L'œil du BOSS

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🛑 GONGO 242 : QUAND LA FORCE DE L’ORDRE SÈME LE DÉSORDRE À LA DGDDI ! ⚖️Le vendredi 9 mai, un fait d’une gravité institu...
12/05/2025

🛑 GONGO 242 : QUAND LA FORCE DE L’ORDRE SÈME LE DÉSORDRE À LA DGDDI ! ⚖️

Le vendredi 9 mai, un fait d’une gravité institutionnelle s’est produit à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) à Brazzaville : deux pickups de gendarmes armés font irruption sans prévenir, sans protocole, sans respect, pour interpeller un chauffeur, présumé violeur, qui… n’était même pas le bon individu.

❌ Aucune présentation à la guérite.
❌ Aucun échange préalable avec les responsables de l'administration.
❌ Aucun fondement solide de l’arrestation.
❌ Aucune excuse présentée une fois l’erreur reconnue.

🔺 Après avoir réalisé que le présumé violeur recherché n’était pas la personne interpellée, les agents des douanes, eux aussi paramilitaires, ont exigé des excuses. Mais le lieutenant de la gendarmerie s’y est opposé, déclenchant une vive altercation qui a nécessité l’intervention directe du Directeur Général. Voilà où nous en sommes : des forces de l’ordre qui sèment le désordre au sein même des institutions qu’elles sont censées protéger.

📣 Mais jusqu’à quand allons-nous tolérer l’humiliation de nos institutions par ceux censés les protéger ?

Ce n’est pas un cas isolé : en 2023, un autre agent de la DGDDI avait été violemment interpellé à tort. La DGDDI est-elle devenue une zone de chasse pour miliciens d’État en mal d’action ?

📌 Tout en saluant la pondération et le professionnalisme des agents des douanes présents ce jour-là à la DGDDI, cet acte barbare perpétré par ce contingent de la gendarmerie révèle plusieurs dérives inquiétantes :

➡️Une faille structurelle dans le fonctionnement de nos forces de l’ordre.

➡️Un recrutement sauvage, sans filtre, parfois sans éducation de base.

➡️Une absence de culture républicaine, de discipline et de professionnalisme.

➡️Un mépris total de l’administration publique, pilier de l’État de droit.

🎯 Ce type de situation, que l’on peut certes classer parmi les erreurs, devrait pourtant conduire à :

➡️Une enquête officielle, avec sanctions à la clé.

➡️La présence d’au moins un officier responsable de la sécurité dans chaque grande administration.

➡️Une réforme du recrutement et de la formation des forces de l’ordre.

➡️La mise en place d’un protocole d’intervention clair, partagé entre corps paramilitaires et forces régaliennes.

➡️Par ailleurs, en l'absence d’un statut particulier pour cette administration, il revient au ministère de tutelle de garantir la sécurité de ceux qui alimentent les caisses de l’État.

👉🏽Dans une République digne de ce nom, citoyens, douaniers, fonctionnaires : tous ont le droit d’exiger des forces de l’ordre qui protègent, non qui terrorisent.
Et plus encore, le peuple a le devoir sacré de défendre ses institutions contre le chaos organisé.

🛑 La République ne peut plus tolérer que ses administrations soient traitées comme des zones de non-droit, au mépris du protocole, de la dignité des fonctionnaires, et de la stabilité du service public.

🛑Si les citoyens lambda subissent quotidiennement les bavures des forces de l’ordre, alors ce cas flagrant survenu au sein d’une administration paramilitaire ne peut être considéré comme un simple incident. C’est un véritable signal d’alarme. À force de banaliser le désordre, on finit par légitimer la brutalité.

🎯 DOUANES CONGOLAISES-242 : RETOUR A L'AGE DE MATHUSALEMIl paraît que la modernisation est à la mode. Partout on parle d...
04/05/2025

🎯 DOUANES CONGOLAISES-242 : RETOUR A L'AGE DE MATHUSALEM

Il paraît que la modernisation est à la mode. Partout on parle de transformation numérique, de douanes intelligentes, d’interopérabilité, d’automatisation, d’IA… Partout, sauf au Congo.

