03/11/2025
AHIDJO vs BIYA
au pouvoir :
Ahidjo : 22 ans
Biya : plus de 43 ans
Biya est l’un des dirigeants les plus anciens au monde.
:
Ahidjo : jeune État indépendant, construction nationale.
Biya : le est pays déjà structuré par son prédécesseur, mais il le fragilise par la corruption systémique.
économique :
Ahidjo : 6–8 %/an (boom agricole et industriel).
Biya : 3–4 %/an (croissance faible, dépendance au pétrole).
:
Ahidjo : < 20 % du PIB.
Biya : ≈ 43 % du PIB (2024).
/ agriculture :
Ahidjo : création de SODECOTON, SOCAPALM, SONARA…
Biya : privatisations et stagnation du secteur productif.
:
Ahidjo : routes, ports, universités, barrages (Lagdo).
Biya : ports (Kribi), barrages (Lom Pangar, Memve’ele), stades, universités.
: continuité, avec un record de corruption et de retards.
:
Ahidjo : autoritaire, mais rigoureux.
Biya : laxiste et miné par la corruption.
nationale :
Ahidjo : sentiment d’unité fort.
Biya : crise anglophone, divisions ethniques, etc…
En résumé, Ahidjo a bâti le Cameroun, Biya l’a usé.
En 22 ans, Ahmadou Ahidjo a posé les bases d’un État solide : entreprises publiques, infrastructures de base, agriculture productive, administration efficace.
En plus de 40 ans, Paul Biya a poursuivi certaines de ces réalisations, mais avec lenteur, corruption et clientélisme.
Oui, des routes, des barrages, des universités et des stades ont vu le jour, mais au prix d’une dette plus lourde, d’un chômage endémique, d’une fuite des cerveaux, d’une pauvreté persistante et d’une gouvernance affaiblie.
Le Cameroun n’est pas l’enfer mais il mérite mieux qu’un pouvoir figé depuis quatre décennies. L’avenir du pays ne se résume pas à préserver le passé, mais à réinventer le futur.
Voilà pourquoi il a besoin d’un renouveau, pas d’un règne sans fin.