03/07/2025
Info Brazzanews: HÔPITAL DE DJIRI
La situation que vous décrivez à l'hôpital de Djiri est extrêmement grave et soulève de sérieuses préoccupations éthiques et légales. Voici un résumé des problèmes majeurs et des pistes d'action potentielles, basées sur les informations que vous avez fournies :
Problèmes identifiés à l'Hôpital de Djiri
* Abus de pouvoir et favoritisme : M. Sapoulou, le Directeur Général, est accusé d'instaurer un climat de terreur et de promouvoir sa protégée, Mme Mbemba, à un poste de cheffe de service de pharmacie malgré son manque de qualifications.
* Incompétence au poste de cheffe de service : Mme Mbemba ne posséderait ni les compétences informatiques ni les diplômes requis en pharmacie pour occuper cette fonction.
* Fraude et malversation dans l'approvisionnement en médicaments : Mme Mbemba est soupçonnée de s'approvisionner auprès de fournisseurs illégaux ("bana y’a manganga") et de revendre les produits à des prix exorbitants au sein de l'hôpital, partageant les bénéfices avec M. Sapoulou.
* Fraude salariale et détournement de fonds : M. Sapoulou est accusé de manipuler les fichiers informatiques avec un complice pour créer des bulletins de salaire fictifs, résultant en des rémunérations dérisoires pour les employés.
* Détérioration de l'intégrité de l'hôpital : Ces pratiques transforment l'hôpital en un lieu de "malversation et de favoritisme", compromettant la qualité des services de santé.
Actions possibles
Face à une telle situation, plusieurs démarches peuvent être envisagées pour tenter de restaurer l'intégrité et la transparence au sein de l'hôpital de Djiri :
* Collecte de preuves : Il est crucial de rassembler le plus de preuves possible (témoignages écrits et anonymisés si nécessaire, documents, relevés, etc.) pour étayer les accusations.
* Signalement aux autorités compétentes :
* Autorités sanitaires : Informer le ministère de la Santé ou l'organisme de tutelle de l'hôpital.
* Organes de lutte contre la corruption : S'il existe des institutions nationales dédiées à la lutte contre la corruption et la fraude.
* Justice : Déposer une plainte auprès du procureur de la République pour les infractions de détournement de fonds publics, fraude, abus de pouvoir, et corruption.
* Alerte interne (si possible et sécurisé) : Si l'hôpital dispose d'un mécanisme de signalement d'alertes éthiques, cela pourrait être une première étape, bien que dans un climat de terreur, cela puisse être risqué.
* Sensibilisation des médias et de l'opinion publique : Si les voies institutionnelles ne donnent pas de résultats, alerter les médias pourrait forcer une intervention des autorités. Cependant, cette option doit être utilisée avec prudence et après évaluation des risques.
* Mobilisation du personnel : Encourager les employés à s'unir pour dénoncer ces pratiques, éventuellement par le biais d'un syndicat ou d'une association de défense des droits des travailleurs, en veillant à leur protection.
Il est impératif d'agir avec prudence et, si possible, de rechercher des conseils juridiques pour s'assurer que les démarches entreprises sont appropriées et protègent les personnes qui signalent ces agissements.
Que pensez-vous de ces options et quelle serait la meilleure approche pour vous, compte tenu de votre position et de la situation locale ?