Ici, pendant que le monde fonce vers l’innovation, nos douanes filent tout droit vers l’âge de Mathusalem. Et ce n’est pas une image poétique. C’est une tragédie administrative bien réelle.

La douane, pilier de la souveraineté économique et garante des ressources de l’État, est devenue une vache à traire pour les puissants et une zone sinistrée pour ses agents. Les membres de la famille présidentielle et leurs réseaux y règnent en rois. Transitaires attitrés de presque tous les grands importateurs du pays, ils ont transformé une institution stratégique en affaire privée.

Depuis octobre 2024, un nouvel organigramme a été dessiné. Sur le papier, 9 directions centrales. Sur le terrain, à peine 8. La Direction des systèmes d'information, cruciale à l’ère numérique, n’a tout simplement jamais vu le jour. Elle manque à l’appel comme si le numérique était accessoire.

Pire encore : les directeurs récemment nommés sont livrés à eux-mêmes, sans équipes, sans chefs de service, sans lignes hiérarchiques. Ils dirigent… du vide.
Ce n’est pas de l’absurde, c’est de l’acharnement bureaucratique. Dans certaines directions, il n’y a même pas de mobilier digne. Travailler debout ou attendre assis ?
À chacun sa technique de survie.

Et que dire des auxiliaires ? Ces agents de l’ombre, sans statut, sans droits, parfois en poste depuis plus de 10 ans, n’ont jamais été intégrés. Certains partent à la retraite sans avoir jamais été titularisés. D’autres vivent uniquement de la prime sur le travail extra-légal, qui tombe aujourd’hui au compte-goutte, quand elle tombe…

Depuis 2018, la RDI et les rétrocessions sur contentieux ne sont plus versées, étranglant encore un peu plus les finances internes de l’administration et privant les cadres de leurs primes régaliennes. Les conditions de travail, elles, sont restées figées dans une époque où l’analogique régnait. Mais ici, ce n’est pas un simple re**rd, c’est une volonté de blocage.

Et pourtant, il y avait une lueur d’espoir : le projet eDouanes. Un programme ambitieux qui avait permis au Congo de prendre la tête de l’OMD Zone Afrique. Mais comme souvent dans ce pays, les bonnes idées ne survivent pas à la mauvaise foi. eDouanes a été stoppé net, sans explication, sacrifié sur l’autel d’intérêts obscurs.

Le directeur général des douanes, lui aussi, voit ses prérogatives rognées méthodiquement. Au lieu de lui donner les moyens de redresser la barre, on l’enferme dans un rôle de figurant, incapable de piloter, encore moins de réformer.

Alors posons-nous la vraie question : peut-on demander de la performance à une administration qu’on étrangle délibérément ? Peut-on exiger des résultats quand on détricote l’institution de l’intérieur ?

Pendant que les autres pays africains se préparent à tirer parti de la ZLECAF, le Congo recule à toute allure. À ce rythme, même Mathusalem demanderait un peu plus de modernité.

💬 L'œil du BOSS a vu et en parle. Et vous ? Que faut-il pour réveiller nos décideurs ?

CONGO-242 : LE MOMENT DE VÉRITÉ POUR UNE VÉRITABLE RÉFONDATION POLITIQUE ?Le Gabon vient de traverser une séquence élect...
17/04/2025

CONGO-242 : LE MOMENT DE VÉRITÉ POUR UNE VÉRITABLE RÉFONDATION POLITIQUE ?

