÉTRANGERS.Ô Cruelle Ironie ! Quelle funeste mascarade s’offre ...
22/10/2025

LA DICHOTOMIE DOULOUREUSE : QUAND LA BINATIONALE GÈRE LES ÉTRANGERS.

Ô Cruelle Ironie ! Quelle funeste mascarade s’offre à nos yeux meurtris, à l’heure où la République Centrafricaine, écartelée par les affres de l'instabilité, remet son destin diplomatique entre les mains d’une binationale dont l’allégeance, par nature double, ne saurait être pleine et entière !

Mme Sylvie Baïpo-Temon, titulaire d’une double nationalité, française et centrafricaine, se trouve paradoxalement à la tête du ministère des Affaires Étrangères et des Centrafricains de l’Étranger. Ce fait, en soi, confine au scandale moral lorsque la loi sur la nationalité, principe cardinal de la souveraineté, semble n’opérer qu’à géométrie variable.

Comment tolérer que celle qui a juré fidélité à deux patries, et dont l'attachement à l'une est financièrement documenté par des démêlés fiscaux dans le pays occidental, puisse prétendre incarner la voix et défendre les intérêts suprêmes de Bangui avec la flamme et l'intransigeance qu'exige ce poste névralgique ? C'est une insulte flagrante à ces milliers de Centrafricains de l'extérieur dont on attend une loyauté sans faille, et dont le statut juridique est, lui, examiné à la loupe de la suspicion.

Cette nomination, qui sent l'arrangement et le favoritisme, n’est qu’un cruel miroir tendu à l'iniquité qui ronge les fondations de l’État. Tandis que l’on exige des communs la pureté de la filiation nationale, l’élite s’affranchit de cette contrainte, incarnant la dichotomie douloureuse entre les principes et les pratiques.

Mme la Ministre, votre position, à ce moment crucial où la diplomatie doit être un rempart inébranlable contre les ingérences et un étendard de la fierté centrafricaine, n'est qu'un symbole de la dérive, un affront à la souveraineté et à l'égalité. L'histoire jugera sévèrement ceux qui, par calcul ou par légèreté, ont accepté ce compromis qui affaiblit la Nation. Il est temps que cette hypocrisie dévastatrice cesse !

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LA COURTE MÉMOIRE DU PRINCE ET LA TRAHISON DU SERMENT RÉPUBLICAIN.Il est des épisodes que l'histoire, incorruptible, ref...
21/10/2025

LA COURTE MÉMOIRE DU PRINCE ET LA TRAHISON DU SERMENT RÉPUBLICAIN.

Il est des épisodes que l'histoire, incorruptible, refuse de laisser réécrire. Février 2016. Le second tour de l'élection présidentielle centrafricaine voyait alors un candidat, Faustin-Archange Touadéra, s'incliner devant la légitimité pour solliciter l'appui crucial des forces vives de la nation. Point de "centrafricano-tchadien" ou d'étranger à désigner à l'époque, mais un homme en quête d'onction, se présentant au seuil du MLPC.

La déférence qu'il manifesta alors, saluant à deux mains Martin Ziguélé, n'était pas un simple geste protocolaire ; c'était l'aveu sans équivoque de celui qui, dépourvu de la clé des urnes, venait se placer sous l'égide de la force historique et de l'ancrage populaire d'un parti dont le patriotisme n'a jamais souffert la moindre contestation.

Aujourd'hui, l'homme porté au faîte par cet élan républicain se révèle un piètre disciple de la discorde. Le geste d'union, le serment tacite de reconnaissance envers ceux qui ont cimenté son ascension, sont payés en monnaie de singe. L'ingratitude est devenue la seule raison d'État de l'apprenti-sorcier, obsédé par la perpétuation de son pouvoir.

Les anciens bienfaiteurs, les piliers de cette coalition de fortune, sont désormais désignés à la vindicte, pourchassés par une justice instrumentalisée, transformés en parias politiques. M. Touadéra, par ce reniement, ne souille pas uniquement son propre honneur ; il trahit la confiance du peuple et piétine la mémoire de ce moment décisif où son destin s'est joué dans l'ombre tutélaire du MLPC.

Or, la dignité ne réside pas dans l'insulte ou l'entreprise de division, mais dans la fidélité à la parole donnée. Qu'il médite sur cette vérité immuable : toute chose a un temps, et à toute chose, il y a une fin. Le temps de la reconnaissance est passé ; celui de la reddition des comptes, inexorable, s'approche.

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CENTRAFRIQUE : LE CRÉPUSCULE D’UNE RÉPUBLIQUE, L’AUBE DE LA SERVITUDE.La République Centrafricaine agonise sous le joug ...
21/10/2025

CENTRAFRIQUE : LE CRÉPUSCULE D’UNE RÉPUBLIQUE, L’AUBE DE LA SERVITUDE.

La République Centrafricaine agonise sous le joug d'un pouvoir dévoyé. Dix années de règne du Président Touadera n'ont engendré qu'une descente aux enfers, où la res publica est désormais un concept moribond, supplanté par l'abjecte trinité du népotisme, du clientélisme et du clanisme. Ce mode de gestion, érigé en système, non seulement bafoue toute éthique républicaine, mais se déploie dans une indifférence cynique face à la précarité endémique et aux maltraitances perpétrées par les groupes armés, souvent dans une connivence tacite avec les instances dirigeantes.

Le scandale atteint des sommets d'ignominie avec l'omniprésence des milices Wagner. Ces mercenaires, véritables avatars de la barbarie, ont transformé l'arrière-pays en un théâtre d'horreurs. La terreur qu'ils sèment, les exactions qu'ils commettent – viols, pillages, exécutions sommaires – ne sont plus des rumeurs, mais des faits avérés, perpétrés au vu et au su, voire avec la bénédiction coupable d'un Chef d'État dont l'unique boussole semble être la préservation obsessionnelle de son pouvoir. Le prix de cette survie politique est le pillage éhonté des ressources minières de la nation, sacrifiées sur l'autel d'une vassalité honteuse.

