13/08/2025
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SUD-KIVU: LES FARDC ET LES WAZALENDO REPRENNENT LE CONTRÔLE DE LA PLAINE RUZIZI APRÈS LE RETRAIT DU M23
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les résistants Wazalendo, ont repris le contrôle de plusieurs localités stratégiques dans la province du Sud-Kivu, notamment une large portion de la plaine de la Ruzizi, au-delà de la ville d’Uvira. Cette avancée intervient après le retrait des rebelles du M23, qui se redéploient vers d’autres axes dans la région.
Selon des sources locales et militaires, les FARDC et les Wazalendo ont mené des opérations coordonnées dans les territoires de Walungu, Katana et Kabare, où les rebelles du M23–AFC avaient renforcé leurs positions. Après de violents affrontements, les insurgés ont été contraints de battre en retraite, laissant derrière eux plusieurs villages désormais sous contrôle gouvernemental.
Sur l’axe sud, les forces loyalistes ont consolidé leur présence dans la plaine de la Ruzizi, une zone stratégique frontalière avec le Rwanda et le Burundi. Toutefois, certaines localités comme Nyangezi et Kamanyola restent encore sous influence rebelle, selon les dernières informations disponibles.
Malgré ces avancées, la situation demeure volatile. Le M23–AFC, soutenu selon Kinshasa par des éléments des Forces de défense du Rwanda (RDF), accuse les autorités congolaises de violer le cessez-le-feu signé à Doha. De leur côté, les FARDC dénoncent une escalade des attaques rebelles, notamment dans les zones civiles, et appellent la communauté internationale à prendre acte de l’agression en cours.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, a salué la reprise de ces localités tout en appelant à la vigilance, à la cohésion nationale et au soutien humanitaire pour les populations déplacées. Des ONG locales signalent une urgence humanitaire croissante, avec des milliers de familles contraintes de fuir les combats.
La reconquête de la plaine de la Ruzizi par les FARDC et les Wazalendo représente une victoire tactique importante, mais elle ne garantit pas encore la stabilité durable dans la région. Le conflit avec le M23 reste complexe et géopolitique, impliquant des acteurs régionaux et des enjeux transfrontaliers. La paix ne pourra être consolidée que par une volonté politique forte, un dialogue inclusif, et une mobilisation internationale cohérente.
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