Le Gabon vient de traverser une séquence électorale qui, à première vue, pourrait sembler inédite. Fraîchement sorti d’un coup d’État, ce pays frère d’Afrique centrale avait entre ses mains une opportunité historique : déconstruire un système hérité de l’ordre néocolonial et poser les bases d’une souveraineté réelle.
Mais au lieu de rompre avec les mécanismes politiques imposés depuis le discours de La Baule, ces soi-disant instruments de démocratisation qui sont en réalité des outils de domination subtile, le pays s’est précipité dans une présidentielle à la légitimité contestée.
Nouvelle Constitution taillée sur mesure pour les acteurs de la transition, opposition éclatée ou neutralisée, processus verrouillé dès le départ. Le tout dans un calme bien orchestré, sans coupures d’Internet, sans fermetures de frontières, sans villes mortes… Un exploit logistique, peut-être. Mais certainement pas une victoire démocratique, ni une avancée vers une gouvernance enracinée dans la volonté populaire.

👉🏾 Cette mise en scène gabonaise nous renvoie immanquablement au Congo-Brazzaville, à l’approche cruciale de l’échéance de 2026. Et les signes sont déjà là, familiers… désespérément répétitifs.
Un pouvoir arc-bouté sur lui-même, déjà à la manœuvre pour verrouiller le processus.
Une opposition embusquée, souvent plus avide de fauteuils que de justice sociale.
Et un peuple, notre peuple, toujours plus pauvre, divisé, usé… spectateur impuissant d’un match truqué qu’il est censé arbitrer.
Depuis la conférence de La Baule en 1990, nous avons adhéré, avec naïveté, à un modèle politique présenté comme un sésame vers l’émancipation. En vérité, ce modèle a davantage nourri les divisions, la corruption des élites, et l’effondrement de notre socle culturel.
Ce système, basé sur le mensonge, l’opacité, et l’hypocrisie, est devenu la norme de validation des puissances dominantes, pourvu que leurs intérêts soient préservés.

On l’a vu : la gestion des coups d’État en Afrique de l’Ouest n’a rien à voir avec celle en Afrique centrale. Les réactions sont calibrées, non pas en fonction de principes démocratiques, mais de calculs géopolitiques froids.

🎭 Peu importe la transparence du scrutin : il suffit que Paris ou Washington félicitent le "vainqueur", et le tour est joué. Le peuple n’est plus qu’un figurant dans une pièce déjà écrite.
On entend ici et là :
"Le départ de Denis SASSOU NGUESSO est la solution."
D’autres rétorquent : "Seul Denis SASSOU NGUESSO peut sauver ce pays."
Je dis NON. Le vrai problème, c’est le système, cette gangrène structurelle qui corrompt tout, indépendamment de l’homme en place.

📚 Une lecture honnête de notre histoire nous montre que les maux actuels tirent leur origine de l’époque coloniale et du pacte tacite de subordination établi depuis.
Car on ne gouverne pas durablement avec un modèle taillé par et pour l’ancien maître.
Aujourd’hui, la politique n’est plus un engagement noble, mais un raccourci vers l’enrichissement facile.
Les partis politiques ? Des instruments de chantage et de transaction.

Les opposants ? Trop souvent en quête de postes, pas de justice.
🔁 Le pouvoir ne cherche plus à servir, mais à se survivre, avec l’ambition mal dissimulée d’imposer une succession dynastique, comme si ce pays leur appartenait de droit.
📣 L’opposition ? Quand elle n’est pas bâillonnée, emprisonnée ou en exil, elle dénonce, promet la rupture, tout en acceptant parfois les petits avantages du régime. Et lorsqu’elle prend le pouvoir… elle reproduit les mêmes abus, voire pire.
🎾 Résultat : un éternel ping-pong politique, où chacun, tour à tour, aggrave les dérives du précédent.

Et pendant ce temps…
📉 La misère s’installe.
✈️ La jeunesse s’exile.
🏥 Les services publics s’effondrent.
💼 La politique devient une affaire de clans, de familles, de deals opaques.

