22/01/2025
Nouveau quartier, nouvelle maison, je me disais finalement que Gregory avait eu raison de proposer ce déménagement.
Un nouvel air, j’adorais la nouvelle ambiance du quartier et aussi le calme qui y régnait sans toutefois parler de la sécurité dont on vantait le mérite.
Après une à deux semaines nous nous étions déjà adaptés à notre nouvel environnement et au départ, on aurait plutôt dit que les choses allaient bien.
Surtout pour Gregory.
Un mois plus t**d, il a eu une affaire qui devait rapporter des millions de FCFA à Dubaï avec d’autres investisseurs dont il était l’instigateur du projet.
Après des presque années de négociations, ses homologues avaient finalement accepté de signer les papiers pour les actions et pour cela, il fallait se rendre à Dubaï afin de finaliser l’affaire…
De mon côté, même si le boulot était épuisant, j’avais réussi à avoir une promotion et aussi parfois je faisais des heures supplémentaires qui étaient alors superbement bien payées.
Du coup avant son voyage, nous avons encore pris la décision de trouver une femme de ménage pour s’occuper des enfants.
Et c’est où certaines choses ont commencé à se montrer.
Après une annonce rapide, un dimanche nous reçûmes devant notre porte une dame âgée de 45 ans par là et puisqu’il est normalement question d’étudier la mentalité de la personne en question, nous lui avons posé quelques questions.
- Alors madame, est ce que vous vous êtes déjà occupée d’enfants de cet âge ? Est ce votre première expérience en tant que femme de maison ?
- Non du tout, c’est ce boulot que j’ai toujours eu à faire et des enfants de cet âge , je m’en occupe depuis l’âge de 22 ans.
- Avez vous , vous même des enfants ?
- Oui, j’ai quatre enfants. Deux qui ne sont plus au pays et les derniers préparent leurs examens.
- Ah d’accord. Et pourquoi estimez vous que nous devrions vous donner ce boulot ?
- Parce que madame, j’ai une bonne mentalité et je sais prendre soin des enfants. On m’a toujours dit que c’est un don de Dieu que j’ai. Et croyez moi en parlant de Dieu, je suis une fervente croyante.
Croyez moi, j’ai failli lui dire que je n’en avais rien a fo**re de son Dieu encore moins de ses croyances mais j’avais appris à respecter les choix de chacun, j’ai alors préféré me taire.
Le profil de la dame avait alors finit par nous intéresser et nous avions décidé de l’embaucher avec un bon salaire car elle avait aussi accepter de s’occuper de la maison en plus des petites.
Cinq jours plus t**d, Grégory partait pour Dubaï et moi j’étais toujours dans le boulot, Jeanne s’occupait de la maison et des enfants.
Tout se passait tellement bien au début. Lorsque je revenais du boulot, je n’avais plus rien à faire à part prendre mon bain et passer du temps avec mes filles.
Je profitais aussi pour parler quelques minutes avec Gregory malgré le décalage horaire.
Après un mois, le jour même où j’étais censée payer Jeanne, je suis allée au boulot car elle avait eu du ret**d. Alors j’ai pris son argent et j’ai déposé au chevet de mon lit afin de lui remettre le soir à mon retour.
Elle arriva donc derrière moi et n’avait aucune inquiétude car elle possédait le double des clés.
Ce jour, je n’avais pas trop bossé, ce qui fait que je suis rentré un peu plus vite et plus tôt. Je l’avais trouvée en train de faire la cuisine et dans une suite de blagues, j’ai proposé de l’aider.
C’est ainsi que j’ai rejoins Jeanne à la cuisine et pendant qu’on cuisinait, elle me parlait d’elle , de sa bonne foi et de comment son boulot de ménagère lui avait tellement réussi au point où elle était parvenue à faire voyager ses enfants en Europe pour leurs études.
Et ce qui était étrange, c’est le fait qu’elle parlait toujours de Dieu à la fin d’un récit et disait que c’était grâce à lui.
- Est ce Dieu qui travaille a vite placé Jeanne ? Vous devez être fière de vous. Pourquoi lui donner tout le mérite ?
- Parce que sans lui, nous ne sommes rien. Certes oui je travaille mais c’est grâce à lui que je suis en santé et que je peux avoir la force de venir chaque matin travailler madame Claire.
- Hum…
- Vous devriez croire.
- Bof ! A chacun ses choses.
Nous avons rigolé et ensuite terminé la cuisine.
Au moment où elle devait alors rentrer, je me suis souvenue que je devais la payer. Je suis allée dans la chambre pour prendre l’argent au cher du lit et coup du sort, l’argent avait disparu.
Dans un premier temps, je me suis alors dit que c’est elle qui l’avait pris en faisait peut-être le ménage dans ma chambre pourtant elle n’y entrait jamais.
- Tu as pris de l’argent dans ma chambre Jeanne ?
- De l’argent ? Dans votre chambre ? Mais est-ce que vous ignorez que je n’y entre pas.
- Hum. Ce matin, je devais payer ton salaire et sur le chevet j’ai laissé une somme de 100.000 frs.
- Non madame, je n’ai rien pris et je ne suis pas entrée dans votre chambre.
- Et où est passé l’argent ?
Pour moi elle mentait. Que devais je penser lorsqu’elle était la seule qui était dans cette maison ? Même Gregory n’était pas encore revenu de son séjour.
- Alors, tu veux me faire croire que l’argent s’est teleporté ?
- Madame vous voulez dire que je suis une voleuse ?
- Non, je n’ai rien dit.
Pour ne pas mettre cette femme en mal, je lui ai donc fait croire que peut-être J’avais sûrement oublié où j’avais déposé l’argent et je lui ai dit que je fouillerai et demain elle sera payée.
- Sans soucis madame. Bonne fin de soirée.
Sauf que je n’étais pas f***e mais en même temps, je ne voulais pas accepter qu’elle puisse faire une telle chose et aussi je me demandais comment l’argent avait alors fait pour disparaître si ce n’était pas elle ?
A SUIVRE....
