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La "vraie histoire" des habitants de Guinée Conakry est complexe et riche, s'étendant sur des milliers d'années. Premier...
12/03/2025

La "vraie histoire" des habitants de Guinée Conakry est complexe et riche, s'étendant sur des milliers d'années.

Premiers Habitants et Influences

La région de Conakry était initialement habitée par des populations de chasseurs-cueilleurs il y a environ 30 000 ans. L'agriculture s'est développée dans la région il y a environ 3 000 ans. Différents groupes ethniques, tels que les Susu, les Malinke (Maninka), les Bag a, les Konia gi (Conia gui) et les Nalu (Nalou), ont habité la région et ont interagi entre eux.

L'arrivée des Européens et la Colonisation

Au XVe siècle, les Portugais ont établi des comptoirs commerciaux sur la côte guinéenne, principalement pour le commerce d'esclaves. Le commerce d'esclaves a eu un impact majeur sur les populations locales et a contribué à la déstabilisation de la région.

La Fondation de Conakry

Conakry a été fondée en 1884 par les Français sur l'île de Tombo. La ville a été le centre administratif de la Guinée française et a connu une croissance rapide, en particulier après l'ouverture d'une ligne de chemin de fer vers Kankan au début du XXe siècle.

Indépendance et Défis

La Guinée a obtenu son indépendance de la France en 1958. Depuis lors, la ville de Conakry a connu une croissance démographique importante, attirant des populations de différentes régions de la Guinée, ainsi que des réfugiés de pays voisins. La ville a été le théâtre de nombreux événements politiques et sociaux, y compris des périodes de troubles et de violence.

Diversité Ethnique et Culturelle

Les habitants de Conakry sont issus de divers groupes ethniques, dont les Peuls, les Malinke, les Susu, les et d'autres. La ville est un melting-pot culturel, avec une grande variété de traditions, de langues et de religions.

Conclusion

L'histoire des habitants de Guinée Conakry est une histoire de résistance, de changement et de diversité. La ville a connu des moments difficiles, mais elle a également été un centre de culture, de commerce et d'innovation. Comprendre son passé est essentiel pour comprendre son présent et son avenir.

Le premier président du Mali était Modibo Keïta [2]. Il a été à la tête du pays du 20 juin 1960 jusqu'en 1965, date à la...
29/08/2024

Le premier président du Mali était Modibo Keïta [2]. Il a été à la tête du pays du 20 juin 1960 jusqu'en 1965, date à laquelle il a été renversé par un coup d'État mené par Moussa Traoré [2].

Modibo Keïta était un fervent partisan de l'indépendance africaine et un leader charismatique qui a joué un rôle clé dans la lutte pour l'indépendance du Mali de la France. Il a été le premier président de la République du Mali, après que le pays a déclaré son indépendance le 22 septembre 1960 [2].

Pendant son mandat, Keïta a mis en place une série de réformes visant à promouvoir le développement économique et social du Mali. Il a également joué un rôle important dans la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), qui est devenue plus t**d l'Union africaine [2].

Cependant, le gouvernement de Keïta a été confronté à de nombreux défis, notamment la pauvreté, le manque d'infrastructures et les tensions avec les pays voisins. Il a également été critiqué pour son style de gouvernance autoritaire et sa répression de l'opposition. En 1968, il a été renversé par un coup d'État militaire mené par Moussa Traoré, qui a dirigé le pays pendant 23 ans

Malgré sa chute du pouvoir, Modibo Keïta reste une figure importante de l'histoire du Mali. Il est considéré comme l'un des pères de l'indépendance du pays et son héritage continue d'inspirer les générations futures.

Le premier président du Mali, Modibo Keïta, a été en fonction du 20 juin 1960 jusqu'à son renversement par un coup d'État en 1965. Sa durée de mandat a donc été de 5 ans.

