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28/07/2025

EN TANT QUE MENTOR, PERSONNE QUI AIDE, TA PLUS BELLE RÉUSSITE, C’EST DE DEVENIR INUTILE APRES AVOIR AIDÉ, PARCE QUE L'AUTRE AURA RÉUSSI.
JE SUIS BÂTISSEUSE D'AUTONOMIE.
« Dans nos familles, dans nos entreprises, dans nos communautés, dans notre nation, posons-nous cette question : est-ce que j’aide pour être reconnu.e, ou est-ce que j’aide pour émanciper ? Est-ce que je construis des ponts ou des chaînes ?

Certaines personnes peuvent trouver gratifiant de devenir indispensable, de se sentir utile, nécessaire, irremplaçable. Et donc, elles maintiennent ou elles acceptent que les gens qu’elles aident se maintiennent dans une relation permanente d’assistance.
Et pourtant, la véritable aide, la plus noble, la plus puissante, est celle qui libère.

Aider, ce n’est pas créer une dépendance. Ce n’est pas faire à la place de l’autre, ni le/la maintenir dans une position d’attente ou de faiblesse.

Aider, c’est transmettre, c’est donner les outils, la confiance, les clés pour que l’autre puisse avancer seul.e, debout, fort.e.
Aider, c’est tendre la main, non pas pour qu’elle soit éternellement tenue, mais pour qu’un jour, elle puisse être tendue à son tour vers quelqu’un d’autre.

Car le vrai leadership, la vraie solidarité, la vraie bienveillance, ce n’est pas de garder les autres sous notre aile, mais de leur apprendre à voler.

Alors, soyons des bâtisseurs/ bâtisseuses d’autonomie.
Soyons des semeurs/semeuses de confiance. Soyons ceux et celles qui, par leur aide, rendent l’autre capable, libre, et fier/fière de ne plus avoir besoin de nous. »

27/07/2025

L’IGNORANCE, UN HANDICAP SERIEUX
« Nous étions en classe de CP1. Il y avait cette fillette, toujours assise dans un fauteuil roulant. Je ne savais pas pourquoi… mais je trouvais ça amusant. Elle était devenue mon amie. Et moi, j’adorais pousser son fauteuil. C’était un jeu.

Un jour, pendant la récréation, elle était là, devant la classe, dans son fauteuil. Moi, j’étais à l’intérieur, plongée dans un livre. Et soudain… je la vois descendre de son fauteuil… et ramper vers moi.
Je n’avais jamais vu ça. Jamais vu une personne handicapée, à plus forte raison, ramper.

J’ai hurlé. De toutes mes forces. Une vraie crise d’hystérie.
La maîtresse est arrivée en courant, m’a prise dans ses bras pour me calmer. Et pendant que je tremblais de peur… Ma camarade, elle, riait. Oui, elle riait à gorge déployée.

A travers cette histoire de mon enfance, j’ai compris quelque chose de fondamental: LA PERSONNE HANDICAPÉE, CE N’ÉTAIT PAS ELLE. C’ÉTAIT MOI.
Moi, prisonnière de mon ignorance. Moi, incapable de comprendre ce que je ne connaissais pas.
Un handicap invisible mais bien réel.

Or, c’est dans la connaissance de l’autre… …que commence la véritable humanité.

J’ai fini par faire un lien maintenant avec le féminisme. La réaction de peur et de rejet face à une situation inconnue — celle du handicap — est une métaphore puissante de ce que beaucoup de personnes vivent ou expriment face au féminisme.

Ce que l’on ne connaît pas… on le redoute. Ce que l’on ne comprend pas… on le rejette.
Combien de fois notre ignorance nous a-t-elle fait passer à côté de l’essentiel ?

De la même manière que j’ai crié face à ce que je ne comprenais pas, beaucoup crient aujourd’hui face au féminisme. Non pas parce qu’il est dangereux, mais parce qu’il est encore mal connu. Pourtant, le féminisme ne cherche pas à diviser, mais à réparer, équilibrer, et inclure.