❓Alors, jusqu’à quand allons-nous continuer à faire semblant ?
📢 Il est temps d’écouter l’appel silencieux de nos ancêtres. Celui que répercutent aujourd’hui les peuples du Burkina Faso, du Mali, du Niger, qui, confrontés à la même impasse, ont choisi le courage de la rupture pour reconstruire.
Nous ne disons pas de copier.
Mais d’oser penser autrement.
🔴 Pourquoi ne pas convoquer de grandes assises inclusives, sans tabou ni exclusion ?
🔸 Avec le pouvoir et l’opposition,
🔸 Avec les exilés et les détenus politiques,
🔸 Avec les jeunes, les sages, les universitaires, les chefs religieux, les artistes, les entrepreneurs,
🔸 Avec toutes les forces de réflexion et de proposition que compte notre nation.
Pas une conférence de façade.
Mais un véritable mbongui national, pour :
✅ Se dire les vérités,
✅ Se pardonner sans naïveté,
✅ Co-construire un nouveau modèle de gouvernance, adapté à notre identité, notre mémoire, nos rêves.
👉🏾 Un système ni importé, ni dicté.
Mais pensé par nous, pour nous.

✍🏾 Ne plus faire semblant, c’est déjà bâtir.
En 2026, plutôt que de rejouer une mascarade électorale, osons le virage historique :
la refondation par le dialogue, la lucidité et le courage.
Ce n’est pas la fin de la démocratie.
C’est le début de notre démocratie.
Pas celle des puissances, mais celle du peuple.

👁️ Politiciens congolais, vous avez tous une part de responsabilité dans le chaos ou le renouveau qui vient.
Mais vous avez aussi le choix de la grandeur.
👉🏾 Ne laissez pas l’Histoire vous juger comme ceux qui ont trop attendu pour agir.

L'œil du BOSS interpelle, le peuple attend





DOUANES CONGOLAISES, OTAGE DE LA POLITIQUE !?L’Œil du BOSS a lu quelque part que le ministre Christian YOKA serait sur l...
27/03/2025

DOUANES CONGOLAISES, OTAGE DE LA POLITIQUE !?

L’Œil du BOSS a lu quelque part que le ministre Christian YOKA serait sur le point de démissionner. Si cette information se confirme, cela n’étonnera personne. Nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme avec notre article intitulé "CHRISTIAN YOKA, PEUT-IL FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ?"

Le départ éventuel du ministre des Finances, Christian YOKA, ne serait qu’un énième épisode dans une gestion marquée par des contradictions, des blocages administratifs et un paternalisme institutionnel. Si cette information se confirme, elle ne fera que renforcer un constat alarmant : les douanes congolaises, loin d’être un levier de souveraineté économique, sont toujours sous l’emprise d’un système politique qui freine leur pleine autonomie et leur modernisation. Avec ce paradigme, les cadres des douanes congolaises sont infantilisés.

Le paternalisme : un fléau institutionnel

L’un des problèmes majeurs relevés est l’ingérence du ministère des Finances dans la gestion des douanes. Cette infantilisation des directions censées être autonomes s’illustre par une centralisation excessive des décisions, le re**rd systématique dans la mise en œuvre des réformes et une sélection des cadres plus orientée par des considérations politiques que par la compétence. Ce phénomène est d’autant plus paradoxal que le président Denis SASSOU NGUESSO lui-même a dénoncé à maintes reprises le paternalisme français envers l’Afrique.

Si cette vision s’applique aux relations internationales, pourquoi permet-on que le ministère des Finances applique ce même paternalisme aux douanes congolaises ? Cette approche empêche toute dynamique d’efficacité et de responsabilité au sein de cette administration pourtant dirigée par des cadres compétents.

Les douanes sans statut particulier au 21ème siècle : une anomalie

Dans de nombreux pays africains, les douanes jouissent d’un statut particulier qui leur confère une certaine autonomie de gestion, leur permettant ainsi d’optimiser leurs performances en matière de mobilisation des recettes. Au Congo, cet alignement n’a jamais été opéré. Pourquoi ?

