
21/09/2025
âđŸ De Peck Peckisblackman đšđź
CE QUI DEVAIT ARRIVER, ARRIVAâŠ
Depuis hier, jâai reçu plus dâune dizaine de messages dâamis vivant au Canada, me parlant dâun reportage sur une attitude honteuse de certains Ivoiriens dans ce pays qui nous accueille depuis longtemps.
đ Allez vĂ©rifier la tranche dâĂąge de ceux qui posent ces actes, et revenez, on en reparlera.
Les diasporas ivoiriennes, depuis toujours, ont affichĂ© des comportements exemplaires. Elles ont Ă©tĂ© les miroirs dâun beau projet de sociĂ©tĂ©, basĂ© sur des valeurs respectables.
Paris, MontrĂ©al, Londres, New York, Bruxelles, Milan, Madrid⊠toutes ces villes ont accueilli des milliers dâIvoiriens qui, par leur conduite, ont dĂ©montrĂ© quâils avaient reçu une Ă©ducation solide, plaçant le respect de la vie au centre des choses.
Oui, il y a toujours eu des brebis galeuses, mais leur proportion Ă©tait insignifiante comparĂ©e Ă ce que nous voyons aujourdâhui.
Nous avions des repĂšres clairs :
La famille đšâđ©âđ§âđŠ
La rue éducatrice
LâĂ©cole đ
Les institutions
Les lieux de travail
Notre discours était indivisible, formateur, rassembleur et honorable.
đ Mais depuis au moins 2000, que se passe-t-il ? VoilĂ 25 ans que nous pataugeons dans la confusion :
Le culte de lâargent facile đ°
Lâescroquerie notoire
La désacralisation de la vie humaine
La paresse intellectuelle
Aujourdâhui, beaucoup de jeunes sont perdus.
Ils ne croient quâaux « faux coups ».
Certains rejoignent des milices, font du mal, ou vont jusquâĂ programmer des crimes pour des sacrifices humains, espĂ©rant obtenir de lâargent facile.
Ils observent autour dâeux des personnes qui nâont jamais travaillĂ©, mais qui sâenrichissent rapidement, construisent des maisons dĂ©mesurĂ©es et voyagent sans cesse Ă travers le monde :
âïž Lundi Ă Paris, mercredi la famille rejoint Ă Florence, vendredi Ă Majorque, dimanche retour Ă Abidjan, et mardi rebelote vers Washington ou DubaĂŻâŠ
Comme on le dit chez nous : « Câest ton propre couteau qui peut te blesser. »
Je me souviens, Ă lâĂ©cole primaire, quand on faisait des dictĂ©es, nos enseignants disaient :
â « Vous y ĂȘtes ? »
Et toute la classe rĂ©pondait en chĆur :
â « Nous y sommes ! »
đ Aujourdâhui encore, il est temps dâassumer.