06/06/2025
Martin Grasser : l’architecte de "l'ancien" nouvel envol de Twitter
En 2012, alors tout juste diplômé du réputé ArtCenter College of Design , Martin Grasser est recruté pour un projet d’envergure :
redessiner l’emblème de .
À ses côtés, Todd Waterbury et Angy Che, sous la direction de Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, qui cherche à renforcer l'identité visuelle de la plateforme à l’aube de sa mondialisation.
Grasser se lance dans un processus créatif rigoureux.
Il dessine plus de 1 000 oiseaux,
explorant attitudes, formes et lignes avant d’aboutir à une version épurée,
inspirée du colibri – symbole de vivacité,
de légèreté et de connexion.
Le résultat final est construit à partir de 15 cercles parfaits,
soigneusement superposés, créant un équilibre géométrique remarquable.
Cette structure circulaire n’est pas anodine : elle incarne la symétrie, l’harmonie et une certaine forme de pureté visuelle.
Le nouveau "Twitter Bird" à cette époque, rapidement surnommé "Larry the Bird",
devient l’un des logos les plus reconnaissables au monde.
Exit le lettrage, exit les éléments secondaires : le simple oiseau bleu, seul,
suffit à évoquer l’essence même de la marque – la liberté d’expression,
l’instantanéité et la connectivité à l’échelle planétaire.
Jack Dorsey lui-même baptise ce design « 5CS », soulignant ses qualités essentielles : simple, sharp, concise, clean, and clear.
Ce logo n’est pas qu’un dessin ; c’est un manifeste.
Il capture dans une seule silhouette la philosophie de Twitter : aller droit au but,
sans superflu, dans une économie de signes qui rend le message plus puissant encore.
📸 Image : Logo Decks
👉 À l’heure des logos ultra simplifiés, penses-tu qu’un bon logo doit toujours pouvoir exister sans typographie ?