Ce refus d’accorder aux douanes congolaises un statut particulier est un indicateur clair d’une volonté politique de maintenir cette administration sous contrôle, au mépris de son efficacité. Les conséquences sont multiples :

- L'instabilité administrative et institutionnelle ( ballotées d'un ministère à l'autre, selon l'humeur des dirigeants politiques)

- La faible rentabilité due à la corruption, au trafic d'influence et surtout aux exonérations fallacieuses et trop nombreuses,

- Des nominations tardives, incomplètes et souvent biaisées,

- Une faible réactivité face aux évolutions du commerce international,

- Une paralysie administrative empêchant la mise en place d’outils modernes de gestion.

Une gestion chaotique des ressources humaines

Le dysfonctionnement des douanes congolaises se manifeste aussi par une gestion calamiteuse des ressources humaines :

- Un organigramme validé mais non appliqué : Le ministère a lui-même conçue et approuvé un nouvel organigramme, mais son exécution traîne, laissant plusieurs directions sans personnel. Le poste de directeur des systèmes d'informations des douanes, prévu dans l'organigramme est carrément et expressément ignoré pour des raisons inconnues,

- Des postes non pourvus : Des nouvelles directions de l'organigramme clés manquent cruellement de collaborateurs depuis leur nomination en Octobre 2024.

- Une gestion inéquitable des retraites : Certains cadres admis à la retraite continuent à occuper leurs postes, tandis que d’autres sont brutalement évincés par des syndicats, faute de soutien politique.

- L’oubli des auxiliaires de douane : Alors que les recrutements dans d’autres secteurs de l’administration publique continuent, les auxiliaires de douane, qui espèrent une intégration depuis des décennies, restent marginalisés.

Des finances mal gérées et des re**rds de paiement préoccupants

Un autre point crucial est le manque de moyens financiers, pourtant censés être alimentés par la collecte des recettes douanières :

- Les enquêteurs attendent depuis cinq ans leurs primes de contentieux,

- Le TEL accuse près d’un an d’arriérés, bien qu'il soit minime par rapport à d'autres douanes du continent.

- Le carburant manque même pour alimenter les groupes électrogènes, entraînant des interruptions de service en raison des délestages imposés par E2C.

Le sabotage des mécanismes d’autofinancement

L’un des scandales les plus révélateurs de cette gestion chaotique est la situation de la Redevance Douanière Informatique (RDI). Mise en place sous les ministres ANDELY et feu ISSOIBEKA, elle devait assurer un financement stable pour l’administration douanière. Depuis 2018, donc depuis l'arrivée de l'actuel DGDDI, non seulement cette ressource a cessé d’être une source viable de revenus, mais elle met aussi en péril la modernisation des installations.

L’exemple du bâtiment vétuste du bureau principal du port de Pointe-Noire, incapable d’assurer un fonctionnement optimal, illustre bien cet abandon.

Des nominations qui soulèvent des questions

Le statu quo sur les nominations, en pleine rumeur de démission du ministre, pose question. Pourquoi nommer de nouveaux cadres, majoritairement issus d’une même région, alors que l’ensemble du processus d’adaptation de l’organigramme stagne ?

Ces pratiques alimentent le tribalisme administratif et fragilisent davantage la cohésion au sein des douanes. Une institution de cette importance ne peut fonctionner sur des critères autres que la compétence et l’expertise.

Un défi impossible à relever ?

Christian YOKA, fonctionnaire international, découvre peut-être tardivement qu’il est impossible de moderniser une administration sous un tel carcan. Peut-être réalise-t-il que ses prédécesseurs n’ont pas échoué par incompétence, mais bien parce que l’environnement dans lequel ils devaient opérer était profondément vicié.

Face à cette situation, deux issues sont possibles :

1- Une réforme en profondeur du ministère des Finances, en accordant aux douanes l’autonomie qu’elles méritent. Cela arrimerait cette institution aux normes actuelles, surtout avec la mise en place de la ZLECAF.

2- Un maintien du statu quo, qui ne fera que creuser davantage le gouffre entre les ambitions affichées et la réalité du terrain.