Le mandat de Modibo Keïta, premier président du Mali, a été marqué par une volonté de construire un État indépendant et de promouvoir le développement du pays. Parmi ses principales réalisations, on peut citer:

- L'instauration d'un régime politique unique: Keïta a mis en place un parti unique, l'Union Soudanaise-RDA, et a instauré un régime politique à parti unique. Ce choix a été motivé par la volonté de créer une unité nationale et de lutter contre les divisions tribales et régionales. [1]
- La promotion de l'éducation et de la culture: Keïta a accordé une grande importance à l'éducation et à la culture, considérant qu'elles étaient essentielles pour le développement du pays. Il a créé de nouvelles écoles et universités, et a encouragé la production artistique et littéraire. [1]
- La mise en place d'une politique économique nationaliste: Keïta a mis en place une politique économique nationaliste, visant à réduire la dépendance du Mali à la France et à promouvoir les entreprises maliennes. Il a nationalisé les entreprises françaises et a mis en place des politiques de protectionnisme. [1]
- La création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA): Keïta a joué un rôle clé dans la création de l'OUA, qui est devenue plus t**d l'Union Africaine. Il était un fervent partisan de l'indépendance africaine et de la coopération entre les pays africains. [1]

Cependant, le mandat de Keïta a également été marqué par des difficultés. Le pays a connu des problèmes économiques, notamment liés à la sécheresse et à la dépendance aux exportations de coton. De plus, le régime politique à parti unique a été critiqué pour son autoritarisme et sa répression de l'opposition.

En 1968, Keïta a été renversé par un coup d'État militaire mené par Moussa Traoré. Malgré sa chute du pouvoir, Modibo Keïta reste une figure importante de l'histoire du Mali. Il est considéré comme l'un des pères de l'indépendance du pays et son héritage continue d'inspirer les générations futures.

Le mandat de Modibo Keïta, premier président du Mali, a été marqué par de nombreux défis, tant internes qu'externes. Parmi les plus importants, on peut citer:

- La pauvreté et le manque d'infrastructures: Le Mali était un pays pauvre et sous-développé à l'indépendance. Le manque d'infrastructures, d'accès à l'eau potable et à l'électricité, et le faible niveau d'éducation étaient des obstacles majeurs au développement économique et social. [1]
- La sécheresse et les problèmes agricoles: Le Mali a été frappé par de graves sécheresses dans les années 1960, ce qui a eu un impact dévastateur sur l'agriculture, principale source de revenus pour la population. Les récoltes ont été mauvaises, ce qui a entraîné une famine et une pauvreté accrue. [1]
- Les tensions avec la France: Malgré l'indépendance, le Mali restait fortement dépendant de la France sur le plan économique et militaire. Les relations entre les deux pays étaient souvent tendues, notamment en raison de la politique économique nationaliste de Keïta. [1]
- Les tensions internes: Le Mali était divisé par des tensions ethniques et régionales. Le nord du pays, à majorité touareg, a connu des mouvements sécessionnistes, tandis que le sud, à majorité bambara, était dominé par le régime de Keïta. [1]
- La pression de la Guerre Froide: Le Mali était pris dans la tourmente de la Guerre Froide. Le gouvernement de Keïta s'est aligné sur l'Union soviétique et les pays communistes, ce qui a entraîné des tensions avec les États-Unis et ses alliés. [1]

Ces défis ont contribué à la détérioration de la situation économique et politique du Mali. La popularité de Keïta a décliné, et il a été renversé par un coup d'État militaire en 1968.

Les défis auxquels Modibo Keïta a fait face pendant son mandat ont eu des conséquences profondes pour le Mali, tant sur le plan économique que politique et social.

- Déclin économique: La sécheresse et les problèmes agricoles ont eu un impact dévastateur sur l'économie malienne, déjà fragile. La production agricole a chuté, ce qui a entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires et une augmentation de la pauvreté. La dépendance à l'aide étrangère a augmenté, ce qui a limité la capacité du gouvernement à investir dans le développement économique. [1]
- Instabilité politique: Les tensions internes et les mouvements sécessionnistes dans le nord du pays ont contribué à l'instabilité politique. Le gouvernement de Keïta a été confronté à des défis importants pour maintenir l'ordre et la sécurité. La répression de l'opposition et le régime à parti unique ont également contribué à l'instabilité politique. [1]
- Coup d'État: La combinaison de la pauvreté, de l'instabilité politique et des tensions avec la France a contribué à la chute de Keïta en 1968. Un coup d'État militaire mené par Moussa Traoré a mis fin à son règne, marquant le début d'une période de dictature militaire qui a duré 23 ans. [1]
- Développement ret**dé: Les défis auxquels le Mali a été confronté dans les années 1960 ont ret**dé son développement économique et social. Le pays a continué à souffrir de pauvreté, de manque d'infrastructures et de conflits internes.