Le peuple Centrafricain, otage de cette forfaiture, est-il donc prêt à entériner un troisième mandat ? La question est rhétorique. Le bilan d'une décennie est un tissu de promesses trahies et d'une situation sécuritaire et sociale non pas stagnante, mais catastrophiquement régressive. L'Opposition, muselée et réduite à l'état de mausolée politique, ne peut plus faire entendre sa voix, tandis que la liberté d'expression n'est qu'un vain mot dans cette atmosphère d'oppression. Les manœuvres récentes, visant à écarter méthodiquement les "poids lourds" de l'opposition en vue des scrutins de décembre 2025, ne sont que les prémices d'une confiscation du pouvoir déjà actée dans les faits.

Face à cette tyrannie insidieuse, l'heure n'est plus aux lamentations. L'Histoire jugera Touadera et ses complices avec la sévérité due aux traîtres. Mais surtout, elle rappellera cette vérité immuable : l'esclave qui refuse d'assurer sa propre révolte ne mérite pas que l'on s'apitoie sur son sort. Seul un sursaut patriotique et populaire, violent et résolu, pourra démanteler cette machine à asservir.

La dignité de la République Centrafricaine est à ce prix!

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Centrafrique : Le statut de l'ancienne Présidente Catherine Samba-Panza à l'épreuve de la nouvelle Constitution et du Co...
21/10/2025

Centrafrique : Le statut de l'ancienne Présidente Catherine Samba-Panza à l'épreuve de la nouvelle Constitution et du Code de la Nationalité de 1961.

BANGUI, République Centrafricaine – La question du statut de Madame Catherine Samba-Panza, ancienne Présidente de la Transition, et le maintien de ses droits d'ancienne dirigeante, notamment au regard de sa potentielle double nationalité et de ses origines mixtes, sont au cœur des débats juridiques et politiques en République Centrafricaine (RCA), suite à la promulgation de la nouvelle Constitution.

La problématique est soulevée par l'application rigoureuse du Code de la Nationalité de 1961 et des dispositions de la nouvelle Constitution centrafricaine, en particulier celles relatives à la nationalité.

LA DOUBLE NATIONALITÉ ET LA LOI CENTRAFRICAINE.

L'article 10 de la nouvelle Constitution, promulguée en août 2023, stipule que : « La nationalité centrafricaine est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre, sauf les cas d'exception déterminés par la loi. »

Cette disposition constitutionnelle réaffirme et renforce le principe de l'unicité de la nationalité, déjà présent, bien que toléré dans la pratique, dans le Code de la Nationalité de 1961. L'Article 47 du Code de 1961 prévoit d'ailleurs que le Centrafricain possédant de plein droit une double nationalité par l'effet d'une loi étrangère « peut être autorisé par décret à perdre la qualité de Centrafricain. »

Plus crucial encore pour la vie politique, l'article 67 de la nouvelle Constitution exige que tout candidat à l'élection présidentielle soit « Centrafricain d'origine et n'ayant que la seule nationalité centrafricaine ». De même, l'article 183 limite les candidatures aux élections législatives, régionales et municipales, ainsi que l'accès aux hautes fonctions civiles et militaires, aux « Centrafricains d'origine ».

IMPACT SUR LES DROITS DE L’ANCIENNE DIRIGEANTE.

Bien que Madame Samba-Panza ait exercé la haute fonction de Cheffe d'État de Transition, son statut d'ancienne dirigeante, ainsi que les droits et avantages qui l'accompagnent (pension, sécurité, etc.), pourraient être soumis à l'interprétation de ces textes, notamment si une procédure venait à établir qu'elle détient une double nationalité non couverte par une éventuelle exception légale.

• Droits d'Ancienne Dirigeante : Les droits et devoirs des anciens chefs d'État sont généralement définis par une loi ou un règlement spécifique, non nécessairement liés à la question de la double nationalité après la fin de leur mandat. Cependant, la rigueur actuelle sur l'exclusivité de la nationalité crée un environnement juridique incertain pour toute personnalité publique binationale.

• Les Origines Mixtes : Les origines mixtes ne remettent pas en cause la nationalité centrafricaine d'origine, à condition que la filiation avec un parent centrafricain soit établie. C'est l'acquisition ou la possession volontaire d'une autre nationalité qui pose problème au regard du principe d'exclusivité.

PERSPECTIVES JURIDIQUES ET POLITIQUES.

La question de la double nationalité est devenue une arme politique et juridique, excluant de facto de nombreux Centrafricains de la diaspora, y compris des figures politiques de premier plan.

Pour l'ancienne Présidente Catherine Samba-Panza, la jouissance pleine et entière de son statut dépendra de :
1. L'absence formelle de double nationalité, ou sa renonciation si celle-ci n'est pas d'origine.
2. L'existence et l'interprétation des « cas d'exception déterminés par la loi » mentionnés à l'Article 10 de la nouvelle Constitution, qui n'ont pas encore été clairement définis par une loi d'application.
3. L'éventuelle existence d'un statut particulier pour les anciens chefs d'État qui protégerait leurs droits acquis, indépendamment du statut de nationalité après le mandat.

En l'absence de jurisprudence claire sous la nouvelle Constitution concernant les anciens dirigeants, le débat reste ouvert. L'application stricte des lois en vigueur pourrait créer une situation inédite, obligeant l'ancienne Cheffe d'État à clarifier publiquement son statut de nationalité pour lever toute ambiguïté sur la continuité de ses droits.

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