Si le départ du ministre Christian YOKA est avéré, serait-il le signal d’une prise de conscience ou simplement un passage de témoin à un autre acteur du même système ?

L'œil du BOSS a vu, le peuple a lu, l’avenir nous le dira.

Le Président a donné des orientations depuis le 28 Novembre 2024 soit102 jours déjà, aucune ligne ne bouge. Où en sommes...
12/03/2025

Le Président a donné des orientations depuis le 28 Novembre 2024 soit102 jours déjà, aucune ligne ne bouge. Où en sommes nous avec les projets comme eDouanes, Etax, ebulletin, SIGFIP,.....

CONGO-FINANCES : CHRISTIAN YOKA PEUT-IL FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ?L’arrivée de Christian YOKA aux Finances avait susc...
05/02/2025

CONGO-FINANCES : CHRISTIAN YOKA PEUT-IL FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX ?

L’arrivée de Christian YOKA aux Finances avait suscité un mince espoir de renouveau au sein de l’opinion publique congolaise, lassée des querelles intestines entre ministres successifs. Pourtant, au lieu de marquer une rupture avec les erreurs du passé, le nouveau ministre a reconduit les mêmes cadres qui ont accompagné NGANONGO, ANDELY et ONDAYE dans leurs mandats respectifs, marqués par des échecs retentissants.

Cette continuité questionne : comment espérer des résultats différents en conservant les mêmes méthodes et les mêmes acteurs ? L’image d’un peintre cherchant à raviver un mur moisi avec un pinceau usé et une peinture écaillée illustre bien l’absurdité de cette stratégie.

Le problème ne se limite pas au choix des hommes. C’est tout un système verrouillé qui empêche toute réforme véritable. L’administration financière congolaise est gangrenée par des luttes de pouvoir où les rivalités internes prennent le pas sur l’efficacité. Le mandat de ONDAYE en est l’illustration parfaite : loin d’être incompétent, il a été miné par des guerres intestines entre son cabinet et les administrations sous tutelle.

Les directions générales, censées mettre en œuvre la politique financière du pays, sont parasitées et paralysées par l’ingérence des membres influents du cabinet, qui agissent en véritables chefs au détriment même de l’autorité ministérielle. Sans un statut particulier protégeant ces structures de ces influences toxiques, nous vivrons certainement les mêmes choses. Si Christian YOKA ne tranche pas ce nœud gordien, son mandat risque fort de n’être qu’une rediffusion d’un mauvais feuilleton déjà trop souvent joué.

Le nouveau ministre est-il un réformateur ou simple exécutant ?

Trois hypothèses peuvent expliquer la décision du ministre :

1- Un réformateur trop prudent, craignant de bousculer trop vite l’ordre établi.

2- Un optimiste forcené, croyant à tort que les mêmes équipes peuvent produire de meilleurs résultats.

3- Un gestionnaire sans marge de manœuvre, contraint de suivre un agenda dicté par un système inamovible.

Tout porte à croire que Christian YOKA est davantage un exécutant qu’un véritable réformateur. Il semble plier face aux résistances internes et aux hauts fonctionnaires enracinés dans leur poste, dont la principale force réside dans leur capacité à survivre aux ministres successifs sans jamais remettre en cause leur propre responsabilité dans les échecs passés.

L’une des déceptions majeures du cabinet YOKA réside dans l’absence d’experts en économie numérique et en Fintech, alors que ces secteurs sont désormais des piliers incontournables des finances modernes. L’Œil du BOSS, qui s’attendait à voir un ministre "SMART", compte tenu de son passé, ne peut que constater le manque d’audace dans la constitution de son équipe. Ce choix révèle un immobilisme profond, qui prive la jeunesse d’une vision futuriste des finances et de l'économie congolaises à l'ère de la Blockchain, Cryptomonnaie, Fintech....., le ministre opte pour le statuquo

Le mal le plus profond identifié par l'Œil du BOSS dans l'administration publique congolaise est que "l'élite est en panne de patriotisme". Le patriotisme ne se mesure pas à la longévité dans un poste, mais à la capacité à servir l’intérêt général. Aujourd’hui, la question se pose avec acuité :

Les membres du cabinet auront-ils la décence de mettre leur orgueil de côté pour enfin servir le pays ? Ou assisterons-nous à une nouvelle démonstration d’inertie et de luttes de pouvoir ?