En somme, les défis auxquels Modibo Keïta a été confronté ont eu un impact négatif sur le Mali. Le pays a connu une période de stagnation économique, d'instabilité politique et de développement ret**dé. Ces défis ont contribué à la chute de Keïta et ont eu des conséquences durables pour le Mali.

Le mandat de Modibo Keïta, premier président du Mali, a été marqué par plusieurs défis majeurs qui ont contribué à l'instabilité politique et économique du pays.

- Difficultés économiques: Le Mali a été confronté à de sérieux problèmes économiques dès son indépendance. La pauvreté était généralisée, et le pays manquait d'infrastructures de base. La sécheresse qui a frappé le pays dans les années 1960 a aggravé la situation, entraînant des récoltes médiocres et une famine généralisée. [1]
- Tensions avec la France: Malgré son indépendance, le Mali restait économiquement et militairement dépendant de la France. Les relations entre les deux pays étaient souvent tendues, notamment en raison de la politique économique nationaliste de Keïta. [1]
- Instabilité politique: Le Mali était divisé par des tensions ethniques et régionales. Le nord du pays, à majorité touareg, a connu des mouvements sécessionnistes, tandis que le sud, à majorité bambara, était dominé par le régime de Keïta. [1]

Ces défis ont contribué à la détérioration de la situation économique et politique du Mali. La popularité de Keïta a décliné, et il a été renversé par un coup d'État militaire en 1968.

Modibo Keïta, face aux défis économiques, politiques et sociaux auxquels le Mali était confronté, a mis en place des stratégies qui reflétaient ses convictions socialistes et pan-africaines.

Stratégies économiques:

- Nationalisation: Keïta a mis en place une politique économique nationaliste visant à réduire la dépendance du Mali à la France. Il a nationalisé les entreprises françaises et a mis en place des politiques de protectionnisme. [1][2][4] Cette stratégie visait à promouvoir les entreprises maliennes et à créer une économie plus indépendante.
- Socialisation de l'économie: Keïta a tenté de mettre en place un système économique socialiste, en commençant par l'agriculture et le commerce. [1] Il a créé la SOMIEX (Société Malienne d'Importation et d'Exportation), qui avait le monopole des exportations de produits maliens et des importations de produits manufacturés et alimentaires. [1] Cette stratégie visait à contrôler les prix et à redistribuer les richesses.
- Coopération avec les pays communistes: Keïta a cherché à diversifier les partenaires économiques du Mali en s'alliant avec l'Union soviétique et d'autres pays communistes. [1][4] Cette stratégie visait à obtenir des aides et des investissements pour le développement du Mali.

Stratégies politiques:

- Parti unique: Keïta a instauré un parti unique, l'Union Soudanaise-RDA, afin de créer une unité nationale et de lutter contre les divisions tribales et régionales. [1] Cette stratégie visait à renforcer le pouvoir du gouvernement et à éviter les conflits internes.
- Répression de l'opposition: Le régime de Keïta a été critiqué pour sa répression de l'opposition politique. [1][3] Il a emprisonné des opposants politiques, ce qui a contribué à l'instabilité politique.
- Pan-africanisme: Keïta était un fervent partisan de l'indépendance africaine et de l'unité africaine. Il a joué un rôle clé dans la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1963. [1][3] Cette stratégie visait à promouvoir la solidarité entre les pays africains et à lutter contre le colonialisme.