ET SI, AU LIEU DE CRIER, ON COMMENÇAIT PAR ÉCOUTER, PAR COMPRENDRE ?
Car peut-être que, comme moi ce jour-là, nous comprendrions que LE VRAI HANDICAP… C’EST DE NE PAS VOULOIR VOIR.
Aujourd’hui, engageons-nous. À apprendre. À écouter. À comprendre. »

24/07/2025

SOIS VISIBLE! AIE DE L'IMPACT!
« Trop souvent, les femmes effectuent un travail remarquable… mais dans l’ombre.
Pourtant, ce qu’on ne voit pas, on ne le reconnaît pas. Et ce qu’on ne reconnaît pas, on ne le valorise pas.

La visibilité, c’est d'abord l’affirmation de notre légitimité. C’est dire : ‘Oui, j’ai ma place ici. Oui, ma voix compte. Oui, je peux influencer.’
Être visible, c’est bien plus que se montrer. C’est aussi amplifier sa voix, porter ses idées, ses valeurs, ses combats.
Être visible c’est également inspirer. Une femme visible devient un modèle. Elle montre que le leadership féminin est non seulement possible, mais essentiel.
La visibilité nous crée des opportunités en ce sens qu’elle attire des collaborations des soutiens et des ressources. Enfin, plus les femmes sont visibles, plus les modèles de leadership évoluent et les normes changent.

Ce n’est pas une question d’ego, mais de stratégie.
Prenez la parole en réunion, en conférence, dans les médias. Partagez vos réussites sans fausse modestie pour inspirer et ouvrir la voie. Utilisez les réseaux sociaux pour raconter, connecter, valoriser. Entourez-vous d’alliés qui vous soutiennent et vous propulsent. Mentorez d’autres femmes pour créer un cercle vertueux.

La visibilité n’est pas un luxe. C’est en fin de compte, une nécessité pour transformer les systèmes.
Chaque femme qui ose se montrer, c’est une porte qui s’ouvre pour d’autres.
Alors, osez être vue. Osez être entendue. Osez être reconnue.
Parce que votre lumière n’éteint pas celle des autres. Elle les éclaire.»

21/07/2025

18/07/2025

"Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais couverte d'un drap. D'autres femmes étaient étendues autour de moi. Il y avait une forte odeur d'éther. Je me sentais très faible. Puis, la mémoire me revint...Quelques heures avant, j'étais dans un bloc opératoire.
Le médecin avait été obligé de retirer de moi le foetus sans vie. Une vague de tristesse m'envahit en repensant à cette fausse couche qui avait été diagnostiquée 2 jours plus tôt. J'étais dévastée.
C'est clair, je n'étais pas à cet endroit par choix.
C'était il y a 25 ou 26 ans au CHU de Cocody. J'étais cadre dans une administration territoriale, mariée et mère de 2 enfants..

Je fis l'effort de me lever pour sortir de cette salle insupp0rtable. La douleur et le vertige m'invitèrent à la prudence. Je dus me recoucher immédiatement. J'avais besoin d'aide.

C'est là que la pression de son regard glacial sur moi me fit détourner la tête. Cette femme, infirmière ou fille de salle, se tenait immobile au milieu de la pièce. Elle me foudr0yait d'un regard plein de repr0che, de c0lère, de méprįs et...de h@ine.
Son attitude me donna froid dans le dos. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'en voulait.

Je lui demandai la sortie et elle me l'indiqua d'un signe de la tête sans ouvrir la bouche. Je me dirigeai difficilement vers la porte et là je l'entendis pousser derrière moi, un 'tchrrrr, toujours curetage! si l'une d'entre elles pouvait m0urir ici avec leurs avortements-là!'.
Hou là ! Une énergie me remplit aussitôt. Ah oui, je lui ai fait sa fête. (Je vous épargne les détails).

Cette expérience a mis en évidence plusieurs réalités. Elles sont liées d'abord aux jugements hâtifs portés sur une personne. Ensuite, elles amènent à revisiter la question de l'avortement sous tous ses angles, des droits sexuels et reproductifs ainsi que la sécurité en milieu hospitalier."

08/07/2025

"Je veux que les femmes sachent qu'elles ont le pouvoir.
Je veux que les femmes sachent que tout ce qu'elles conçoivent en esprit est réalisable.
Avec les bonnes personnes, les bonnes ressources et les bonnes relations, tout est possible.
Je veux que la peur ne nous arrête pas mais qu'elle nous pousse à être les meilleures possibles." Toya Powell (libérez votre esprit)

29/06/2025