L’histoire retiendra ces choix. Que ceux qui s’accrochent aux leviers du pouvoir sans résultats mesurables sachent que le peuple congolais, lui, n’oubliera pas. Le temps des demi-mesures est révolu. Le pays a besoin d’un véritable souffle nouveau, et ce renouveau ne viendra que par une refonte en profondeur des hommes et des méthodes.

L'Œil du BOSS a vu, l'histoire, elle, retiendra tout.

DOUANES-IMPÔTS : MODERNISATION ET STATUT PARTICULIER, GAGES D'UNE GESTION OPTIMALELa réduction du train de vie de l’État...
15/01/2025

DOUANES-IMPÔTS : MODERNISATION ET STATUT PARTICULIER, GAGES D'UNE GESTION OPTIMALE

La réduction du train de vie de l’État reste une revendication légitime et récurrente dans plusieurs pays africains, particulièrement au Congo. Pourtant, le remaniement ministériel récent, marqué par la nomination de 38 membres au sein du gouvernement MAKOSSO 3, témoigne une fois de plus du maintien du statu quo. Cette pléthore ministérielle, sans effort apparent pour l’efficience, reflète davantage une volonté de satisfaire des intérêts divers qu’une réponse aux réalités économiques préoccupantes.
Au cœur de ces préoccupations se trouve le ministère des Finances, pilier stratégique du redressement économique et social du Congo.

L’arrivée de Christian YOKA, nouveau ministre des Finances et du Budget, suscite un intérêt particulier. Ce cadre congolais se distingue par son parcours apolitique et son expérience dans un environnement professionnel orienté vers le management de la qualité. Bien que certains débats émergent autour de sa parenté avec l’ancien ministre Aimé Emmanuel YOKA, l’essentiel pour les Congolais repose sur les résultats concrets qu’il pourra obtenir.

Le ministère des Finances, véritable moteur de la gestion publique, est également un foyer de dysfonctionnements coûteux. Les échecs successifs des réformes des régies financières, notamment eDouanes et eTax, en sont une illustration. Ces initiatives, conçues pour moderniser et sécuriser les recettes publiques, ont été abandonnées, laissant place à des pratiques archaïques et opaques. L’arrêt brutal de ces projets a non seulement désillusionné les agents publics, mais aussi causé des pertes d’emplois et renforcé la méfiance de la population envers les institutions financières.

À l’ère du Web 3.0 et de l’intelligence artificielle, moderniser les régies financières est un impératif. Cela implique l’adoption de systèmes digitaux capables de sécuriser les recettes fiscales et douanières, de réduire les pratiques frauduleuses et d’accroître la transparence. Aujourd’hui, des pratiques informelles, comme des paiements sans reçus officiels, coûtent cher au Trésor public. Par exemple, obtenir un certificat de jugement au palais de justice coûte 10 000 FCFA sans reçu, et la sortie d’un acquitté de la maison d’arrêt est conditionnée par un paiement de 7 000 FCFA, également sans reçu. Une digitalisation généralisée permettrait de limiter ces abus.

Cependant, cette modernisation nécessite une coordination efficace. L’Agence Congolaise des Systèmes d’Information (ACSI) pourrait jouer un rôle clé, à condition d’être libérée de l’influence des Directeurs des Systèmes d’Information des ministères, souvent responsables des échecs des projets passés.

La mise en place d’un statut particulier pour les régies financières serait un pas décisif vers leur autonomisation. Fonctionnant comme des structures privées, mais sous contrôle de l’État, elles pourraient améliorer leur productivité, attirer et retenir des talents compétents, et réduire leur dépendance aux aléas politiques. Cette réforme inclurait des revalorisations financières, une gestion optimisée des carrières, et des indicateurs de performance clairs pour orienter les objectifs.