Résultats et limites:

Les stratégies de Keïta ont eu des résultats mitigés. La nationalisation et la socialisation de l'économie ont contribué à la création d'une économie plus indépendante, mais elles ont également entraîné des difficultés économiques. La sécheresse et la dépendance aux exportations de coton ont aggravé la situation. [1] La répression de l'opposition a contribué à l'instabilité politique et a alimenté le mécontentement populaire. [1]

En conclusion, les stratégies de Modibo Keïta ont été influencées par ses convictions socialistes et pan-africaines. Elles ont permis de créer une économie plus indépendante et de promouvoir l'unité africaine, mais elles ont également contribué à l'instabilité politique et économique du Mali. Sa chute en 1968 témoigne des difficultés à concilier ses idéaux avec les réalités économiques et politiques du Mali.

Les stratégies de Modibo Keïta, bien qu'inspirées par des idéaux nobles de développement économique et d'indépendance politique, ont eu des conséquences contrastées sur la situation du Mali.

Conséquences politiques:

- Renforcement du pouvoir central: La mise en place d'un parti unique, l'Union Soudanaise-RDA, a effectivement renforcé le pouvoir du gouvernement central et a permis de contrôler l'opposition politique. [1][2] Cependant, cette stratégie a également contribué à la suppression des libertés individuelles et à l'étouffement du débat politique.
- Instabilité politique: La répression de l'opposition et l'absence de pluralisme politique ont créé un climat de tension et de mécontentement. [1][2] Les mouvements sécessionnistes dans le nord du pays, alimentés par la frustration et le sentiment d'exclusion, ont exacerbé l'instabilité politique.
- Coup d'État: La combinaison de la pauvreté, de l'instabilité politique et des tensions avec la France a finalement mené à la chute de Keïta en 1968. [1] Un coup d'État militaire a mis fin à son règne, marquant le début d'une période de dictature militaire qui a duré 23 ans.

Conséquences économiques:

- Dépendance économique: Malgré les efforts de nationalisation, le Mali est resté fortement dépendant de l'aide étrangère et des exportations de coton. [1][2] La sécheresse qui a frappé le pays dans les années 1960 a aggravé la situation, entraînant des récoltes médiocres et une famine généralisée.
- Stagnation économique: Les politiques de socialisation de l'économie, bien qu'intentionnées, ont eu des effets négatifs sur la production et la croissance économique. [1][2] Le manque d'investissements et la bureaucratie ont entravé le développement économique du pays.
- Augmentation de la pauvreté: La combinaison de la sécheresse, des difficultés économiques et de l'instabilité politique a contribué à une augmentation de la pauvreté au Mali.

En conclusion, les stratégies de Modibo Keïta ont eu des conséquences contrastées sur la situation politique et économique du Mali. Elles ont contribué à renforcer le pouvoir central et à promouvoir l'indépendance politique, mais elles ont également conduit à l'instabilité politique, à la stagnation économique et à l'augmentation de la pauvreté. La chute de Keïta en 1968 témoigne des difficultés à concilier ses idéaux avec les réalités économiques et politiques du Mali.

Les opinions des Maliens sur les stratégies de Modibo Keïta étaient partagées, reflétant les complexités de la période post-indépendance.

Soutien initial:

- L'espoir d'un Mali indépendant: Au début de son mandat, Keïta bénéficiait d'un soutien populaire important. Il était perçu comme un leader charismatique et un fervent défenseur de l'indépendance malienne. [1][2]
- La promesse d'un développement économique: Les politiques de nationalisation et de socialisation de l'économie étaient accueillies favorablement par certains Maliens, qui espéraient un développement économique plus équitable. [1][2]

Mécontentement croissant:

- La détérioration économique: La sécheresse, les difficultés économiques et la stagnation économique ont contribué à un mécontentement croissant parmi la population. [1][2]
- La répression politique: La suppression des libertés individuelles et la répression de l'opposition ont suscité des critiques et des protestations. [1][2]
- Les tensions ethniques: Les tensions ethniques et les mouvements sécessionnistes dans le nord du pays ont contribué à un sentiment d'exclusion et de frustration. [1][2]

L'influence sur la situation politique:

- Perte de popularité: La détérioration de la situation économique et la répression politique ont contribué à une perte de popularité de Keïta. [1][2]
- Instabilité politique: Le mécontentement populaire a contribué à l'instabilité politique et a créé un climat favorable à un coup d'État. [1][2]
- Chute du régime: Le coup d'État de 1968 qui a renversé Keïta a été en partie motivé par le mécontentement populaire et l'instabilité politique. [1][2]

En conclusion, les opinions des Maliens sur les stratégies de Modibo Keïta ont évolué au fil du temps. L'espoir initial a cédé la place au mécontentement face aux difficultés économiques et à la répression politique. Ce mécontentement a contribué à l'instabilité politique et à la chute du régime de Keïta en 1968.

L'histoire sur l'esclavage de l'Afrique Le sombre héritage historique de l'Occident : la traite des esclaves en Afrique-...
29/08/2024

L'histoire sur l'esclavage de l'Afrique

Le sombre héritage historique de l'Occident : la traite des esclaves en Afrique
- Entre le début des années 1500 et les années 1860, les puissances occidentales ont acheminé environ 25 à 30 millions de personnes à travers l'océan Atlantique dans le cadre de la traite transatlantique des esclaves
Gülsüm İncekaya |
02.12.2023 - Mıse À Jour : 02.12.2023
Le sombre héritage historique de l'Occident : la traite des esclaves en Afrique

Istanbul
AA / Istanbul / Gulsum Incekaya

Pendant la période de la traite négrière qui a duré environ 400 ans, les puissances occidentales ont transporté des millions d'Africains sur des navires négriers transatlantiques vers les régions qu'ils appelaient le "Nouveau Monde" pour les soumettre au travail forcé.

Le 2 décembre 1949, les Nations unies ont adopté une résolution visant à abolir les formes contemporaines ou modernes d'esclavage, considérées comme des formes d'"exploitation humaine", telles que la traite des êtres humains, l'exploitation sexuelle, le travail des enfants et le mariage forcé.

Pendant de nombreuses années, l'Afrique de l'Ouest a été la principale source de la traite des esclaves. De nombreux pays occidentaux ont toutefois élargi leurs frontières coloniales, transportant des milliers de personnes des ports d'Afrique de l'Est et d'Afrique du Sud vers le "Nouveau Monde".

Bien que l'histoire de l'humanité ait été marquée par de nombreux épisodes d'échanges d'esclaves sur de longues distances, aucun d'entre eux n'a atteint l'ampleur de la "traite transatlantique".

Entre le début des années 1500 et les années 1860, les puissances occidentales ont acheminé environ 25 à 30 millions de personnes à travers l'océan Atlantique dans le cadre de la traite transatlantique des esclaves.

Ces chiffres n'incluent pas les millions de personnes qui sont mortes pendant le périple de l'intérieur vers la côte, ni celles qui ont été tuées en raison de leur résistance ou de leur révolte avant, pendant ou après le périple.

- Le Portugal, architecte de la traite transatlantique des esclaves

L'histoire de l'esclavage en Afrique du Nord remonte à l'Égypte antique. En 1558-1080 avant J.-C., un grand nombre d'Africains ont été capturés comme prisonniers de guerre, emmenés dans la vallée du Nil et vendus comme domestiques à de riches familles. Le système d'esclavage s'est poursuivi sous l'Empire romain.

La traite massive des esclaves en Afrique a été lancée par le Portugal à la fin du 15ème siècle.

Avec la découverte et l'occupation de l'Amérique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la France se sont également lancés dans la course à la traite des esclaves en Afrique. Les navires partant d'Europe et d'Amérique ont utilisé les ports du Bénin, du Ghana, du Sénégal, de la Gambie, du Congo, du Nigeria et de l'Angola comme centres de traite pour transporter les esclaves vers le Nouveau Monde.

Les Espagnols et les Portugais ont joué un rôle de premier plan dans le transport des esclaves, avant d'être rejoints par les Pays-Bas et l'Angleterre au cours des siècles suivants.

Transportés depuis les côtes d'Afrique de l'Ouest, les esclaves se retrouvaient souvent au Brésil, dans les îles des Caraïbes ou en Amérique du Nord.

Les traitements inhumains infligés aux esclaves, tant au cours de leurs voyages que dans les pays coloniaux, ont entraîné une multiplication des réactions contre le fléau. Une loi promulguée le 1er mars 1807 a interdit la pratique de l'esclavage en Angleterre.

- Vingt-cinq esclaves pour un cheval

Environ 50 000 esclaves ont été vendus sur les marchés d'Italie, d'Espagne et du Portugal au début du 17è siècle. À cette époque, les marchands d'esclaves vendaient 25 à 30 esclaves pour un cheval.

Près de 38 % des esclaves emmenés par les colons d'Afrique vers le Nouveau Monde entre 1580 et 1760 ont été contraints de travailler au Brésil. Près de 9 millions d'Africains emmenés dans des pays d'Amérique latine tels que le Brésil et Cuba ont travaillé dans des conditions inhumaines.

Au 17ème siècle, les commerçants français ont commencé à transporter des esclaves depuis l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest et ont ensuite établi des bases commerciales à Madagascar, en Afrique de l'Est. Aux 17ème et 18ème siècles, les Français ont transporté de Madagascar la majorité des esclaves arrivés à l'île Maurice et à l'île de la Réunion.

Les Français ont transporté environ 2 millions d'esclaves.

- Des millions d'Africains vendus via l'île de Gorée

Les Portugais ont ouvert l'île de Gorée à la colonisation en 1450 en y construisant une petite église en pierre. Cette île est devenue l'une des plus importantes stations de traite d'esclaves en Afrique de l'Ouest.

Des millions d'esclaves ont été maintenus en captivité dans des maisons d'esclaves sur l'île jusqu'à ce qu'ils soient emmenés par bateau pour la traversée de l'océan Atlantique.

Des milliers d'esclaves ont été transportés de l'île de Gorée vers l'Europe et l'Amérique du Sud, où certains ont été vendus sur les marchés aux esclaves pour un kilogramme de riz ou de pommes de terre, tandis que d'autres ont été employés dans la construction et les travaux domestiques.

Des millions d'Africains ont également été achetés et vendus comme esclaves sur l'île de Gorée.

- Rio de Janeiro - Luanda - Rio de Janeiro : la plus grande route de la traite des esclaves

Il est communément admis que les navires négriers ont suivi une route triangulaire passant par l'Europe, l'Afrique, et les Amériques. Cependant, des milliers de voyages d'esclaves ont commencé en Amérique, se sont poursuivis en Afrique et sont revenus en Amérique.

Le trajet Rio de Janeiro (Brésil) - Luanda (Angola) - Rio de Janeiro, constituait le plus grand itinéraire de toute la traite des esclaves. D'autres expéditions partaient de ports américains tels que Newport (Rhode Island) et Charleston (Caroline du Sud), et les esclaves étaient amenés aux États-Unis lors des voyages de retour.

Le commerce triangulaire des esclaves entre l'Afrique, l'Europe et les Amériques a été pratiqué pendant des siècles par les Français, les Portugais, les Britanniques et les Néerlandais.

Les matières premières en provenance d'Europe étaient déversées sur la côte ouest de l'Afrique, tandis que les esclaves étaient transportés de là pour travailler dans les terres agricoles américaines.

En Afrique, les Britanniques livraient des marchandises demandées telles que des tissus, du cuivre et de la poudre à canon, et achetaient des esclaves en échange. Ces esclaves étaient ensuite transférés dans les îles des Caraïbes et dans les colonies d'Amérique.

- Les Pays-Bas, premier pays à établir une colonie en Afrique du Sud

Les Pays-Bas ont été le premier pays colonisateur à établir une colonie en Afrique du Sud, avant de nombreux autres pays européens. Alors qu'il n'y avait que 90 Néerlandais en 1652, le nombre de Sud-Africains réduits en esclavage par les Néerlandais s'élevait à 16 839 en 1795.

Selon les historiens, en 1795, les deux tiers de la population du Cap étaient constitués d'esclaves.