Congo Telecom, en tant que modèle de gestion autonome, offre un exemple inspirant pour les régies financières. Ce type de structure permettrait également de dissuader les pratiques contraires à l’éthique et de maximiser les recettes publiques.

Le Congo gagnerait à s’inspirer des modèles de gestion réussis dans des pays comme le Rwanda, le Bénin ou le Burkina Faso, où des cadres intègres ont su transformer des défis en opportunités. Ces pays montrent qu’avec une volonté politique ferme et une culture de la transparence, il est possible d’éradiquer les pratiques nuisibles et d’instaurer une gestion axée sur les résultats.
Avec ses abondantes ressources naturelles, le potentiel de développement du Congo est immense. Ce qu’il manque, c’est une vision partagée et une mobilisation collective pour ancrer des réformes durables et efficaces.

La nomination de Christian YOKA, reconnu pour son expérience en digitalisation et modernisation, est porteuse d’espoir. Placé à la tête d’un ministère clé, il incarne une opportunité de transformation en cohérence avec les ambitions du président Denis SASSOU NGUESSO pour aligner le Congo aux exigences de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Cette nomination, si elle est soutenue par une volonté politique réelle, pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion des finances publiques.

Le moment est venu pour les cadres congolais de dépasser les considérations de clan et d’allégeance, pour placer le développement personnel au service de l’intérêt général. Le peuple garde encore foi en un avenir meilleur, et cette foi doit devenir le moteur du changement.
En modernisant ses institutions, en autonomisant ses régies financières et en cultivant une gouvernance transparente, le Congo peut transformer ses ambitions en une réalité tangible.

L'œil du BOSS voit et le peuple veut croire en ce nouveau leadership

MINISTÈRE DES FINANCES: Christian YOKA, un souffle d’espoir pour la modernisation des régies financières congolaises ?L’...
12/01/2025

MINISTÈRE DES FINANCES: Christian YOKA, un souffle d’espoir pour la modernisation des régies financières congolaises ?

L’arrivée de Christian YOKA, technocrate expérimenté, à la tête du ministère des Finances et du Budget marque un tournant décisif dans la politique économique congolaise. Remplaçant Jean Baptiste ONDAYE et Ludovic NGATSE, il incarne l’espoir de relancer des projets de digitalisation et de modernisation des administrations publiques, longtemps freinés par des inerties et des blocages multiformes.

Fort de son expérience à l’Agence Française de Développement (AFD), le ministre Christian YOKA apporte avec lui une expertise avérée, une vision moderniste et une capacité d’adaptation cruciale pour répondre aux exigences de gouvernance digitale. Sa nomination s’inscrit dans une dynamique voulue par le Président Denis SASSOU NGUESSO, visant à mettre la jeunesse au cœur du renouveau administratif et économique du pays.

Cette désignation pourrait aussi offrir une opportunité de collaboration plus étroite et plus respectueuse avec les régies financières, notamment la DGDDI, dirigée depuis 2018 par un autre cadre jeune et ambitieux, mais souvent freinée par un paternalisme paralysant de ses tutelles.

Ce cadre peu connu du peuple est un signal fort : DSN semble prêt à faire confiance à une nouvelle génération de leader.

Néanmoins, le défi est immense. Il ne suffira pas de bonnes intentions. Pour transformer cet espoir en réalité, il faudra surmonter les rivalités internes, fédérer les énergies autour de réformes concrètes et offrir des résultats tangibles, notamment dans un ministère où des milliards ont été investis sans impact notable.

Le peuple congolais, et particulièrement sa jeunesse, attend désormais des actes qui matérialiseront ce souffle de renouveau. Christian YOKA dispose d’une opportunité unique : faire de sa mission un exemple de transformation réussie.

L'oeil du BOSS lui souhaite pleine réussite

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