La ville tanzanienne de Bagamoyo était la capitale de l'administration coloniale allemande dans ce que l'on appelait l'"Afrique orientale allemande", qui comprenait la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi actuels.

Le "port d'esclaves de Bimbia", situé près de Limbé au Cameroun, est également l'un des centres de traite des esclaves les plus importants et les moins célèbres. Selon certaines sources, 10 % de la traite intercontinentale des esclaves s'effectuait par ce port et des millions d'esclaves ont été embarqués à destination de l'Amérique et de l'Europe depuis ce port.

- Les femmes, impliquées dans la traite des esclaves

Des centaines de femmes ont aussi investi dans le commerce des esclaves. En Angleterre, en France et aux Pays-Bas, les veuves de maris trafiquants d'esclaves ont souvent repris les affaires de leurs maris.

L'une des dernières esclavagistes, l'Américaine Mary Watson, a envoyé ses propres navires de New York vers la côte africaine dans les années 1850 et au début des années 1860.

Mary Watson est morte de la tuberculose en 1862 alors qu'elle tentait d'établir une nouvelle base pour son commerce en Espagne.

* Traduit du turc par Alex Sinhan Bogmis

Après la tuerie au Burkina Faso, l'UE condamne une "attaque terroriste"Au Burkina Faso, de nombreux villageois ont été t...
29/08/2024

Après la tuerie au Burkina Faso, l'UE condamne une "attaque terroriste"

Au Burkina Faso, de nombreux villageois ont été tués dans une attaque djihadiste samedi. Elle a fait des centaines de victimes, selon l'Union européenne, qui a condamné mercredi soir cette "attaque terroriste". C’est l’une des plus meurtrières de l’histoire de ce pays, miné par les violences djihadistes.
L'Union européenne a condamné mercredi une "attaque terroriste" qui a fait samedi "des centaines de victimes, principalement civiles" dans la région du Centre-nord du Burkina Faso à Barsalogho, une région qui fait face au terrorisme islamiste depuis bientôt 10 ans. Le régime militaire burkinabè n'a pas communiqué de bilan, mais le "Collectif Justice pour Barsalogho" (CJB) a fait état "d'au moins 400 morts".

Ce collectif de proches des victimes de la tuerie a accusé l'armée d'avoir forcé les habitants à sortir de la ville pour creuser une tranchée, les exposant à l'attaque revendiquée par le JNIM, acronyme arabe du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Le collectif s'est dit sidéré par l’attitude du gouvernement et réclame une enquête.

Des centaines de civils ont été victimes des terroristes du JNIM à dans le centre-nord du .

L’UE exprime son horreur face à ce nouveau massacre et affiche sa solidarité envers les populations.

La lutte contre le terrorisme au ne peut faiblir.

— Josep Borrell Fontelles () August 26, 2024
Une situation sécuritaire inquiétante
Depuis 2015, le pays est très régulièrement frappé par des attaques de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique, qui ont fait plus de 20'000 morts - civils et militaires -, selon l'ONG Acled qui répertorie les victimes de conflits dans le monde. L'UE a également "fait part de sa vive inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays et dans la sous-région".

Depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en 2022 par un coup d'Etat, le Burkina a rompu ses liens avec des pays occidentaux, se rapprochant notamment de la Russie, de la Turquie et de l'Iran. Le pays a également annoncé quitter la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), comme le Mali et le Niger, avec qui il a créé la confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).

afp/itg

10/08/2023
Hong Kong : la police procède à 10 arrestations pour "collusion avec l'étranger"La police de Hong Kong a interpellé jeud...
10/08/2023

Hong Kong : la police procède à 10 arrestations pour "collusion avec l'étranger"
La police de Hong Kong a interpellé jeudi quatre hommes et six femmes soupçonnés d'avoir fourni un soutien financier à des groupes dissidents à l'étranger appelant à adopter des sanctions à l'encontre de la principale place financière de la Chine.

🔴En direct : sommet attendu de la Cédéao sur le Niger, les putschistes forment un gouvernementLes dirigeants des pays d'...
10/08/2023

🔴En direct : sommet attendu de la Cédéao sur le Niger, les putschistes forment un gouvernement
Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest opposés au coup d'État au Niger se réunissent jeudi à Abuja pour un sommet crucial, après l'échec de leur ultimatum aux militaires qui ont pris le pouvoir. Le chef de l'ONU se dit "très préoccupé" par les conditions de détention du président Bazoum. Suivez la situation heure par heure.

HISTOIRE TOGO 26 août 1914 : Français et Britanniques obtenaient leur première victoire… au TogoL’armée française se tro...
10/08/2023

HISTOIRE TOGO

26 août 1914 : Français et Britanniques obtenaient leur première victoire… au Togo

L’armée française se trouvait dans une position très inconfortable, à la fin de ce mois d’août 1914, notamment en raison des lourdes pertes qu’elle venait de subir lors de la bataille dite des Frontières. Pourtant, ce fut à cette époque que la France et le Royaume-Uni remportèrent leur premier succès face IIe Reich. Mais pas en Europe…

En 1885, à l’occasion de la conférence de Berlin, dont l’objet fut d’établir des règles de partage de l’Afrique entre les puissances européennes, Bismarck obtint, au nom de l’Allemagne, un territoire de 86.000 km2 coincé entre la Gold Coast britannique (Ghana) et le Dahomey français (Bénin) et qui deviendra la « MusterKolonie » (la colonie modèle) sous le nom de Togoland.

Sous la coupe allemande, le futur Togo connut un fort développement économique et bénéficia d’importants investissements, avec notamment la création d’un réseau ferroviaire. Mais la colonie devint stratégique avec son raccordement au câble télégraphique sous-marin d’Amérique du Sud, la construction de la station radiotélégraphique de Lomé, d’une portée de 11.000 km et de celle de Kamina, qui, placée au centre du territoire, permettait les communication directes avec Berlin et de relayer les messages à tous les navires de guerre de la marine allemande.

À la déclaration de guerre, le gouverneur du Togoland, von Doering, proposa à ses homologues du Dahomey et de la Gold Coast de déclarer neutre les territoires coloniaux. Peine perdue. Et pour cause : les Allemands ne disposent que 1.200 hommes face aux 4.500 soldats français et britanniques.

Dès le 6 août, le port de Lomé tomba aux mains des troupes alliés. L’opération ne fut pas compliquées : la ville avait été évacuée par les autorités allemandes. Les forces françaises, placées sous l’autorité du commandant Jean Eugène Pierre Maroix (futur général), prennent la direction de Kamina pendant que le contingent britannique, commandé par le lieutenant-colonel Bryant (promu à l’occasion pour ne pas être en reste avec son alter ego français), remonte vers le nord en suivant la voie ferrée principale.

L’idée est de prendre en tenaille les troupes allemandes, qui, en infériorité numérique, furent contraintes de reculer vers Kamina tout en ne cherchant pas, cependant, à refuser le contact, comme cela fut le cas les 16 (des combats ont lieu près d’Agbélouvé) et 22 août (les alliés se heurtent à une habile résistance à Kra).

Finalement, le 25 août, les soldats allemands sont encerclés à Kamina. Lors de la nuit précédente, le gouverneur von Doering ordonne la destruction des installations radio-télégraphiques. Puis, il négocie avec le lieutenant-colonel Bryant les conditions d’une capitulation honorable. Si l’objectif de se saisir de la station en bon état est un échec, les alliés font tout de même 1.000 prisonniers et saisissent 3 mitrailleuses, 300.000 cartouches et 300.000 marks (*)

Dès le lendemain de cette victoire, Bryant et Maroix, au nom de leur pays, se partagent, en fonction des territoires conquis par l’un et l’autre, le Togoland, qui est placé sous une double administration, française et britannique. Les frontières sont validées en 1919 par la déclaration de Londres, puis confirmées par la Société des Nations (SDN) en 1922. Seulement, la partie occupée par le Royaume-Uni sera intégré, plus t**d, au futur Ghana, tandis que celle administrée par la France deviendra le Togo, pays indépendant depuis 1960.

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